Les levures sont des organismes unicellulaires qui comptent plus de 1 500 espèces uniques et qui vivent naturellement dans le sol, les plantes, les fruits, la peau et le tractus intestinal des mammifères.

Les suppléments probiotiques pour chevaux emploient des levures vivantes, principalement en vue d’améliorer la digestion des fibres dans l’intestin postérieur, de lier les toxines et de soutenir la santé du tissu intestinal.

La levure peut être bénéfique pour les chevaux dont le fonctionnement de l’intestin postérieur est perturbé, une affection qui se caractérise par des symptômes comme la diarrhée, la constipation et le syndrome d’écoulement anal. Elle peut aussi l’être pour ceux qui reçoivent une alimentation riche en céréales afin de soutenir la santé de leurs intestins.

Les autres signes d’altération de la fonction intestinale incluent la laminite, une robe et des sabots en mauvais état, ainsi que les allergies fréquentes.

L’espèce de levures la plus couramment utilisée dans l’alimentation animale est Saccharomyces cerevisiae, la même culture active employée pour la pâtisserie et la macération des bières. Ces levures contiennent plusieurs composants aux propriétés reconnues pour la santé du système digestif, plus particulièrement les mannane-oligosaccharides, les nucléotides et les bêta-glucanes.

Les levures elles-mêmes sont aussi riches en protéines digestibles, en vitamines (vitamine B6, thiamine, biotine, riboflavine, acide nicotinique et acide pantothénique), en magnésium et en zinc. Lorsqu’elles sont digérées dans l’intestin postérieur, l’organisme du cheval peut assimiler ces nutriments pour soutenir la santé de l’animal. [1]

Les suppléments pour la santé intestinale de Mad Barn, Visceral+ et Optimum Digestive Health, contiennent Yea-Sacc 1026MC, une culture de levures vivantes exclusive dérivée de la souche 1026 de Saccharomyces cerevisiae.

Optimum Digestive Health

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En savoir plus

  • Prébiotiques, probiotiques et; enzymes
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Les avantages de la levure pour les chevaux

La meilleure défense contre les perturbations de l’intestin postérieur est une alimentation bien équilibrée. Celle-ci doit répondre aux besoins en calories, en protéines, en vitamines et en minéraux du cheval tout en favorisant l’existence d’un milieu microbien sain dans l’intestin postérieur, lequel est formé du cæcum et du côlon.

Les microbes bénéfiques de l’intestin postérieur digèrent les glucides structuraux (fibres) contenus dans les fourrages pour synthétiser des nutriments que le cheval peut absorber.

Il s’agit notamment des acides gras volatils (acétate, propionate et butyrate) que le cheval exploite pour produire de l’énergie, des acides aminés et des vitamines B afin de soutenir de nombreux mécanismes enzymatiques chez les équidés.

Les cultures de levures actives vivantes peuvent promouvoir la santé du système digestif équin en ensemençant l’intestin de souches de levures bénéfiques, en contribuant à la fermentation et en faisant concurrence aux micro-organismes pathogènes nocifs.

Voici les sept principaux avantages éprouvés scientifiquement de la levure pour les chevaux.

1) Atténuer les effets néfastes des régimes à haute teneur en amidon

L’une des principales causes de dysfonctionnement de l’intestin postérieur chez les équidés est une alimentation riche en céréales. Lorsque l’amidon dans l’alimentation dépasse la capacité digestive de l’intestin grêle, il se retrouve dans l’intestin postérieur.

La fermentation de l’amidon dans l’intestin postérieur stimule la croissance des microbes qui produisent de l’acide lactique, ce qui rend l’intestin postérieur excessivement acide. Le surplus d’acide lactique abaisse le pH de l’intestin postérieur, ce qui entraîne une affection connue sous le nom d’acidose de l’intestin postérieur.

L’acidose de l’intestin postérieur peut rendre le cheval sujet aux ulcères de l’intestin postérieur, à l’inflammation, aux coliques, à la laminite et à d’autres troubles de santé.

L’ajout de cultures de levures (Yea-Sacc 1026MC) à la ration des équidés nourris avec des aliments riches en amidon permet de minimiser les perturbations de l’intestin postérieur en stimulant la croissance des microbes qui consomment l’acide lactique. Ces microbes haussent le pH dans l’intestin postérieur. Cela abaisse le niveau d’acidité afin de rétablir l’équilibre du milieu dans l’intestin postérieur. [2][3]

Ces changements de niveau d’acide lactique stimulent la digestion des fibres dans l’intestin postérieur en rendant le milieu plus favorable aux microbes qui décomposent la cellulose et l’hémicellulose provenant des fourrages.

Dans une revue récente, onze des 14 études portant sur des chevaux nourris avec la levure vivante Saccharomyces cerevisiae ont constaté une amélioration de la digestibilité des fibres. [1] Cet effet stimule l’assimilation des nutriments, ce qui aide le cheval à extraire et à assimiler une plus grande quantité de nutriments contenus de son fourrage.

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Les chevaux qui reçoivent une alimentation à haute teneur en céréales digèrent mieux les fibres et courent un risque moindre de dysfonctionnement de l’intestin postérieur lorsqu’ils bénéficient d’un supplément de levure.

2) Améliorer la digestion des protéines

Les protéines alimentaires sont principalement décomposées et absorbées dans l’intestin grêle. Certains microbes peuvent décomposer les protéines alimentaires qui atteignent l’intestin postérieur en acides aminés.

La supplémentation de culture de levures vivantes chez les chevaux d’un an a non seulement augmenté la digestibilité des fibres, mais elle a aussi haussé la synthèse microbienne d’acides aminés. [4]

On ne comprend pas bien si l’intestin postérieur est capable d’absorber ces acides aminés microbiens en quantité suffisante pour affecter l’équilibre en acides aminés du cheval. Si on se fonde sur l’expression minimale des transporteurs d’acides aminés qui déplacent les acides aminés dans le sang, le taux d’absorption des acides aminés dans l’intestin postérieur des équidés est probablement minime[5]

En revanche, d’autres microbes peuvent exploiter ces acides aminés microbiens pour synthétiser des protéines qui stimulent leur fonction et leur prolifération dans l’intestin postérieur.

Les chevaux qui ont reçu des suppléments de levure avaient des taux plus élevés de synthèse d’acides aminés dans leur intestin postérieur.

3) Hausser la disponibilité du phosphore et du calcium

La majeure partie du phosphore dans l’alimentation du cheval est liée au phytate que seuls les microbes peuvent digérer pour que rendre ce minéral disponible pour l’absorption.

Les microbes qui digèrent les fibres dans l’intestin postérieur produisent la phytase, une enzyme qui décompose le phytate. Les chevaux qui ont reçu des cultures de levures ont enregistré une hausse de la digestibilité du phosphore et du calcium, ce qui libère ces minéraux pour l’assimilation dans l’intestin. [6]

Les jeunes animaux en croissance ont besoin de beaucoup de calcium et de phosphore pour soutenir le développement d’une ossature saine. Les poulains qui ont reçu de la levure entre l’âge de 8 et de 24 mois étaient plus susceptibles d’avoir des plaques de croissance du radius distal fermées à 24 mois que ceux auxquels on n’a pas donné de levure. [7]

Ce résultat suggère que la levure peut promouvoir la formation d’os sains chez les animaux en croissance. De plus, elle pourrait contribuer à réduire le risque de troubles orthopédiques du développement, notamment l’ostéochondrite disséquante.

L’amélioration de la disponibilité des minéraux peut par ailleurs réduire l’élimination du phosphore dans le fumier, ce qui contribue à atténuer l’impact environnemental nocif des excréments d’animaux.

Les cultures de levures aident les chevaux à absorber une plus grande quantité de phosphore et de calcium contenus dans leur alimentation, ce qui peut favoriser la santé des os.

4) Améliorer la valeur nutritionnelle du foin de mauvaise qualité

Les foins de piètre qualité sont souvent inévitables. L’ajout des bons suppléments peut aider à équilibrer le régime alimentaire afin de continuer à combler les besoins nutritionnels du cheval.

L’ajout de levure à la ration peut améliorer la digestibilité du foin de mauvaise qualité. Les chevaux nourris avec du foin de chiendent pied-de-poule de mauvaise qualité qui ont reçu un supplément de levure ont enregistré une plus grande digestibilité de la matière sèche, des protéines brutes et des fibres par rapport aux chevaux qui n’ont pas reçu de levure. [8]

Les équidés qui mangent du foin de piètre qualité ont probablement aussi besoin d’autres suppléments au-delà de la levure pour équilibrer leur alimentation. Nous recommandons toujours de demander à un nutritionniste équin de faire une analyse du foin et une évaluation de l’alimentation pour s’assurer que le régime alimentaire du cheval répond à tous ses besoins nutritionnels.

La supplémentation de levure hausse la digestibilité du foin de mauvaise qualité, ce qui peut contribuer à mieux répondre aux besoins nutritionnels des chevaux.

5) Améliorer les performances athlétiques

L’amélioration de la fonction digestive et de la disponibilité des nutriments peut aider à combler les besoins énergétiques plus élevés des chevaux de performance.

Une étude menée sur des chevaux qui n’avaient pas subi d’entraînement précédemment a progressivement augmenté la durée des séances d’exercice à 35 minutes de course sur tapis roulant sur une période de six semaines. La moitié des sujets ont reçu un supplément de cultures de levures. L’autre moitié a servi de groupe témoin et n’a pas reçu de levure.

Les chevaux qui ont consommé des cultures de levures ont enregistré des taux de lactate plus faibles et une fréquence cardiaque plus basse au bout de 35 minutes d’exercice, ce qui suggère une meilleure condition physique. [9]

Davantage de recherches sont nécessaires pour comprendre les effets de la supplémentation en levure sur la performance athlétique des chevaux à l’entraînement.

Les chevaux non entraînés qui ont reçu de la levure ont amélioré leurs performances athlétiques au bout de six semaines.

6) Soutenir les besoins nutritionnels des juments gestantes

Les juments en fin de gestation et en début de lactation ont des besoins plus élevés en calories, en protéines et en minéraux.

Les juments qui ont reçu des cultures de levures à compter de quatre semaines avant la mise bas jusqu’à huit semaines après la naissance du poulain ont enregistré une digestibilité accrue des fibres et des protéines et une disponibilité accrue du calcium et du phosphore. [10]

Un simple changement de régime alimentaire avec l’ajout de levure a considérablement amélioré la valeur nutritionnelle du régime alimentaire des juments gestantes, élevant ainsi la disponibilité des nutriments pour le poulain en croissance.

La levure peut être bénéfique pour les juments gestantes afin de soutenir leur état nutritionnel général.

7) Favoriser une meilleure croissance chez les poulains non sevrés

Les juments qui ont reçu des cultures de levures à compter de quatre semaines avant la mise bas jusqu’à huit semaines après la naissance ont produit plus de lait. Le lait produit avait également une teneur totale plus élevée en calories, en sucre, en matières grasses, en protéines et en acides aminés. [11]

Les poulains nourris avec ce lait ont bénéficié d’un plus grand apport de ces nutriments, notamment les acides aminés essentiels comme la leucine, la lysine et la valine.

Les poulains allaités par des juments qui recevaient un supplément de levure ont présenté un gain de masse corporel et une croissance plus rapide mesurée au garrot à l’âge de six semaines, comparativement aux poulains allaités par des juments qui n’ont pas reçu de levure. Plus précisément, la supplémentation en levure des juments a mené à hausse de 24 % du taux de conversion de l’alimentation des juments en masse corporelle chez les poulains. [11]

Compléter le régime alimentaire des juments gestantes et qui allaitent aide à répondre à leurs besoins nutritionnels et à ceux des poulains pour promouvoir une croissance saine au début de la période postnatale.

Les juments qui ont reçu des suppléments de levure avant et après la naissance du poulain ont produit un lait plus nutritif, ce qui a contribué à améliorer la prise de poids et la croissance de leur progéniture.

 

Nous vous invitons à transmettre le régime alimentaire de votre cheval pour profiter d’une évaluation et de recommandations sans frais par nos nutritionnistes équins.

Les raisons d’inclure la levure dans le régime alimentaire

Tous les équidés peuvent tirer profit d’un soutien à la santé de leur système digestif grâce à l’ajout de levure et d’autres probiotiques à leur alimentation. En effet, ces suppléments haussent la digestibilité des aliments et stimulent le système immunitaire.

Une mauvaise santé intestinale peut contribuer à l’apparition de plusieurs troubles et maladies, notamment :

  • une croissance sous-optimale des jeunes animaux en raison d’une mauvaise absorption des nutriments;
  • des sabots, une robe et une peau en piètre état à cause de la mauvaise assimilation des nutriments;
  • des allergies découlant d’un système immunitaire hypersensible;
  • l’inflammation causée par l’altération du fonctionnement de la barrière intestinale qui permet l’absorption de produits bactériens;
  • le syndrome métabolique équin qui peut résulter de l’inflammation et d’une altération de l’absorption des nutriments en raison d’un système digestif en mauvaise santé;
  • un risque accru de laminite chez les chevaux atteints du syndrome métabolique équin et d’inflammation systémique chronique;
  • des performances athlétiques sous-optimales en raison d’un déficit énergétique, d’un manque de tolérance au stress et d’une mauvaise assimilation des nutriments.

Les équidés les plus susceptibles de tirer profit de la levure et d’autres probiotiques dans leur alimentation sont ceux qui présentent des symptômes de troubles digestifs de l’intestin postérieur, notamment les coliques, la diarrhée, les obstructions et la constipation, ainsi que le syndrome de l’eau fécale libre.

Les chevaux de sport, les animaux en croissance, les chevaux qui ont tendance à perdre du poids et les chevaux âgés pourraient tous tirer parti d’une meilleure digestibilité et d’une absorption accrue des nutriments pour répondre à leurs besoins nutritionnels supplémentaires.

De même, les animaux nourris avec des fourrages de piètre qualité ou ceux qui reçoivent une ration riche en concentrés pourraient profiter d’une supplémentation de levure pour soutenir les microbes qui digèrent les fibres dans l’intestin postérieur.

Pour savoir si les suppléments contenant des cultures de levure pourraient convenir à votre cheval, nous vous invitons à nous transmettre son régime alimentaire pour obtenir une évaluation sans frais par nos nutritionnistes équins.

Les cultures de levures sont l’une des options disponibles pour mieux favoriser la santé du système digestif et la fonction immunitaire chez les équidés. Elles haussent la digestibilité des fibres et accroissent l’absorption des nutriments dans l’intestin postérieur pour aider à répondre aux besoins nutritionnels des chevaux. Cela peut réduire le risque d’apparition d’un large éventail de troubles de santé.

Comment la levure fonctionne-t-elle chez les chevaux?

Des études menées sur plusieurs espèces animales, y compris les chevaux, ont montré que Saccharomyces cerevisiae offre des bienfaits pour la santé grâce à divers mécanismes, plus particulièrement : [1]

  1. Elle inhibe l’activité des microbes pathogènes: les composants de la paroi cellulaire de la levure, y compris les mannane-oligosaccharides (MOS), peuvent se lier aux protéines à la surface des microbes pathogènes comme coli et Streptococcus afin de les empêcher de sécréter des toxines.
  2. Elle se lie aux toxines: les microbes pathogènes dans l’intestin sécrètent des substances toxiques pour d’autres microbes ou pour les cellules de la paroi intestinale. De même, les mycotoxines, des moisissures présentes dans les aliments, peuvent endommager l’intestin et compromettre la digestibilité. Les composants de la paroi cellulaire de la levure tels que les bêta-glucanes peuvent s’y lier, et ainsi minimiser leurs effets nocifs sur le milieu microbien et la santé de l’animal.
  3. Elle modifie le microbiote intestinal: en inhibant les microbes pathogènes et en minimisant les fluctuations importantes de pH, la levure soutient la fonction des microbes bénéfiques qui digèrent les fibres. Cela améliore la digestibilité des aliments et aide les équidés à tirer davantage de valeur nutritionnelle de leur alimentation.
  4. Elle stimule les défenses naturelles de l’intestin: les suppléments de Saccharomyces cerevisiae activent le système immunitaire pour aider à prévenir les maladies et améliorer l’immunité des animaux.
  5. Elle élimine de l’oxygène: les microbes cellulolytiques qui digèrent les fibres dans l’intestin postérieur sont des anaérobies stricts. L’oxygène est mortel pour ces microbes. La levure élimine l’oxygène du milieu, ce qui aide ces microbes à survivre et améliore la digestion des fibres. Cet effet est probablement plus pertinent pour les ruminants qui peuvent avoir un niveau d’oxygène plus élevé dans le rumen, comparativement à l’intestin postérieur équin qui a déjà un très faible niveau d’oxygène.

Les types de levure pour chevaux

L’alimentation animale peut employer de nombreuses espèces et souches de levure. Les espèces les plus communes sont Saccharomyces cerevisiae et Saccharomyces boulardii.

On cultive habituellement ces formes de levure nutritionnelle en laboratoire. Elles sont ensuite lyophilisées pour garantir la stabilité du produit final.

Ces organismes sont viables dans l’intestin postérieur où ils peuvent digérer les nutriments, se lier aux toxines et soutenir un intestin sain même s’ils ne prolifèrent pas (se divisent et croissent) dans l’intestin postérieur. Par conséquent, ils doivent continuellement provenir de l’alimentation pour qu’il en ait un nombre suffisant dans l’intestin postérieur.

Saccharomyces boulardii

Cette espèce de levure survit dans le tractus gastro-intestinal des chevaux et est viable dans l’intestin postérieur. La recherche a montré un léger avantage pour la diminution de la gravité et de la durée de l’entérocolite aiguë chez les équidés hospitalisés. [12]

Les chevaux souffrant de diarrhée associée à l’utilisation d’antibiotiques n’ont présenté aucune différence dans l’amélioration des symptômes après avoir reçu S. boulardii ou un placebo. Même si cette espèce est viable dans l’intestin postérieur, elle n’a pas réussi à soulager les symptômes de la diarrhée associée aux antimicrobiens. [13]

Saccharomyces cerevisiae

Il s’agit de l’espèce la plus couramment utilisée dans les aliments pour animaux et les suppléments pour humains. Les entreprises emploient plusieurs souches de Saccharomyces cerevisiae différentes.

Bien qu’il n’y ait pas d’études menées sur les chevaux qui comparent directement les différentes souches, les bienfaits de cette levure pour le milieu de l’intestin postérieur pourraient dépendre de la souche.

Par exemple, jusqu’à 30 grammes par jour de la souche CNCM I-1077 n’ont eu aucun effet sur la digestibilité des nutriments chez les chevaux adultes en bonne santé. [14 ] En revanche, 10 grammes par jour de la souche 1026 (Yea-Sacc 1026MC) ont amélioré la digestibilité des fibres, haussé la production d’AGV et induit des changements favorables dans le milieu microbien. [2][3]

Les suppléments pour la santé du système digestif de Mad Barn, Visceral+ et Optimum Digestive Health, contiennent la souche Yea-Sacc 1026MC qui a prouvé son efficacité pour l’amélioration de la digestion des fibres et du milieu microbien chez les équidés.

Le mode d’emploi et la sûreté de la levure

On peut ajouter les cultures de levures séchées à des doses qui s’échelonnent de 5 à 20 grammes par cheval par jour, comme le montrent les études rapportées ici. Les doses normalement contenues dans les aliments pour animaux fournissent entre 108 (100 millions) et 1010 (10 milliards) d’unités formant des colonies (UFC) par gramme.

L’ajout de levure dans l’alimentation équine est très sûr et on n’a signalé aucun effet indésirable[15]

Les propriétaires s’inquiètent souvent des effets nocifs potentiels sur le milieu gastrique de l’alimentation contenant des prébiotiques et des probiotiques. L’estomac et l’intestin grêle du cheval contiennent des microbes dont le rôle est d’entamer le processus digestif.

La diète peut exercer une influence sur ces derniers, pour le meilleur ou pour le pire. Par exemple, les rations riches en amidon peuvent induire une fermentation de l’amidon dans l’estomac, ce qui contribue à la formation d’ulcères gastriques.

L’ajout de levure aux diètes riches en amidon augmente le taux de pH dans l’estomac et diminue certaines populations microbiennes. Cette constatation suggère un effet protecteur contre l’apparition d’ulcères gastriques liés aux régimes riches en céréales, bien que davantage de recherches soient nécessaires pour étudier directement ce bienfait potentiel. [16]

Les suppléments pour la santé du système digestif de Mad Barn, Visceral+ et Optimum Digestive Health, fournissent un total d’au moins 10 milliards de probiotiques constitués de bactéries et de levures. Ils contiennent aussi des prébiotiques et d’autres ingrédients qui favorisent la santé de l’intestin postérieur.

Visceral+ de Mad Barn soutient également la santé de l’estomac et le système immunitaire.

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Optimum Digestive Health de Mad Barn est une formule en granulés conçue pour favoriser la santé de l’intestin postérieur.

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Références

  1. Elghandour, M.M.Y. et al. Saccharomyces cerevisiae as a probiotic feed additive tonon and pseudo-ruminant feeding: a review. J Appl Microbio. 2019.
  2. Medina, B. et al. Effect of a preparation of Saccharomyces cerevisiae on microbial profiles and fermentation patterns in the large intestine of horses fed a high fiber or a high starch diet. J Anim Sci. 2002.
  3. Jouany, J-P. et al. Effect of live yeast culture supplementation on hindgut microbial communities and their polysaccharidase and glycoside hydrolase activities in horses fed a high-fiber or high-starch diet. J Anim Sci. 2009.
  4. Glade, M.J. and Biesik, L.M. Enhanced Nitrogen Retention in Yearling Horses Supplemented with Yeast Culture. J Anim Sci. 1986.
  5. Santos, A.S. et al. Understanding the equine cecum-colon ecosystem: current knowledge and future perspectives. Animal. 2011.
  6. Hill, J. and Gutsell, S. Effect of supplementation of a hay and concentrate diet with live yeast culture on the digestibility of nutrients in 2 and 3 year old riding school horses. Proc Brit Soc Anim Sci. 1998.
  7. Perrone, G.M. et al. Effects of Live Yeast (Saccharomyces cerevisiae Strain 1026) Supplementation on the Closure of Articular Growth Plates in Quarter Horse Foals. J Equine Vet Sci. 2013.
  8. Morgans, L.M. et al. Effect of Yeast Culture Supplementation on Digestibility of Varying Forage Quality in Mature Horses. J Equine Vet Sci. 2007.
  9. Glade, M.J. and Campbell-Taylor, M. Effects of dietary yeast culture supplementation during the conditioning period on equine exercise physiology. J Equine Vet Sci. 1990.
  10. Glade, M.J. Dietary yeast culture supplementation of mares during late gestation and early lactation Effects on dietary nutrient digestibilities and fecal nitrogen partitioning. J Equine Vet Sci. 1991.
  11. Glade, M.J. Dietary yeast culture supplementation of mares during late gestation and early lactation: Effects on milk production, milk composition, weight gain and linear growth of nursing foals. J Equine Vet Sci. 1991.
  12. Desrochers, A.M. et al. Efficacy of Saccharomyces boulardii for treatment of horses with acute enterocolitis. J Am Vet Med Assoc. 2005.
  13. Boyle, A.G. et al. Saccharomyces boulardii viability and efficacy in horses with antimicrobial induced diarrhoea. VetRecord. 2013.
  14. Mackenthun, E. et al. Effects of Saccharomyces cerevisiae supplementation on apparent total tract digestibility of nutrients and fermentation profile in healthy horses. J Anim Physiol Anim Nutr. 2013.
  15. Bories, G. et al. Scientific Opinion of the Panel on Additives and Products or Substances used in Animal Feed on the safety and efficacy of Yea-Sacc1026 (Saccharomyces cerevisiae) as feed additive for horses. The EFSA Journal. 2009.
  16. Julliand, S. et al. Effect of live yeast supplementation on gastric ecosystem in horses fed a high-starch diet. Livestock Sci. 2018.