La laminite hivernale est une affection circulatoire qui cause des douleurs aux pieds des chevaux exposés au froid.

Chez les chevaux qui souffrent de laminite hivernale, la circulation sanguine des pieds est compromise, ce qui engendre de la douleur et l’inflammation des couches lamellaires.

Les signes de laminite induite par le froid incluent des difficultés à se déplacer à cause de la douleur et, dans de rares cas, des modifications structurales aux pieds. Comme d’autres formes de laminite, cette pathologie ne touche généralement que les antérieurs, ou elle est plus apparente aux antérieurs étant donné que les chevaux portent 60 % de leur masse corporelle sur l’avant-main.

La laminite hivernale est fréquente chez les chevaux qui ont des troubles métaboliques, des mécanismes circulatoires déjà compromis ou qui ont subi des crises de laminite dans le passé.

Un examen vétérinaire et la revue des antécédents médicaux du cheval sont nécessaires pour poser un diagnostic de laminite hivernale. Pour mieux gérer cette pathologie, il faut s’attaquer aux maladies métaboliques sous-jacentes, ainsi que mettre en œuvre des stratégies d’alimentation et de régie adaptées.

Qu’est-ce que la laminite hivernale?

La laminite hivernale peut survenir chez les chevaux lors d’une chute soudaine de température. Elle cause de la douleur et de l’inflammation dans les pieds chez les chevaux, les poneys et les ânes.

Par temps froid, l’organisme du cheval restreint naturellement l’apport sanguin aux extrémités. Les vaisseaux sanguins se contractent et les courts-circuits d’anastomose artérioveineuse s’ouvrent, diminuant l’apport d’oxygène aux pieds.

Les courts-circuits d’anastomose artérioveineuse détournent le flux sanguin des vaisseaux capillaires qui apportent le sang aux tissus pour l’acheminer directement aux veines.

Chez un cheval normal, des mécanismes de protection empêchent le taux d’oxygène sanguin de baisser exagérément en dilatant les vaisseaux sanguins et en refermant les courts-circuits d’anastomose artérioveineuse au besoin.

Malheureusement, chez les chevaux atteints de troubles métaboliques ou circulatoires, le flux sanguin vers les sabots peut être insuffisant, ce qui les expose à un risque de laminite hivernale.

Les caractéristiques cliniques

Chez les chevaux qui font des crises de laminite par temps froid, les niveaux plus élevés d’insuline provoquent une plus grande vasoconstriction et la douleur qui s’ensuit.

Un taux d’insuline élevé accroît la production d’endothéline-1, un puissant vasoconstricteur. [9][22][23] La sécrétion accrue d’endothéline-1 combinée à la vasoconstriction induite par le froid pourrait faire pencher la balance de sorte à compromettre la circulation sanguine chez certains chevaux. [24]

Cette maladie touche les parties molles des pieds appelées lamelles, couches lamellaires ou tissu kéraphylleux, qui assurent l’adhérence de la troisième phalange à la muraille.

Contrairement à d’autres formes de laminite, cette affection évolue rarement jusqu’à la fourbure. Cette dernière implique la rotation et l’affaissement de l’os du pied (la troisième phalange) à l’intérieur de la boîte cornée.

Healthy vs Laminitic Horse Hoof
 

Healthy Hoof – Pied sain Laminitic Hoof – Pied atteint de laminite
Lamina Couches lamellaires Inflamed lamina Inflammation des couches lamellaires
White Line Ligne blanche Abnormal hoof growth Croissance anormale du sabot
Pedal/Coffin Bone Troisième phalange/Os du pied Widened white line
Lamina separates from hoof wall
Ligne blanche élargie
Les lamelles se séparent de la muraille
Flexor Tendon Tendon fléchisseur Rotated coffin bone Basculement de la troisième phalange
    Raised heel Talons surélevés
    Stressed flexor tendon Tendon fléchisseur sous tension
    Increased digital pulse Pouls digité marqué

 

La prévalence

Les chevaux qui ont des troubles métaboliques, notamment le syndrome métabolique équin (SMÉ) et la maladie de Cushing (PPID), sont prédisposés à la laminite hivernale. Ces affections du métabolisme compromettent les mécanismes circulatoires normaux des pieds.

Les crises antérieures de laminite endocrinienne peuvent également altérer ces mécanismes et accroître le risque de laminite hivernale.

On estime qu’un cheval sur dix souffre de laminite chaque année. [1] On ne connaît pas la proportion de chevaux spécifiquement atteints de laminite hivernale.

Les signes de laminite hivernale

La laminite hivernale se manifeste souvent de manière soudaine sans aucun changement d’alimentation ou de régie. Elle peut toucher certains chevaux chaque année à la même période. Sans intervention, elle peut perdurer jusqu’à ce que la température se réchauffe au printemps.

Les chevaux atteints de laminite peuvent présenter des signes allant d’un léger inconfort à une boiterie grave qui apparaît soudainement[2] Les chevaux affectés seront généralement plus à l’aise de se tenir et de se déplacer sur un sol souple que sur une surface dure, inégale et gelée.

Parmi les symptômes possibles de laminite hivernale, on retrouve ceux qui suivent.

Les signes physiques et comportementaux

  • La posture caractéristique avec basculement du poids sur les postérieurs : les chevaux touchés placent leurs antérieurs devant le corps pour alléger la charge portante sur ces membres.
  • La réticence à se déplacer : le cheval hésite à se déplacer normalement à cause de la douleur intense occasionnée par la laminite hivernale.
  • Des allures anormales : les chevaux atteints de laminite peuvent se mouvoir avec des foulées raccourcies et boiter.
  • Les piétinements : les chevaux qui ont mal soulèvent parfois les pieds pour diminuer la douleur en basculant leur poids d’un membre à l’autre.
  • L’augmentation du pouls digité : certains chevaux peuvent avoir un pouls digité plus marqué en raison de l’apport sanguin restreint et de l’inflammation des tissus des membres et des pieds. Toutefois, ce symptôme est rare. La plupart des chevaux qui souffrent de laminite hivernale ont des pieds frais ou froids plutôt que chauds.

Les modifications structurales du pied

  • La déformation de la muraille : le mauvais état des lamelles qui joignent la troisième phalange et la muraille peut donner au sabot une forme creuse ou évasée.
  • Les anneaux de croissance : la dégradation des couches lamellaires et la diminution de l’apport sanguin dans la région peuvent favoriser l’apparition d’anneaux de croissance sur la muraille.
  • L’étirement de la ligne blanche : la ligne blanche qui fait le tour du bord intérieur du sabot peut s’élargir lorsque la jonction entre les couches lamellaires et la muraille se détériore.

Les anomalies métaboliques

  • La hausse du taux d’insuline : il s’agit du facteur de risque le plus important lié à la laminite hivernale.
  • L’obésité : l’obésité et le surpoids peuvent signaler le syndrome métabolique équin et un taux d’insuline élevé.
  • Les dépôts adipeux localisés : l’accumulation de dépôts adipeux dans l’une ou plusieurs parties du corps, comme l’encolure, le garrot, la croupe et les organes génitaux, peut signaler les chevaux atteints du syndrome métabolique équin.

Quelles sont les causes de la laminite hivernale?

L’exposition aux températures froides déclenche la laminite hivernale, bien que ce ne soit pas l’unique cause de la maladie.

Une baisse soudaine de température ambiante donne lieu à de multiples changements hormonaux afin d’aider l’organisme du cheval à faire face au froid. [11]

Bien que la plupart des équidés en bonne santé s’adaptent bien aux températures hivernales, ceux qui souffrent de maladies sous-jacentes peuvent contracter la laminite hivernale en raison des facteurs suivants :

L’augmentation de la sécrétion de cortisol

Lorsque les températures chutent rapidement, les glandes surrénales augmentent la sécrétion de l’hormone appelée cortisol.

Cette hormone produit un effet vasoconstricteur dans les extrémités du cheval. [18]

De plus, le cortisol augmente la résistance à l’insuline. Néanmoins, la réaction du cortisol aux changements météorologiques abrupts est temporaire et la science n’a pas clairement établi son rôle éventuel dans l’apparition de la laminite hivernale.

Le changement de la sensibilité à l’insuline

Les chevaux ont tendance à être moins actifs en hiver, ce qui peut modifier la sensibilité à l’insuline des tissus.

Un taux d’insuline élevé accroît la sécrétion d’endothéline-1 dans les tissus conjonctifs du pied équin. [9] Celle-ci stimule la vasoconstriction dans les pieds, ce qui augmente la probabilité de développer la laminite hivernale.

Les facteurs de risque

Plusieurs facteurs pourraient contribuer au déclenchement de la laminite hivernale, notamment la santé du métabolisme, la fonction circulatoire et le déséquilibre hormonal de l’hypophyse.

Les chevaux souffrant de troubles endocriniens sont plus sujets aux troubles de circulation sanguine dans les pieds et courent un risque accru de laminite. [3][4][5]

Le syndrome métabolique équin (smé)

Le syndrome métabolique équin est une pathologie liée à la difficulté de réguler le taux de glucose (sucre) sanguin.

L’insuline est une hormone qui stimule l’élimination du glucose de la circulation sanguine par les muscles, le foie et les graisses.

Les chevaux atteints de SMÉ sont résistants à l’insuline, c’est-à-dire que leurs cellules sont moins sensibles à l’insuline. Lorsque la signalisation de l’insuline est compromise, les tissus ne parviennent plus à assimiler le glucose de manière normale. L’organisme sécrète alors plus d’insuline pour éliminer le glucose sanguin.

La surproduction d’insuline libère des concentrations élevées de cette hormone dans le sang. Ces dernières peuvent devenir chroniques et mener à plusieurs problèmes de santé, dont la laminite. [6]

La laminite induite par l’insuline

Les expériences scientifiques ont démontré qu’un taux élevé d’insuline favorise le déclenchement de la laminite chez les chevaux et les poneys. [7]

On ne comprend pas bien comment un taux d’insuline élevé contribue à endommager les couches lamellaires du pied équin. Cependant, on sait que l’insuline influe sur la production d’agents biologiques qui stimulent la vasoconstriction.

Plus précisément, on sait que l’insuline affecte l’oxyde nitrique et l’endothéline-1. L’endothéline-1 est un puissant vasoconstricteur tandis que l’oxyde nitrique est un vasodilatateur.

La vasoconstriction

La vasoconstriction accroît la résistance de la circulation sanguine dans les pieds du cheval. Par temps froid, cet effet peut modifier les couches lamellaires des pieds et provoquer une douleur croissante.

Un taux d’insuline élevé de manière chronique est associé à une diminution de la production d’oxyde nitrique, une molécule de signalisation clé qui régule la circulation sanguine et l’oxygénation des tissus. La baisse du niveau d’oxyde nitrique provoque la vasoconstriction. [8]

On sait également qu’une concentration élevée d’insuline dans le sang augmente la production d’endothéline-1, une protéine synthétisée par les cellules qui tapissent l’intérieur des vaisseaux sanguins.

L’endothéline-1 est un puissant vasoconstricteur lié à une mauvaise régulation de l’insuline. On constate habituellement sa présence dans les pieds des chevaux atteints de laminite endocrinienne. [8][9][10]

La maladie de Cushing (PPID)

La maladie de Cushing ou PPID est une pathologie du système endocrinien qui touche généralement les chevaux plus âgés, quelle que soit la race.

Elle implique une surproduction d’hormones hypophysaires et un dysfonctionnement métabolique.

Les chevaux atteints de PPID ont des taux élevés d’hormone adrénocorticotrophe (ACTH). Cette hormone stimule une sécrétion accrue de cortisol, l’hormone du stress, par les glandes surrénales.

Le cortisol

À mesure que la sécrétion de cortisol croît, les vaisseaux sanguins se contractent, et la circulation sanguine vers et dans les pieds diminue. Le cortisol augmente la sensibilité des vaisseaux sanguins aux agents vasoconstricteurs, mais ne provoque pas la vasoconstriction en soi.

Le cortisol renforce l’effet des hormones appelées catécholamines libérées par les glandes surrénales dans la circulation sanguine en réaction à la douleur.

Les catécholamines déclenchent une vasoconstriction périphérique qui diminue le flux sanguin vers et dans les pieds, engendrant l’inflammation et la destruction des tissus.

La douleur et la réaction au stress qui en découlent produisent une hausse encore plus importante de la sécrétion de cortisol, créant un cercle vicieux. Briser le cycle de la douleur est un élément important de réussite du traitement de la laminite.

La sécrétion accrue de cortisol chez les chevaux atteints de PPID contribue à la résistance à l’insuline. À l’instar des chevaux résistants à l’insuline à cause du SMÉ qui courent le risque de contracter la laminite en raison des effets vasoconstricteurs de l’endothéline-1, ceux atteints de PPID le sont tout autant.

Les mécanismes circulatoires endommagés

La laminite peut causer des dommages permanents aux mécanismes circulatoires des pieds. Les courts-circuits d’anastomose artérioveineuse situés dans les lamelles sensibles peuvent ne plus s’ouvrir et se fermer efficacement pour maintenir une circulation sanguine suffisante. [19]

Chez les chevaux en bonne santé qui n’ont subi aucun dommage préalable aux mécanismes circulatoires de leurs pieds, les vaisseaux sanguins se contractent et les courts-circuits d’anastomose artérioveineuse s’ouvrent en réaction au froid. Mais l’organisme rétablit normalement l’apport sanguin aux tissus lorsque la tension en oxygène chute exagérément.

Si le réseau vasculaire du pied est endommagé ou si la vasoconstriction est supérieure à la normale en raison de problèmes hormonaux, les courts-circuits d’anastomose artérioveineuse peuvent cesser de fonctionner correctement.

Le diagnostic de la laminite hivernale

Le diagnostic de laminite hivernale nécessite un examen vétérinaire.

Lorsqu’un cheval montre des signes de douleur aux pieds par temps froid, il faut pouvoir distinguer entre la laminite induite par le froid et une douleur généralisée aux pieds. Cette dernière provient d’une fourchette sensible et d’une sole endolorie par les déplacements sur un terrain difficile, inégal et gelé.

Le vétérinaire enquêtera sur les antécédents médicaux complets du cheval et évaluera ses signes cliniques. Les chevaux soupçonnés de souffrir de laminite hivernale doivent subir un examen des pieds, de l’état de chair et du mouvement.

Dans de rares cas, le vétérinaire peut vouloir prendre des radiographies pour détecter tout dommage éventuel à l’intérieur des sabots. Les tests d’imagerie sont utiles pour déterminer s’il y a basculement et affaissement de la troisième phalange.

Le traitement de la laminite hivernale

Les vétérinaires prescrivent souvent des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme la phénylbutazone aux chevaux atteints de laminite causée par une maladie métabolique, ou une surconsommation d’herbe ou de céréales.

Toutefois, les chevaux atteints de laminite hivernale répondent rarement bien aux AINS parce que la douleur n’est pas liée à l’inflammation[12] Il est plus efficace de gérer cette pathologie en gardant les chevaux affectés au chaud, en soutenant leur santé circulatoire et en stimulant la guérison.

Les soins requis pour favoriser la récupération peuvent inclure une combinaison des mesures suivantes.

Les pratiques de régie

Couvrir le cheval : lorsque les températures chutent en dessous d’environ 7 oC (45 oF), une couverture peut aider à prévenir le stress engendré par l’exposition au froid. Cette température est le seuil en deçà duquel les chevaux peuvent maintenir leur température corporelle en dépensant peu ou pas d’énergie. Les chevaux très jeunes ou âgés, ceux atteints de PPID et les équidés qui ne sont pas acclimatés aux climats froids sont particulièrement susceptibles d’avoir besoin d’une couverture.

Poser des hipposandales et des bandages sur les membres : en gardant le bas des membres enveloppé et en protégeant les pieds avec des hipposandales doublées ou des bandages, on peut aider le cheval à maintenir une circulation normale.

Fournir un abri suffisant : pour aider à protéger les chevaux du froid, il est essentiel de leur donner accès à un abri à l’épreuve de l’eau et du vent doté d’une entrée orientée vers le sud-ouest.

Donner suffisamment de foin : une quantité suffisante de foin empêche les chevaux d’être privés de nourriture pendant de longues périodes et contribue à promouvoir un taux d’insuline stable.

Fournir des occasions de faire de l’exercice : permettre aux chevaux de se déplacer sur une surface souple, comme celle d’un manège intérieur, aide à stimuler la circulation sanguine dans les pieds.

Prévenir le stress : garder les chevaux au calme et à l’aise peut contribuer à empêcher la hausse du cortisol qui stimule la vasoconstriction.

Les suppléments nutritionnels

La L-arginine : cet acide aminé est un précurseur de l’oxyde nitrique, un vasodilatateur. Certaines études semblent montrer que L-arginine peut stimuler la circulation sanguine des chevaux et inhiber la synthèse de l’oxyde nitrique dans des vaisseaux sanguins isolés. Elle bloquerait aussi l’effet vasodilatateur de la pentoxyfylline. [20][25]

L-arginine-alpha-ketoglutarate (AAKG) est une forme de L-arginine qui semble favoriser la synthèse de l’oxyde nitrique en requérant des doses inférieures à celles de L-arginine. [24]

Les plantes : la cannelle, l’orpin rose (rhodiola rosea) et le gingembre sont présumés posséder des propriétés vasodilatatrices qui favorisent la circulation sanguine.

Les adaptogènes : on pense que les herbes adaptogènes contribuent à diminuer la sensibilité des pieds causée par le froid. Le jiaogulan est une plante chinoise modérément adaptogène qui favorise l’apport sanguin aux membres et aux pieds en influençant la production d’oxyde nitrique vasculaire.

Les thérapies alternatives

Le drainage lymphatique manuel : cette forme de massage favorise la détente et améliore la circulation en stimulant les tissus lymphatiques.

Les huiles essentielles : le massage du bas des membres et de la bande coronaire avec des huiles essentielles de romarin et de genévrier pures diluées dans une huile support comme le jojoba stimule la circulation sanguine dans la région.

Prévenir la laminite hivernale

Les pratiques d’alimentation et de régie qui suivent contribuent à prévenir la laminite chez le cheval.

Donner un régime alimentaire axé principalement sur le fourrage

Il vaut mieux éviter une alimentation riche en sucre et en glucides non structuraux (NSC en anglais). Ces derniers haussent le taux de sucre et d’insuline dans le sang, et peuvent accroître l’inflammation dans l’organisme. [21]

Ces aliments ne conviennent pas aux chevaux qui souffrent de troubles métaboliques et qui sont sujets à la laminite hivernale.

Une alimentation à base de fourrage, pauvre en sucre et en amidon, favorise le bien-être général et la santé métabolique du cheval.

Équilibrer les nutriments

Il faut s’assurer que le régime alimentaire fournit au cheval tous les nutriments essentiels pour soutenir la croissance de ses sabots. Les principaux nutriments nécessaires à la santé des pieds incluent :

  • les acides aminés, des synthons protéiques nécessaires à la croissance des sabots; il faut faire particulièrement attention à fournir des quantités suffisantes de lysine et de méthionine;
  • la biotine, une vitamine B aux propriétés éprouvées en clinique qui améliore la qualité des sabots; [13][14][15][16][17]
  • les minéraux, notamment le cuivre et le zinc, des oligo-éléments qui aident à fabriquer le tissu qui forme la structure du pied équin.

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Contrôler le poids corporel

Pour s’assurer que le cheval maintient un poids santé, on doit surveiller régulièrement son état de chair. Connaître le poids du cheval permet d’adapter son régime alimentaire, son niveau d’exercice et d’autres facteurs de régie lorsque c’est nécessaire.

Entretenir régulièrement les sabots

Un pareur ou un maréchal-ferrant doit parer les pieds et entretenir la ferrure à intervalles réguliers afin de garder les sabots en bonne santé et de faciliter des allures justes. Certains chevaux peuvent avoir besoin d’hipposandales pour mieux se déplacer sans ressentir d’inconfort.

Soigner les maladies métaboliques

Les chevaux qui souffrent de résistance à l’insuline et de PPID doivent recevoir des soins sans délai. Ces maladies contribuent aux déséquilibres hormonaux qui peuvent nuire à une circulation sanguine normale dans les pieds.

Éviter les longues périodes en station debout sur un sol en ciment

Pour fournir une isolation et réduire les pertes de chaleur par les pieds, on recouvre les aires en ciment où se tiennent régulièrement les chevaux de tapis en caoutchouc.

Étendre une couche épaisse de litière

Une bonne quantité de litière dans les abris et les stalles offre une surface confortable sur laquelle se tenir et forme une couche isolante autour de la boîte cornée.

Surveiller la température corporelle

Les frissons signalent clairement le besoin de couvrir le cheval. Toutefois, si le cheval a déjà souffert de laminite hivernale, il vaut mieux commencer à lui mettre une couverture dès que la température baisse au niveau qui a déclenché les crises antérieures. Les hipposandales et les bandages aident à maintenir les membres et les pieds du cheval à une température suffisante.

En résumé

Si votre cheval présente des signes de laminite hivernale, consultez un vétérinaire pour obtenir un diagnostic précis.

Limitez l’exposition du cheval aux températures froides et réduisez son niveau de stress pour favoriser une bonne circulation sanguine. Suivez certaines des autres recommandations de régie mentionnées dans cet article pour garder votre cheval à l’aise en hiver.

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Références

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  15. Geyer, H. and Schulze, J. The long-term influence of biotin supplementation on hoof horn quality in horses. Schweizer Archiv fur Tierheilkunde. 1993.
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