Votre cheval résiste à monter dans la remorque ou montre des signes de stress après avoir avoir débarqué une fois à destination?

Vous devrez peut-être transporter votre cheval pour de nombreuses raisons, comme consulter un vétérinaire, participer à une compétition, faire de l’élevage ou à des fins récréatives.

Le stress relié à la remorque peut rendre plus difficile l’embarquement de votre cheval, augmenter les dangers du transport, et avoir un impact négatif sur la santé et les performances. Le transport augmente également le risque d’ulcères gastriques, de colique, de déshydratation, de coup de chaleur et de fièvre du transport.

Le transport par remorque est parfois inévitable, mais le stress du transport et les risques qui en découlent peuvent être minimisés. La préparation d’un voyage doit commencer bien avant le jour de votre départ.

Vous pouvez favoriser le bien-être de votre cheval pendant le déplacement en vous assurant qu’il est à l’aise et habitué à la remorque ainsi qu’en mettant en œuvre certaines des pratiques de gestion recommandées dans cet article.

Pourquoi mon cheval refuse-t-il de monter sur la remorque?

Les chevaux sont des proies locomotrices, ce qui signifie qu’ils tentent d’échapper à des situations inconnues ou effrayantes.

Si votre cheval n’est pas habitué à monter dans une remorque, cela peut déclencher sa réponse naturelle de «combat ou fuite» et augmenter le risque de blessure. [1]

Il existe de nombreux aspects du transport que votre cheval peut trouver stressants ou inconfortables, mais ces déclencheurs ne sont pas toujours intuitifs.

Tenez compte des facteurs de stress potentiels suivants avant et pendant un trajet en remorque : [2][3][4][5]

  • Une anxiété due à un traumatisme antérieur pendant le transport
  • Le fait d’être isolé ou séparé de son groupe social; les chevaux sont des animaux grégaires et peuvent résister à laisser leurs compagnons pour monter sur la remorque
  • Une sensation inhabituelle et un son creux lors de la montée d’une rampe
  • L’intérieur sombre de la remorque, surtout par une journée ensoleillée
  • Le stress du confinement
  • Une mauvaise qualité de l’air
  • L’incapacité de baisser la tête pour éliminer le mucus des voies respiratoires si la tête est attachée
  • Le manque d’eau ou de nourriture
  • Des vibrations inhabituelles pendant le transport
  • L’effort requis pour maintenir l’équilibre
  • Une température et une humidité inconfortablement élevées ou basses
  • Une difficulté à uriner ou à déféquer tout en maintenant l’équilibre

Ces circonstances stressantes peuvent favoriser une réponse physiologique chez votre cheval qui se traduit par des comportements indésirables ou dangereux ainsi qu’un risque accru de blessure.

Les réponses physiologiques au stress du voyage en remorque

La défécation, la transpiration, les piaffements, les balancements de la tête, les oreilles plaquées vers l’arrière et un comportement agité pendant l’embarquement ou le transport sont tous des signes de stress.

Ces signes extérieurs s’accompagnent souvent des changements physiologiques suivants pendant et après le voyage: [6][7][8][9]

  • Fréquence cardiaque élevée
  • Augmentation du rythme respiratoire
  • Augmentation des niveaux de cortisol
  • Lactate élevé causé par l’activité musculaire
  • Stress oxydatif
  • Taux élevé de globules blancs
  • Augmentation de l’activité de la créatine kinase sérique indiquant un stress musculaire

Certains de ces signes sont apparents, tandis que d’autres nécessitent une analyse de sang pour être évalués. Si vous remarquez que votre cheval transpire abondamment, respire rapidement ou a un rythme cardiaque rapide, il est probablement stressé.

Les problèmes de santé associés au voyage en remorque

Les risques les plus courants liés au transport comprennent les blessures physiques, la fièvre du transport, les coups de chaleur et les problèmes gastro-intestinaux.

Bien que le transport implique certains risques inhérents, une gestion méticuleuse peut minimiser les conséquences négatives ainsi que leur gravité.

Blessures physiques

Des blessures peuvent survenir pendant l’embarquement, le transport ou le débarquement, mais la plupart des blessures des chevaux surviennent pendant le transport. [8][10]

Les blessures peuvent être causées par le comportement ou les mouvements du cheval pendant le transport, par des objets dans la remorque qui ne sont pas solidement fixés, par des accidents dus à une défaillance mécanique du véhicule de transport ou à une collision avec un autre véhicule. [9]

Avant de commencer un voyage avec votre cheval, vérifiez la remorque et le véhicule de transport pour détecter tout signe d’usure ou de dommage pouvant provoquer un accident. [11]

Les blessures auto-infligées lors du transport, par exemple si le cheval donne des coups de pied ou se cabre, surviennent généralement au cours de la première heure de déplacement. [5][12] Les chevaux s’habituent généralement aux facteurs de stress de la remorque au cours de la première heure de voyage, moment après lequel le risque de blessure diminue. [10]

Les blessures les plus courantes liées à la remorque sont:

  • Les égratignures
  • Les coupures
  • Les ecchymoses
  • Les fractures
  • Les dommages articulaires

Les membres postérieurs représentent la zone la plus fréquemment blessée, suivis des membres antérieurs et de la nuque, mais les blessures liées au transport peuvent affecter n’importe quelle partie du corps de votre cheval. [11][13]

Dans certains cas, les chevaux peuvent se remettre complètement de blessures liées au transport. Une enquête a révélé que 3,2 % des chevaux blessés lors du transport en remorque ont dû être euthanasiés. [13]

Il est important de gérer les chevaux avec soin pendant le transport afin de minimiser le risque de blessures physiques.

Problèmes gastro-intestinaux

Le stress du transport peut entraîner des problèmes gastro-intestinaux tels que des coliques, des colites et des ulcères. Une étude portant sur des chevaux australiens a révélé que les problèmes gastro-intestinaux représentaient 27% des cas nécessitant des soins vétérinaires après le transport. [14]

Le risque de problèmes gastro-intestinaux est considérablement accru au printemps et lors des voyages de plus de 20 heures. Des facteurs tels que la déshydratation, le manque de nourriture et d’eau et le changement de régime alimentaire à l’arrivée à destination augmentent les complications gastro-intestinales.

Coliques

Les coliques représentent un problème gastro-intestinal fréquemment observé associé au transport.

La combinaison du stress et de la déshydratation pendant le transport peut diminuer le flux sanguin vers l’intestin et entraîner des coliques d’impaction du côlon. [14]

Lors du transport de votre cheval, soyez vigilants par rapport aux signes de coliques comme les piaffements, le cheval qui pointe son flanc et les coups de sabot dans l’abdomen. Contactez immédiatement un vétérinaire si votre cheval présente des symptômes de coliques après avoir été transporté.

Colite

L’entérocolite survient lorsque des bactéries et des champignons nocifs prolifèrent rapidement dans l’intestin, provoquant une inflammation et la mort de tissus du tractus gastro-intestinal.

Le stress, un apport alimentaire et hydrique inadéquat, des changements de régime alimentaire et des traitements antibiotiques ou traitements anthelminthiques peuvent augmenter le risque de colite. [14]

Les symptômes les plus courants de l’entérocolite sont la diarrhée et les coliques. [15] Surveillez votre cheval pour détecter tout changement de comportement et de production fécale, et contactez un vétérinaire si vous soupçonnez que votre cheval souffre de colite.

Ulcères

Les ulcères peuvent se développer à la suite du stress, de modifications du pH de l’estomac et de modifications de la motilité intestinale pendant et après le transport.

La gravité des ulcères est plus importante chez les chevaux qui perdent plus fréquemment l’équilibre, qui sont plus réactifs ou ceux qui sont plus stressés lors du transport. [16]

Fièvre du transport

Des périodes de transport plus longues peuvent habituer les chevaux aux facteurs de stress reliés aux remorques, mais augmentent également le risque de problèmes respiratoires, notamment la fièvre du transport. La fièvre du transport se produit lorsque des bactéries et des particules d’air sont piégées dans le mucus qui tapisse les voies respiratoires supérieures des poumons.

Puisque les chevaux sont des animaux qui paissent, ils sont adaptés pour passer beaucoup de temps la tête baissée.

Les voies respiratoires du cheval sont bordées de petits poils appelés cils vibratiles. Lorsque leur tête est abaissée, les cils repoussent le mucus et les débris emprisonnés dans les voies respiratoires. Cela empêche les débris de pénétrer plus profondément dans les poumons.

Malheureusement, les pratiques courantes de remorquage peuvent interférer avec la capacité naturelle d’un cheval à nettoyer ses poumons et augmenter le risque de fièvre du transport.

Attacher la tête d’un cheval pendant le transport l’empêche de baisser la tête pour éliminer le mucus de ses poumons.

Qualité de l’air

Une mauvaise qualité de l’air peut également contribuer à la fièvre du transport. Cela peut provenir de :

  • La poussière de foin
  • Les vapeurs d’échappement du véhicule
  • Une ventilation inadéquate dans la remorque

Pneumonie

Cette combinaison de facteurs permet aux bactéries et autres irritants de s’accumuler dans les parties inférieures des poumons, où ils provoquent des infections et des pneumonies.

La forme la plus courante de pneumonie associée au transport est appelée pleuropneumonie, et elle est souvent appelée fièvre du transport.

Il est peu probable que les chevaux transportés pour une courte durée développent la fièvre du transport, mais le risque augmente considérablement lors des voyages d’une durée de six heures ou plus. [17][18][19]

Signes

Les signes de fièvre du transport incluent: [21]

  • Une respiration laborieuse
  • Une toux grasse
  • Une fréquence cardiaque élevée
  • De la fièvre
  • Des raideurs et une léthargie
  • Une humeur dépressive

Les chevaux de course ont un taux particulièrement élevé de fièvre du transport, bien que les raisons ne soient pas claires. Une prédisposition génétique ou la combinaison du stress du transport et d’un exercice intense peuvent les rendre plus vulnérables.

Bien que la fièvre du transport soit parfois mortelle, les chevaux peuvent guérir grâce à un traitement. Contactez votre vétérinaire si votre cheval a récemment été transporté pendant deux heures ou plus et présente des symptômes d’infection respiratoire. [20]

Si vous prévoyez un long voyage avec votre cheval, vérifiez sa température à chaque arrêt pour détecter une fièvre et une éventuelle pneumonie le plus tôt possible. [1]

Coup de chaleur

Les températures à l’intérieur de la remorque peuvent être de 5 à 10oC plus élevées qu’à l’extérieur. Pendant l’été, les températures et l’humidité plus élevées rendent les chevaux vulnérables aux coups de chaleur. [1][22]

La déshydratation peut survenir pendant le transport en raison d’une faible consommation d’eau, d’une dépense énergétique accrue et d’une transpiration accrue due au stress ou à l’effort.

La déshydratation altère la capacité d’un cheval à transpirer pour maintenir une température corporelle stable. Même par temps confortable, le stress du transport peut augmenter la température interne du cheval et accroître le risque de coup de chaleur. [1][23]

Une ventilation adéquate peut aider à réduire le risque de coup de chaleur, car la circulation de l’air peut aider à refroidir le cheval pendant le transport.

Il n’existe aucune norme ni directive concernant la ventilation des remorques à chevaux, de sorte qu’il est difficile de savoir si votre remorque dispose d’une ventilation suffisante. [1][22]

Autres risques

Bien que les blessures, la fièvre du transport et les coups de chaleur soient parmi les risques les plus courants liés au transport par remorque, il existe plusieurs autres risques à prendre en compte:

  • L’exposition aux maladies infectieuses lors du transport avec d’autres chevaux, lors des escales ou à la destination finale. [23]
  • Le fait de devoir maintenir son équilibre dans un véhicule en mouvement peut provoquer des tensions musculaires, entraînant une fatigue musculaire pouvant nuire aux performances. [1]
  • De la diarrhée ou une perte de poids induites par le stress. [1][25]

Facteurs de risque courants

Divers éléments du transport en remorque peuvent augmenter le niveau de stress de votre cheval et son risque de se blesser ou de développer une maladie.

Connaître ces facteurs et savoir comment les atténuer offrira à votre cheval la meilleure expérience de transport possible.

Conducteurs inexpérimentés

Les conducteurs inexpérimentés sont plus susceptibles d’accélérer et de décélérer brusquement et de prendre des virages rapidement, ce qui rend plus difficile pour les chevaux de rester en équilibre.

Les conducteurs plus expérimentés qui sont familiers avec le maniement des chevaux auront moins de risques d’avoir un accident et conduiront fort probablement plus calmement.

Les conducteurs de transport de chevaux expérimentés sont également plus aptes à reconnaître les signes de stress chez les chevaux et d’intervenir si nécessaire. [8][11]

Si vous apprenez comment conduire une remorque, assurez-vous de vous entraîner suffisamment sans cheval dans la remorque.

Lorsque vous commencez à transporter des chevaux, laisser toujours une distance raisonnable avec le véhicule devant vous, et accélérez, freinez et tournez lentement et en douceur.

Fatigue du conducteur

Le manque de sommeil réduit la vigilance et le temps de réaction, augmentant ainsi la probabilité d’un accident.

Si vous faites un long voyage, assurez-vous de bien vous reposer avant le départ, et prévoyez de vous arrêter au moins toutes les 4 heures pour vous donner, ainsi qu’à votre cheval, une chance de vous reposer.

Intempéries

La pluie, la neige ou les vents forts peuvent entraîner de mauvaises conditions de conduite et une visibilité réduite, augmentant ainsi le risque d’accident. Vérifiez les prévisions météorologiques avant de voyager pour éviter des conditions routières dangereuses.

Si vous voyagez à une période plus chaude de l’année, choisissez une heure de la journée fraîche ou attendez une journée où la température est plus confortable pour minimiser les risques de coup de chaleur chez votre cheval.

Traumatisme relié à un transport antérieur

Les chevaux qui ont déjà été traumatisés pendant le transport sont plus susceptibles de résister à l’embarquement. Si votre cheval panique pendant le transport, il aura un risque plus élevé de blessure.

Assurez-vous de travailler avec votre cheval avant de planifier un voyager afin d’augmenter son niveau de confort relatif à l’embarquement, au débarquement ainsi qu’au fait de se tenir calmement debout dans la remorque.

Avant de voyager avec un cheval, attachez bien les objets présents dans la remorque pour éviter que votre cheval ne soit effrayé ou blessé pendant le transport.

Analgésiques

Les chevaux sous sédation pendant le transport sont plus susceptibles de perdre l’équilibre. Évitez de donner des sédatifs aux chevaux avant le transport pour minimiser les risques de trébuchement et de chutes.

Comportement agressif

Transporter des chevaux avec un compagnon équin peut réduire leur stress. Cependant, avoir plusieurs chevaux dans une remorque augmente les risques d’accident ou d’agression entre eux.

Assurez-vous de transporter les chevaux avec des compagnons appropriés pour minimiser l’agression et les risques de blessures.

Isolation pendant le voyage

Les chevaux voyageant seuls sont plus susceptibles d’adopter des comportements de stress tels que des piaffements et des coups de pied.

Si votre cheval voyage seul et est en détresse lorsqu’il est séparé des autres chevaux, pensez à accrocher un miroir incassable dans la remorque.

Les études démontrent que certains chevaux sont réconfortés en voyant un cheval dans le miroir. [3]

Attacher le cheval pendant le transport

Le fait d’attacher la tête d’un cheval avec des attaches croisées est parfois utilisé pour le stabiliser dans la remorque et l’empêcher de mordre les autres chevaux.

Cependant, le fait d’être attaché empêche le cheval de baisser la tête pour éliminer les bactéries et le mucus des poumons, ce qui peut entraîner une fièvre du transport.

Il est important d’évaluer sérieusement les risques et les avantages d’attacher un cheval et ce, pour chaque voyage [1]

Déshydratation avant le voyage

La déshydratation pendant le transport est courante, et les chevaux déshydratés avant le transport peuvent devenir encore plus sévèrement déshydratés en route. Cela peut rendre votre cheval plus vulnérable aux coups de chaleur et aux coliques.

Assurez-vous que votre cheval est en bonne santé et bien hydraté avant le voyage afin de réduire le risque d’effets indésirables graves. [1]

Fournissez toujours à votre cheval suffisamment de sel dans son alimentation et envisagez de lui donner des électrolytes pour favoriser la consommation d’eau lors des journées chaudes ou après l’exercice.

Surface peu sûre

Le risque que votre cheval glisse augmente durant le transport. Évitez d’ajouter de la litière instable sur le plancher de la remorque sur laquelle votre cheval pourrait glisser.

Optez plutôt pour un tapis en caoutchouc antidérapant ou une litière absorbante à faible poussière. [4]

Cloisons de séparation

Les cloisons des remorques empêchent les chevaux de se mordre ou de se battre dans la remorque et peuvent les aider à se stabiliser pendant le transport.

Cependant, lors d’un accident ou d’un élan de panique, leurs membres et leurs queues peuvent facilement se heurter or se prendre dans la cloison, entraînant des blessures.

Pesez le pour et le contre entre les risques d’agression entre chevaux par rapport à la possibilité de blessures dues aux cloisons de la remorque.

Voyages de longue durée

La probabilité de blessure ou de complication s’accroît à mesure que le temps passé sur la remorque augmente. Assurez-vous que votre cheval est en bonne santé avant un long voyage et idéalement, permettez-lui d’abord de développer une certaine expérience avec de courts trajets.

Envisagez de demander à un vétérinaire d’évaluer votre cheval avant de partir pour des voyages qui dureront plus d’une journée. Le stress du transport peut exacerber des conditions préexistantes. [1]

Pendant le voyage, prévoyez de vous arrêter toutes les quatre heures pour permettre à votre cheval d’uriner, de manger et de boire.

Les chevaux urinent environ six fois par jour et il leur est difficile de prendre une position pour uriner tout en gardant l’équilibre dans une remorque en mouvement. Les arrêts offrent à votre cheval la possibilité d’uriner confortablement.

Vous devriez laisser votre cheval dans la remorque lors des arrêts pour éviter le stress de l’embarquement et du débarquement. [1][11][23]

Les chevaux de performance voyageant pendant trois heures ou plus doivent arriver à destination plusieurs heures avant leur compétition pour permettre aux muscles de récupérer et à leur niveau de stress de redescendre. [12]

8 conseils pour réduire le stress du transport

Vous pouvez contribuer au bien-être de votre cheval pendant le transport en appliquant les 8 pratiques d’alimentation et de gestion qui suivent.

1) Entraînement

Entraîner votre cheval à embarquer et à rester détendu dans la remorque est essentiel afin de le transporter en toute sécurité. Il existe de nombreuses méthodes d’entraînement différentes sur lesquelles vous pouvez faire de la recherche.

L’objectif de tout programme d’entraînement devrait être de désensibiliser votre cheval aux sons et sensations inconnus qu’il éprouvera pendant le transport et de le rendre à l’aise avec le transport. [27]

2) Hydratation

Les chevaux doivent avoir un accès illimité à de l’eau fraîche et propre, surtout avant un voyage. Assurez-vous que votre cheval est bien hydraté avant le départ pour réduire les risques de déshydratation et de coup de chaleur.

Ajoutez 1 à 2 cuillères à soupe de sel à l’alimentation de votre cheval chaque jour et offrez du sel nature à volonté. Envisagez d’ajouter un supplément d’électrolytes à son alimentation ou à son eau. [23]

L’eau peut avoir un goût différent lorsque vous voyagez dans de nouvelles régions. Si votre cheval hésite à boire en voyage, des additifs tels que des arômes de pomme ou de menthe poivrée peuvent encourager la consommation d’eau. [28]

Cependant, tous les chevaux n’aiment pas l’odeur ou le goût des additifs. Habituez votre cheval à la saveur de vos électrolytes avant de voyager.

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3) Faire tremper le foin

Prévoyez du foin trempé dans la remorque pour améliorer l’hydratation et réduire l’inhalation de poussière.

Idéalement, le foin devrait être déposé au sol pour encourager un port de tête bas et naturel et limiter les risques de fièvre du transport.

Vous pouvez également utiliser des sacs de foin attachés près du sol avec de petits trous dans lesquels votre cheval ne peut pas se prendre.

4) Orientation

Les chevaux ont un meilleur équilibre s’ils ne font pas face à l’avant de la remorque. Certains chevaux peuvent mieux équilibrer leur position dans le sens opposé (vers l’arrière) ou en angle par rapport au sens du déplacement.

En fonction de la conception de votre remorque, envisagez d’embarquer votre cheval à l’envers ou en biais pour lui permettre de mieux s’équilibrer pendant le transport. [29][30][31]

5) Bandages et protecteurs

Les bottes, les bandages pour les jambes et la queue ainsi que les protège-nuques sont généralement sécuritaires pendant le transport. Cependant, des études démontrent que ceux-ci ne protègent pas les chevaux des blessures pendant le transport. [13]

6) Santé intestinale

Les problèmes gastro-intestinaux sont l’une des complications de santé les plus fréquemment observées après le transport. Les chevaux qui sont transportés par remorque présentent des taux plus élevés d’ulcères et de problèmes de l’intestin postérieur.

Donnez un supplément pour la santé intestinale qui cible l’intestin antérieur et postérieur. Des ingrédients tels que les probiotiques, la levure, les nucléotides immunitaires et la lécithine peuvent être bénéfiques.

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Votre cheval peut également bénéficier d’un support antioxydant et anti-inflammatoire supplémentaire pour minimiser les dommages musculaires et le risque d’infection.

Les oligo-éléments et la vitamine E soutiennent la capacité antioxydante de votre cheval à protéger les muscles du stress oxydatif associé au transport en remorque. [9][14]

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8) Alimentation équilibrée

Compte tenu du stress du transport, assurez-vous que votre cheval est en bonne santé avant votre voyage. Offrez-lui une alimentation équilibrée ainsi que des soins vétérinaires adéquats pour maintenir son bien-être.

Tous les chevaux bénéficient d’une alimentation à base de fourrage avec du foin ou du pâturage adaptés à leurs besoins physiologiques.

L’alimentation de votre cheval doit permettre un apport fourrager approprié et à volonté pour favoriser la santé intestinale et l’expression des comportements de recherche de nourriture sans affecter la condition physique.

Les chevaux de performance peuvent avoir besoin de calories supplémentaires au-delà de ce qu’ils peuvent obtenir des fourrages. Les sources de fibres hautement digestibles telles que la pulpe de betterave ou les coques de soja sont des options appropriées et rentables. L’ajout d’huile, de son de riz et/ou de lin moulu peut également augmenter efficacement la densité calorique de l’alimentation.

Les besoins en vitamines et minéraux des chevaux recevant un régime à base de fourrage seulement ne sont généralement pas comblés, ce qui peut augmenter le risque de maladie.

Tous les chevaux devraient recevoir un supplément complet de vitamines et minéraux pour équilibrer leur alimentation, éviter les carences et favoriser une santé optimale.

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Références

  1. Padalino, B. et al. A survey on transport management practices associated with injuries and health problems in horses. PLoS One. 2016.
  2. Houpt, K. Stable Vices and Trailer Problems. Veterinary Clinics of North America: Equine Practice. 1986.
  3. Kay, R. et al. The use of a mirror reduces isolation stress in horses being transported by trailer. Appl Anim Behav Sci. 2009.
  4. Riley, C. B. et al. Horse injury during non-commercial transport: findings from researcher-assisted intercept surveys at southeastern Australian equestrian events. Animals (Basel). 2016.
  5. Padalino, B. et al. Risk factors in equine transport-related health problems: a survey of the Australian equine industry. Equine Vet J. 2017.
  6. Stull, C. L. Responses of horses to trailer design, duration, and floor area during commercial transportation to slaughter. J Anim Sci. 1999.
  7. Padalino, B. Effects of the different transport phases on equine health status, behavior, and welfare: a review. J Vet Behav. 2015a.
  8. Yorke, A. et al. How to minimise the incidence of transport-related problem behaviours in horses: a review. J Equine Sci. 2017.
  9. Latham, C. M. et al. Complexed trace mineral supplementation alters antioxidant activities and expression in response to trailer stress in yearling horses in training. Sci Rep. 2021.
  10. Hall, C. et al. A retrospective survey of factors affecting the risk of incidents and equine injury during non-commercial transportation by road in the United Kingdom. Animals (Basel). 2020.
  11. Padalino, B. et al. A survey-based investigation of human factors associated with transport related injuries in horses. Front Vet Sci. 2018a.
  12. Tateo, A. et al. Transport stress in horses: effects of two different distances. J Vet Behav. 2012.
  13. Riley, C. B. et al. A survey-based analysis of injuries to horses associated with transport by road in New Zealand. Animals (Basel). 2022.
  14. Padalino, B. et al. Health Problems and Risk Factors Associated with Long Haul Transport of Horses in Australia. Animals. 2015b.
  15. Uzal, F. A. et al. Bacterial and viral enterocolitis in horses: a review.J. Vet. Diagn. 2022.
  16. Padalino, B. et al. Effects of transport conditions on behavioural and physiological responses of horses. Animals (Basel). 2020.
  17. Racklyeft, D. J. et al. Influence of head posture on the respiratory tract of healthy horses. Aust Vet J. 1990.
  18. Raidal, S. L. et al. Inflammation and increased numbers of bacteria in the lower respiratory tract of horses within 6 to 12 hours of confinement with the head elevated. Aust Vet J. 1995.
  19. Raidal, S. L. et al. Effect of transportation on lower respiratory tract contamination and peripheral blood neutrophil function. Aust Vet J. 1997.
  20. Racklyeft, D. J. et al. Towards an understanding of equine pleuropneumonia: factors relevant for control. Aust Vet J. 2008.
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  22. Purswell, S. et al. Air exchange rate in a horse trailer during transport. Trans ASABE. 2006.
  23. Weeks, C. A. et al. Welfare issues related to transport and handling of both trained and unhandled horses and ponies. Equine Vet Educ. 2011.
  24. Boden, L. S. et al. An online survey of horse-owners in Great Britain. BMC Vet Res. 2013.
  25. Stull, C. L. Responses of horses to trailer design, duration, and floor area during commercial transportation to slaughter. J Anim Sci. 1999.
  26. Knowles, T. G. et al. The response of untamed (unbroken) ponies to conditions of road transport. Anim Welf. 2010.
  27. Shanahan, S. et al. Trailer loading stress in horses: behavioral and physiological effects of nonaversive training (TTEAM). J Appl Anim Welf Sci. 2003.
  28. Mars, L. A. et al. Water acceptance and intake in horses under shipping stress. J Equine Vet Sci. 1992.
  29. Waran, N. K. et al. Effects of transporting horses facing either forwards or backwards on their behaviour and heart rate. Vet Rec. 1996.
  30. Gibbs, A. E. et al. Horse preference for orientation during transport and the effect of orientation on balancing ability. Appl Anim Behav Sci. 1999.
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