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Le confinement au box à plein temps n’est pas bon pour le bien-être physique ou mental d’un cheval. Les chevaux sont des animaux sociaux qui, dans la nature, parcourent de longues distances et mangent de petits repas fréquents tout au long de la journée.
De nombreux chevaux domestiques sont gardés au box en raison du contexte de pension dans lequel ils sont, de leur entraînement ou de la gestion de leur poids. Si tel est le cas, les sorties quotidiennes à l’extérieur ainsi que l’exercice sont essentiels.
Parfois, un confinement à long terme ou un repos au box est nécessaire pour qu’un cheval récupère à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’une blessure ou maladie importante.
En limitant les mouvements d’un cheval à une petite zone, le repos au box aide à prévenir la surcharge des structures affaiblies et en voie de guérison. Cela peut soutenir une récupération plus rapide et limiter le risque de nouvelle blessure.
Même si votre cheval peut avoir besoin de repos au box pour prendre du mieux rapidement, il y a certains facteurs à considérer afin que vous puissiez le garder en bonne santé pendant que ses mouvements sont restreints.
Quand les chevaux ont-ils besoin de repos au box?
Le repos au box est généralement défini comme la restriction des mouvements de votre cheval à une zone de 12 x 12 pieds (4 x 4 mètres). Les chevaux de grande race peuvent être confinés à une zone plus grande, telle que 20 x 20 pieds (6 x 6 mètres).
La période ou la durée du repos au box dépendra du diagnostic spécifique et de l’étendue de la blessure. [1]
Le repos au box n’est pas nécessaire pour de nombreuses blessures et, dans certains cas, peut ralentir la guérison. Toutefois, il est couramment utilisé en cas de blessures graves, telles que :
- Les fractures osseuses
- Les lésions tendineuses, ligamentaires ou musculaires graves
- La laminite aiguë
- La récupération postopératoire, par exemple après une chirurgie due à une colique
- Les lacérations ou coupures nécessitant des points de suture
- Les brûlures ou infections graves
- La mise en quarantaine si une maladie transmissible est suspectée
Le confinement au box est souvent nécessaire dans ces situations pour restreindre les mouvements et empêcher votre cheval de se blesser davantage.
En tant qu’animaux de proie, les chevaux ont évolué pour cacher les signes de blessure ou de maladie. S’ils disposent de l’espace nécessaire pour le faire, ils pourraient courir ou s’appuyer sur les membres blessés, causant ainsi d’avantage de dommages.
Risques liés au confinement à long terme
Les chevaux ont évolué pour se déplacer et paître tout au long de la journée. Les confiner dans un box est non seulement ennuyeux mais peut également mener à de graves problèmes de santé et de comportement.
Le repos au box ne doit être utilisé qu’en cas d’absolue nécessité, en suivant les conseils d’un vétérinaire. Il est également important de comprendre que le repos au box peut être contre-productif pour la récupération de plusieurs types de blessures.
Le mouvement contribue au processus de guérison en favorisant la circulation sanguine ainsi que l’apport de nutriments et d’oxygène aux tissus endommagés. [2] Le repos au box empêche le mouvement normal et peut ralentir la guérison.
Le fait d’empêcher la liberté de mouvement et le manque d’interaction sociale peuvent également avoir des effets psychologiques négatifs sur le cheval. [1]
En étant conscients des problèmes que peut engendrer le confinement au box, les propriétaires pourront peut-être les prévenir. Voici tous les défis associés au repos au box à long terme :
Stéréotypies
L’un des problèmes psychologiques les plus courants associés au confinement au box est le développement de stéréotypies. [9]
Garder un cheval au box inhibe l’expression des comportements naturels équins, ce qui provoque du stress et de la frustration. Certains chevaux développent des stéréotypies, qui sont des comportements compulsifs pouvant servir de mécanisme d’adaptation.
Les stéréotypies peuvent être divisées en deux catégories : les stéréotypies orales et les stéréotypies locomotrices. Elles sont définies comme des schémas comportementaux répétitifs qui n’ont aucun objectif fonctionnel, mais auxquels les chevaux peuvent s’adonner pendant une grande partie de la journée. Certains de ces comportements peuvent même être néfastes pour le cheval. [3]
Des études démontrent que les stéréotypies sont associées à une diminution des contacts sociaux et à un apport insuffisant en fourrage. Les chevaux qui s’adonnent à une stéréotypie précise sont plus susceptibles d’en adopter une autre également. [3]
Les stéréotypies qu’on rencontre le plus fréquemment chez les chevaux incluent :
Tic à l’appui
Les chevaux qui tiquent à l’appui saisissent généralement un objet, comme le seau d’eau ou le haut de la porte du box, avec leurs incisives, fléchissent le cou et aspirent de l’air dans leur pharynx. Parfois, les chevaux qui tiquent à l’appui aspirent même de l’air sans saisir d’objet.
L’alimentation à base de céréales ou de moulées sucrées est associée au tic à l’appui, tout comme le manque d’exercice. Les chercheurs pensent également que le cette stéréotypie peut être associée à un inconfort abdominal. [3]
Une fois le comportement établi, les chevaux continueront à s’y adonner même lorsqu’ils seront mis au pâturage. Le fait de tiquer à l’appui peut endommager les incisives et d’autres complications incluent les ulcères gastriques et l’étranglement dans le foramen épiploïque. [3]
Mastication du bois
Le fait de mastiquer du bois est un comportement similaire au tic à l’appui dans la mesure où le cheval exécutera ce comportement en saisissant le bois avec ses incisives. Cependant, contrairement au tic à l’appui, le cheval mâche et avale les morceaux de bois qu’il mord.
On pense que la mastication du bois est causée par un manque de fourrage grossier dans l’alimentation. Le confinement à l’écurie, les régimes alimentaires riches en concentrés et le manque d’exercice et/ou de stimulation peuvent augmenter les risques de développer ce comportement. [3]
Tic de l’ours
Le tic de l’ours est un comportement pendant lequel le cheval se balance de manière répétitive sur ses pattes antérieures, déplaçant son poids ainsi que la tête et le cou d’un côté à l’autre. Les chevaux qui ont le tic de l’ours peuvent également balancer le reste de leur corps et lever leurs pattes avant.
Tic déambulatoire
Généralement, les chevaux qui s’adonnent au tic déambulatoire tournent en rond dans leur box. Le stress et l’anxiété semblent aggraver ce comportement. Une fois placés dans une zone plus grande, comme un enclos ou un pâturage, les chevaux continuent parfois à tourner en rond sur une plus grande surface.
Piaffement
On appelle piaffement le mouvement effectué par le cheval lorsqu’il heurte le sol ou un mur du box avec un seul sabot. Bien que n’importe quel cheval puisse parfois s’adonner à cette stéréotypie, le piaffement peut devenir chronique avec des épisodes répétés tout au long de la journée. Le piaffement semble être le résultat d’une frustration ou d’une anticipation.
Ulcères gastriques
Un autre défi du confinement au box est l’augmentation du stress et les changements dans le comportement alimentaire naturel de votre cheval. Ces changements peuvent entraîner des problèmes intestinaux, tels que des ulcères gastriques, en particulier si les chevaux sont au box sans accès libre au fourrage.
Les chevaux sont uniques car leur estomac sécrète continuellement de l’acide pour digérer le fourrage, même si leur estomac est vide.
Des repas peu fréquents conduisent souvent à de longues périodes sans fourrage. Même lorsque du fourrage est fourni librement aux chevaux au box, ils peuvent passer moins de temps à manger que les chevaux qui ne sont pas au box. [4]
Si votre cheval passe de longues périodes avec l’estomac vide, l’acide gastrique peut ronger la muqueuse de l’estomac, provoquant la formation d’ulcères.
Des niveaux de stress élevés, des régimes alimentaires contenant trop de céréales et l’utilisation de médicaments AINS peuvent également avoir un impact négatif sur la barrière protectrice du tractus gastro-intestinal et augmenter le risque d’ulcères de l’intestin postérieur. [5]
Coliques
Les recherches démontrent que le confinement au box est associé à la majorité des cas de coliques par impaction.
Physiquement, le système digestif d’un cheval ne fonctionne pas bien sans mouvement pour favoriser la motilité intestinale (le transit des aliments dans le système gastro-intestinal).
Pour cette raison, les chevaux au repos doivent être nourris avec une quantité minimale de céréales et disposer de foin de bonne qualité à volonté afin de garantir un apport adéquat en fibres. Le cheval a également besoin d’une consommation d’eau adéquate et doit, si possible, faire des promenades en main ou, si autorisé, de l’exercice limité. [1][6]
Les propriétaires doivent continuellement surveiller l’appétit et la production de crottin de leur cheval. Une diminution des crottins, ou des crottins secs et durs peuvent être un symptôme de colique. [1] Si vous soupçonnez une colique, contactez immédiatement votre vétérinaire car il s’agit d’une urgence médicale.
Système musculo-squelettique affaibli
Le confinement à long terme peut entraîner des os, tendons et ligaments affaiblis. Le repos au box strict peut également entraîner des adhérences au niveau des tissus en cours de guérison, ainsi qu’une réduction de la fonction et de l’amplitude des mouvements. [1]
Certains vétérinaires pensent qu’un confinement strict au box pourrait en fait s’avérer un choix défavorable pour la guérison des tendons et des ligaments.
Par ailleurs, des protocoles d’exercices progressifs favorisant la guérison sans surcharger le membre peuvent constituer une meilleure alternative autant au confinement au box qu’au temps au pâturage. [1]
Anxiété et dépression
Un repos prolongé au box peut également entraîner des troubles de l’humeur, incluant l’anxiété et la dépression chez les chevaux, bien que certains tolèrent mieux le confinement que d’autres. Dans de rares cas, un cheval peut nécessiter une tranquillisation à long terme pendant le repos au box. [1]
Troubles au niveau de la consommation d’eau
Certains chevaux confinés au box peuvent développer des troubles reliés à leur consommation d’eau. Le trouble le plus courant est la polydipsie psychogène, qui correspond à une consommation excessive d’eau. [1]
Problèmes de comportement
L’isolement due au confinement au box peut également mener à de la frustration, des comportements indésirables et une résistance à l’entraînement. Cela survient souvent lors de la manipulation, de l’entraînement ou du chargement sur une remorque, entraînant des blessures chez le cheval ou la personne qui s’en occupe. [6]
Agression
L’agressivité ou l’hostilité est un autre comportement négatif que les chevaux confinés à long terme peuvent développer. Cela peut être causé par la peur, la douleur ou les hormones et peut être appris ou être le résultat d’un comportement de dominance. [3]
11 façons de soutenir votre cheval lorsqu’il est confiné au box
Si votre cheval doit être confiné au box pendant une période prolongée, vous pouvez le soutenir de plusieurs manières et tenter d’éviter des problèmes courants.
Vous devrez probablement modifier votre routine alimentaire et surveiller votre cheval de près afin de déceler des signes de douleur et des changements de comportement.
Vous trouverez ci-dessous les 11 meilleurs conseils pour gérer votre cheval lors d’un repos au box à long terme.
1. Ajustements alimentaires
Les chevaux qui sont au repos au box doivent être nourris différemment des chevaux au pâturage. Votre cheval n’aura pas besoin d’autant de calories pour maintenir son poids alors que ses mouvements sont restreints. [1][7]
Afin d’aider à prévenir les ulcères et les coliques, offrez du foin sélectionné avec soin à volonté et réduisez la quantité de céréales ou de concentrés dans l’alimentation de votre cheval.
Si votre cheval est facile à entretenir (easy keeper), utilisez une mangeoire pour alimentation lente (slow feeder) ou un filet à foin pour que le foin de votre cheval dure sur une période de temps plus longue.
Les mangeoires à alimentation lente impliquent souvent moins de travail que le fait de placer le foin dans une mangeoire standard ou sur le sol plusieurs fois par jour. [7][8]
Pour les chevaux qui ont besoin de sources supplémentaires de protéines, l’ajout de foin de luzerne fournira des protéines de haute qualité. La luzerne peut également aider à tamponner l’acide gastrique afin de réduire le risque d’ulcères. [1][7]
2. Support nutritionnel
Si votre cheval se remet d’une blessure ou d’une maladie, il est particulièrement important d’éviter les carences en vitamines et minéraux dans son alimentation. Les carences nutritionnelles peuvent nuire au processus de guérison et ralentir le temps de récupération.
Donnez un supplément concentré de vitamines et de minéraux pour vous assurer que votre cheval reçoive tous les nutriments dont il a besoin, sans calories supplémentaires.
Le produit Omneity de Mad Barn est un supplément complet de vitamines et de minéraux avec un taux d’alimentation bas qui convient aux chevaux étant au repos au box.
Pour prévenir davantage les ulcères, il est possible que votre vétérinaire vous recommande également de donner Ulcergard ou GastroGard (oméprazole). [5]
Vous pouvez également donner Visceral+ de Mad Barn, un supplément naturel recommandé par les vétérinaires pour aider à soutenir l’estomac, l’intestin postérieur ainsi que le système immunitaire.
3. Gestion de la douleur
Tout cheval qui subit une blessure grave ou subit une intervention chirurgicale ressentira une certaine douleur. Si votre cheval ne bouge pas beaucoup ou s’allonge plus que d’habitude, cela pourrait être le signe qu’il a besoin d’un meilleur contrôle de la douleur. [2]
Parlez à votre vétérinaire si vous avez des inquiétudes concernant le niveau de douleur de votre cheval. Le firocoxib (Equioxx) est un médicament analgésique (anti-douleur) qui a moins d’effets négatifs sur le système digestif que les AINS traditionnels, tels que la phénylbutazone (Bute, PBZ, EPZ). [5]
4. Ventilation adéquate de l’écurie
Une considération importante pour tout cheval au repos à l’écurie est la ventilation de l’écurie et la qualité de l’air.
Les chevaux exposés à la poussière provenant de la nourriture, du foin et de la litière des box présentent un risque accru de maladie inflammatoire des voies respiratoires ou d’asthme équin. Les odeurs nauséabondes et la pollution de l’air, comme celles du diesel ou des gaz d’échappement, peuvent également causer des problèmes respiratoires.
Une bonne ventilation de l’écurie est particulièrement essentielle pour les chevaux gardés dans l’écurie toute la journée. [6] Vous pouvez améliorer la ventilation de votre écurie en ouvrant les fenêtres ou les portes et en installant des bouches d’aération ou des systèmes mécaniques.
Il est également important de minimiser la poussière autant que possible en utilisant une litière peu poussiéreuse et en mouillant le foin avant de le distribuer aux chevaux. [6]
Minimisez les activités qui soulèvent la poussière, comme le balayage des allées de l’écurie, lorsqu’il y a des chevaux dans l’écurie. Retirez votre cheval du box, si possible, pendant le nettoyage.
Gardez les box propres en retirant le fumier et le vieux foin et utilisez des produits qui neutralisent l’ammoniac pour diminuer le risque de respirer ce gaz nocif produit par l’urine. [6]
5. Compagnons animaux
Les chevaux sont des animaux de troupeau et n’aiment pas être hébergés seuls. Être confiné dans un box est encore plus stressant pour votre cheval s’il ne peut pas voir, entendre ou toucher d’autres chevaux.
Pour cette raison, les chevaux au repos au box devraient avoir un cheval de compagnie dans un à côté d’eux ou du moins pouvoir voir les autres chevaux par la fenêtre du box. [8]
Une autre option consiste à inclure un animal de compagnie comme une poule ou une chèvre dans le box de votre cheval ou dans le box voisin. Si un cheval ou une chèvre de compagnie ne peut pas être fourni en tout temps, des études démontrent que le fait de suspendre un miroir dans le box des chevaux confinés peut constituer un substitut utile. [1][7][8]
6. Utiliser des enclos extérieurs
Une alternative plus intéressante que les box à l’intérieur consiste à créer un box ou un enclos extérieur ayant à peu près la même taille qu’un box intérieur. La lumière naturelle et l’air frais sont plus sains pour les chevaux et peuvent favoriser une récupération plus rapide. [7]
7. Trucs pour contrer l’ennui
Étant donné que les chevaux confinés au box ne seront pas en mesure de participer à des comportements normaux adaptés à leur espèce, vous pourriez leur fournir des moyens de contrer l’ennui pour les aider à passer le temps.
Voici des exemples d’activités d’enrichissement qui peuvent prévenir l’ennui :
- Des gâteries telles que des pommes hachées ou des carottes congelées dans la glace
- Des mangeoires casse-tête
- Des peluches
- Des ballons
- Des cônes de signalisation
- Des jouets pour chevaux[7]
Le fait de jouer de la musique dans l’écurie peut également aider à apaiser un cheval anxieux. [8]
8. Médicaments et suppléments contre l’anxiété
Les chevaux sont des créatures d’habitudes et peuvent devenir anxieux lorsqu’il y a des changements dans leur routine quotidienne ou dans leur situation d’hébergement.
Bien qu’une certaine anxiété soit normale, si votre cheval éprouve une anxiété excessive pendant qu’il est au repos au box, votre vétérinaire pourrait recommander des médicaments anxiolytiques (anti-anxiété). La réserpine est un tranquillisant à action prolongée couramment utilisé comme sédatif pour contrôler le comportement excitable chez les chevaux.
Il existe également des suppléments calmants qui peuvent favoriser une attitude détendue, bien que les recherches soient limitées. Les produits utilisés pour réduire l’anxiété chez les chevaux incluent les vitamines B, le magnésium et des combinaisons de plantes. [7]
Discutez avec votre vétérinaire si vous êtes préoccupé par le bien-être de votre cheval pendant le repos au box.
9. La marche en main
Dépendant de la situation spécifique de votre cheval, votre vétérinaire peut recommander la marche en main ou d’amener votre cheval paître en laisse une à deux fois par jour.
Ce mouvement contrôlé est bon pour la santé mentale et physique du cheval. Si votre cheval a tendance à mal se comporter, demandez à quelqu’un d’autre de marcher ou de faire paître un cheval calme à côté de vous. [1][7]
La plupart des vétérinaires recommandent d’augmenter progressivement la marche en main à mesure que votre cheval continue de guérir. Au fil de sa récupération, vous pourriez peut-être même être le faire marcher avec vous alors que vous montez un autre cheval. [7]
10. Travail au sol et toilettage
Gardez votre cheval selon un horaire similaire pendant le repos au box. Par exemple, si votre cheval est habitué à un toilettage quotidien avant d’être monté, continuez à le toiletter à la même heure chaque jour.
Le travail au sol peut également aider à prévenir l’ennui. Le fait d’enseigner à votre cheval à rester immobile sans être attaché (ground tie), de l’habituer aux obstacles ou de le faire pratiquer pour la présentation au licou (showmanship) peut l’aider à occuper son temps. Le travail au sol peut également renforcer davantage votre lien avec votre cheval. [7]
11. Massages et étirements
Le massage et/ou des exercices d’étirement peuvent aider à détendre les muscles et les articulations et peuvent potentiellement accélérer la guérison. Vérifiez auprès de votre vétérinaire afin de vous assurer que ces exercices sont sans danger pour votre cheval. [7]
Transition vers les sorties à l’extérieur et l’exercice
Une fois que votre vétérinaire a autorisé la fin du repos au box de votre cheval, il est temps de revenir à une routine normale. Rappelez-vous que la condition physique de votre cheval aura été affectée lors de sa convalescence.
Vous voudrez également augmenter progressivement l’exercice pour minimiser le risque de nouvelle blessure. Si votre cheval a subi une blessure à un tendon, un ligament ou un os, demandez à votre vétérinaire de refaire les radiographies ou les échographies pour vous assurer que votre cheval est prêt à reprendre le travail. [7]
Sorties à l’extérieur
Commencez par sortir votre cheval dans un enclos sûr pour réintroduire l’herbe verte et le libre choix de mouvement. Évitez de l’amener dans un rond de longe, car cela pourrait l’encourager à la course.
Une fois que votre cheval est habitué à se déplacer dans un espace plus grand, instaurez des sorties sur de courtes périodes de temps en compagnie d’un ou deux compagnons de pâturage calmes.
Assurez-vous de superviser les premières sorties à l’extérieur afin que votre cheval n’en fasse pas trop en s’adonnant à de l’exercice ou de la course de façon excessive.
Exercice
Une fois que vous avez l’autorisation de monter votre cheval, votre objectif est de reconstruire lentement le tonus musculaire avec un programme d’exercice structuré conçu par un entraîneur qualifié.
Continuez les exercices d’étirement et prévoyez au moins trois mois d’exercices progressifs pour ramener votre cheval au point où il se situait avant le repos au box. [7]
Références
- Thal, D. Stall Confinement or Stall Rest. Horse Side Vet Guide.
- Steinke, S.L., et al. Accelerometry-Based Step Count Validation for Horse Movement Analysis During Stall Confinement. Front Vet Sci. 2021.
- Landsberg, G.M. Behavioral Problems of Horses. Merck Vet Manual. 2014.
- Wolford, A.N. et al. Influence of housing type on the cecal environment of horses. Transl Animal Sci. 2019.
- Wiberg, M. Equine Gastric Ulcers. Sun Rise Equine.
- Lenz, T. Stall Confinement. AAEP.
- Malone, E. Stall rest: how to make it easier. University of Minnesota Extension. 2021.
- How to Help Your Horse During Stall Rest. Weitz Equine Veterinary Services.
- Strand, S.C. Behavior and physiologic responses of mares to short-term isolation. Applied Animal Behavior Science. 2002.
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