Des pieds chauds, un pouls digité marqué, une posture caractéristique avec la bascule du poids sur l’arrière-main, une boiterie grave : ce sont tous des signes de laminite, l’une des pathologies les plus redoutées des propriétaires de chevaux, et ce pour de bonnes raisons! Les cas graves de laminite peuvent mener à une boiterie permanente et même se conclure par l’euthanasie.

La laminite se produit lorsqu’il y a dommages aux couches lamellaires du sabot qui assurent l’adhérence de la muraille à la troisième phalange ou os du pied. Cette pathologie peut survenir dans un seul ou plusieurs pieds en même temps et par des mécanismes différents.

Dans de rares cas, la déstabilisation et le basculement de la troisième phalange peuvent être si graves que cette dernière peut en venir à traverser la sole du sabot.

Les chercheurs ont appris que la laminite ne survient pas sans crier gare. Il y a souvent des signes avant-coureurs et une phase subclinique de longue durée qui précèdent la laminite clinique. [1]

En apprenant à reconnaître ces signes chez le cheval, les propriétaires améliorent considérablement les chances d’identifier et de rectifier cette situation avant qu’elle ne s’aggrave et menace la vie de l’animal.

Comment la laminite survient-elle?

Alors que l’on considérait autrefois la laminite comme une maladie en soi, les chercheurs conviennent maintenant qu’il s’agit d’une conséquence associée à des pathologies systémiques, qui incluent les dysfonctionnements endocriniens, une septicémie ou le syndrome de réponse inflammatoire systémique, les toxines et la surcharge d’un pied.

La laminite associée à une maladie endocrinienne, aussi appelée laminite endocrinopathique, est la manifestation la plus fréquente. Les chercheurs estiment que plus de 90 % des chevaux qui développent une laminite souffrent d’une maladie endocrinienne sous-jacente qui provoque une hausse du taux d’insuline, ou hyperinsulinisme, généralement le syndrome métabolique équin (SMÉ) ou la maladie de Cushing (PPID). [2]

Plus précisément, la résistance à l’insuline et l’hyperinsulinisme modifient les mécanismes de circulation sanguine dans les pieds. [2] Ces chevaux sont plus susceptibles de souffrir de laminite si on ne contrôle pas convenablement leur diète qui doit contenir moins de 10 % de glucides hydrolysables (HC), calculés en faisant la somme des glucides solubles dans l’éthanol et de l’amidon.

Les juments gestantes deviennent résistantes à l’insuline et peuvent aussi développer la laminite, même si elles ne souffrent pas d’hyperinsulinisme lorsqu’elles ne sont pas gravides. [10]

La laminite chez le cheval

La laminite endocrinopathique

Lorsqu’un cheval ingère une grande quantité de glucides (amidon et sucres), le métabolisme des glucides provoque une hausse marquée d’insuline dans le sang.

Les chevaux atteints d’une pathologie endocrinienne qui sont résistants à l’insuline ont déjà des taux d’insuline basale élevés. Cette hausse marquée d’insuline a donc des effets encore plus importants. La crise d’insuline qui en découle peut mener à une restriction soudaine et dramatique de l’apport sanguin aux pieds. [2]

L’acidose de l’intestin postérieur

Lorsque les chevaux ingèrent une grande quantité d’amidon provenant des céréales ou sont soumis à une dose élevée de fructosane en laboratoire, l’intestin grêle ne suffit plus à accomplir sa fonction. Le fructosane ou les amidons non digérés débordent dans l’intestin postérieur.

La fermentation de l’amidon et des fructosanes dans cette partie du tube digestif hausse le taux d’acidité de l’intestin postérieur, ce qui entraîne la modification de sa population microbienne à mesure que les colonies bactériennes bénéfiques commencent à mourir.

La circulation sanguine absorbe les composants de ces microbes morts appelés endotoxines (l’endotoxémie), ce qui déclenche une réponse inflammatoire systémique. [3]

L’endotoxémie provoque une inflammation systémique, et la plupart du temps, la laminite. [2]

La laminite induite par la septicémie

Une maladie grave et l’endotoxémie peuvent déclencher une inflammation systémique qui mène à une septicémie ou au syndrome de réponse inflammatoire systémique, lesquels peuvent causer la laminite.

Voici des exemples de cas déclencheurs :

  • la colique;
  • l’entérite;
  • la salmonellose;
  • la fièvre du Potomac équine;
  • la gourme métastatique;
  • la rétention du placenta.

La toxicité nutritionnelle

La laminite aiguë peut survenir à la suite d’une ingestion importante de certains métaux lourds, notamment le mercure. [11]

Certaines plantes connues peuvent induire la laminite, comme le noyer noir, l’alysson blanc, les glands ou les bourgeons de chêne rouge et les avocats. Le venin de serpent à sonnettes peut aussi déclencher la laminite. [12]

La laminite du membre porteur

La laminite du membre porteur décrit une circonstance où le cheval ne prend plus appui sur un membre, possiblement à cause d’une blessure, et surcharge le membre opposé pendant une longue période.

La charge trop importante sur le membre porteur entraîne la dégradation des couches lamellaires et le basculement de la troisième phalange ou os du pied.

Les stades de la laminite

Dans la plupart des cas, la laminite passe par trois stades reconnus.

1) La laminite subclinique : des changements microscopiques se produisent dans le sabot, et le cheval ne présente que des signes minimes ou subtils.

2) La laminite aiguë : le cheval se met à boiter soudainement; la gravité de la douleur et des signes cliniques va de légère à intense.

3) La laminite chronique : elle se produit lorsqu’un cheval a souffert de plusieurs crises de laminite ou qu’il continue d’avoir mal durant une longue période suivant la première crise, ce qui entraîne des modifications structurales aux sabots. Ce dernier stade inclut généralement le basculement ou l’affaissement de la troisième phalange. Les chevaux atteints de laminite chronique courent un risque important de souffrir de crises répétées.

La prévalence et les facteurs de risque

La laminite est malheureusement une maladie très répandue qui affecte de nombreux chevaux partout dans le monde. Une enquête menée en 1998 a constaté que 13 % des fermes équestres américaines affirmaient avoir un cheval atteint de laminite. Il a fallu euthanasier près de 5 % des chevaux qui ont reçu un diagnostic de la maladie. [4]

La laminite aiguë peut par ailleurs survenir chez tout cheval qui consomme une grande quantité de glucides en un court laps de temps, par exemple lorsqu’il accède au bac de céréales ou lorsqu’il reçoit une surcharge d’amidon de maïs ou de fructosane en laboratoire. Les propriétaires interrogés lors d’un sondage ont affirmé qu’ils soupçonnaient que plus de 50 % des cas répertoriés étaient dus à un pâturage luxuriant ou à une surconsommation de céréales. [4]

La génétique est de plus en plus tenue responsable du risque de syndrome métabolique et conséquemment, elle peut être liées au risque de laminite. [13] Les races de poneys et certaines races comme les chevaux Saddlebred, Morgan, Tennessee Walking Horse, Paso Fino et arabes sont plus à risque de développer des maladies métaboliques et la laminite endocrinopathique.

Les chevaux de toutes races peuvent éventuellement développer l’hyperinsulinisme s’ils souffrent de la maladie de Cushing (PPID).

Les signes avant-coureurs de laminite

La laminite peut se préparer et causer des dommages aux couches lamellaires du pied bien avant que le cheval ne boite. Pour cette raison, certains signes avant-coureurs subtils apparaissent avant que les troubles majeurs ne se manifestent.

En faisant preuve de vigilance afin de reconnaître ces signes et en prenant immédiatement les mesures qui s’imposent, les propriétaires de chevaux peuvent faire la différence entre un cas bénin de laminite et un cas grave qui mène à des dommages irréparables.

De nombreux signes précoces de laminite se manifestent sous forme de changements subtils aux pieds du cheval. L’entretien régulier du pareur ou du maréchal-ferrant est l’un des meilleurs moyens de surveiller et de protéger la santé des équidés.

Parmi les signes avant-coureurs les plus fréquents de la laminite, on retrouve ceux mentionnés plus bas.

1) La déformation de la muraille

Lorsque les lamelles du pied sont saines et que l’adhérence entre la troisième phalange et la muraille est robuste, le sabot conserve une forme compacte, sans déformation. Lorsque les jonctions lamellaires sont affaiblies, les lamelles s’étirent, prolifèrent et perdent leur robustesse.

Les changements à la muraille, par exemple des pinces qui s’allongent et qui poussent rapidement, ou bien qui se creusent ou s’évasent, peut signaler que le cheval souffre de laminite subclinique.

2) Les anneaux de croissance

Les anneaux de croissance ressemblent à une déviation autour de la muraille lorsqu’on les compare à la bande coronaire.

Différents facteurs de stress peuvent provoquer la formation d’anneaux de croissance sur le sabot. Ceux-ci peuvent être une modification de la diète, la fluctuation saisonnière de la qualité de l’herbe, des évènements importants dans vie de l’animal comme la mise bas, ou encore des changements environnementaux.

La laminite cause aussi fréquemment les anneaux de croissance, et ce même aux premiers stades de la maladie.

Les anneaux de croissance causés par la laminite sont légèrement différents de ceux liés à d’autres facteurs. Au lieu d’être espacés uniformément autour de la muraille, les anneaux liés à laminite ou au basculement de la troisième phalange sont plus rapprochés à la pince qu’aux talons.

Si un cheval développe des anneaux de croissance, ils peuvent signaler qu’il est temps de procéder à une intervention thérapeutique avant que la maladie ne s’aggrave. [5]

3) La perte de concavité de la sole

Certains chevaux ont des soles plus plates d’autres, mais si la sole s’aplatit plus que la normale, il peut s’agir d’un autre indicateur de laminite subclinique.

La perte de concavité de la sole est plus fréquente dans les pieds antérieurs et se produit surtout lorsque la troisième phalange s’affaisse ou commence à basculer à l’intérieur de la boîte cornée. Les chevaux dont la sole perd sa concavité peuvent être plus sujets aux bleimes ou aux contusions.

4) L’étirement de la ligne blanche

La ligne blanche, un terme inexact, car elle n’est pas réellement blanche, est visible autour du bord intérieur de muraille vue du dessous du sabot.

En cas d’inflammation des couches lamellaires du pied, cette ligne peut s’étirer et un petit espace se forme autour du bord de la sole. Cet espace peut amasser de la saleté, de petits cailloux ou même des matières en décomposition.

Les chercheurs affirment qu’une ligne blanche étirée constitue souvent le premier changement perceptible chez les chevaux atteints de troubles métaboliques comme la résistance à l’insuline. [5] Une ligne blanche étirée signale le début d’une défaillance des couches lamellaires. Heureusement, on peut rectifier cette déformation dans de nombreux cas.

5) La fourmilière ou l’infection fongique du pied

L’infection fongique va souvent de pair avec une ligne blanche étirée. La maladie de la ligne blanche est une infection fongique ou bactérienne qui peut être le résultat de problèmes mécaniques, par exemple des pinces trop longues.

Les infections fongiques et bactériennes du pied peuvent également être un signe révélateur de laminite subclinique.

Les cas graves de maladie de la ligne blanche peuvent mener à la laminite sans la présence d’un trouble métabolique. Une évaluation médicale rigoureuse s’impose dans ces circonstances.

Si le sabot émet un son creux lorsqu’on tapote la muraille au-dessus du niveau de la chair sensible de la sole, le cheval est probablement atteint de la maladie de la ligne blanche.

6) Les abcès chroniques

Si le cheval a tendance à souffrir d’abcès fréquents aux pieds, il s’agit d’un autre signe avant-coureur d’une pathologie sous-jacente comme la laminite.

Les abcès du sabot peuvent se former à l’intérieur de la muraille, sous la sole ou n’importe où à l’intérieur de la boîte cornée. Les abcès provoquent souvent une boiterie extrême, qui n’est soulagée que lorsque l’abcès trouve une voie de sortie, par la sole, le glome du talon ou la bande coronaire, puis se draine.

Lorsqu’on constate des changements aux sabots du cheval ou s’il a tendance à souffrir d’abcès chaque printemps, ou encore plusieurs fois au cours de l’année, une visite du vétérinaire s’impose.

7) Les allures anormales

Une foulée raccourcie ou toute forme de boiterie des pieds peut être un symptôme précoce de la laminite.

Lorsque ses sabots sont douloureux, les allures du cheval changent alors qu’il tente de réduire la pression exercée sur ses pieds. Les chevaux atteints de laminite subclinique peuvent montrer les signes suivants :

  • un port de tête raide au pas, qui peut être haut ou bas;
  • la perte du mouvement rythmé de balancier du dos au pas;
  • une réticence à trotter sur les sols durs.

8) Le soulèvement des pieds

En cas de douleur ou de pression dans les sabots, les chevaux peuvent aussi soulever leurs pieds plus souvent que la normale ou déplacer fréquemment leur poids. Ils peuvent aussi refuser de soulever un pied pour éviter la douleur causée par le report de poids sur le membre opposé.

Le soulèvement des pieds excessif ou une réticence à donner les pieds sont des signes subtils de laminite.

9) La douleur généralisée aux pieds

La douleur généralisée aux pieds peut se manifester par une sensibilité lorsqu’on cure les sabots, une réticence à marcher sur un sol dur, à se déplacer en descente ou même à tourner.

De la douleur après le ferrage ou le parage a aussi été corrélée à une incidence plus élevée de laminite. [6]

10) L’augmentation du pouls digité

On peut sentir le pouls digité lorsque le sang circule dans les artères situées dans le pied équin. En cas d’inflammation des tissus du membre ou du sabot, ou de circulation sanguine compromise qui empêche le sang d’atteindre librement le pied, le pouls s’intensifie.

Un pouls facile à trouver et marqué peut être un indicateur précoce de laminite. [7]

Pour sentir le pouls digité, on se sert de l’index et du majeur pour palper en même temps l’extérieur et l’intérieur du membre juste au-dessus du boulet. On peut aussi le trouver sur le boulet et le long du paturon.

On doit éviter d’utiliser le pouce pour ne pas ressentir son propre pouls au lieu de celui du cheval. [7]

11) L’augmentation de la température du pied

Les sabots chauds signalent la présence d’inflammation à l’intérieur de la boîte cornée. Elle peut être reliée à un abcès ou à d’autres formes de lésions aux pieds, mais elle indique souvent le premier stade de la laminite.

Inversement, les chevaux atteints de laminite associée à une septicémie ou au syndrome de réponse inflammatoire systémique ont souvent d’abord les pieds glacés à cause de la vasoconstriction qui précède l’apparition de la boiterie et des pieds chauds.

12) La hausse du taux d’insuline

Les chevaux qui montrent des signes subtils de laminite sont normalement atteints de pathologies métaboliques sous-jacentes qui sont à l’origine des changements observés aux pieds.

Les analyses sanguines du vétérinaire peuvent révéler une hausse du taux d’insuline et le cheval peut recevoir un diagnostic de syndrome métabolique qui inclut l’hyperinsulinisme.

La résistance à l’insuline est l’incapacité des tissus à réagir correctement à l’insuline en circulation. [8] À mesure que les tissus deviennent moins sensibles aux effets de cette hormone, l’organisme en libère une plus grande quantité, ce qui entraîne l’augmentation du taux sanguin.

Des changements alimentaires et de l’exercice sont nécessaires pour améliorer la sensibilité à l’insuline. Ces modifications incluent la diminution de la teneur en amidon et en sucre du régime alimentaire, en éliminant les céréales et en passant à une diète à base de fourrage.

13) L’obésité

L’obésité est fréquente chez les chevaux atteints du syndrome métabolique équin et on l’associe souvent aux premiers stades de la laminite.

Le système de notation de l’état de chair Henneke est le meilleur moyen d’évaluer si un cheval est en surpoids. Un score de 7 ou plus indique que le cheval est trop gras et a besoin de perdre du poids. [8]

Il faut cependant noter que les chevaux qui ne sont pas obèses ou même maigres peuvent aussi souffrir de problèmes métaboliques et de laminite.

14) L’adiposité localisée

L’adiposité localisée ou les dépôts adipeux qui s’accumulent sur certaines parties du corps comme le haut de l’encolure, la croupe ou derrière l’épaule sont un indicateur fiable de trouble métabolique.

Un cheval qui présente de l’adiposité localisée, en particulier les dépôts adipeux sur la crête d’encolure, peut aussi souffrir de laminite subclinique. [9]

Que faire si un cheval montre des signes de laminite?

La laminite subclinique peut progresser sur une longue période qui peut durer de nombreuses années. Cependant, si vous remarquez l’un des signes avant-coureurs mentionnés précédemment, il vaut mieux agir immédiatement.

Vous devrez modifier le régime alimentaire du cheval et résoudre tout problème métabolique sous-jacent en collaboration avec un vétérinaire et un nutritionniste.

Nous vous recommandons de prélever un échantillon de foin et de le soumettre à une analyse pour obtenir les informations les plus précises sur l’alimentation actuelle du cheval.

Abolissez les aliments concentrés qui contiennent beaucoup de glucides non structuraux (amidon et sucres) ou les friandises riches en sucre. De plus, vous devrez possiblement retirer le cheval du pâturage. Du foin à faible teneur en sucre ou trempé devra alors remplacer l’herbe.

Une activité physique accrue est bénéfique pour les chevaux atteints de maladie métabolique et résistants à l’insuline. L’exercice stimule la sensibilité à l’insuline, favorise la perte de poids et augmente l’apport sanguin aux pieds.

Cela dit, on ne doit pas augmenter l’exercice si le cheval boite ou si ses pieds sont extrêmement douloureux. Il est préférable de faire travailler le cheval sur un sol plus souple comme l’herbe, le sable ou la surface d’un manège.

La nutrition pour les chevaux à risque de laminite

Une alimentation équilibrée est essentielle pour bâtir des sabots solides et favoriser la santé métabolique du cheval.

Pour soutenir la santé des sabots, les chevaux ont besoin de quantités adéquates d’acides aminés, d’oligo-éléments comme le zinc et le cuivre, et de vitamine B sous forme de biotine.

De nombreux régimes équins n’en contiennent pas suffisamment, ce qui peut compromettre la santé des pieds du cheval. Un supplément complet de vitamines et de minéraux, comme le produit AminoTrace+ de Mad Barn, aide à combler les lacunes courantes dans l’alimentation et à favoriser la santé des sabots.

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Si votre cheval présente des signes avant-coureurs de laminite, transmettez-nous ses renseignements en ligne et nos nutritionnistes équins les étudieront gratuitement. Ils vous aideront à concevoir un régime alimentaire pour prévenir ou guérir la laminite.

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Références

  1. Patterson-Kane, J.C. et al. Paradigm shifts in understanding equine laminitis. The Vet. Journal. 2018.
  2. Frank, N. Endocrinopathic Laminitis, Obesity-Associated Laminitis, and Pasture-Associated Laminitis. AAEP Proceedings. 2008.
  3. Carbohydrate Overload. Fox Valley Equine Practice.
  4. USDA Lameness and laminitis in US Horses. USDA. 2000.
  5. Geor, R.J. and Harris, P.A. Laminitis. Equine Applied and Clinical Nutrition. 2013.
  6. Pollard, D. et al. Identification of modifiable factors associated with owner-reported equine laminitis in Britain using a web-based cohort study approach. BMC Vet Res. 2019.
  7. Equine Digital Pulses. Willamette Valley Equine Veterinary Services.
  8. Morgan, R. et al. Equine metabolic syndrome. Vet Rec. 2015.
  9. Fitzgerald, D.M., et al. The cresty neck score is an independent predictor of insulin dysregulation in ponies. PLoS One. 2019.
  10. Beythien, E. et al. Effects of sex, pregnancy and season on insulin secretion and carbohydrate metabolism in horses. Anim Reprod Sci. 2017.
  11. Guglick, M.A. et al. Mercury toxicosis caused by ingestion of a blistering compound in a horse. J Am Vet Med Assoc. 1995.
  12. Menzies-Gow, N.J. et al. Prospective cohort study evaluating risk factors for the development of pasture-associated laminitis in the United Kingdom. Equine Vet J. 2017.
  13. Stefaniuk-Szmukier, M. et al. Equine Metabolic Syndrome: A Complex Disease Influenced by Multifactorial Genetic Factors. Genes (Basel). 2023.