Le zinc, qui agit sur le système immunitaire, la réparation des tissus, la fertilité et le développement fœtal, est un oligoélément essentiel chez le cheval. Il participe à plus d’une centaine de réactions enzymatiques ayant une influence sur le métabolisme hormonal, la synthèse énergétique et protéique, la formation de collagène et de kératine, la coagulation du sang, la production d’insuline, etc.
Le zinc se trouve principalement dans les yeux et la prostate, puis dans les os, la peau et les tissus musculaires. Un apport insuffisant en zinc dans la ration a plusieurs conséquences : retard de croissance, léthargie, robe, peau et sabots de piètre qualité, mauvaise guérison des plaies, perte d’appétit, anémie, incidence élevée de rhumes et autres maladies.
Le NRC (en anglais, Nutrient Requirements of Horses), recommande un apport de 400 g de zinc par jour pour un cheval de 500 kg (1100 lb). Les besoins augmentent chez les juments en lactation et les chevaux à l’exercice intense. Bon nombre de chevaux ne reçoivent pas la quantité optimale de zinc par l’entremise du fourrage et ils pourraient tirer avantage d’une supplémentation.
L’apport en cuivre doit également être considéré lors d’une supplémentation en zinc puisque ces deux minéraux rivalisent pour la même voie d’absorption dans l’intestin.