La collectivité équestre a de bonnes raisons de craindre les crises de colique chez les chevaux. Comme de nombreux propriétaires d’équidés le savent, la colique est une maladie imprévisible, douloureuse et parfois fatale.

Les coliques réfèrent à l’ensemble des douleurs abdominales qu’éprouve le cheval. Il s’agit d’une affection amorphe qui peut mener à des complications potentiellement graves.

Les coliques peuvent se manifester sous une forme bénigne qui se résorbe en moins de 24 heures grâce aux soins du vétérinaire. Elles peuvent aussi être plus graves et nécessiter une intervention chirurgicale d’urgence. [1]

Les crises de colique sont généralement le résultat d’une combinaison de plusieurs facteurs, notamment l’alimentation, la charge de travail et l’exposition au stress. Elles peuvent également être la conséquence d’une accumulation de gaz intestinaux, de l’engorgement des aliments dans l’intestin, d’une surconsommation de céréales, de l’ingestion de sable ou d’une infestation parasitaire. [1]

Les chevaux sont plus enclins aux troubles digestifs que les autres animaux domestiques en raison de leur système digestif unique. Les études indiquent que les troubles intestinaux tels que les coliques, la diarrhée ou l’entérotoxémie représentent environ 50 % des problèmes médicaux chez les chevaux adultes. [2]

Il faut donc trouver des moyens de minimiser le risque de troubles gastriques et agir rapidement lorsqu’un cheval présente des signes de colique.

Le cheval qui éprouve des douleurs abdominales peut taper du pied, se rouler, se coucher, perdre l’appétit et montrer des signes d’inconfort général.

Tous les propriétaires de chevaux s’efforcent de prévenir les crises de colique. Dans cet article, nous abordons des stratégies pour diminuer le risque de colique et d’autres troubles digestifs chez les équidés.

Que sont les coliques équines?

Les coliques désignent dans l’ensemble les nombreuses formes de douleurs abdominales ou de troubles intestinaux chez les chevaux.

Elles ne font pas de discrimination en fonction de l’âge, du sexe, de la race, de l’environnement ou de la charge de travail. Elles peuvent toucher n’importe quel cheval à n’importe quel moment[3]

Certains propriétaires de chevaux savent exactement pourquoi leur cheval a souffert d’une crise de colique. Plus souvent, les coliques sont idiopathiques et on ne parvient pas à en préciser la cause.

En termes de pathologie vétérinaire, on peut classer les cas de colique en deux catégories : la colique gastro-intestinale et la colique non reliée au tractus gastro-intestinal.

Les cas de colique non reliée au tractus gastro-intestinal font référence à une gêne abdominale due à des troubles des systèmes reproducteur, nerveux, respiratoire ou musculo-squelettique.

La colique gastro-intestinale est la plus fréquente. Il s’agit de troubles abdominaux causés par un déséquilibre du système digestif, la distension intestinale et les obstructions gastro-intestinales[3]

Vous pouvez en apprendre plus sur les différents types de coliques et leurs causes en lisant cet article.

La colique décrit l’ensemble des douleurs abdominales chez les chevaux. Il n’est pas toujours possible de cerner la cause des crises de colique, mais elles peuvent être liées à un dysfonctionnement intestinal, à une obstruction, à l’ingestion de sable ou à des parasites intestinaux.

Les 14 meilleurs moyens de prévenir les coliques chez les chevaux

Il est impossible d’éviter toutes les formes de colique équine. Cependant, les propriétaires de chevaux peuvent mettre en œuvre des mesures pour réduire le risque d’apparition de cette pathologie et favoriser la santé du système digestif de leur animal.

Les stratégies de prévention de la colique consistent à adapter le régime alimentaire, la charge de travail et la régie du cheval.

Voici notre liste des 14 meilleurs moyens de réduire le risque de colique et d’autres troubles digestifs chez le cheval.

1) Donner accès à de l’eau fraîche et propre

L’accès à une eau fraîche et propre en tout temps est crucial pour réduire le risque de nombreux problèmes gastro-intestinaux chez les chevaux, tels que les coliques.

Une bonne hydratation soutient la fonction digestive en stimulant la motilité intestinale, soit le transit des aliments dans le tube digestif. Si le cheval ne boit pas assez de liquide, il court un plus grand risque de souffrir d’une colique d’obstruction.

L’eau dilue aussi l’acide gastrique. Elle est nécessaire pour produire la salive, une composante importante du mécanisme digestif.

En temps normal, les chevaux doivent boire environ huit litres (deux gallons) d’eau par 100 kilogrammes de poids vif. Un cheval de 500 kg (1 100 lb) devrait donc boire 38 litres (10 gallons) d’eau par jour.

On peut stimuler une meilleure consommation d’eau en procédant comme suit : [2][4][5]

  • nettoyer régulièrement les seaux, les abreuvoirs ou les abreuvoirs automatiques;
  • toujours jeter l’eau qui reste dans les seaux avant de les remplir;
  • s’assurer que les chevaux ont accès en tout temps à de l’eau dans les enclos;
  • ne pas laisser l’eau devenir trop chaude en été;
  • ne pas laisser l’eau devenir trop froide en hiver;
  • pendant l’entraînement et par temps chaud, donner au cheval des électrolytes pour encourager une plus grande consommation d’eau;
  • certains chevaux boivent plus facilement si on aromatise leur eau;
  • lors des corvées quotidiennes, vérifier que le cheval a accès à une eau de bonne qualité en tout temps.

Ces précautions ont un impact significatif sur la diminution du risque de colique et d’autres troubles gastro-intestinaux. [2][4][5]

2) Assurer un apport adéquat en sel

Le fondateur de Mad Barn, Scott Cieslar, parle du sel comme du meilleur supplément contre les coliques que l’on puisse donner aux chevaux.

Un apport suffisant en sel comme source de sodium aide à augmenter la consommation d’eau, à prévenir la déshydratation et à réduire le risque de colique. [2]

La plupart des régimes alimentaires équins sont déficients en électrolyte sodique. Ce minéral se trouve dans le foin et les moulées complètes, mais il est rarement présent en quantité suffisante pour combler les besoins alimentaires des chevaux.

Ces derniers doivent consommer un minimum de 2 à 4 cuillères à soupe (de 1 à 2 onces) de sel par jour. De plus, ils doivent avoir accès à du sel en cristaux à volonté en tout temps.

Les blocs de sel ne suffisent pas à garantir un apport adéquat. Les études montrent que les chevaux consomment plus facilement le sel en cristaux et que ce dernier favorise mieux l’hydratation.

Par temps chaud ou en cas de travail intense, il faut parfois augmenter la quantité de sel dans la ration pour remplacer celui éliminé par la transpiration et maintenir l’équilibre électrolytique. [2]

3) Augmenter la durée des mises en liberté

Les chevaux gardés en stalle avec des mises en liberté restreintes courent un risque accru de crises de colique comparativement aux chevaux qui passent de longues périodes au pré. [2][4][5]

La recherche révèle que les chevaux confinés à l’intérieur pendant plus de douze heures par jour ont une motilité intestinale réduite. Autrement dit, les aliments ne se déplacent pas correctement dans leur tractus gastro-intestinal.

Le confinement en stalle contribue également à l’ennui et à l’augmentation des comportements stéréotypés tels que le tic à l’appui ou à l’air, qui sont tous deux liés à un risque plus élevé de colique. [2][4][5]

Pour prévenir ce risque, on doit mettre le cheval en liberté aussi longtemps et aussi souvent que possible.

En permettant au cheval d’exprimer les comportements naturels adaptés à son espèce, comme la recherche de nourriture, le pâturage et la socialisation au sein d’un troupeau, il reste en mouvement et risque moins de s’ennuyer.

Ce mouvement diminue à son tour l’incidence de coliques en favorisant le transit des aliments dans le tractus gastro-intestinal et en diminuant l’apparition des comportements stéréotypés. [2][4]

4) Placer les mangeoires au-dessus du sol

Les chevaux sont exposés à de grandes quantités de sable toute leur vie, surtout s’ils vivent dans une région sablonneuse. Même lorsqu’ils ne résident pas dans un milieu sablonneux, il y a généralement du sable dans le manège, sur les sentiers, dans leurs enclos ou dans leurs stalles.

Au fil du temps, l’ingestion de sable peut donner lieu à de graves complications pour la santé, notamment des problèmes respiratoires et des troubles digestifs[2][6]

Les chevaux qui broutent sur des sols sablonneux risquent d’accumuler du sable dans leur système digestif. Le sable peut provoquer une crise de colique qui se caractérise par une irritation et une obstruction de l’intestin.

Pour aider à prévenir l’ingestion de sable, il est préférable de nourrir le cheval dans une mangeoire ou un filet à foin surélevé afin que sa nourriture ne soit pas directement en contact avec le sol. [2][6] Le trempage du foin peut aussi aider à éliminer la poussière et les saletés qui s’y trouvent.

On peut d’autre part atténuer le risque de colique liée au sable et favoriser son excrétion du tube digestif en augmentant la teneur en fibres de la ration du cheval.

Une étude menée par l’Université de la Floride recommande de donner quotidiennement une quantité de foin équivalent à 2,5 % du poids vif de l’animal pour maximiser l’élimination du sable. Cela équivaut à 12,5 kg de foin pour un cheval de 500 kg (ou 28 lb pour un cheval de 1 100 lb).

5) Introduire les changements d’alimentation progressivement

Les chevaux ont un système digestif délicat qui est sensible au changement. Les modifications brusques de qualité, de quantité et d’horaire de distribution des aliments peuvent accroître le risque de colique. [4][5][7][8]

Les études ont constaté que les changements de régie alimentaire plusieurs fois par an augmentent considérablement le risque de colique. Les changements de foin sont le facteur le plus important menant aux problèmes digestifs. [4][5][7][8]

Lorsqu’on passe à un nouveau lot de foin, la transition doit se faire progressivement sur une période de deux à trois semaines.

Idéalement, tout nouveau foin devrait faire l’objet d’une analyse afin de pouvoir le comparer au foin d’origine.

L’analyse du foin permet également de s’assurer qu’il comble les besoins alimentaires du cheval. Nous vous invitons à nous transmettre votre analyse de foin en ligne. Nos nutritionnistes équins vous aideront à équilibrer l’alimentation de votre cheval.

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6) Contrôler la qualité des aliments

La meilleure façon de prévenir les troubles intestinaux du cheval est de lui donner une alimentation équilibrée riche en fourrage et de respecter un horaire de distribution régulier.

Les chevaux fermentent les aliments dans l’intestin postérieur, ce qui signifie qu’ils digèrent les fibres alimentaires dans cette partie de l’intestin pour en extraire les calories et les nutriments. Une alimentation contenant suffisamment de fibres soutient le microbiome équin responsable de la fermentation des fibres.

Il vaut mieux éviter les régimes riches en céréales qui peuvent contribuer à la dysbiose et à l’acidité excessive de l’intestin postérieur. Cette affection, connue sous le nom d’acidose de l’intestin postérieur, est un précurseur des ulcères de l’intestin postérieur et d’un certain nombre d’autres pathologies du système digestif.

La qualité du foin est aussi un facteur de risque majeur pour la colique. Les propriétaires de chevaux omettent souvent de se préoccuper du foin légèrement moisi. La moisissure dans les aliments pour chevaux peut déclencher la colique[2][9]

La moisissure est source de toxines. Ingérées en grande quantité, ces toxines peuvent perturber l’équilibre délicat des micro-organismes qui vivent dans l’intestin et mener à des troubles digestifs. [2][9]

Il faut vérifier la fraîcheur du grain et du foin avant de les donner aux chevaux, en particulier si les aliments ont été exposés à l’humidité[2][9]

On doit conserver les aliments pour chevaux dans un endroit frais et sombre exempt d’humidité. En cas de doute, on évite de donner les aliments suspects. Il vaut mieux débourser pour acheter des aliments frais plutôt que de risquer un trouble digestif qui pourrait conduire à une crise de colique. [2][9]

7) Éviter les moulées en granulés

Les aliments concentrés à base de céréales comme les moulées complètes ou sucrées peuvent accroître le risque de coliques.

Bien qu’il soit peu probable qu’une petite quantité de moulée en granulés puisse causer un problème, les grandes quantités peuvent hausser le risque considérablement.

La recherche indique que chaque livre d’aliment à base de grains entiers ou de maïs ajoutée à la ration d’un cheval accroît le risque de colique de 70 %[12]

Les chevaux qui consomment des granulés ont un risque de coliques de 6 à 9,5 fois plus élevé que les chevaux nourris exclusivement au foin.

C’est une autre bonne raison d’opter pour un régime alimentaire composé principalement de fourrage et de minimiser les aliments à base de céréales.

8) Diminuer le stress excessif

Il importe de minimiser le stress et l’anxiété pour prévenir les coliques et l’inconfort digestif du cheval. Bien qu’il soit difficile d’éliminer tous les facteurs de stress qui affectent les équidés, il faut tenter de diminuer le stress pour favoriser la santé de leur système digestif et leur bien-être.

Les facteurs de stress courants qui peuvent causer la colique incluent ceux qui suivent : [2]

  • les changements brusques d’environnement;
  • les changements brusques d’horaire et de routine;
  • l’intégration dans un nouveau troupeau, l’ajout ou la perte d’un compagnon;
  • une position au bas de l’échelle hiérarchique du groupe et la concurrence pour accéder aux aliments et à l’eau;
  • les voyages ou le transport en remorque;
  • un entraînement excessif avec un minimum de jours de récupération;
  • un calendrier des concours chargé.

De nombreuses affections gastro-intestinales comme les ulcères et la diarrhée sont liées au stress. Ces pathologies exacerbent aussi le risque d’apparition de la colique si on omet de les soigner.

9) Éviter l’utilisation à long terme des anti-inflammatoires

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont des médicaments utilisés pour soulager la douleur et réduire l’inflammation chez les chevaux.

Les AINS employés couramment incluent la phénylbutazone (Butazone), le firocoxib (Equioxx) et la flunixine méglumine (Banamine). On les administre pour soulager les douleurs articulaires ou pour améliorer le confort d’un animal blessé.

L’utilisation à court terme d’AINS peut être bénéfique, mais la recherche a démontré que leur utilisation à long terme provoque des coliques récurrentes de faible intensité[10]

Les chercheurs ont démontré que l’administration à long terme d’AINS peut abaisser le pH gastrique et hausser l’acidité de l’intestin.

De plus, les AINS inhibent les prostaglandines, ce qui entraîne une diminution de la production de mucus dans le tractus gastro-intestinal. Le mucus joue un rôle important dans le maintien de la barrière intestinale et la prévention des ulcères.

Une consultation avec un vétérinaire s’impose pour déterminer si les AINS augmentent le risque de colique chez le cheval concerné.

Il existe des solutions de rechange pour soulager la douleur et l’inflammation. Les suppléments nutritionnels tels que le MSM, les acides gras oméga-3 et l’acide hyaluronique ont fait leurs preuves dans le soutien de la santé des articulations équines[10][11]

10) Régler les problèmes dentaires

À mesure que les chevaux vieillissent, ils peuvent éprouver plus de difficulté à mastiquer en raison de l’usure des dents et des caries. Un aliment mal mastiqué peut mener à une diminution de la décomposition et de la digestion dans le tube digestif.

Ces facteurs peuvent provoquer un étouffement, une obstruction intestinale, des carences nutritionnelles et des coliques. [2]

On peut éviter ce risque de colique en veillant à ce que le cheval reçoive régulièrement des soins dentaires.

Si les dents montrent des signes d’usure, on doit parfois modifier la façon de nourrir le cheval. Les chevaux qui ont du mal à mastiquer leur nourriture peuvent avoir besoin que l’on trempe leur moulée, devoir manger des aliments plus mous, ou bien des cubes de foin trempés ou de foin haché. [2]

11) Équilibrer le niveau d’activité

La recherche a démontré que l’exercice régulier accroît la motilité intestinale, stimule la consommation d’eau et aide à maintenir un tube digestif sain.

Malgré cela, un niveau d’activité trop intense sous forme d’entraînement ou de compétition peut augmenter le risque de colique.

Les études ont prouvé que l’exercice intense hausse le risque d’ulcères gastriques, en particulier si on entraîne le cheval alors qu’il est à jeun.

L’exercice comprime l’abdomen du cheval et exerce une plus grande pression sur l’estomac, ce qui cause des éclaboussures d’acides gastriques. Ces dernières peuvent entraîner la formation d’ulcères dans la région squameuse supérieure de l’estomac qui est mal protégée de l’acide gastrique.

Une charge de travail lourde peut d’autre part accroître le niveau de stress du cheval. En outre, l’entraînement et la compétition intenses sont associés à une régie alimentaire irrégulière et à des changements d’hébergement, des facteurs qui augmentent le risque de colique chez les chevaux. [2]

Il importe de donner régulièrement au cheval des jours de repos et de respecter un horaire prévisible. On doit éviter les entraînements intensifs six ou sept jours par semaine.

Il ne faut jamais entraîner un cheval à jeun. On peut intercaler des séances d’exercice à faible intensité dans le programme d’entraînement et accorder au cheval des jours de congé s’il est surmené. En plus de diminuer le risque de colique, ces mesures favorisent la récupération et les performances physiques. [2]

12) Vermifuger le cheval

Les parasites internes tels que les vers et les larves de strongyle peuvent jouer un rôle dans l’apparition des coliques.

Ces parasites peuvent provoquer une obstruction du tractus intestinal, un traumatisme, une irritation ou une toxicité menant à une crise de colique. Les parasites peuvent par ailleurs affecter la motilité intestinale. [2]

Les études indiquent que les chevaux adultes vermifugés régulièrement enregistrent un risque plus faible de coliques. Si votre cheval ne bénéficie pas encore d’un programme régulier de contrôle des parasites, contactez votre vétérinaire pour en savoir plus.

Ce dernier peut vous aider à choisir le vermifuge qui convient à votre région et à votre cheval. Il peut aussi vous conseiller l’échéancier le mieux adapté à votre situation pour programmer l’administration des vermifuges.

Il est à noter que l’utilisation d’une pâte vermifuge peut en fait précipiter une crise de colique chez les chevaux qui ont une charge parasitaire anormalement élevée. C’est pourquoi il vaut mieux établir et respecter un calendrier régulier de contrôle des parasites.

Un programme régulier protège le cheval contre les nombreux parasites communs, de sorte qu’il court moins de risque de souffrir de colique. [2]

13) Connaître les troubles médicaux antérieurs

De nombreuses études ont démontré un risque plus élevé de colique chez les chevaux qui ont déjà souffert de troubles gastro-intestinaux comme les ulcères et la diarrhée.

Les chevaux qui ont déjà eu des crises de colique sont aussi plus à risque de récurrence[2][4][7] C’est pourquoi il importe de prendre des mesures dès les premiers signes de troubles digestifs chez le cheval.

De plus, les chevaux soumis à un traitement médical courent un risque accru de colique en raison du stress et des changements éventuels de motilité intestinale. [7][8]

De nombreux traitements médicaux sont inévitables. Il est toutefois possible de minimiser le stress et de stimuler la santé digestive du cheval par d’autres moyens afin d’atténuer les perturbations de motilité intestinale.

14) Favoriser la santé du système digestif équin

Aucun supplément pour chevaux ne peut prévenir entièrement les coliques. Cependant, de nombreux suppléments de santé digestive ont démontré leur efficacité et peuvent stimuler l’ensemble du système digestif du cheval.

Voici quelques exemples d’ingrédients qu’on peut ajouter au régime alimentaire du cheval :

Le produit Optimum Digestive Health de Mad Barn est un supplément intestinal complet conçu pour stimuler le système immunitaire et la fonction digestive du cheval.

Il contient un mélange unique de probiotiques, de prébiotiques, de levures actives, d’enzymes et de nucléotides immunitaires qui rétablissent l’équilibre du tractus gastro-intestinal et aident à réduire le risque de troubles digestifs.

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Les signes et symptômes de la colique

La meilleure façon d’éviter que le cheval souffre de colique grave est de prendre des mesures dès qu’on observe les premiers symptômes de troubles digestifs.

Les chevaux montrent souvent des signes visibles de colique, car cette affection peut être très douloureuse. Voici les plus fréquents : [2]

  • Le cheval tape du pied
  • Il se roule
  • Il montre des signes de détresse
  • Il se couche
  • Il marche en cercle dans la stalle
  • Il transpire
  • Il souffre de ballonnements
  • Il perd l’appétit
  • Les bruits intestinaux sont absents
  • Il n’y a pas de fumier dans la stalle
  • Le cheval est mal à l’aise ou très inconfortable

Lorsqu’un cheval présente des signes de coliques, il faut contacter le vétérinaire sans attendre. La détection précoce augmente les chances de rétablissement de l’animal.

En résumé

La colique est une pathologie qui effraie de nombreux propriétaires de chevaux, car elle peut entraîner des complications très graves.

Bien que la colique équine soit imprévisible et puisse être le résultat d’un éventail de facteurs, les propriétaires de chevaux peuvent prendre de nombreuses mesures pour en atténuer le risque.

Ces mesures comprennent des modifications d’alimentation, de régie, de milieu de vie et de niveau d’activité, des soins vétérinaires, ainsi que l’ajout de suppléments alimentaires.

En favorisant la santé du système digestif de votre cheval, vous favorisez son état de santé global en plus de diminuer le risque de colique.

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Références

  1. Curtis, L. et al. Risk factors for acute abdominal pain (colic) in the adult horse: A scoping review of risk factors, and a systematic review of the effect of management-related changes. PLoS One. 2019.
  2. Goncalves, S. et al. Risk factors associated with colic in horses. Vet Res. 2002.
  3. Abutarbush, S.M. et al. Causes of gastrointestinal colic in horses in western Canada: 604 cases (1992 to 2002). Can Vet J. 2005.
  4. Cohen, N.D. et al. Dietary and other management factors associated with colic in horses. J Am Vet Med Assoc. 1999.
  5. Cohen N.D. et al. Case-control study of the association between various management factors and development of colic in horses. J Am Vet Assoc. 1995.
  6. Landes, A.D. et al. Fecal sand clearance is enhanced with a product combining probiotics, prebiotics and psyllium in clinically normal horses. J Equine Vet Sci. 2008.
  7. Proudman C.J. A two years survey of equine colic in general practice. Equine Vet J. 1991.
  8. Reeves M.J. et al. Risk factors for equine acute abdominal disease (colic): results from a multi-center case-control study. Prev Vet Med. 1996.
  9. Stewart, H.L. et al. Changes in the fecal bacterial microbiota during the hospitalization of horses with colic and the effect of different causes of colic. Equine Vet J. 2020.
  10. Ihler, F.C. et al. Evaluation of clinical and laboratory variables as prognostic indicators in hospitalized gastrointestinal colic horses. Acta Vet Scand. 2004.
  11. Hess, T. and Ross-Jones, T. Omega-3 fatty acid supplementation in horses. R. Bras. Zootec. 2014.
  12. Malone, E. Colic in your horse. University of Minnesota Extension. 2021.