La photosensibilisation, ou dermatite induite par la lumière (photodermatite), est une pathologie non contagieuse chez les chevaux où la peau devient extrêmement sensible au soleil. Cette pathologie imite souvent un coup de soleil, mais elle est beaucoup plus grave et douloureuse. [14]

La photosensibilisation est le plus souvent causée par l’ingestion de plantes toxiques contenant des pigments, qui sont absorbés par le tractus gastro-intestinal et transportés vers la peau. Lorsqu’ils sont exposés aux rayons ultraviolets (UV) de la lumière du soleil, les pigments provoquent une réaction complexe de photosensibilité dans la peau du cheval. [7]

La peau non pigmentée (i.e. blanche) est particulièrement sensible aux composés réactifs, tout comme la peau peu poilue (i.e. le museau, les paupières, les oreilles). [2]

Pour traiter efficacement la photosensibilisation, il faut s’attaquer à la cause de l’affection et administrer des soins de soutien. Il est important de soulager l’irritation et l’infection potentielle de la peau endommagée pour permettre la cicatrisation.

La photosensibilisation est difficile à diagnostiquer et à distinguer d’un coup de soleil. [2] Si vous pensez que votre cheval pourrait être atteint de photosensibilisation, contactez immédiatement votre vétérinaire pour une consultation.

La photosensibilisation chez le cheval

Les chevaux atteints de photosensibilisation présentent une réaction indésirable grave à la lumière du soleil en raison de la présence d’agents photodynamiques dans leur peau. Les composés photodynamiques peuvent être des pigments végétaux, des toxines fongiques, des bactéries et des produits chimiques. [2]

La lumière ultraviolette du soleil active ces composés, entraînant des réactions chimiques qui endommagent les cellules de la peau et provoquent une irritation importante chez le cheval. [2]

Le visage et le corps peuvent présenter des éruptions cutanées (érythème), des lésions, des plaies qui coulent et des croûtes. Dans les cas les plus graves, une nécrose (mort des tissus) peut se produire. [16] Les chevaux peuvent commencer à se frotter ou à se gratter sur la zone affectée, ce qui entraîne d’autres lésions tissulaires.

La photosensibilisation peut affecter les zones pigmentées et non pigmentées du corps. [2] Cependant, les tissus des zones peu pigmentées du corps ou des zones moins poilues sont souvent gravement touchés car ils sont moins protégés du soleil.

Il s’agit notamment des zones de la face (museau, oreilles, paupières, lèvres) et du corps (queue, bandes coronaires, vulve). [16] Les chevaux à la peau et aux poils clairs sont généralement affectés sur l’ensemble du corps.

Signes cliniques

Les signes cliniques de photosensibilisation tendent à se développer dans les heures qui suivent l’exposition au soleil. [16] Cependant, certains signes de photosensibilité ne se manifestent que plusieurs semaines après l’exposition au soleil.

Les symptômes suivants peuvent indiquer une photosensibilité chez votre cheval : [8][14]

  • Perte de poils
  • Photophobie (gêne oculaire à la lumière)
  • Grattage et frottement des oreilles, des paupières et du museau
  • Rougeur et gonflement de la peau
  • Lésions cutanées, urticaire et squames
  • Gonflement oedémateux
  • Cloques avec pus
  • Formation de croûtes
  • Lésions buccales
  • Diarrhée ou coliques légères

Les chevaux gardés à l’intérieur pendant la journée ou peu exposés à la lumière du soleil peuvent présenter des signes subtils de photosensibilité, un léger œdème de la peau étant le symptôme le plus marquant. [1]

Causes de la photosensibilité

La photosensibilité chez les chevaux est classée comme primaire ou secondaire, en fonction de l’agent causal qui déclenche la réaction cutanée :

  • Photosensibilité primaire : Elle survient à la suite de l’ingestion ou de l’exposition topique à un agent phototoxique, tel que des plantes ou des produits chimiques toxiques.
  • Photosensibilité secondaire : Elle est due à un dysfonctionnement du foie du cheval, qui entraîne une mauvaise élimination des agents phototoxiques.

Certaines formes de photosensibilité ont une cause incertaine mais peuvent être liées à la consommation de fourrages, tels que le trèfle blanc. [21]

Dans tous les cas, l’exposition à la lumière UV active les phototoxines, ce qui entraîne une sensibilité de la peau et des lésions tissulaires.

Phototoxines

Les phototoxines sont des composés qui provoquent une réponse toxique de la peau lorsqu’ils sont activés par la présence de lumière UV. Ces toxines peuvent avoir des origines connues ou inconnues, et proviennent souvent de plantes, de fourrages et de mauvaises herbes. [4]

Les pigments végétaux ingérés par les chevaux peuvent être hautement phototoxiques au contact de la lumière UV. Ces phototoxines sont absorbées par le tractus gastro-intestinal et sont transportées par le système circulatoire vers les tissus mous de la peau, les muqueuses exposées et les yeux. Les phototoxines peuvent également être absorbées directement par la peau à la suite d’une exposition topique.

La lumière UV transforme les composés toxiques en un état activé, déclenchant une cascade de réactions destructrices dans les cellules des tissus cutanés.

Photosensibilité primaire

La photosensibilisation primaire (type 1 ou systémique) se produit lorsque les membranes des cellules de la peau sont endommagées par un agent phototoxique qui pénètre dans le système circulatoire par ingestion, absorption ou injection.

Après l’exposition de la phototoxine à la lumière UV, une réaction toxique se produit, entraînant une grave inflammation de la peau. La photosensibilité primaire est souvent aiguë et se manifeste très rapidement.

Ce type de photosensibilité est rare chez les chevaux, car l’exposition aux agents responsables au pâturage est très improbable. [11] Voici quelques-unes des plantes toxiques et autres produits chimiques qui peuvent provoquer une photosensibilité primaire.

Millepertuis

Le millepertuis (Hypericum perforatum), aussi appelé herbe de Saint Jean, est une plante médicinale originaire d’Europe. Il se reconnaît à sa hauteur, à ses feuilles vert foncé, à ses petites taches et à ses fleurs jaunes.

La plante contient plusieurs composés photodynamiques qui peuvent provoquer une photosensibilisation primaire chez les chevaux et d’autres animaux d’élevage.

Lorsque le cheval ingère du millepertuis, un pigment très fluorescent appelé hypéricine pénètre dans le sang et circule dans l’organisme. [4] L’hypéricine s’énergise sous la peau lorsqu’elle entre en contact avec la lumière du soleil, causant des dommages importants aux membranes cellulaires environnantes. [3]

Les chevaux sont très sensibles à la toxicité de l’hypéricine en raison de l’absence d’enzymes hépatiques capables de décomposer cette toxine, ce qui permet à l’hypéricine de pénétrer rapidement dans la circulation sanguine. [3]

Des maladies d’autres animaux d’élevage dues à l’ingestion de millepertuis ont été signalées en Europe, en Amérique, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans d’autres îles avoisinantes.

Autres plantes

D’autres plantes peuvent induire une photosensibilité primaire chez les chevaux : [11]

  • Le sarrasin (Fagopyrum esculentum)
  • L’ammophile (Ammi majus)
  • Le persil de printemps (Cymopterus spp.)
  • Certaines variétés de trèfle (Medicago spp.)

Autres agents photodynamiques

Les agents photodynamiques suivants sont connus pour induire une photosensibilité primaire chez les chevaux : [15]

  • Produits chimiques (sprays anti-mouches, produits pour le pelage)
  • Engrais phosphorés
  • Pesticides (pentachlorophénols)
  • Brai de goudron de houille
  • Produits de préservation du bois
  • Médicaments (tétracycline, tranquillisants à base de phénothiazine)
  • Aliments moisis (aflatoxine B)

Des chercheurs ont également découvert un lien potentiel entre la photosensibilisation et l’allergie au gluten chez les chevaux. [19]

Photosensibilité secondaire

La photosensibilité secondaire se développe en raison d’une altération préexistante de la fonction hépatique du cheval. Le foie joue un rôle important dans la détoxification et la décomposition des substances toxiques présentes dans l’organisme du cheval.

Les chevaux souffrant d’une maladie chronique ou aiguë du foie ne peuvent pas métaboliser et excréter correctement la phylloérythrine. Il s’agit d’un sous-produit de la chlorophylle fabriqué par les micro-organismes de l’intestin après l’ingestion de plantes.

La phylloérythrine est un puissant composé photodynamique très sensible à la lumière. [7][11] Chez les chevaux dont la fonction hépatique est normale, la phylloérythrine est excrétée dans la bile du cheval pour être éliminée du corps.

Cependant, chez les chevaux souffrant d’une maladie ou d’un dysfonctionnement du foie, la phylloérythrine revient dans la circulation et provoque une réaction phototoxique lorsqu’elle passe à travers et sous la peau.

Ces métabolites chlorophylliens deviennent énergiques lorsqu’ils sont exposés à la lumière UV, blessant les vaisseaux sanguins et les membranes cellulaires environnants et provoquant une nécrose soudaine de la peau. [2][12]

De nombreux agents photosensibilisants primaires peuvent induire des lésions hépatiques chez les chevaux, provoquant indirectement une photosensibilisation secondaire. Il est donc difficile de faire la distinction entre les deux types de photosensibilisation. [12]

Hépatopathie

L’hépatopathie, ou maladie du foie, est assez fréquente chez les chevaux et se manifeste souvent par des épidémies. Ces épidémies peuvent être causées par une toxicose végétale ou des agents pathogènes infectieux, de nouvelles recherches suggérent que les hépatites virales sont un agent causal. [5] Cependant, la plupart des diagnostics de maladie hépatique n’ont pas de cause ou d’étiologie claire.

Les signes cliniques d’une maladie du foie chez le cheval sont les suivants : [6]

  • Perte de poids et manque d’appétit
  • Dépression et léthargie
  • Jaunisse (peau jaune)
  • Changements de comportement
  • Fièvre

Si vous pensez que votre cheval souffre d’une maladie du foie, contactez immédiatement un vétérinaire pour une consultation.

Alcaloïdes de pyrrolizidine (PA)

Les plantes contenant des alcaloïdes de pyrrolizidine (PA) sont des agents causaux communs de la photosensibilité secondaire. Ces métabolites secondaires présents dans les plantes toxiques peuvent causer de graves dommages au foie et au système nerveux des animaux, entraînant une accumulation de phylloérythrine dans la peau et le sang.

Plus de 350 PA ont été identifiés, et environ 3 % de toutes les espèces de plantes à fleurs contiennent une ou plusieurs phytotoxines. [12] Beaucoup de ces plantes sont des espèces envahissantes qui contaminent les pâturages, les champs et même le foin sec. [18]

Les familles de plantes les plus fréquemment associées à l’hépatotoxicité sont les suivantes :

  • Boraginaceae (myosotis)
  • Asteraceae (marguerite)
  • Fabacées (légumineuses)

Les chevaux sont très sensibles aux lésions hépatiques aiguës ou chroniques suivant une toxicose aux AP, en particulier si les alcaloïdes pyrrolizidiniques sont consommés en grandes quantités sur de longues périodes. [11][18]

Heureusement, des preuves récentes suggèrent que la toxicose à l’AP est rare chez les chevaux. [5] Les chevaux mangent des plantes toxiques dans les zones de sécheresse ou lorsque d’autres fourrages plus appétissants ne sont pas disponibles. Cependant, ils mangent rarement des plantes toxiques dans des conditions normales.

Mycotoxines

Les plantes peuvent être infectées par des moisissures ou des champignons lorsqu’elles pourrissent ou sont soumises à un climat humide. Ces champignons produisent des phytoalexines, qui peuvent être toxiques lorsqu’ils sont ingérés. Des recherches ont montré que ces composés antimicrobiens peuvent provoquer une photosensibilisation lorsqu’ils sont ingérés par le bétail. [17]

Le cheval est une espèce monogastrique, ce qui le rend plus sensible aux mycotoxines que les ruminants. Les épidémies d’hépatopathie associée aux mycotoxines chez les chevaux sont souvent résolus une fois que le cheval est éloigné de la source des champignons. [5]

Trèfle d’alsike

Le trèfle d’Alsike (Trifolium hybridum) est une culture fourragère courante pour le bétail dans le nord du Canada, car il est adapté aux climats frais et aux sols mal drainés. [1] Cependant, les chevaux qui ingèrent ce trèfle peuvent développer des maladies graves, notamment : [8]

  • Photosensibilité primaire
  • Photosensibilité secondaire
  • Empoisonnement au trèfle d’Alsike
  • Hypertrophie du foie

Les chercheurs pensent que les mycotoxines cultivées sur le trèfle dans des conditions humides peuvent contribuer aux réactions phototoxiques. [1]

Si une zone de pâturage est fortement infestée par le trèfle alsike, il est recommandé de retirer les chevaux et de rénover complètement le pâturage. La photosensibilité est réversible une fois que le cheval affecté est retiré de la source d’alimentation ou du pâturage, à condition qu’il n’ait pas développé de maladie du foie. [10]

Les signes neurologiques suivants peuvent indiquer une atteinte hépatique associée au trèfle :

Diagnostic

Une détection rapide est essentielle pour traiter avec succès et minimiser les dommages dus à la photosensibilité. Contactez votre vétérinaire pour planifier un examen dès les premiers signes d’irritation cutanée chez votre cheval.

Pour diagnostiquer la photosensibilité, votre vétérinaire procédera à un examen physique complet de votre cheval, à une inspection de son environnement, à une évaluation des pâturages et du foin à la recherche de contaminants et à un examen complet des antécédents de votre cheval, y compris des médicaments qu’il prend.

Si vous avez récemment appliqué des produits topiques sur la peau ou le pelage de votre cheval, n’oubliez pas d’informer votre vétérinaire des ingrédients contenus dans ces produits.

La photosensibilité est plus fréquente au printemps et en été, lorsque la lumière du soleil est intense. Un indice ultraviolet élevé (indice UV) peut permettre à votre vétérinaire de diagnostiquer plus facilement cette affection.

Examens de diagnostic

Après avoir inspecté visuellement la peau de votre cheval, votre vétérinaire peut exclure d’autres affections et évaluer le fonctionnement des organes à l’aide de tests tels que : [2][22]

  • Biopsie de la peau : utilisée pour écarter les infections bactériennes et établir un diagnostic définitif.
  • Analyse de la chimie du sang : utilisé pour évaluer les fonctions rénales et hépatiques
  • Biopsie du foie : peut être indiquée pour confirmer une maladie du foie

Diagnostic différentiel

Plusieurs affections cutanées présentent des symptômes qui imitent la photosensibilité chez les chevaux, ce qui peut rendre le diagnostic difficile.

Pour confirmer le diagnostic, votre vétérinaire éliminera d’autres affections courantes susceptibles d’entraîner une perte de poils et une irritation de la peau, telles que : [14]

  • Coup de soleil
  • Dermatite de contact
  • Affections infectieuses (fièvre de la boue, dermatophilose, etc.)

Traitement

Le traitement de la photosensibilisation chez le cheval consiste à supprimer l’exposition à l’agent photoréactif responsable, à minimiser l’exposition à la lumière UV et à soulager les symptômes de votre cheval.

Il se peut que votre cheval ait besoin d’un traitement à long terme pour éviter les poussées. Les chevaux atteints de photosensibilité secondaire doivent bénéficier d’un plan de traitement à vie pour traiter la maladie ou le dysfonctionnement du foie.

Pour un soulagement immédiat, éloignez les chevaux affectés de la lumière du soleil. Gardez les chevaux à l’intérieur pendant la journée et donnez-leur des pâturages la nuit. [13][14] Donner du foin sec, sans légumineuses, ne contenant aucune trace de plantes toxiques ou de contaminants. [1]

Maintenez les plaies cutanées propres pour favoriser la cicatrisation et prévenir les infections. [2] Nettoyez quotidiennement les zones touchées avec un savon antiseptique et appliquez des antibiotiques, des corticostéroïdes ou des crèmes topiques pour apaiser la peau sèche et craquelée. En cas d’infection, un antibiotique systémique peut être nécessaire. Rafraîchissez le cheval avec de l’eau propre et fraîche pour réduire la douleur et l’enflure causées par les lésions.

Les tissus cutanés nécrosés attirent les mouches et les insectes, qui peuvent pondre des œufs dans la peau (myiase) ou provoquer une infection. La mise en œuvre de mesures efficaces de lutte contre les mouches est essentielle pour favoriser la guérison.

Prévention

La clé de la prévention de la photosensibilité chez les chevaux est d’éviter l’exposition aux agents phototoxiques et de soutenir la santé du foie de votre cheval.

Si votre cheval est exposé à des phototoxines ou souffre d’un dysfonctionnement hépatique, vous pouvez prévenir les poussées de photosensibilité en empêchant les rayons UV d’atteindre la peau sensible non pigmentée.

Gardez les chevaux concernés à l’intérieur pendant la journée ou équipez-les de pare-soleil, de draps anti-UV et de chaussettes anti-UV pour empêcher la peau sensible d’être exposée aux rayons du soleil.

Le chardon-Marie

Compléter l’alimentation de votre cheval avec de peut contribuer à la santé du foie et à la protection contre les dommages causés par les radicaux libres. [9]

Le chardon-marie contient de la silymarine, un composé antioxydant qui aide à soutenir les défenses normales du foie contre les composés toxiques. [20]

Chardon-Marie

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En savoir plus

  • Soutient la fonction hépatique
  • Favorise la santé des sabots
  • Effets anti-inflammatoires
  • Utilisé chez les chevaux métaboliques

Pronostic

Le pronostic des chevaux photosensibilisés dépend de la localisation et de la gravité des lésions cutanées et de la présence de lésions hépatiques.

Les chevaux atteints de photosensibilisation primaire ont généralement un bon pronostic et se rétablissent souvent complètement, tandis que les chevaux atteints de photosensibilisation secondaire peuvent avoir un mauvais pronostic.

La cicatrisation des lésions peut prendre plusieurs semaines. Heureusement, même en cas de nécrose grave, la plupart des lésions cutanées guérissent bien si des soins de soutien sont administrés. [2]

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Références

  1. Alsike Clover Poisoning, Photosensitization or Photodermatitis in Horses. Ontario Ministry of Agriculture, Food and Rural Affairs (OMAFRA). 2022.
  2. Barrington, G. M. Photosensitization in Horses. Merck Veterinary Manual. 2019.
  3. Bourke, C. A. Effects of Hypericum Perforatum (St. John’s wort) on animal health and production. Plant Production Quarterly. 1997.
  4. Collet, M. G. Photosensitisation diseases of animals: Classification and a weight of evidence approach to primary causes. Toxicon X. 2019.
  5. Durham, A. E. Association between forage mycotoxins and liver disease in horses. J Vet Intern Med. 2022.
  6. Foreman, J. H. Disorders of the Liver in Horses. Merck VeterinaryManual. 2019.
  7. Gupta, R. C. Veterinary Toxicology: Basic and Clinical Principles. Veterinary Toxicology, 2nd edition. 2011.
  8. Kentucky Equine Research Staff. Sunburn and Photosensitivity in Horses. Kentucky Equine Research (KER). 2004.
  9. Mulrow, C. et al. Milk Thistle: Effects on Liver Disease and Cirrhosis and Clinical Adverse Effects: Summary. AHRQ Evidence Report Summaries. 2000.
  10. Nation, P. N. Alsike clover poisoning: A review. Can Vet J. 1989.
  11. Puschner, B. Alfalfa hay induced primary photosensitization in horses. The Vet J. 2016.
  12. Quinn, J. C. et al. Secondary Plant Products Causing Photosensitization in Grazing Herbivores: Their Structure, Activity and Regulation. Int J Mol Sci. 2014.
  13. Rashmir-Raven, A. Photosensitization. Robinson’s Current Therapy in Equine Medicine (Seventh Edition). 2015.
  14. Slater, K. Skin Problems. American Association of Equine Practitioners (AAEP). 2012.
  15. Sunburn, Photosensitivity or Contact Dermatitis in Horses. Ontario Ministry of Agriculture, Food and Rural Affairs (OMAFRA). 2022.
  16. Stegelmeier, B. L. Equine photosensitization. Clin Tech Equine Pract. 2002.
  17. Stegelmeier, B. L. et al. Plant induced photosensitivity and dermatitis in livestock. Vet Clin North Am Food Anim Pract. 2020.
  18. Stegelmeier, B. L. Pyrrolizidine Alkaloid-Containing Toxic Plants (Senecio, Crotalaria, Cynoglossum, Amsinckia, Heliotropium, and Echium spp.). Publications from USDA-ARS/UNL Faculty. 2011.
  19. Yeruham, I. et al. An apparently gluten-induced photosensitivity in horses. Vet. hum. toxicol. 1999.
  20. Hackett, Eileen S. et al. Evaluation of antioxidant capacity and inflammatory cytokine gene expression in horses fed silibinin complexed with phospholipid. Am J Vet Res. 2013.
  21. Wright RG, Ireland MJ. Case report: alsike clover poisoning, an old but should not be forgotten problem. Proceedings of the Equine Nutrition and Physiology Society 2003: 236-237.
  22. Brendemuehl, J. Photosensitization in Horses. Equine Extension Veterinarian, Univ. of Illinois College of Veterinary Medicine. 2005.