Les acides gras oméga-3 sont des gras polyinsaturés dits essentiels dans l’alimentation du cheval. Compléter le programme alimentaire de votre cheval avec de l’huile oméga-3 peut soutenir les mécanismes anti-inflammatoires de l’organisme et contribuer à la santé et au bien-être général.

Le cheval ne peut pas synthétiser ces gras essentiels par lui-même, c’est pourquoi il doit les obtenir par son alimentation. Donner à votre cheval une source d’acides gras oméga-3 peut favoriser un comportement calme, la fonction immunitaire et la santé des articulations. Les acides gras oméga-3 aident également à prévenir la peau sèche, les pelages ternes et au maintien du poids.

Les principaux oméga-3 bénéfiques pour la santé sont l’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque). Les chevaux ne reçoivent pas naturellement de DHA dans leur alimentation.

Ils convertissent l’ALA (acide alpha-linolénique) des herbes et fourrages en DHA et EPA. Toutefois, ce processus est inefficace et ne génère pas suffisamment de ces oméga-3 pour bénéficier de leurs propriétés anti-inflammatoires.

Enrichir l’alimentation de votre cheval en EPA et DHA a de nombreux effets bénéfiques. L’un des avantages les plus notables est un pelage lustré et sain. Ces acides gras contribuent également à prévenir les allergies cutanées et la peau sèche.

Il a été démontré que la supplémentation en oméga-3 prévient les crampes musculaires associées à la rhabdomyolyse d’effort récidivante (RER) chez les chevaux atteints, aussi connue sous le nom de tying up ou myosite.

L’EPA et le DHA favorisent également la santé des articulations et minimisent les réactions au stress liées au transport. Une supplémentation en oméga-3 est particulièrement recommandée pour les chevaux à l’exercice intensif ou qui participent aux compétitions.

Les sources denses en graisse telles que les huiles oméga-3 sont considérées comme « de l’énergie froide », car elles sont métabolisées efficacement sans générer beaucoup de chaleur. Ceci est particulièrement bénéfique pour les chevaux qui font de l’exercice pendant les mois d’été chauds et humides. [1]

Pour les chevaux qui sont sujets aux ulcères ou aux problèmes du gros intestin, l’ajout d’huile oméga-3 à l’alimentation permet de remplacer une partie des aliments de concentrés comme source de calories dans le régime alimentaire.

Cela peut contribuer à réduire le risque d’ulcères ou de dysbiose liés à une consommation élevée de céréales. La réduction de la consommation de céréales par l’ajout d’oméga-3 a également un effet calmant sur les chevaux, ce qui améliore leur concentration et leur maniabilité.

Les chevaux qui ont du mal à prendre du poids pourraient également bénéficier des acides gras essentiels comme source d’énergie dense. Cela vous permet de fournir plus de calories à votre cheval pour favoriser une prise de poids saine sans avoir à lui donner des volumes plus importants d’aliments de concentrés.

L’huile W-3 Oil de Mad Barn constitue une source d’oméga-3 provenant de sources végétales (huile de lin et de soya) et de microalgues. Les microalgues contiennent des niveaux élevés de DHA, le principal oméga-3 dans l’huile de poisson, mais sans odeur ni goût de poisson, ce qui les rend très appétentes pour les chevaux.

Ce supplément contient également de la vitamine E, un puissant antioxydant qui est mieux absorbé lorsqu’il est consommé avec une source de gras et elle augmente la durée de conservation de l’huile.

Il est préférable d’introduire l’huile graduellement en commençant par 30 millilitres par jour et augmenter lentement tous les 4 à 5 jours jusqu’à une dose maximale de 250 millilitres par jour. Ceci aide à éviter de perturber le système digestif.

w-3 Oil

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En savoir plus

  • Favorise le confort des joints
  • Aide à combattre l'inflammation
  • état de la peau et du pelage
  • Source appétente d'oméga-3

Pourquoi les chevaux ont-ils besoin d’acides gras oméga-3 ?

Lorsque les acides gras sont consommés, ils sont incorporés dans les membranes cellulaires de tous les tissus et organes du corps. Par conséquent, la composition des acides gras dans l’organisme peut avoir des effets importants sur le fonctionnement des cellules.

Le fait de consommer davantage de lipides polyinsaturés comme le DHA, au lieu de lipides saturées, rend les membranes cellulaires plus fluides, ce qui aide les cellules à mieux répondre aux signaux extérieurs et à rester en bonne santé. Le DHA peut être converti en de nombreuses autres molécules dans l’organisme qui ont un large éventail d’effets bénéfiques sur votre compagnon équin.

LES ACIDES GRAS OMÉGA-3 ET OMÉGA-6

Les acides gras oméga-3 et oméga-6 sont tous deux des acides gras polyinsaturés que l’on trouve dans l’alimentation des chevaux. Ils sont composés de longues chaînes carbonées d’au moins 18 atomes consécutifs reliés par des liaisons chimiques.

Un grand nombre (d’où « poly ») de ces liaisons sont insaturées, ce qui signifie qu’elles comportent une ou plusieurs doubles liaisons entre des atomes de carbone adjacents. En revanche, les gras saturés ont des liaisons simples entre tous les atomes de carbone, car leurs liaisons sont « saturées » d’atomes d’hydrogène.

Plus précisément, les acides gras oméga-3 ont une liaison insaturée au niveau du 3e dernier atome de carbone, tandis que les oméga-6 ont une liaison insaturée en 6e position.

L’équilibre entre les acides gras oméga-3 et oméga-6 dans l’alimentation est important, car les oméga-3 sont principalement convertis en molécules anti-inflammatoires tandis que les oméga-6 sont convertis en composés pro-inflammatoires.

Bien que le rapport optimal n’ait pas été déterminé chez le cheval, on peut supposer, d’après les données recueillies chez d’autres animaux et chez l’homme, que le rapport se situe probablement entre 1 : 4 et 1 : 6 d’acides gras oméga-3 à oméga-6.

L’herbe est riche en acide alpha-linolénique (ALA), un acide gras oméga-3. Bien que la teneur totale en matières grasses de l’herbe soit relativement faible (2 à 4 %), les chevaux qui passent beaucoup de temps à brouter des pâturages frais consommeront des quantités importantes d’ALA.

Certaines huiles végétales sont également riches en ALA, notamment l’huile de lin, de canola et de soya. Les céréales comme l’avoine et l’orge sont généralement plus riches en acide linoléique (LA), un acide gras oméga-6, également présent dans les huiles de soya, de canola, de maïs, de tournesol et de carthame.

Les chevaux qui broutent constamment de l’herbe fraîche et peu de céréales n’auront pas un apport élevé en acides gras oméga-6. Bien que les oméga-6 soient généralement considérés comme mauvais, les composés qu’ils génèrent sont importants pour les réponses physiologiques normales et les événements inflammatoires, comme la guérison des plaies.

Cependant, lorsque les niveaux d’oméga-6 dépassent de loin ceux des oméga-3, les chevaux risquent davantage de subir des réactions inflammatoires excessives, notamment des réactions allergiques exagérées, comme l’asthme équin et les démangeaisons. Cela peut également entraver la récupération à l’effort et exacerber les conséquences métaboliques de l’obésité ou du syndrome métabolique équin.

Les programmes de nutrition équine qui ont un apport élevé en céréales nécessitent souvent une correction de l’équilibre entre les acides gras oméga-3 et oméga-6 en ajoutant des oméga-3 à l’alimentation. Cela favorise un bon équilibre entre les composés pro-inflammatoires et anti-inflammatoires, ce qui contribue à maintenir des tissus et des organes sains.

Bienfaits des acides gras oméga-3 pour la santé des chevaux

Vous trouverez ci-dessous les 17 principaux bienfaits et avantages appuyés par la science des acides gras oméga-3 pour les chevaux :

AVANTAGES POUR LE COMPORTEMENT ET LA SANTÉ GÉNÉRALE

1) Effet calmant

Les chevaux nourris avec un apport supplémentaire en matière grasse seraient plus calmes et plus faciles à manipuler que les chevaux nourris avec un régime riche en amidon. Cela coïncide avec une fréquence cardiaque au repos plus basse et une diminution de la réactivité et de mauvais comportements. [2]

2) Diminue le stress

Les juments qui ont reçu un supplément d’acides gras oméga-3 présentaient des niveaux de cortisol plus faibles en réponse au transport en remorque et au confinement en box.

Cela pourrait rendre les chevaux plus faciles à gérer pendant le transport et diminuer les comportements stéréotypés, comme le tic du rot, qui sont associés au confinement au box. [3]

3) Qualité du pelage

On a constaté que les chevaux dont le sang contenait des taux plus élevés d’acides gras oméga-3 avaient un pelage plus brillant et sain, d’apparence soyeuse et lustrée.

Les oméga-3 améliorent la fonction de barrière protectrice de la peau, aidant à maintenir l’hydratation et à protéger contre les irritants qui pourraient affecter l’état du pelage et de la peau. [4]

4) Réduit les allergies cutanées

Les chevaux qui sont hypersensibles aux piqures d’insectes développent des réactions allergiques connues sous le nom de dermite ou dermatite estivale récidivante.

Lorsqu’on leur a donné des graines de lin, qui sont riches en ALA, les chevaux sensibles présentaient moins de lésions de démangeaison et d’inflammation. [5]

5) Améliore la fonction respiratoire

L’ajout d’un supplément en DHA à un régime peu poussiéreux a permis de réduire la toux, d’améliorer la fonction pulmonaire et de diminuer l’inflammation des poumons chez les chevaux souffrant d’asthme ou du souffle équin. Après deux mois de supplémentation, les chevaux ayant reçu du DHA présentaient une diminution de 60 % sur un score clinique de dysfonction respiratoire.

Il est important de noter qu’un niveau d’amélioration similaire est constaté lorsque les chevaux reçoivent des corticostéroïdes inhalés et un régime peu poussiéreux. Par conséquent, les chevaux présentant des problèmes respiratoires fréquents et nécessitant un traitement aux corticostéroïdes pourraient bénéficier d’une supplémentation en DHA. [6]

6) Améliore la fonction articulaire

Chez les chevaux souffrant d’arthrite, une supplémentation en EPA et DHA a augmenté la longueur des foulées et a réduit les marqueurs inflammatoires. L’inflammation est un élément clé de l’arthrite qui provoque les articulations douloureuses, une réticence à l’exercice et diminue les performances.

Augmenter le rapport entre les acides gras oméga-3 (anti-inflammatoires) et oméga-6 (pro-inflammatoires) favorise la production de nombreux composés dans l’organisme qui aident à combattre l’inflammation. [7]

7) Diminue l’inflammation des articulations

Lors d’une étude où une inflammation des articulations a été provoquée, l’apport de microalgues riches en DHA a diminué la réponse inflammatoire et a amélioré les scores de boiterie. [8]

8) Aide le gros intestin

Les chevaux nourris avec un apport élevé d’aliments riches en céréales sont sujets à l’acidose du gros intestin en raison des céréales qui se rendent dans celui-ci et causent une fermentation rapide des sucres et de l’amidon. Remplacer une partie des céréales par des huiles oméga-3 peut fournir les même calories, voire plus, sans provoquer l’acidose dans l’intestin.

SANTÉ MÉTABOLIQUE

9) Sensibilité à l’insuline

Il a été démontré que la supplémentation en acides gras oméga-3 pour les chevaux atteints du syndrome métabolique équin (SME) améliore la sensibilité à l’insuline. Cet effet était plus important lorsque des sources marines (huile de poisson et microalgues) étaient utilisées.

En améliorant la sensibilité à l’insuline, les chevaux atteints du SME pourraient présenter moins de dépôts de graisse anormaux et être moins sujets à la fourbure et à l’obésité. [9]

10) Inflammation due au syndrome métabolique équin

Les chevaux atteints du SME présentent une inflammation chronique de faible intensité qui diminue davantage la sensibilité à l’insuline. Les microalgues riches en DHA ont réduit l’inflammation chez les chevaux atteints du SME. En réduisant l’inflammation, le DHA peut donc améliorer la sensibilité à l’insuline des chevaux atteints du SME. [10]

11) Les problèmes musculaires chez les chevaux atteints de PSSM

Les chevaux atteints de myopathie par surcharge en polysaccharides (PSSM) ont des niveaux élevés de glycogène dans leurs muscles. Cela est probablement lié au fait qu’ils sont plus sensibles à l’insuline, ce qui entraîne une incorporation accrue de sucre sous forme de glycogène dans le muscle.

Ces chevaux sont sujets à la rhabdomyolyse à l’effort (tying up) et aux raideurs et douleurs musculaires. Un régime alimentaire pauvre en amidon et riche en graisses réduit les niveaux d’insuline et de sucre dans le sang, ce qui permet au muscle d’utiliser davantage les graisses comme source d’énergie. Ceci réduit les crampes et les dommages musculaires. [11]

AVANTAGES POUR LES CHEVAUX À L’EXERCICE

12) Améliore l’endurance à l’effort

La supplémentation en matières grasses peut avoir l’effet d’de conserver le glycogène. En fournissant des matières grasses comme source d’énergie, le cheval est moins dépendant du glycogène (une forme d’entreposage du sucre dans le foie et les muscles) qui peut s’épuiser rapidement.

Cela signifie qu’une supplémentation en matières grasses pourrait permettre au cheval de travailler plus longtemps avant de se fatiguer.

13) Améliore la tolérance à l’effort et les performances

Les chevaux dont l’alimentation est enrichie en matières grasse ont galopé plus vite et avait un rythme cardiaque plus régulier, signe qu’ils étaient plus en forme et tolérants à l’effort. [12]

14) Aide à prévenir la rhabdomyolyse d’effort récidivante (RER)

Chez les chevaux susceptibles au RER, l’ajout de matières grasses à base de soya, riches en oméga-3, a permis de prévenir les lésions musculaires, marqué par la diminution des taux de créatine kinase dans le sang. [2]

15) Augmente les enzymes antioxydantes

La supplémentation en huile contenant de la vitamine E et des oméga-3 aux chevaux à l’entraînement a augmenté les principales enzymes antioxydantes : la glutathion peroxydase et la superoxyde dismutase.

Cela pourrait aider les chevaux à récupérer rapidement après l’exercice et à améliorer leurs performances. [13]

SANTÉ REPRODUCTIVE ET AVANTAGES POUR LES JEUNES ANIMAUX

16)Améliore la santé reproductive

Les étalons nourris avec un régime riche en DHA ont vu la qualité de leur sperme s’améliorer de façon spectaculaire. [14]

17) Améliore la mémoire et l’apprentissage chez les poulains

Les poulains de juments qui ont reçu du DHA pendant la gestation apprenaient plus facilement de nouvelles tâches, notamment lors du débourrage. Même à l’âge de 2 ans, on a constaté des avantages à l’entraînement de jeunes chevaux dont les juments avaient reçu des oméga-3 pendant la gestation. [15]

Supplémentation de matière grasse chez les chevaux

Les chevaux reçoivent généralement des matières grasses dans leur alimentation par les céréales et les aliments de concentrés commerciaux. Bien qu’il n’existe pas de recommandation stricte concernant la quantité de matière grasse à inclure dans l’alimentation du cheval, il est généralement suggéré que la teneur totale en gras ne dépasse pas 8 % afin de minimiser les interférences avec la digestion des fibres et l’absorption des nutriments. Cela équivaut à environ 2 tasses par jour pour un cheval de 500 kg.

Le fait de fournir ces matières grasses principalement sous forme d’acides gras oméga-3 aidera à atteindre un équilibre sain entre les acides gras oméga-3 et oméga-6 et favorisera un état anti-inflammatoire dans l’organisme.

Avant de servir à votre cheval des matières grasses supplémentaires, il est recommandé de faire examiner son régime par un nutritionniste qualifié. Vous pouvez soumettre l’alimentation de votre cheval en ligne pour une analyse par un de nos nutritionnistes afin de déterminer si les niveaux de nutriments doivent être ajustés.

SOURCE ALIMENTAIRE DE GRAS DISPONIBLES

Si votre objectif premier est d’aider votre cheval maigre à prendre du poids, des huiles végétales bon marché, composées à 100 % de matières grasses, comme l’huile de canola ou de maïs, peuvent suffire à lui fournir les calories supplémentaires dont il a besoin pour atteindre une cote de chair saine.

Cependant, ces huiles végétales sont riches en acide linoléique (LA), un acide gras oméga-6. Une alimentation à base de grandes quantités d’huile végétale peut perturber l’équilibre entre les acides gras oméga-3 et oméga-6. Cela peut contribuer à l’inflammation de l’organisme et aux effets néfastes qui y sont associés, comme la résistance à l’insuline et une récupération lente après l’exercice ou une maladie.

Une meilleure façon d’augmenter la densité énergétique des régimes alimentaires équins est d’utiliser des graines de lin moulues et à ajouter des huiles riches en oméga-3. Cela peut contribuer à une prise de poids saine ou fournir des calories additionnelles, sans l’ajout de céréales.

Cela présente l’avantage supplémentaire d’avoir des effets anti-inflammatoires, d’améliorer les performances et l’humeur. Bien que l’huile de poisson soit riche en DHA, l’odeur et le goût du poisson posent des problèmes d’appétence pour les appétits capricieux. Les microalgues sont tout aussi riches en DHA que l’huile de poisson, mais sans l’odeur ou le goût de poisson qui peuvent causer une aversion.

D’autres compléments gras couramment utilisés sont les huiles de caméline ou la graine de lin, qui appartiennent à des familles de plantes similaires. Elles sont toutes deux riches en oméga-3 et la caméline contient également des niveaux plus élevés de vitamine E, ce qui contribue à prolonger sa durée de conservation.

Ces huiles sont riches en acide alpha-linolénique (ALA), qui doit être converti par l’organisme en DHA et EPA pour que les oméga-3 soient pleinement bénéfiques pour la santé. Comme les chevaux sont inefficaces à convertir l’ALA en DHA et EPA, les sources marines sont préférables et constituent un complément rentable pour fournir des niveaux élevés de DHA.

w-3 Oil

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Références

  1. Kronfeld, DS. Dietary fat affects heat production and other variables of equine performance, under hot and humid conditions. Equine Vet J Suppl. 1996.
  2. McKenzie, Erica C. et al. Effect of Dietary Starch, Fat, and Bicarbonate Content on Exercise Responses and Serum Creatine Kinase Activity in Equine Recurrent Exertional Rhabdomyolysis. J Vet Intern Med. 2003.
  3. King, SS. et al. The Effect of Omega-3 Fatty Acid Supplementation on Cortisol and Prolactin Concentrations in Response to Common Stressors in Horses. J Equine Vet Sci. 2009.
  4. Goh, YM. et al. Plasma n-3 and n-6 fatty acid profiles and their correlations to hair coat scores in horses kept under Malaysian conditions. J Vet Malaysia. 2004.
  5. O’Neill, Wendy et al. Flaxseed (Linum usitatissimum) supplementation associated with reduced skin test lesional area in horses with Culicoides hypersensitivity. Can J Vet Res. 2002.
  6. Nogradi, N. et al. Omega-3 Fatty Acid Supplementation Provides an Additional Benefit to a Low-Dust Diet in the Management of Horses with Chronic Lower Airway Inflammatory Disease. J Vet Intern Med. 2015.
  7. Hess, T. and Ross-Jones, T. Omega-3 fatty acid supplementation in horses. R Bras Zootec. 2014.
  8. Brennan, KM. et al. The effect of dietary microalgae on American Association of Equine Practitioners lameness scores and whole blood cytokine gene expression following a lipopolysaccharide challenge in mature horses. J Anim Sci. 2017.
  9. Hess, T. et al. Effects of n-3 Fatty Acid Supplementation on Insulin Sensitivity in Horses. J Equine Vet Sci. 2013.
  10. Elzinga, SE et al. Effects of Docosahexaenoic Acid–Rich Microalgae Supplementation on Metabolic and Inflammatory Parameters in Horses With Equine Metabolic Syndrome. J Equine Vet Sci. 2019.
  11. Ribeiro, WP. et al. The Effect of Varying Dietary Starch and Fat Content on Serum Creatine Kinase Activity and Substrate Availability in Equine Polysaccharide Storage Myopathy. J Vet Intern Med. 2004.
  12. Oldham, SL. et al. Storage and mobilization of muscle glycogen in exercising horses fed a fat-supplemented diet. J Equine Vet Sci. 1990.
  13. Melo, S et al. Oil Supplementation Produces an Increase in Antioxidant Biomarkers in Four Beat Gaited Horses. Nutrition. 2014.
  14. Brinsko, SP. et al. Effect of feeding a DHA-enriched nutriceutical on the quality of fresh, cooled and frozen stallion semen. Theriogenology. 2004.
  15. Adkin, AM. et al. Maternal fatty acid supplementation influences memory and learning ability in yearling and 2-year-old horses. J Equine Vet Sci. 2015.