L’ostéochondrite disséquante (OCD en anglais) est une pathologie orthopédique du développement qui touche communément les articulations et le cartilage des équidés.

L’ostéochondrite disséquante apparaît généralement au cours de la première année de vie et peut mener à des troubles articulaires permanents. Elle est la principale cause de boiterie et de baisse de performance chez les jeunes chevaux de sport. [3]

Chez les équidés atteints de cette maladie, le cartilage des articulations ne se développe pas normalement. Il en résulte des lésions du cartilage et des os qui peuvent conduire à l’apparition de morceaux d’os ou de fragments de cartilage qui flottent librement à l’intérieur l’articulation.

Malheureusement, jusqu’à un quart des poulains sont atteints d’une certaine forme d’ostéochondrite disséquante (OD). Cette pathologie peut toucher n’importe quelle race, mais on la retrouve le plus souvent chez les chevaux Standarbred, Thoroughbred et Warmblood. [1][2]

Une croissance rapide et une alimentation riche en calories sont des causes fréquentes d’OD. Les régimes déséquilibrés qui ne procurent pas suffisamment de minéraux peuvent aussi accroître le risque de voir se développer cette maladie.

Heureusement, une alimentation et une régie appropriées au cours des deux premières années de vie peuvent prévenir ou réduire le risque que le cheval contracte cette maladie.

Qu’est-ce que l’ostéochondrite disséquante?

Le chirurgien allemand Franz Konig a introduit pour la première fois l’appellation ostéochondrite disséquante dans les années 1800.

L’OD est un trouble du développement qui implique le détachement partiel ou total d’un fragment d’os et de cartilage provenant d’une articulation ou d’une surface articulaire. [24]

L’OD peut survenir dans n’importe quelle articulation, mais elle touche le plus souvent le jarret, l’épaule, le grasset et le boulet. Plus rarement, l’OD se manifeste dans le coude, la hanche ou même les vertèbres cervicales. [2]

On la retrouve le plus souvent chez les jeunes animaux. [24] La recherche montre que le cartilage ne se développe pas normalement chez les chevaux atteints de cette maladie.

Le cartilage

Le cartilage est une surface lisse qui permet aux articulations de se mouvoir en douceur. Au fur et à mesure que le poulain grandit, une partie du cartilage nouvellement formé est remodelé en os.

Ce mécanisme est connu sous le nom d’ossification endochondrale. Il se produit au niveau des plaques de croissance dans les articulations, aux extrémités des os longs et lors de la cicatrisation des fractures.

Chez les animaux en croissance, les os s’allongent et le cartilage épiphysaire se forme dans les articulations. En revanche, chez les chevaux atteints d’OD, ce mécanisme est perturbé et mène à des lésions du cartilage.

Les conséquences de l’ostéochondrite disséquante

Les articulations touchées développent un cartilage d’épaisseur irrégulière et sont moins résistantes que les articulations normales. Au fil du temps, les lésions peuvent même se détacher de l’os et pénétrer dans la capsule articulaire. Cela peut évoluer vers une forme plus grave de la maladie et possiblement causer une boiterie. [2]

Une fois que les lésions d’OD se forment sur une articulation, soit elles guérissent spontanément, soit elles évoluent vers un stade plus avancé. Si les lésions d’OD ne guérissent pas spontanément, elles peuvent progresser vers une calcification et un remodelage osseux. [6]

Cette évolution peut se poursuivre à l’âge adulte et mener à l’arthrite[2]

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Quelles sont les causes d’ostéochondrite disséquante chez les équidés?

Les chercheurs étudient l’OD chez les chevaux depuis plus de 50 ans. À l’origine, on pensait que l’unique cause de l’OD équine était une carence en cuivre dans l’alimentation.

Des études montrent qu’un apport suffisant en cuivre peut aider à réparer les lésions causées par l’OD, mais une carence alimentaire en cuivre n’est pas le seul facteur qui conduit à l’OD. [2]

On pense maintenant que l’OD est multifactorielle. Plusieurs facteurs agissent généralement conjointement pour déclencher la pathologie. Ces facteurs comprennent les suivants : [5]

  • un taux de croissance rapide;
  • des troubles d’apport sanguin;
  • le manque de mouvement;
  • des carences en minéraux dans l’alimentation;
  • les régimes trop caloriques;
  • les traumatismes, y compris ceux causés par l’entraînement routinier;
  • l’hérédité.

Le surplus de calories

Les régimes riches en calories sont associés à un risque accru de croissance rapide, de troubles du cartilage et d’OD.

Les diètes qui contiennent un surplus d’énergie digestible provenant des sucres et de l’amidon augmentent les niveaux d’hormones de croissance.

La suralimentation est associée à des taux plus élevés d’insuline et du facteur de croissance IGF-1, qui peuvent affecter les cellules qui fabriquent le cartilage. Elle peut aussi causer des changements de taux d’hormones thyroïdiennes qui peuvent nuire à la formation des os. [2]

Une étude a nourri des poulains avec un régime alimentaire qui leur fournissait intentionnellement un excès de calories équivalant à 129 % de leurs besoins pendant 16 semaines. Les sujets ont développé une dyschondroplasie, un terme général qui désigne une anomalie du cartilage. [16]

Les carences en nutriments

Le zinc et le cuivre sont des minéraux importants qui favorisent une croissance et une formation de cartilage saines. [15]

Une étude réalisée en 1988 a montré que les poulains élevés avec des régimes gravement déficients en cuivre développaient des anomalies articulaires et des allures raides. [16]

Certaines études révèlent que la supplémentation en cuivre diminue l’incidence d’OD, tandis que d’autres n’ont pas constaté de différence notable. [17][18]

Le cuivre est important pour les enzymes qui fabriquent le cartilage, mais la quantité précise requise pour prévenir l’OD fait l’objet de débats.

Il importe toutefois de s’assurer que l’alimentation du cheval en croissance lui fournit suffisamment de cuivre et de zinc, non seulement pour promouvoir la santé des articulations, mais aussi pour de nombreux autres mécanismes dans l’organisme.

L’exercice

La recherche a lié le manque de mouvement et les traumatismes dus à un entraînement excessif aux anomalies du cartilage.

Chez les animaux en croissance, l’exercice régulier à faible impact améliore l’épaisseur et la composition du cartilage. [19][20] Les chevaux confinés dans des stalles produisent considérablement moins de protéoglycane, une protéine des tissus mous, que ceux qui font de l’exercice. [21]

En revanche, un entraînement excessif peut causer un traumatisme aux articulations et endommager le cartilage. Plus précisément, les lésions qui évoluent vers des fragments pourraient découler d’un traumatisme et affectent le plus souvent les chevaux Standardbred. [2]

Au cours des cinq premiers mois de vie, il est préférable que les poulains aient accès au pâturage en tout temps. Ils ont ainsi amplement l’occasion de faire de l’exercice à faible impact, ce qui favorise un développement osseux optimal. [22]

L’hérédité

Certaines races de chevaux sont plus susceptibles de développer l’OD que d’autres, ce qui suggère un éventuel lien génétique. La prévalence de l’OD s’échelonne de 1,4 % à 64 % pour toutes les races étudiées à ce jour. [12][13]

Les chercheurs estiment que l’héritabilité de la maladie, qui mesure à quel point la génétique explique différents traits, se situe entre 0,02 et 0,46. Autrement dit, l’hérédité expliquerait de 2 % à 46 % des cas de cette pathologie. [23]

La recherche n’a encore lié aucun gène précis à l’OD. Il n’existe actuellement sur le marché aucun test génétique simple qui permet de déterminer le risque que court le cheval de développer cette maladie.

Il est plus probable que plusieurs gènes contribuent au risque d’OD équine. [23]

Les symptômes de l’ostéochondrite disséquante

Tous les équidés atteints d’OD ne développent pas nécessairement de symptômes visibles, mais la maladie se manifeste par des signes cliniques chez 5 à 25 % des chevaux atteints.

La plupart présentent des symptômes légers ou modérés, comme l’enflure de l’articulation[2] Celle-ci augmente la pression dans l’articulation et peut causer de la douleur.

Le deuxième symptôme le plus fréquent est la boiterie, qui varie en fonction de l’emplacement et de la gravité de l’OD.

De nombreux chevaux sont sains au pas, mais boitent aux allures plus rapides. La boiterie est souvent plus prévalente une fois que les animaux touchés commencent à s’entraîner ou à courir. [2]

Le diagnostic de l’ostéochondrite disséquante

La plupart des lésions causées par l’OD se développent avant l’âge de sept mois. Néanmoins, il arrive qu’on ne découvre la maladie que plus tard, une fois que l’entraînement commence et que l’articulation est soumise au stress. [2]

Très souvent, on diagnostique les lésions dues à l’OD lors d’un examen préalable à l’achat. En effet, de nombreux chevaux ne présentent pas de signes cliniques, mais le vétérinaire remarque les lésions sur les radiographies prises lors de l’examen.

En plus d’étudier les symptômes du cheval, il existe quatre méthodes pour diagnostiquer l’OD :

  1. les radiographies soit le recours à la prise d’images radiographiques pour trouver des lésions dans l’articulation;
  2. l’arthroscopie, soit l’insertion d’une petite caméra pour examiner l’intérieur de l’articulation;
  3. l’échographie, c’est-à-dire l’imagerie par ultrasons pour trouver des lésions dans le cartilage;
  4. les biomarqueurs, une analyse sanguine qui permet de détecter les indicateurs d’articulations en mauvaise santé.

La radiographie

La radiographie est la méthode la plus courante de diagnostic de l’OD. Les rayons X peuvent détecter les lésions ainsi que les fragments osseux ou cartilagineux qui flottent dans l’articulation. [3]

L’OD est souvent bilatérale. Elle affecte les deux côtés du corps et chaque articulation touchée présente normalement une ou deux lésions.

Si on trouve des lésions dans une articulation, il faut aussi prendre des radiographies du côté opposé, même si cette articulation est peu enflée ou pas du tout. [5] Chez les chevaux atteints d’OD au boulet, les lésions peuvent même être quadrilatérales et toucher les quatre articulations. [4]

Les autres méthodes

Dans certains cas, les lésions n’apparaissent pas sur les radiographies et le diagnostic requiert un examen arthroscopique[2]

Cette procédure consiste à pratiquer une petite incision près de l’articulation. Le vétérinaire insère ensuite un tube étroit auquel on a fixé une petite caméra vidéo pour mieux regarder à l’intérieur de l’articulation.

L’échographie, qui permet de voir le cartilage, est une autre option qui semble présenter certains avantages par rapport à la radiographie, en particulier lors de l’examen du grasset.

Dans certains cas, il est utile de combiner la radiographie et l’échographie. [7]

Les tests en laboratoire sont une autre méthode employée pour diagnostiquer l’OD. Ces tests recherchent des biomarqueurs, y compris des molécules présentes dans le liquide synovial ou le sang, qui sont des indicateurs précoces d’anomalies liées à l’OD. [8]

On emploie cette méthode plus rarement que la radiographie et l’examen arthroscopique.

Les catégories d’ostéochondrite disséquante

On reconnaît généralement trois catégories de diagnostic d’OD : [4]

  1. les cas qui présentent des signes cliniques et qui sont visibles sur les radiographies;
  2. les cas qui présentent des signes cliniques, qui ne sont pas visibles sur les radiographies et qui montrent des lésions lors de l’arthroscopie;
  3. les cas qui sont visibles sur les radiographies, mais qui ne présentent aucun signe clinique.

Le vétérinaire évalue les signes et symptômes du cheval afin de décider du plan de traitement le plus adapté.

Le traitement et la prise en charge de l’ostéochondrite disséquante

Le traitement qui convient aux chevaux atteints d’OD dépend de la gravité de la maladie et des articulations touchées. Les options de traitement les plus courantes sont les suivantes :

Le repos

Si les lésions ne sont pas préoccupantes, le repos et la prise répétitive de radiographies pour vérifier l’évolution des lésions suffisent habituellement. La bonne nouvelle est que de nombreuses lésions tendent à guérir d’elles-mêmes.

On doit restreindre le programme d’entraînement des chevaux en âge de s’entraîner et se limiter à des exercices de faible intensité. Une fois les lésions guéries, le cheval peut reprendre une activité normale.

Le débridement chirurgical

Le débridement chirurgical consiste à pratiquer une intervention chirurgicale pour examiner les articulations touchées, et retirer le cartilage endommagé et les fragments osseux[1] Ce traitement n’est nécessaire que dans les cas plus graves.

Les chevaux auxquels on diagnostique des lésions après l’âge de 18 mois, en particulier si les lésions sont dans le boulet et le grasset, sont de bons candidats pour une intervention chirurgicale. La chirurgie obtient généralement de bons résultats dans le cas des lésions du jarret qui ne guérissent pas d’elles-mêmes. [9]

Dans le passé, les chirurgiens débridaient les lésions dues à l’OD selon une procédure connue sous le nom d’arthrotomie qui consiste à pratiquer une grande incision afin d’explorer l’articulation chirurgicalement.

Aujourd’hui, la plupart des débridements chirurgicaux se font par arthroscopie, ce qui réduit le risque d’infection et accélère le temps de récupération. [2][11][14]

La régie alimentaire

Il ne faut jamais négliger la régie alimentaire lors de la prise en charge de l’OD. De nombreux chercheurs sont d’avis que la nutrition est l’un des meilleurs moyens de prévenir cette maladie.

Un apport calorique excessif peut provoquer une croissance rapide qui prédispose les jeunes chevaux à la maladie. [4]

Les équidés en croissance doivent recevoir une alimentation équilibrée à base de fourrage pour limiter le risque d’apparition de cette pathologie. Les quantités excessives de glucides facilement digestibles, tels que les céréales à teneur élevée en glucides non structuraux, peuvent causer des déséquilibres hormonaux qui nuisent au développement d’un cartilage sain.

Une étude a montré que les poulains qui présentaient des lésions dues à l’OD étaient plus susceptibles d’avoir des radiographies normales douze mois plus tard s’ils ne recevaient pas de concentrés pendant la période intermédiaire. [10]

Les carences en vitamines et en minéraux contribuent d’autre part à augmenter le risque et la gravité des cas d’OD. Nous conseillons d’obtenir une analyse du foin et de faire appel à un nutritionniste pour équilibrer les niveaux de minéraux dans l’alimentation équine.

Les médicaments

Les médicaments sont ordinairement une solution de dernier recours pour soigner l’OD. Ils sont parfois inévitables, en particulier si une synovite, une inflammation de l’articulation, se déclare.

Dans de tels cas, les vétérinaires ont souvent recours à des infiltrations intra-articulaires d’acide hyaluronique[1]

Bien qu’utiles pour soulager la douleur associée à certaines affections articulaires, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ne semblent pas très efficaces pour contrôler la douleur liée à l’OD.

La prévention de l’ostéochondrite disséquante équine

Il n’est pas possible d’éviter l’OD en toutes circonstances, mais les propriétaires d’équidés peuvent prendre certaines mesures pour favoriser le développement d’articulations saines chez les jeunes chevaux.

Il faut d’abord éviter la croissance rapide des poulains en limitant le surplus de calories dans l’alimentation. Pour de nombreux équidés en croissance, le fourrage de bonne qualité procure les protéines dont ils ont besoin pour grandir de façon saine sans devoir leur fournir trop de calories.

Si le fourrage est de piètre qualité, on peut ajouter des calories supplémentaires à partir de fibres hautement digestibles comme la pulpe de betterave exempte de mélasse. Nos nutritionnistes peuvent vous aider à identifier les aliments qui ne hausseront pas les niveaux de sucre sanguin et d’insuline.

Une autre option consiste à donner de l’huile comme source de calories supplémentaires au lieu des céréales. Les huiles riches en acides gras oméga-3, en particulier le DHA aux propriétés anti-inflammatoires, peuvent être bénéfiques pour diminuer l’inflammation et favoriser le confort des articulations.

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Le milieu de vie est un autre facteur important de développement de l’OD qui est parfois négligé. Le confinement des jeunes chevaux dans des stalles ou de petits paddocks peut favoriser l’apparition de l’OD.

Des études démontrent que l’hébergement des jeunes chevaux au pâturage pour les stimuler à bouger constamment peut à la fois prévenir et aider à guérir les lésions dues à l’OD. [22] Les mises en liberté favorisent également la santé des os et des articulations, la santé métabolique et le bien-être en général.

Le pronostic pour les chevaux atteints d’ostéochondrite disséquante

L’ostéochondrite disséquante est une pathologie inquiétante pour tout propriétaire de cheval qui s’occupe d’un poulain en croissance. Mais la bonne nouvelle est que la majorité des lésions guérissent spontanément, en particulier à la suite des changements d’alimentation et de régie.

La guérison spontanée tend à donner de meilleurs résultats que le débridement chirurgical. Donner le temps aux chevaux de récupérer et mettre en œuvre de bonnes techniques de régie est toujours la méthode de traitement privilégiée avant tout. [8]

Les équidés qui subissent une intervention chirurgicale ont aussi normalement un bon pronostic pour la poursuite d’une carrière sportive. En revanche, le pronostic est moins favorable pour les animaux qui présentent des lésions à certains endroits, notamment à l’épaule.

Si les lésions ne guérissent pas spontanément et ne sont pas retirées chirurgicalement, le pronostic pour de futures allures normales est moins encourageant. [5]

Conclusion

L’ostéochondrite disséquante est une maladie fréquente, souvent temporaire, qui touche les articulations des jeunes chevaux. La gravité varie d’un animal à l’autre et dépend de l’articulation touchée.

Heureusement, les propriétaires de chevaux peuvent prendre de nombreuses mesures pour prévenir et soigner cette pathologie.

Consultez votre vétérinaire si vous soupçonnez que votre jeune cheval peut souffrir d’OD ou d’autres troubles articulaires.

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Références

  1. Bourebaba, L. et al. Osteochondritis dissecans (OCD) in Horses – Molecular Background of its Pathogenesis and Perspectives for Progenitor Stem Cell Therapy. Stem Cell Rev. 2019.
  2. Ortved, K. Surgical Management of Osteochondrosis in Foals. Vet Clin North Am Equine Pract. 2017.
  3. Bates, J.T., et al. Emerging genetic basis of osteochondritis dissecans. Clin Sports Med. 2014.
  4. Bridge the Gap Between OCD and Nutrition. KER.
  5. Osteochondritis Dissecans in Horses. AVCS.
  6. Kornicka, K. et al. Osteochondritis Dissecans (OCD)-Derived Chondrocytes Display Increased Senescence, Oxidative Stress, Chaperone-Mediated Autophagy and, in Co-Culture with Adipose-Derived Stem Cells (ASCs), Enhanced Expression of MMP-13. J. Clin Med. 2019.
  7. Bourzac, C. et al. Comparison of radiography and ultrasonography for the diagnosis of osteochondritis dissecans in the equine femoropatellar joint. Equine Vet J. 2009.
  8. Semevolos, S.A. Osteochondritis Dissecans Development. Vet Clin North Am Equine Pract. 2017.
  9. Equine OCD: Harmless Bone Lesion or Permanent Problem? The Horse.
  10. Mendoza, L. et al. Impact of feeding and housing on the development of osteochondrosis in foals—a longitudinal study. Preventive Veterinary Medicine. 2016.
  11. Brink, P. et al. Changes in synovial fluid biomarker concentrations following arthroscopic surgery in horses with osteochondritis dissecans of the distal intermediate ridge of the tibia. Am J Vet Res. 2015.
  12. Riley, C.B., et al. Osteochondritis dessicans and subchondral cystic lesions in draft horses: a retrospective study. Can Vet J. 1998.
  13. Hilla, D. and Distl, O. Heritabilities and genetic correlations between fetlock, hock and stifle osteochondrosis and fetlock osteochondral fragments in Hanoverian Warmblood horses. J Anim Breed Genetics. 2014.
  14. Bring, P. et al. Lameness and effusion of the tarsocrural joints after arthroscopy of osteochondritis dissecans in horses . Vet Rec. 2009.
  15. NRC, 2007. Nutrient Requirements of Horses. National Research Council. 2007.
  16. Bridges, C.H. and Harris, E.D. Experimentally induced cartilaginous fractures (osteochondritis dissecans) in foals fed low-copper diets. J Am Vet Med Assoc. 1988.
  17. Knight, D.A. et al. The effects of copper supplementation on the prevalence of cartilage lesions in foals. Equine Vet J. 1990.
  18. Pearce, S.G. et al. Effect of copper supplementation on the evidence of developmental orthopaedic disease in pasture-fed New Zealand Thoroughbreds. Equine Vet J. 1998.
  19. Firth E.C. et al. Musculoskeletal responses of 2-year-old thoroughbred horses to early training 1. Study design, and clinical, nutritional, radiological and histological observations. NZ Vet J, 2004.
  20. Firth E.C. and Rogers C.W. Musculoskeletal responses of 2-year-old thoroughbred horses to early training 7. Bone and articular cartilage response in the carpus. NZ Vet J, 2005.
  21. Palmer J.L. et al. Site-specific proteoglycan characteristics of third carpal articular cartilage in exercised and nonexercised horses. Am J Vet Res, 1995.
  22. Van Weeren P.R. and Barneveld A. Study design to evaluate the influence of exercise on the development of the musculoskeletal system of foals up to age 11 months. Equine Vet J Suppl, 1999.
  23. Naccache, F. et al. Genetic risk factors for osteochondrosis in various horse breeds. Equine Vet J. 2018.
  24. Osteochondritis Dissecans. Lexico. Oxford English Dictionary.