Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) figurent parmi les médicaments équins les plus fréquemment utilisés. Ils se présentent sous plusieurs formes, notamment en comprimés, en poudre, en pâte ou injectables.

Comme leur nom l’indique, les AINS aident à maîtriser l’inflammation dans l’organisme. Par conséquent, on les emploie pour soulager une variété de troubles équins, notamment la douleur causée par les lésions musculaires, ligamentaires ou tendineuses, l’arthrose, les plaies et les coliques.

Les AINS les plus couramment administrés aux chevaux incluent :

  • la phénylbutazone (Butazone);
  • la flunixine méglumine (Banamine);
  • les sels de diclofénac (Surpass);
  • le kétoprofène (Ketofen);
  • le firocoxib (Equioxx, Previcox).

Les AINS peuvent améliorer le confort du cheval et sa tolérance à l’exercice lorsqu’il souffre des blessures ou à d’autres troubles. Bien que les AINS aient leur place dans les soins vétérinaires équins, on doit les utiliser correctement pour minimiser le risque d’effets indésirables.

Les AINS peuvent causer des effets secondaires même lorsqu’on respecte les doses recommandées. Les effets nocifs peuvent affecter la santé du système digestif, l’absorption des nutriments, la fonction immunitaire et le bien-être général du cheval.

Les chevaux courent le plus grand risque d’effets secondaires néfastes lorsqu’ils reçoivent des AINS pendant un trop grand nombre de jours consécutifs ou lorsqu’on dépasse la dose recommandée. C’est aussi le cas si on les combine à d’autres AINS (« l’accumulation ») ou à certains autres médicaments.

Le degré de tolérance aux AINS est propre à chaque cheval. Pour en savoir plus sur l’utilisation appropriée des AINS de manière à minimiser le risque d’effets secondaires, une discussion avec le vétérinaire s’impose.

Les AINS pour les chevaux

On administre les AINS aux chevaux pour leurs effets anti-inflammatoires et analgésiques (qui soulagent la douleur). Les AINS agissent en inhibant une enzyme appelée cyclooxygénase (COX).

L’organisme du cheval exploite cette enzyme pour fabriquer des prostaglandines, des composés immunitaires sécrétés précisément à l’endroit des lésions aux tissus ou de l’infection.

Les prostaglandines sont des hormones impliquées dans les mécanismes de guérison tels que l’inflammation, l’apport sanguin et la coagulation sanguine.

En l’absence de cyclooxygénase, ces processus sont affaiblis. C’est de cette manière que les AINS peuvent soulager l’inconfort causé par la fièvre, et diminuer l’inflammation et la douleur qui y sont associées.

Les AINS à action sélective sur la COX-1 et la COX-2

Il existe deux catégories principales d’AINS : ceux qui inhibent les enzymes COX-1 et ceux qui inhibent les enzymes COX-2. [6]

Les enzymes COX-1 et COX-2 produisent toutes deux des prostaglandines qui stimulent l’inflammation, la douleur et la fièvre. Toutefois, seules les enzymes COX-1 produisent des prostaglandines qui activent les plaquettes sanguines, et protègent l’estomac et la paroi intestinale.

Les AINS traditionnels comme la Butazone et la Banamine agissent sélectivement sur la COX-1. Pour cette raison, ils peuvent causer des dommages au tractus gastro-intestinal, notamment à la muqueuse. C’est ce qui explique pourquoi les chevaux qui reçoivent de la Butazone et de la Banamine sont sujets aux ulcères gastriques et à d’autres troubles de la fonction digestive. [7]

Ils peuvent également subir d’autres effets secondaires. Dans de rares cas, les AINS peuvent affecter la fonction rénale et provoquer des troubles hémorragiques.

Les AINS qui ciblent la COX-2 sont-ils plus sûrs?

Certains AINS développés récemment bloquent les enzymes COX-2 au lieu des enzymes COX-1 dans le but de diminuer le risque d’effets indésirables sur le système gastro-intestinal du cheval.

Ces médicaments incluent Equioxx et Previcox (firocoxib), des produits que les vétérinaires prescrivent couramment aux chevaux souffrant d’arthrose.

Cependant, les AINS qui agissent sélectivement sur la COX-2, y compris Equioxx, ne sont pas nécessairement sûrs en toutes circonstances.

Des études portant sur les humains ont montré que les AINS qui agissent sélectivement sur la COX-2 entraînaient une diminution de l’incidence des dommages à l’estomac. Ils étaient toutefois moins efficaces pour réduire la formation de lésions liées aux AINS dans l’intestin grêle et le gros intestin[1]

Les effets secondaires liés aux AINS les plus fréquents chez les chevaux touchent la muqueuse du système gastro-intestinal et les reins. Ces effets peuvent être plus graves chez les chevaux malades ou ceux qui ont déjà des lésions gastro-intestinales. [2][8]

Les AINS comme la Butazone et la Banamine bloquent les enzymes COX-1. Ils peuvent avoir un effet négatif sur la santé du système digestif en endommageant la muqueuse intestinale. Les AINS qui agissent sélectivement sur la COX-2 comme le firocoxib entraînent moins de dommages, mais ils peuvent tout de même causer des effets indésirables.

L’impact des AINS sur l’intestin antérieur du cheval

Comme nous l’avons mentionné précédemment, l’effet secondaire le plus courant des AINS chez les chevaux concerne les dommages au tractus gastro-intestinal. Ceux-ci peuvent toucher l’estomac et l’intestin grêle, collectivement appelés l’intestin céphalique ou antérieur.

Étant donné que les AINS inhibent la sécrétion des prostaglandines qui jouent un rôle important dans la réparation de la muqueuse gastro-intestinale endommagée, ils peuvent retarder sa guérison.

Les études portant sur des chevaux qui présentaient une lésion ischémique de l’intestin grêle, qui implique un manque d’apport d’oxygène aux tissus, ont montré que les sujets ayant reçu des AINS souffraient de perméabilité de l’intestin (leaky gut) jusqu’à 18 heures après l’administration des médicaments[2]

La perméabilité de l’intestin équin est liée aux symptômes indésirables suivants :

  • un risque accru de colique;
  • la diminution de la fonction immunitaire;
  • un risque d’ulcération;
  • une réduction de l’absorption des nutriments.

Lorsque la barrière gastro-intestinale ne fonctionne pas comme prévu, elle peut augmenter le risque que des agents pathogènes et des toxines pénètrent dans l’organisme du cheval. Cela peut également interférer avec l’absorption normale des nutriments, et ainsi entraîner des carences secondaires.

L’utilisation excessive d’AINS est un important facteur de risque de formation d’ulcères. Les chevaux qui ont reçu un diagnostic d’ulcères gastriques ne doivent pas recevoir d’AINS, car ces derniers aggravent la maladie.

On peut donner aux chevaux souffrant d’ulcères le produit Visceral+, conçu pour favoriser la santé de l’estomac et de l’intestin postérieur en plus de soutenir la fonction immunitaire.

L’utilisation prolongée d’AINS peut accroître le risque d’ulcération gastrique et provoquer la perméabilité de l’intestin (leaky gut), ce qui peut déclencher des réponses immunitaires et nuire à l’absorption des nutriments.

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L’impact sur l’intestin postérieur du cheval

L’effet secondaire le plus fréquent et le plus grave d’une utilisation prolongée des AINS chez les chevaux est la colite du côlon dorsal droit.

Cette pathologie désigne les ulcères de l’intestin postérieur ou du côlon. Elle est habituellement liée à l’administration de Butazone.

Bien que de nombreux chevaux développent une colite du côlon dorsal droit lorsque les propriétaires ne respectent pas la posologie de la Butazone, certains chevaux peuvent développer la maladie même en recevant la dose recommandée.

Selon une étude, la colite du côlon dorsal droit et le dysfonctionnement de l’intestin postérieur pourraient affecter jusqu’à 60 % des chevaux. Dans les cas graves, le taux de mortalité est élevé. [3]

Les chevaux atteints de colite du côlon dorsal droit peuvent présenter les symptômes suivants :

  • une baisse de performance;
  • un poil rêche;
  • un manque d’appétit;
  • des crises de colique récurrentes ou des diarrhées;
  • une perte de poids;

La colite du côlon dorsal droit se caractérise par des lésions de la muqueuse intestinale, soit la paroi interne du tractus intestinal. Lorsque la perméabilité de la barrière muqueuse augmente, elle peut entraîner la fuite de l’eau de l’organisme dans les intestins et mener à des crottins mous ou à de la diarrhée.

Elle peut d’autre part causer l’entérocolopathie avec perte de protéines, une pathologie qui découle de l’infiltration des protéines sanguines dans les intestins. C’est pourquoi le vétérinaire peut vouloir tester le niveau de protéines sanguines du cheval pour vérifier qu’il n’est pas trop bas.

Il peut être difficile de diagnostiquer la colite du côlon dorsal droit, car le gastroscope utilisé pour voir les ulcères gastriques ne peut pas atteindre le côlon du cheval. Les vétérinaires posent normalement un diagnostic soupçonné en se fondant sur des analyses sanguines et l’observation des symptômes.

Le traitement de la colite du côlon dorsal droit inclut la cessation immédiate de tous les AINS et une diète pauvre en résidus. Il requiert souvent l’administration du médicament Misoprostol, une prostaglandine synthétique qui aide à stimuler la cicatrisation des tissus du tractus gastro-intestinal. [2]

Il faut envisager de modifier l’alimentation des chevaux atteints d’ulcères de l’intestin postérieur. Vous pouvez transmettre le régime alimentaire de votre cheval pour analyse. Nos nutritionnistes vous prodigueront sans frais des conseils pour adapter l’alimentation de votre équidé.

Les ulcères de l’intestin postérieur sont souvent un effet secondaire de l’utilisation excessive d’AINS. Ils peuvent causer des coliques récurrentes, une perte de poids et une robe en mauvais état.

Les effets des AINS sur le microbiome intestinal

Les études suggèrent par ailleurs que les AINS peuvent conduire à un déséquilibre du microbiome intestinal chez les humains et les animaux.

Une étude a montré que lorsqu’on les administrait à des chevaux adultes pendant 10 jours, les AINS qui agissent sélectivement sur la COX-1 et la COX-2 modifiaient significativement les populations microbiennes fécales[1]

Le microbiome intestinal joue un rôle important dans le système immunitaire et la santé globale des chevaux. Une perturbation ou un déséquilibre de ces « bonnes bactéries » peut donner lieu à un risque accru de maladie ou d’infection.

Si vous soupçonnez que le microbiome intestinal de votre cheval est altéré à la suite de l’utilisation d’AINS, envisagez d’ajouter à sa ration un supplément probiotique ou de santé digestive pour aider à rétablir l’équilibre et la fonction de l’intestin postérieur.

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Les effets des AINS sur les reins

Les AINS peuvent également inhiber les prostaglandines sécrétées par les reins du cheval. Cela à son tour nuit à l’apport sanguin, à l’apport d’oxygène et à la filtration dans ces organes vitaux.

Les lésions induites par les AINS peuvent entraîner la mort du tissu rénal, aussi désignée nécrose rénale.

Les chevaux qui souffrent de déplétion plasmatique, autrement dit qui présentent un volume de liquide extracellulaire déficitaire en raison de la perte du sodium contenu dans l’ensemble de l’organisme, sont les plus prédisposés à cet effet secondaire. [2]

Le besoin d’uriner plus souvent que la normale est l’un des signes de lésions rénales dues aux AINS. La Banamine, le Ketofen et la Butazone ont tous été trouvés responsables de lésions rénales chez les chevaux.

Une bonne hydratation ainsi que du sel ou un supplément d’électrolytes ajouté à la ration peuvent aider à soutenir la fonction rénale et à diminuer le risque de coliques.

Les effets des AINS sur la coagulation sanguine

Chez les humains et les animaux en bonne santé, les prostaglandines maintiennent un équilibre entre la coagulation sanguine et l’hémorragie. Les AINS peuvent venir perturber ce mécanisme. Plusieurs études chez l’humain ont révélé que les AINS qui agissent sélectivement sur la COX-2 peuvent avoir des effets secondaires cardiovasculaires, notamment un risque accru d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral.

Bien qu’on n’ait pas répertorié ce même risque chez les chevaux, un effet secondaire connexe est la thrombophlébite jugulaire associée au cathéter, soit un caillot sanguin qui bloque la veine jugulaire lorsqu’on y insère un cathéter.

Ce problème semble être un facteur plus prévalent chez les chevaux gravement malades, en particulier ceux atteints d’endotoxémie liée à une maladie gastro-intestinale. [2]

Les dangers de l’accumulation des AINS

« L’accumulation » est la pratique qui consiste à administrer plus d’un AINS à la fois pour obtenir un plus grand effet analgésique chez le cheval.

Autrefois quelque peu courante dans les hippodromes, on sait désormais que cette pratique est dangereuse. La Fédération équestre américaine a depuis établi qu’elle constituait une violation des règlements concernant les médicaments.

Qu’il s’agisse d’une combinaison d’AINS qui agissent sélectivement sur la COX-1, la COX-2 ou les deux, les risques de l’accumulation l’emportent sur les bienfaits potentiels pour le cheval.

Une étude menée sur des chevaux qui ont reçu de la pâte de Butazone et de l’Equioxx par voie orale pendant 10 jours a constaté des changements significatifs au taux de créatine sérique et au niveau total de protéines. Les chercheurs ont conclu que l’administration conjointe de ces deux AINS peut provoquer une maladie rénale[4]

L’administration de plus d’un AINS à la fois peut aussi altérer la façon dont les deux médicaments interagissent dans l’organisme du cheval. L’accumulation peut améliorer ou ralentir le métabolisme de l’un ou des deux médicaments.

L’accumulation des AINS pour mieux soulager la douleur du cheval est particulièrement problématique et il faut l’éviter à tout prix. Les interactions entre les médicaments peuvent accroître le risque d’effets secondaires graves.

 

Les AINS avec l’oméprazole pour soigner les ulcères

Une autre mise en garde dont il faut tenir compte : bien qu’on ne considère pas techniquement cette pratique comme « une accumulation », on ne doit pas combiner les AINS au médicament Oméprazole.

Les chercheurs ont noté que l’administration combinée de Butazone et d’oméprazole entraînait une augmentation des complications intestinales chez les chevaux. [5]

Si le cheval reçoit actuellement des médicaments, vérifiez toujours auprès de votre vétérinaire avant de lui donner un AINS.

Les dangers des AINS chez les poulains

Il y a peu de recherches sur les effets des AINS chez les poulains, mais il semblerait que les jeunes chevaux sont particulièrement sujets aux effets secondaires nocifs de ces médicaments.

Une étude a analysé les effets d’une dose de 1,1 mg/kg de Banamine administrée à des poulains par voie orale ou intraveineuse. De nombreux sujets ont conséquemment développé des ulcères gastriques. La médication a également causé la formation d’ulcères buccaux chez certains poulains. [3]

Étant donné ces résultats de recherche et le manque général d’information concernant l’utilisation des AINS chez les poulains, les propriétaires doivent s’abstenir de leur administrer des anti-inflammatoires sans une prise en charge par un vétérinaire.

En présence d’un poulain malade ou blessé, demandez conseil à un vétérinaire et envisagez des solutions de remplacement naturelles pour soulager la douleur.

L’administration erronée des AINS injectables

Il est préférable de faire appel à un vétérinaire pour administrer les AINS ou tout médicament par voie intraveineuse, car un certain nombre de risques sont liés à une injection ratée.

À titre d’exemple, de nombreux propriétaires de chevaux gardent de la Banamine injectable sous la main. Toutefois, celle-ci peut provoquer des lésions musculaires ou une infection grave si elle est injectée dans le muscle et non la veine.

L’infection bactérienne résultant d’une erreur d’administration de la Banamine débute habituellement par une enflure chaude sous la peau de 6 à 72 heures après l’injection.

Les toxines bactériennes sont libérées dans la circulation sanguine et les chevaux tombent rapidement gravement malades. Ils présentent souvent les signes suivants :

  • une attitude déprimée;
  • une crise de colique;
  • des gencives violacées;
  • une réticence à se déplacer.

Si c’est le cas, on doit faire venir immédiatement un vétérinaire, car cette pathologie peut être fatale.

Les effets secondaires des AINS chez les chevaux gravement malades

Les chevaux gravement malades semblent être ceux qui sont les plus sensibles aux effets secondaires nocifs des AINS. L’utilisation de la Banamine est particulièrement controversée chez les chevaux qui ont récemment subi une intervention chirurgicale pour la colique, car elle ralentit la récupération des muqueuses endommagées de l’intestin grêle. [2]

Les chevaux atteints d’endotoxémie courent d’autre part un risque plus élevé de lésions gastro-intestinales par suite de l’administration de Banamine et d’autres AINS.

Malheureusement, il n’existe aucune alternative efficace aux AINS pour soigner ces chevaux. [3]

Les signes cliniques de toxicose aux AINS

Les chevaux peuvent développer une toxicose aux AINS à la suite d’une seule surdose d’AINS, ou s’ils reçoivent des AINS, généralement ceux qui ciblent la COX-1, sur une longue période. Ces chevaux peuvent présenter les symptômes suivants :

  • de la difficulté à manger en raison d’ulcères buccaux;
  • l’hypersalivation;
  • une déglutition douloureuse due à l’ulcération de l’œsophage;
  • un décubitus excessif (coucher en position allongée);
  • l’anorexie ou la perte d’appétit;
  • la léthargie.

Les chevaux qui ont développé des ulcères gastriques en raison d’une utilisation excessive d’AINS peuvent se coucher après avoir mangé, montrer des signes de colique ou refuser de manger.

Les chevaux atteints d’ulcères de l’intestin postérieur peuvent avoir des crottins mous, de la diarrhée ou une enflure le long de la ligne médiane du ventre.

Ces symptômes peuvent survenir des jours ou même des semaines après l’administration d’AINS.

Le mode d’emploi sûr des AINS

Bien que tous les AINS présentent un risque d’effets secondaires indésirables, ils ont toujours leur place en médecine vétérinaire. Il est peu probable que leur utilisation à court terme à des doses appropriées cause des effets secondaires durables.

En respectant les directives du vétérinaire, on réduit le risque d’effets secondaires nocifs.

Étant donné que bien souvent les chevaux présentent initialement peu de signes extérieurs d’effets indésirables des AINS, les propriétaires peuvent ne pas être conscients des dangers qu’ils représentent. Un cheval peut ne montrer aucun symptôme tant qu’ils n’ont pas entraîné des dommages importants au tractus gastro-intestinal ou aux reins.

Pour cette raison, les vétérinaires et les chercheurs recommandent aux propriétaires de chevaux d’utiliser une dose aussi faible que possible pendant une période aussi courte que possible. [2]

Les propriétaires de chevaux peuvent également avoir recours à des solutions de remplacement naturelles pour favoriser la santé des articulations et soulager l’inconfort causé par certaines blessures.

Par exemple, le MSM, l’acide hyaluronique et les acides gras oméga-3 sont des suppléments qui peuvent remplacer les AINS.

Si votre cheval reçoit actuellement des AINS, songez à prendre des mesures supplémentaires pour favoriser la santé de son système digestif et le protéger contre l’apparition d’ulcères.

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