Les mycotoxines sont des substances toxiques que sécrètent naturellement les moisissures et les champignons qui vivent dans le foin des chevaux.

Les mycotoxines peuvent avoir des effets néfastes sur la santé équine. Elles causent notamment des coliques, des troubles gastro-intestinaux, la perte de poids, la perte d’appétit, l’immunosuppression, les baisses de performance ou un retard de croissance.

Dans les cas graves, mais rares, de surcharge de mycotoxines, le cheval peut développer des troubles hépatiques, la paralysie, des troubles neurologiques et des lésions cérébrales. [1]

Le mauvais entreposage du foin ou des mélanges de céréales est la principale cause d’intoxication aux mycotoxines chez les chevaux. Le fourrage et les moulées destinés aux chevaux peuvent facilement développer des moisissures si on ne les entrepose pas correctement, notamment s’ils sont exposés à l’humidité.

Le risque d’intoxication aux mycotoxines des chevaux augmente au printemps et en été, lorsque le taux d’humidité de l’air ambiant est élevé.

Il faut impérativement inspecter le foin et les moulées pour détecter tout signe de moisissure avant de les donner aux chevaux afin de minimiser l’exposition aux mycotoxines. Cela est particulièrement important pour les chevaux immunodéprimés, les poulains, les chevaux âgés ou les animaux atteints du syndrome de perméabilité intestinale (leaky gut syndrome).

Les liants de toxines, tels que les suppléments dérivés de levures, peuvent aider à diminuer le risque d’effets secondaires associés aux mycotoxines. Les liants de toxines favorisent l’élimination des mycotoxines dans le tractus gastro-intestinal avant qu’elles n’atteignent la circulation sanguine. [12]

Dans cet article, nous explorons ce que sont les mycotoxines, la façon dont elles peuvent affecter les chevaux et les stratégies pour prévenir et réduire le risque d’intoxication aux mycotoxines.

Les mycotoxines dans le foin

Les mycotoxines sont des composés toxiques qui sont des sous-produits naturels de certaines espèces de moisissures et de champignons.

Ce sont des métabolites secondaires, c’est-à-dire des substances formées lors du métabolisme des moisissures. Elles peuvent s’accumuler dans le foin dans certaines conditions environnementales favorables jusqu’à atteindre des niveaux toxiques.

Les milieux chauds et humides se prêtent à la croissance des moisissures. Les populations de spores de mycotoxines peuvent croître sur une variété d’aliments pour animaux, y compris les céréales, les fruits secs, les noix, l’herbe des pâturages, le foin et la paille.

Les chevaux sont exposés à de petites quantités de mycotoxines dans les aliments. En revanche, en grande quantité, les mycotoxines peuvent conduire à la maladie et à la mort des humains et des animaux.

Les scientifiques ont identifié à ce jour plus de 400 mycotoxines distinctes. Les mycotoxines les plus communes qui posent un danger pour les humains et le cheptel incluent les suivantes: [1][2][3][4]

  • les aflatoxines;
  • l’ochratoxine A;
  • la patuline;
  • la fusariose;
  • la zéaralenone;
  • le nivalénol/le désoxynivalénol.

Divers facteurs contribuent au développement des mycotoxines dans les aliments pour animaux, notamment les méthodes d’entreposage et les conditions environnementales qui échappent souvent au contrôle humain. [4]

Comment identifier le foin moisi?

Le foin peut moisir très rapidement lorsque le milieu est favorable. Les études montrent que la moisissure peut se former sur les fourrages et les moulées en aussi peu que quelques heures lorsque les conditions sont chaudes et humides. [5]

C’est pourquoi il est extrêmement important d’inspecter le foin avant de le donner aux chevaux. Si le foin semble humide, dégage une odeur et présente des signes visibles de croissance de moisissures, il est plus sûr de ne pas le donner aux chevaux.

Certains laboratoires peuvent analyser le foin pour détecter la présence de mycotoxines. On recommande l’analyse lorsqu’on entrepose une grande quantité de foin qui pourrait avoir moisi.

De plus, il faut surveiller les symptômes avant-coureurs d’intoxication aux mycotoxines, y compris un manque d’énergie, la perte d’appétit, la diarrhée et les difficultés respiratoires (le souffle). Ces signes peuvent indiquer que le foin a moisi et qu’on doit cesser de le donner aux animaux. [9][10][11]

Les moisissures se développent lorsque le foin et les céréales ne sont pas asséchés correctement au moment de la récolte ou pendant l’entreposage. Un taux d’humidité supérieur à 14 % ou à 15 %, la chaleur, la moiteur et une mauvaise aération créent des conditions environnementales parfaites pour la croissance des moisissures et la production de mycotoxines. [5]

Parmi les genres de moisissures qui se développent fréquemment dans le foin, on retrouve ceux qui suivent: [5][8]

  • Alternaria;
  • Aspergillus;
  • Cladosporum;
  • Fusarium;
  • Mucor;
  • Penicillium;
  • Rhizopus (moisissure chevelue).

La croissance des moisissures peut également entraîner une détérioration de la qualité du foin, en diminuant la quantité totale de nutriments digestibles qu’il contient. [7] La croissance des moisissures produit de la chaleur, du dioxyde de carbone et de l’eau qui peuvent abîmer le foin.

Il faut noter que toutes les moisissures ne produisent pas nécessairement de mycotoxines. Néanmoins, les moisissures peuvent nuire au cheval autrement, par exemple en déclenchant des troubles pulmonaires[5]

Le foin moisi est d’autre part une source de spores qui causent des troubles respiratoires chez les chevaux, surtout si on le donne dans un espace mal aéré. Les spores de moisissure peuvent contribuer au développement de la toux, du souffle ou obstruction récurrente des voies respiratoires, d’une respiration laborieuse, ainsi qu’à une baisse des performances athlétiques. [5][6][7][8]

Les symptômes d’ingestion de mycotoxines

L’intoxication aux mycotoxines présente des symptômes vagues qui sont aussi associés à d’autres affections équines. Il n’est pas toujours évident au début de savoir que le cheval a été exposé à des mycotoxines dans son alimentation.

Habituellement, le vétérinaire pose son diagnostic après avoir écarté plusieurs autres causes des comportements symptomatiques.

Lorsqu’on soupçonne que le cheval a ingéré du foin moisi, il faut surveiller les symptômes suivants d’intoxication aux mycotoxines: [9][10][11]

  • une diminution de la consommation d’aliments;
  • l’anorexie ou la perte d’appétit;
  • la diarrhée;
  • les signes d’irritation intestinale;
  • la léthargie;
  • l’obstruction des voies respiratoires ou des difficultés respiratoires;
  • la toux;
  • les crises de colique;
  • la paralysie;
  • la détérioration du fonctionnement des organes.

Le traitement de l’intoxication aux mycotoxines

Le principal traitement de l’intoxication aux mycotoxines consiste à cesser de donner le fourrage ou les céréales contaminés au cheval. L’élimination immédiate de la source d’exposition aux mycotoxines peut aider à diminuer le risque que le cheval développe des troubles de santé potentiellement mortels.

Il faut consulter le vétérinaire pour établir un régime de traitement adapté. Des suppléments qui soutiennent le foie comme le chardon-Marie peuvent aider le cheval à récupérer.

La prévention des moisissures

L’exposition d’un cheval aux mycotoxines est l’occasion de revoir les méthodes d’entreposage des aliments de la ferme et d’élaborer un plan pour diminuer le risque de croissance de moisissures à l’avenir.

Il faut entreposer le foin à l’écart des chevaux dans un environnement sec et, si possible, dont on contrôle la température. On doit minimiser l’exposition à l’humidité. De plus, il faut s’assurer que le lieu d’entreposage est suffisamment aéré afin que les particules de poussière et les spores de moisissure ne s’accumulent pas de manière excessive.

Les pratiques suivantes peuvent aussi aider à prévenir la croissance de moisissures dans les aliments destinés aux chevaux:

  • s’assurer que le foin est bien asséché avant de l’entreposer;
  • laisser des intervalles entre les balles pour favoriser l’aération;
  • laisser un espace au-dessus du foin pour que l’humidité s’évapore;
  • alterner l’orientation des balles empilées;
  • réduire la taille des piles si possible;
  • penser à nourrir le cheval avec des cubes de foin si la croissance des moisissures est un problème qui perdure;
  • faire tremper le foin poussiéreux pour réduire l’incidence de troubles respiratoires;
  • si on traite le foin à la vapeur, le donner aux chevaux immédiatement après le traitement pour diminuer la probabilité de développement des moisissures;
  • envisager l’emploi de produits asséchants pour le foin tels que le carbonate de potassium ou de sodium;
  • considérer l’emploi d’agents de conservation du foin tels que l’acide propionique et l’acide acétique;
  • demander une analyse de foin s’il y a accumulation possible de mycotoxines.

L’effet des mycotoxines sur la santé

Il existe une grande variété de moisissures, de champignons et de mycotoxines qui peuvent être présents dans le foin et les céréales destinés aux chevaux. Ceux-ci ont des effets nocifs sur la santé du cheval lorsqu’ils sont consommés en grande quantité au point d’interférer avec plusieurs mécanismes importants dans l’organisme.

Les toxines issues de champignons Fusarium

Les fumonisines

Ces mycotoxines sont plus susceptibles de se développer en grande quantité sur le maïs, et dans une moindre mesure, sur le blé[20]

Parmi les trois principaux types de fumonisines (FB1, FB2, FB3), la FB1 est la plus commune et la plus étudiée. La recherche a démontré qu’elle nuit à la synthèse des sphingolipides. Ces derniers sont des graisses importantes qui composent les membranes cellulaires. Les chevaux sont plus sensibles à cette toxine que les autres animaux d’élevage.

Un niveau élevé de FB1 dans l’alimentation peut engendrer un syndrome spécifique appelé leucoencéphalomalacie équine (ELEM en anglais). Cette pathologie implique l’apparition soudaine de mouvements anormaux comme un manque de coordination, la prise d’appui sur la tête et la déambulation en cercle. Des lésions hépatiques peuvent également survenir dans certains cas, qui conduisent à une perte d’appétit et à la jaunisse.

On ne doit pas donner aux chevaux les aliments qui contiennent plus de 10 ppm de FB1[20]

Les trichothécènes

Ces métabolites sécrétés par les champignons Fusarium croissent habituellement sur les céréales. Ils sont plus susceptibles d’exister en grande quantité si le temps est froid et humide pendant de longues périodes durant la saison des récoltes.

Le problème le plus fréquent lié à l’ingestion de trichothécènes est une diminution de l’apport alimentaire.

Il existe plusieurs types de trichothécènes qui ont des effets toxiques différents sur les chevaux: [20]

Le désoxynivalénol (DON): les chevaux sont plus résistants à cette toxine que les bovins et ne semblent pas souffrir d’effets indésirables même lorsqu’ils mangent des céréales gravement contaminées. Cependant, lorsque le DON contamine les céréales conjointement à d’autres mycotoxines, on peut constater des effets nocifs chez les chevaux. Ces derniers incluent ordinairement une diminution de la consommation d’aliments.

Les mycotoxines T-2 issues de Fusarium, le nivalénol et le diacétoxyscirpénol (DAS): on en sait moins sur la façon dont ces mycotoxines affectent les chevaux, mais elles sont moins fréquentes que le DON.

On doit évaluer les céréales récoltées par temps froid et humide pour détecter la contamination au trichothécènes, car celle-ci peut causer une réduction de l’apport alimentaire et des carences en nutriments chez les chevaux.

La zéaralenone (ZEN)

Ce type de mycotoxine sécrétée par les champignons Fusarium peut exister sur les céréales, le foin et le sorgho. Les conditions d’humidité élevée et de température froide sont les plus susceptibles de causer une contamination à la zéaralenone.

Un niveau élevé de ZEN peut diminuer l’apport alimentaire et affecter les organes reproducteurs en se liant aux récepteurs d’œstrogènes. Chez les juments, la contamination au ZEN des aliments peut déclencher des avortements, et causer des modifications de l’utérus et du vagin. Elle peut aussi affecter les mâles et se manifester par la flaccidité des organes génitaux. Les études ont démontré qu’un niveau de ZEN d’environ 2,7 ppm dans l’alimentation suffisait à produire ces effets.

Les aflatoxines de champignons Aspergillus

La contamination par les aflatoxines est plus fréquente dans les conditions qui stressent les végétaux tard dans la saison de croissance, notamment la sécheresse ou l’infestation d’insectes. Les céréales, y compris le maïs et l’avoine, courent le plus grand risque de contamination par les aflatoxines. [21]

La forme la plus fréquente et la mieux étudiée est l’aflatoxine B1. La Food and Drug Administration des États-Unis a établi la limite de sûreté de l’aflatoxine B1 dans l’alimentation pour animaux à 0,02 ppm[21]

Selon la durée d’exposition des chevaux aux aliments contaminés, des niveaux compris entre 0,5 et 1 ppm peuvent causer des lésions hépatiques et des signes cliniques d’aflatoxicose. Les chevaux qui consomment les aliments contaminés peuvent manquer d’appétit, sembler déprimés, faire de la fièvre, avoir des tremblements et tousser. Un niveau supérieur à 2 ppm est généralement fatal pour les chevaux.

Certaines recherches suggèrent par ailleurs que l’inhalation d’aflatoxines peut affecter la santé pulmonaire des chevaux et contribuer à la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO ou le souffle). [21]

Les liants de toxines pour les mycotoxines

Les liants de toxines sont des substances naturelles qui se lient aux toxines dans le tractus gastro-intestinal du cheval et aident à les éliminer avant que l’organisme ne les absorbe.

Bien qu’il existe encore peu d’études dans ce domaine, les preuves préliminaires suggèrent que l’ajout de suppléments qui lient les toxines à l’alimentation du cheval procure des bienfaits.

L’ajout de liants de toxines à la ration peut aider à atténuer les effets indésirables qu’entraîne l’ingestion de mycotoxines. Ces suppléments pourraient diminuer les risques que le cheval tombe gravement malade s’il a ingéré de grandes quantités de foin moisi.

Il faut noter qu’on ne doit pas utiliser les liants de toxines pour contrer les effets nocifs du foin moisi dans l’alimentation. Si le foin paraît moisi, il ne faut jamais le donner aux chevaux.

Cela dit, ces suppléments peuvent aider à atténuer les effets d’une exposition involontaire aux mycotoxines et à d’autres substances nocives présentes dans l’alimentation.

Une variété de liants de mycotoxines sont offerts sur le marché, par exemple les minéraux d’argile, l’extrait de paroi cellulaire de levure, les polymères organiques, le charbon actif et l’aluminosilicate. Ces suppléments de santé digestive visent tous à lier et à éliminer les mycotoxines du tractus gastro-intestinal avant qu’elles n’aient le temps de pénétrer dans la circulation sanguine. [12]

Plusieurs études révèlent que les chevaux qui consomment des liants de toxines ont des quantités réduites de mycotoxines dans leur tractus gastro-intestinal et subissent moins les effets d’une intoxication[13][14][15][19]

Les liants de toxines d’usage courant

L’extrait de paroi cellulaire de levure

On emploie souvent la levure dans l’alimentation équine en tant que probiotique pour soutenir le fonctionnement de l’intestin postérieur. Les cultures de levures peuvent favoriser l’absorption des nutriments et améliorer l’efficacité alimentaire.

La levure peut aussi servir de liant de toxines et stimuler le système immunitaire. La paroi cellulaire des levures possède un potentiel de liaison élevé.

Les suppléments comme Bio-MosMD d’Alltech contiennent de la levure Saccharomyces cerevisiae. Ils peuvent aider à maintenir la santé gastro-intestinale et à stimuler les défenses immunitaires naturelles.

La bentonite

La bentonite ou montmorillonite est un supplément digestif naturel populaire qu’on utilise comme liant de toxine pour les chevaux. Il s’agit d’une argile de phyllosilicate d’aluminium très absorbante, employée depuis des siècles comme remède digestif traditionnel chez les humains.

La bentonite agit en se liant aux métaux lourds et aux toxines dans l’intestin pour diminuer leur absorption. Bien qu’elle se lie efficacement aux toxines, elle peut aussi se lier à des nutriments importants dans l’alimentation et nuire à leur absorption.

Les données de recherche disponibles pour évaluer l’efficacité ou l’innocuité de la bentonite sont limitées. Nous en déconseillons l’utilisation à long terme en raison du risque de carences secondaires éventuelles.

Optimum Digestive Health

Optimum Digestive Health (ODH) de Mad Barn est un supplément digestif complet qui cible de nombreuses facettes de la santé intestinale en un seul produit.

Optimum Digestive Health contient des prébiotiques, des probiotiques, de la levure et des enzymes digestives qui favorisent la santé des intestins et la fonction digestive.

De plus, ODH contient des nucléotides et des liants de toxines qui peuvent soutenir la fonction immunitaire du cheval, en plus d’aider à limiter les effets nocifs de l’exposition aux mycotoxines contenues dans le foin.

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Conclusion

La croissance de moisissures dans le foin est fréquente dans les conditions humides. La moisissure peut produire des mycotoxines qui peuvent mener à de graves problèmes de santé chez les chevaux.

Les signes avant-coureurs d’ingestion de mycotoxines incluent la léthargie, la perte d’appétit, la diarrhée et la gêne digestive. Une surexposition aux mycotoxines peut provoquer des coliques, la paralysie et des affections neurologiques potentiellement fatales.

Il ne faut jamais donner de foin moisi aux chevaux. Vous pouvez envisager d’ajouter un liant de toxines à l’alimentation de votre cheval pour aider à promouvoir la santé de son système immunitaire et dige

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Références

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  3. Yu, W., Yu, F.Y.,  Undersander, D.J., and Chu, F.S. Immunoassays of Selected Mycotoxins in Hay, Silage and Mixed Feed. Food and Agricultural immunology. 1999. 11(4):307-319.
  4. Mol, J.G.J., de Rijk, T.C., van Egmond, H., and de Jong, J. Occurrence of mycotoxins and pesticides in straw and hay used as animal feed. RIKJLT Wageningen UR.2014.06(30): 1:34
  5. Martinson, K., Coblentz, W., and Sheaffer, C. The effect of Harvest Moisture and Bale Wrapping on Forage Quality, Temperature, and mould in Orchardgrass Hay. Journal of Equine Veterinary Science. 2011. 31(12):711-716.
  6. Raymond, S.L., Heiskanen,M., Smith, K., Reiman, M., Laitnen, S., and Clarke, A.F. An investigation of the concentrations of selected Fusarium mycotoxins and the degree of mould contamination of field-dried hay. Journal of Equine Veterinary Science. 2000. 20(10):616-621.
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  8. Earing, J.E., Hathaway, M.R., Sheaffer, C.C., Hetchler, B.P., Jacobson, L.D., Paulson, J.C., Martinson, K.L. Effect of hay streaming on forage nutritive values and dry matter intake by horses. Journal of Animal Science.2013. 91(12):5813-5820.
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  11. Seguin, V., Lemauviel-Lavenant, S., et al., Ourry, A. Effect of agricultural and environmental factors on the hay characteristics involved in equine respiratory diseases. Agriculture, Ecosystems and Environment. 2010. 135:206-215.
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