Le misoprostol est un médicament administré aux chevaux pour prévenir la formation d’ulcères dans l’intestin postérieur et l’estomac. On le prescrit communément aux chevaux qui reçoivent régulièrement des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des médicaments qui peuvent causer l’apparition d’ulcères.

On emploie aussi le misoprostol pour soigner les ulcères dans la région glandulaire de l’estomac des chevaux qui ne répondent pas aux traitements conventionnels, comme l’oméprazole ou le sucralfate.

Ce médicament contient une forme synthétique de prostaglandine E1 (PGE1), une hormone que les chevaux produisent naturellement et qui est présente en grande quantité dans le tube digestif. [1]

Les prostaglandines protègent le tube digestif contre les dommages et favorisent la guérison de la barrière intestinale une fois que des ulcères se sont formés. Si le cheval suit un traitement à long terme aux AINS pour maîtriser la douleur, une discussion avec le vétérinaire peut être de mise pour voir si le misoprostol est indiqué dans son cas.

Il existe par ailleurs d’autres moyens de diminuer naturellement le risque d’ulcération chez le cheval. Ces stratégies doivent compléter le traitement avec du misoprostol.

Le misoprostol pour les chevaux

Le misoprostol (CytotecMD) est un médicament homologué par la Food and Drug Administration américaine (FDA) utilisé chez l’humain pour prévenir ou traiter les ulcères gastriques causés par les AINS. [2]

Chez les chevaux, on l’emploie de manière non conforme pour prévenir les troubles de l’intestin postérieur induits par les AINS, tels que la colite ou les ulcères de l’intestin postérieur. En outre, il peut servir à soigner les ulcères dans la région glandulaire de l’estomac.

Le misoprostol est un analogue synthétique de la prostaglandine E1 qui agit comme un cytoprotecteur en protégeant les cellules contre les dommages. [9] Ce médicament peut diminuer l’inflammation du système digestif et aider à soulager certains des inconforts qui y sont associés.

Les études ont démontré qu’il diminue la sécrétion d’acide gastrique dans l’estomac des chevaux. [13] Le surplus d’acidité contribue à la formation d’ulcères en érodant les cellules qui tapissent le tractus intestinal.

La recherche a aussi démontré que le misoprostol améliore l’efficacité de la barrière intestinale chez les chevaux qui reçoivent des AINS. Il aide à soutenir la guérison de la muqueuse gastro-intestinale qui a subi une lésion. [32]

Les effets des AINS

Les AINS antidouleur comme l’indométhacine, la flunixine méglumine (Banamine) et la phénylbutazone (Butazone) inhibent l’enzyme cyclooxygénase-1 (COX-1). Cette enzyme est impliquée dans les voies qui déclenchent l’inflammation lorsque l’organisme subit une lésion ou une infection.

Plus précisément, les enzymes COX-1 produisent des molécules appelées prostaglandines et thromboxane qui jouent un rôle dans l’activation du système immunitaire et provoquent la réaction douloureuse.

Le blocage de l’enzyme COX-1 par les AINS soulage efficacement la douleur, l’inflammation et la fièvre. C’est pour cette raison que les vétérinaires prescrivent fréquemment ces médicaments aux chevaux qui souffrent de coliques, d’arthrite ou de laminite. L’utilisation à long terme d’AINS peut être nécessaire pour assurer le confort et améliorer la qualité de vie de ces chevaux.

Les prostaglandines et la santé digestive

En revanche, les prostaglandines sont tout aussi importantes pour protéger les cellules du tube digestif. Ce dernier est tapissé d’une barrière muqueuse connue sous le nom de muqueuse ou mucosa. Celle-ci empêche les bactéries et les toxines d’être absorbées tout en permettant aux nutriments de passer dans le sang.

Les prostaglandines jouent un rôle dans le maintien de cette barrière muqueuse défensive et ont plusieurs effets sur le tube digestif, notamment : [3][4][5][6]

  • Elles accroissent la circulation sanguine dans la muqueuse en causant la dilatation des vaisseaux sanguins.
  • Elles augmentent la sécrétion muqueuse de bicarbonate qui aide à neutraliser l’acide gastrique.
  • Elles diminuent la production d’acide gastrique.
  • Elles régulent les réactions immunitaires.

Les AINS et les lésions du système digestif

En bloquant l’enzyme COX-1, les AINS suppriment la production de prostaglandines, ce qui compromet la capacité de la muqueuse à former une barrière protectrice entre le milieu à l’intérieur du tube digestif et les cellules qui le tapissent.

Cela permet à l’acidité de l’estomac et à d’autres irritants de provoquer une inflammation, des ulcères et des saignements dans tout le tube digestif.

De plus, les AINS ralentissent la guérison des lésions préexistantes en causant l’accumulation des neutrophiles qui exacerbent l’inflammation sur le site de la blessure. [7][8]

Les AINS spécifiques à la COX-2, tels que les médicaments Equioxx et Previcox, visent à atténuer les effets secondaires des AINS sur le système digestif. Cependant, leur utilisation à long terme peut tout de même mener à des lésions dans l’intestin grêle et le gros intestin. [31]

Idéalement, il vaut mieux éviter les AINS chez les chevaux dont le système digestif présente des ulcères préexistants. Cela dit, ces chevaux peuvent contracter des maladies comme la laminite qui requièrent un traitement aux AINS. On peut alors leur donner du misoprostol en même temps que les AINS pour prévenir l’aggravation des ulcères. [7]

La colite induite par les AINS

L’utilisation prolongée ou excessive de certains AINS, notamment la phénylbutazone, peut provoquer une colite non spécifique ou une colite du côlon dorsal droit.

La colite est une inflammation du côlon qui peut entraîner une diarrhée et une mauvaise absorption des nutriments. Les chevaux qui reçoivent des AINS peuvent développer cette affection en raison de l’affaiblissement des propriétés protectrices de la muqueuse du côlon, ce qui accroît sa perméabilité et permet aux agents pathogènes et aux toxines de déclencher une inflammation.

La colite se caractérise par des ulcères de l’intestin postérieur, l’inflammation, des saignements, l’ischémie qui est une restriction de la circulation sanguine, et la mort cellulaire. Dans les cas graves ou prolongés, on peut devoir hospitaliser les chevaux atteints pour soigner cette affection.

L’utilisation d’AINS peut également provoquer une poussée de colite ulcéreuse chronique préexistante qui mène à la formation d’autres ulcères. [10][11]

Les chevaux atteints de colite peuvent montrer les signes cliniques suivants : [11]

Le vétérinaire diagnostique la colite en faisant une échographie et une prise de sang, et en tapotant le ventre du cheval pour détecter l’enflure excessive, tout en tenant compte des symptômes et des antécédents de traitement aux AINS.

Le misoprostol pour soigner la colite

On peut administrer le misoprostol pour prévenir la colite ou accélérer sa guérison en améliorant la qualité de la muqueuse qui protège les cellules du système digestif. Ce médicament peut aussi hausser le pH intestinal et stimuler la dilatation des vaisseaux sanguins chez les chevaux qui reçoivent des AINS.

Ces effets stimulent davantage la guérison en réduisant les dommages causés par l’acide dans l’intestin et en améliorant l’apport de nutriments dans la région. [12][13]

Le syndrome d’ulcération de la muqueuse glandulaire de l’estomac chez le cheval (EGGD)

Le syndrome d’ulcération gastrique équin (EGUS) est une affection caractérisée par une inflammation et des lésions dans l’estomac. Les ulcères gastriques sont fréquents chez les équidés, touchant jusqu’à 93 % des chevaux de performance. [14]

Le syndrome d’ulcération gastrique équin peut être subdivisé en deux affections distinctes : les ulcères de la muqueuse squameuse de l’estomac (ESGD), qui affecte la région non glandulaire; et les ulcères de la muqueuse glandulaire de l’estomac (EGGD), qui touche la région glandulaire produisant l’acide gastrique. [15]

L’efficacité des médicaments habituellement employés pour soigner les ulcères non glandulaires, y compris l’oméprazole et le sucralfate, est limitée pour le traitement ou la prévention des ulcères glandulaires. On peut administrer du misoprostol pour traiter les ulcères gastriques glandulaires et potentiellement, les ulcères squameux, bien qu’aucun test n’ait encore étudié son effet sur les ulcères non glandulaires de l’estomac.

Le misoprostol est plus efficace que l’oméprazole et le sucralfate pour soigner les ulcères de la muqueuse glandulaire. [16] Si votre cheval a des ulcères, demandez à votre vétérinaire si le misoprostol peut lui convenir.

Les signes d’ulcération de la muqueuse glandulaire

Si le cheval présente l’un ou plusieurs des signes suivants d’ulcération de la région glandulaire, il peut être indiqué de lui donner du misoprostol : [15][16]

  • une baisse de performance;
  • un manque d’appétit;
  • des changements de comportement, en particulier s’il devient plus agressif ou anxieux;
  • la défense ou la sensibilité au sanglage;
  • une perte de poids;
  • des difficultés liées au maintien de son état de chair;
  • une robe terne;
  • des coliques récurrentes;
  • le grincement des dents ou bruxisme, un indicateur de douleur abdominale.

De nombreux symptômes d’ulcération de la région glandulaire de l’estomac recoupent ceux d’autres problèmes de santé, y compris la colite ou les lésions causées par les AINS dans d’autres parties du tractus gastro-intestinal.

Le risque de développer des ulcères de la muqueuse glandulaire augmente chez les chevaux soumis à un programme d’entraînement intense, souvent associé au stress du transport en remorque ou au fait de se retrouver dans un environnement inconnu.

Les chevaux nourris avec de grandes quantités de concentrés et dont l’accès au fourrage est limité sont particulièrement sensibles à la formation d’ulcères de la muqueuse glandulaire.

Le vétérinaire peut poser un diagnostic de syndrome d’ulcération de la muqueuse glandulaire en effectuant une endoscopie. Il examine l’estomac du cheval pour chercher des lésions qu’il peut vouloir soumettre à une biopsie. Il classe ensuite les lésions selon leur gravité et leur emplacement dans l’estomac. [15]

Les utilisations pour la reproduction

Le misoprostol peut potentiellement déclencher le travail chez les juments ou stimuler l’élimination du contenu de l’utérus.

Chez l’humain, le misoprostol provoque la dilatation du col de l’utérus et des contractions utérines. On l’utilise pour déclencher le travail ou vidanger l’utérus en cas de mort précoce de l’embryon. Toutefois, on ne sait pas vraiment si le misoprostol a des effets comparables chez les juments.

Un rapport de cas a révélé que le misoprostol appliqué en crème directement sur le col de l’utérus de la jument pouvait le dilater. La jument en question souffrait d’une endométrite et ne réussissait pas à concevoir en dépit de sa fertilité.

Après le traitement au misoprostol, le col de l’utérus de la jument s’est dilaté et elle est devenue gestante. [17]

Le mode d’emploi du misoprostol

Avant d’administrer du misoprostol à un cheval, il est impératif de consulter le vétérinaire qui donnera les instructions et fera les recommandations posologiques qui s’imposent. La posologie usuelle du misoprostol chez les chevaux est de 5 mcg/kg de poids vif toutes les 8 à 12 heures.

Le manuel Plumb’s Veterinary Drug Handbook recommande d’administrer le misoprostol trois fois par jour avec de la nourriture pour éviter les effets secondaires sur le tractus gastro-intestinal. [34]

On administre généralement le misoprostol sous forme de pâte par voie orale, de comprimés à croquer, de suspension huileuse, de poudre ou de gel topique. Sa composition peut également le combiner à d’autres médicaments, notamment :

  • l’oméprazole;
  • le métronidazole;
  • le piroxicam;
  • la phénytoïne sodique.

Le vétérinaire est en mesure de recommander la forme de misoprostol qui convient le mieux au cheval concerné.

Les femmes doivent manipuler le misoprostol avec précaution pour éviter d’inhaler ou d’ingérer accidentellement ce médicament qui déclenche des contractions utérines. On conseille de porter des gants pour le préparer et l’administrer. [33]

Les femmes enceintes ou qui allaitent ne doivent pas le manipuler afin d’éviter tout risque de préjudice à l’enfant à naître ou à l’enfant au sein. [33]

Les risques liés à l’administration du misoprostol chez les chevaux

Le nombre d’essais cliniques qui relatent les effets du misoprostol chez les chevaux est restreint, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour étudier les effets secondaires possibles.

Les rapports anecdotiques semblent indiquer que les chevaux le tolèrent bien. Certains chevaux souffrent d’une colique ou d’une diarrhée bénigne après avoir pris du misoprostol. [33] Chez d’autres espèces animales, on a rapporté des vomissements et des gaz excessifs. [34]

Ce médicament peut donner lieu à d’autres effets secondaires indésirables, notamment :

  1. Le misoprostol cause la dilatation du col de l’utérus et des contractions utérines chez l’humain et on l’utilise pour provoquer un avortement en début de grossesse. On n’a pas constaté ces effets chez les chevaux en milieu de gestation qui ont reçu du misoprostol pendant cinq jours. Néanmoins, on ne connaît pas les effets secondaires à long terme. On doit administrer le misoprostol avec prudence ou l’éviter entièrement dans le cas des juments gestantes[1][18]
  2. Les femmes qui ont pris du misoprostol pendant la grossesse donnent souvent naissance à des bébés avec des malformations congénitales, y compris des anomalies aux membres, aux articulations et au cerveau. On pense que ces anomalies proviennent des contractions utérines qui perturbent les vaisseaux sanguins du fœtus. Bien que les malformations congénitales à la naissance soient un effet secondaire possible du misoprostol chez les chevaux, aucune preuve n’a encore été publiée. [21][22]
  3. Des doses élevées de misoprostol peuvent diminuer la motilité intestinale et mener à des troubles et à un inconfort du système digestif. [19]
  4. L’administration à long terme de doses élevées de misoprostol peut provoquer l’hyperostose ou une prolifération osseuse chez la souris. En revanche, les chercheurs n’ont pas été en mesure de reproduire ces effets chez les chiens ou d’autres rongeurs. Ils estiment donc qu’il y a peu de chances qu’ils se produisent chez les chevaux. [20]

Il est impératif de consulter le vétérinaire avant d’administrer du misoprostol au cheval afin de s’assurer qu’il s’agit du meilleur choix de traitement. Celui-ci prescrira la posologie appropriée et prodiguera des conseils pour minimiser le risque d’effets secondaires.

Les contre-indications

On ne doit pas donner de misoprostol aux femelles gestantes en raison du risque d’avortement prématuré. Ce médicament ne convient pas aux juments qui allaitent, car il passe dans le lait et pourrait causer une diarrhée grave chez le poulain. [34]

Le misoprostol est contre-indiqué pour les animaux qui ont des antécédents de convulsions ou de troubles circulatoires. Il pourrait provoquer une dangereuse chute de pression artérielle ou des convulsions. [34]

Si le cheval prend d’autres médicaments, on doit vérifier auprès du vétérinaire pour s’assurer que le misoprostol est sûr lorsqu’il est combiné à ces drogues.

La prévention des ulcères induits par les AINS

Bien que le misoprostol et d’autres médicaments traitent efficacement les lésions gastro-intestinales causées par les AINS, les propriétaires de chevaux peuvent mettre en œuvre des modifications alimentaires et adopter des pratiques de régie qui favorisent la guérison et préviennent la récurrence des ulcères.

Les fourrages comme le foin, l’herbe ou l’ensilage sont riches en fibres et favorisent le maintien d’une barrière muqueuse saine. [23] Le fourrage devrait constituer la plus grande partie de l’alimentation du cheval qui doit pouvoir y accéder en libre choix autant que possible.

Il importe de choisir un foin adapté aux besoins caloriques du cheval afin d’optimiser l’apport ad libitum sans nuire à son état de chair ou à ses performances.

Les antioxydants, notamment la vitamine E, la vitamine A, le sélénium et les flavonoïdes, renforcent aussi la barrière muqueuse et stimulent la sécrétion de mucus pour protéger davantage la muqueuse. [24][25]

Par ailleurs, d’autres suppléments alimentaires contribuent à soutenir la barrière muqueuse et les mécanismes normaux de réparation des tissus. Ces produits contiennent des ingrédients comme ceux qui suivent :

  • La glutamine, qui procure la principale source d’énergie aux cellules du tube digestif. [26]
  • La lécithine, qui forme une barrière phospholipidique pour protéger la muqueuse de l’estomac de l’acide gastrique. [27][28]
  • Les nucléotides alimentaires, qui stimulent la guérison par la maturation de nouvelles cellules dans le tube digestif. [29]
  • Les oligosaccharides-mannanes, qui accroissent la production de mucine et régulent la réaction immunitaire de l’intestin. [30]

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Sommaire

Il faut surveiller les chevaux qui prennent des AINS pour détecter les signes de troubles digestifs.

On doit d’abord consulter le vétérinaire avant de donner du misoprostol pour prévenir les problèmes liés à l’utilisation des AINS. Le misoprostol peut également servir à soigner les ulcères glandulaires, en particulier lorsque d’autres méthodes de traitement ont échoué.

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Références

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  2. Searle, G. D. et al. Cytotec (misoprostol). FDA US Food and Drug Administration.
  3. Blikslager, A. et al. Equine intestinal mucosal pathobiology. Annu Rev Anim Biosci. 2018.
  4. Whittle, B. J. R. Role of prostaglandins in the defense of the gastric mucosa. Brain Res Bull. 1980.
  5. Wallace, J. L. Prostaglandins, NSAIDs, and gastric mucosal protection: why doesn’t the stomach digest itself?. Physiol Rev. 2008.
  6. Martin, E. M. et al. Misoprostol Inhibits equine neutrophil adhesion, migration, and respiratory burst in an in vitro model of inflammation . Front Vet Sci. 2017.
  7. Marshall, J. F. et al. The effect of nonsteroidal anti-inflammatory drugs on the equine intestine . Equine Vet J Suppl. 2011.
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  16. Varley, G. et al. Misoprostol is superior to combined omeprazole-sucralfate for the treatment of equine gastric glandular disease. Equine Vet J. 2019.
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  31. Whitfield-Cargile, C.M. et al. Differential effects of selective and non-selective cyclooxygenase inhibitors on fecal microbiota in adult horses. PLoS One. 2018.
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  34. Plumb, Donald C. Misoprotol. Plumb’s Veterinary Drug Handbook. Wiley-Blackwell. 2018.