Quelle est la meilleure façon d’aider un cheval atteint d’une blessure aux ligaments? Malheureusement, la nature de nombreuses disciplines équestres fait en sorte que les ligaments des chevaux sont susceptibles de subir des blessures.

En effet, les entorses ligamentaires et les blessures aux tendons sont les causes les plus fréquentes de retraite anticipée chez les Pur-sang anglais de course. [1]

Les ligaments sont des tissus conjonctifs constitués de matière fibreuse robuste qui s’agglomère en faisceaux pour former de longues cordes. Les ligaments relient les os adjacents dans le corps du cheval. Ils ont deux fonctions principales : maintenir l’alignement des os et soutenir les articulations.

Le concours complet, les courses et d’autres formes de compétition exercent des contraintes importantes sur les tendons et les ligaments d’un cheval, ce qui accroît le risque de blessure. Les changements dégénératifs qui accompagnent le vieillissement peuvent également prédisposer un cheval à subir une blessure ligamentaire. [2]

Bien que certains chevaux se rétablissent complètement et retournent au travail, la guérison des ligaments est plus ardue que celles d’autres tissus. L’organisme du cheval peut fabriquer du nouveau tissu conjonctif pour réparer les ligaments, mais il atteint rarement la robustesse et la capacité du ligament tel qu’il était avant la lésion.

Toutefois, grâce à certaines nouvelles thérapies vétérinaires désormais disponibles, le pronostic est potentiellement plus optimiste pour ces chevaux. Cet article aborde les différentes blessures ligamentaires chez les chevaux et les moyens de favoriser leur guérison.

Les ligaments des membres équins

Les chevaux possèdent de nombreux ligaments différents dans l’ensemble du corps, mais les blessures se produisent le plus souvent à ceux situés dans les membres.

Chez les chevaux de sport, les blessures touchent majoritairement les ligaments suivants :

Les ligaments collatéraux qui stabilisent l’articulation pendant la flexion et de l’extension permettant l’amplitude au mouvement. Dans la majorité des cas, les ligaments collatéraux qui subissent des lésions se trouvent dans les articulations de la troisième phalange, du boulet et du jarret.

Le ligament annulaire palmaire du boulet, qui s’insère dans les os sésamoïdes et stabilise les tendons fléchisseurs, notamment le tendon fléchisseur superficiel.

Le ligament accessoire (check ligament en anglais) du tendon fléchisseur profond, qui s’étend du carpe (genou) à l’arrière du membre et se rattache au tendon fléchisseur profond du doigt, approximativement au tiers de la hauteur en descendant le long de l’os du canon. Ce ligament aide à amortir les chocs et empêche l’étirement excessif du tendon fléchisseur profond du doigt.

Les ligaments méniscaux et croisés qui se trouvent dans la partie supérieure des membres postérieurs. Ces deux ligaments aident à stabiliser le grasset, la plus grosse articulation du cheval.

Le ligament suspenseur qui supporte le boulet et le protège de l’hyperextension. Ce ligament s’insère au haut de l’os du canon des membres antérieurs et postérieurs. Il descend en suivant la face arrière de l’os du canon avant de se séparer en deux branches qui s’insèrent dans l’un des os sésamoïdes situés à l’arrière du boulet.

Les blessures aux ligaments chez les chevaux

Les types de blessures ligamentaires

La plupart des blessures aux ligaments se produisent aux membres antérieurs du cheval, car ces derniers soutiennent 60 % du poids total de l’animal et sont plus susceptibles de subir des impacts.

La gravité des lésions ligamentaires peut varier de l’entorse mineure à une blessure plus grave comme la déchirure ou même la rupture. Le plan de traitement varie donc selon la nature de la blessure et sa gravité.

Vous trouverez plus bas la classification des lésions aux ligaments :

Les lésions de type I

Les entorses causent habituellement l’étirement des ligaments, ce qui provoque une enflure. La plupart du temps, la région affectée enfle légèrement, devient chaude au toucher et est douloureuse. Le cheval ne boite pas toujours dans ce cas.

Les lésions de type II

Les déchirures mineures des ligaments sont plus graves que les entorses et provoquent généralement plus d’enflure, de la chaleur et souvent, mais pas toujours, une boiterie.

Les lésions de type III et IV

Les déchirures ligamentaires graves sont classées en tant que lésions de type III tandis que les déchirures massives sont classées en tant que lésions de type IV. Les lésions de type IV causent une boiterie grave, ainsi que la présence marquée de chaleur, de douleur et d’enflure.

La gravité et l’emplacement des lésions

Plus la lésion du ligament est grave, plus le cheval boite.

De toutes les blessures ligamentaires qui peuvent se produire chez un cheval, les blessures aux ligaments accessoires inférieurs sont les moins graves. Les lésions aux ligaments suspenseurs sont les plus fréquentes et aussi les plus graves. Ce sont également les plus difficiles à soigner.

Les lésions aux ligaments suspenseurs peuvent survenir à la suite d’un seul événement traumatique ou peuvent être associées à une dégénérescence chronique qui apparaît au fil du temps.

Puisque le ligament suspenseur est si souvent touché chez les chevaux de sport, les blessures à ce ligament sont divisées en trois catégories principales selon leur emplacement :

  • les lésions au tiers supérieur du ligament, communément désignées desmites proximales du ligament suspenseur;
  • les blessures qui touchent le corps du ligament suspenseur;
  • les blessures qui affectent les branches du ligament suspenseur.

La desmite dégénérative du ligament suspenseur (DSLD ou ESPA en anglais), une maladie héréditaire, peut aussi affecter ce ligament et mener à l’aggravation progressive de la douleur et de la boiterie.

Comment pose-t-on un diagnostic de blessure aux ligaments?

Lorsque le propriétaire ou le cavalier du cheval constate une boiterie, une enflure ou une sensation de chaleur dans l’un des membres, la première étape consiste à demander une évaluation du vétérinaire.

Le vétérinaire palpe le membre et peut souvent préciser de cette façon le tendon ou le ligament blessé. La palpation est un outil utile, mais le diagnostic est habituellement confirmé en effectuant une échographie.

L’échographie est la méthode la plus sûre d’évaluer les lésions aux tissus mous comme celles des ligaments. Le vétérinaire peut étudier ces images pour identifier la structure endommagée et évaluer l’étendue des lésions.

L’IRM et la scintigraphie peuvent également être utiles pour diagnostiquer les lésions des tissus mous, mais ces techniques sont parfois moins accessibles.

Dans le cas de certaines blessures ligamentaires, l’enflure peut être mineure ou même absente. Conséquemment, il peut s’écouler un certain temps avant qu’on réussisse à les détecter ou à les diagnostiquer correctement. La boiterie peut être légère ou occasionnelle, disparaître après une période de repos et réapparaître plus tard.

Ces chevaux peuvent boiter bilatéralement et avoir une foulée raccourcie au lieu de boiter continuellement. Ils peuvent d’autre part enregistrer de mauvaises performances sans cause apparente.

Si c’est le cas, il demeure utile de demander au vétérinaire d’effectuer une évaluation de boiterie. Cet examen consiste à observer le mouvement du cheval au pas, au trot et au galop, s’il en est capable.

Il est préférable de faire les examens de boiterie à la fois sur des surfaces dures et souples, car chez certains chevaux, la boiterie peut être plus marquée sur un sol malléable. Le vétérinaire demande aussi parfois à voir le mouvement du cheval sous la selle.

Le traitement des blessures aux ligaments chez les chevaux

Le traitement des lésions ligamentaires requiert souvent une approche à plusieurs volets[13] Il ne faut pas oublier que ces blessures prennent beaucoup de temps à guérir.

Selon le type de lésion et sa gravité, de nombreux chevaux peuvent redevenir sains et mener une vie sans douleur. [11]

En raison de leur structure unique et de leur apport sanguin réduit, les ligaments guérissent beaucoup plus lentement que les autres parties du corps. Les blessures graves peuvent prendre jusqu’à un an pour guérir complètement et ces chevaux sont souvent plus enclins à subir de nouvelles blessures. Les chevaux âgés peuvent aussi récupérer plus lentement que les animaux plus jeunes.

Le traitement des lésions aux ligaments vise deux objectifs principaux :

  1. accroître la circulation sanguine dans la région affectée;
  2. stimuler la guérison de la lésion tout en évitant de solliciter la partie blessée.

Les traitements suivants peuvent aider les chevaux à se rétablir de blessures aux ligaments.

Le repos forcé en stalle

Durant la phase aiguë, lorsque la blessure ligamentaire vient de se produire, l’objectif est de réduire l’inflammation et de limiter l’activité des enzymes protéolytiques qui décomposent les protéines. Il est crucial de restreindre l’exercice pour entamer le processus de guérison. [3]

La durée de mise au repos du cheval est subjective; elle est généralement dictée par le cheval en question, le propriétaire, l’environnement et le vétérinaire. La durée du repos forcé en stalle recommandée peut varier de quelques semaines à plusieurs mois.

Après la période de repos en stalle et une fois que l’inflammation s’est résorbée, le propriétaire doit commencer à faire marcher le cheval en main, normalement en commençant par 5 à 10 minutes deux fois par jour. Il ajoute ensuite 5 minutes par semaine jusqu’à atteindre 30 minutes deux fois par jour. [3]

Le vétérinaire refait un examen échographique de 30 à 60 jours après la blessure et tous les deux à trois mois par la suite. Après 30 à 60 jours de marche en main, on peut commencer à monter au pas de nombreux chevaux dont les lésions sont moyennement graves. La monte au trot débute normalement de 30 à 90 jours après la période de monte au pas, selon la gravité de la lésion. [3]

Il est préférable d’éviter la litière épaisse et les petits cercles pendant la rééducation. De plus, on ne doit pas reprendre l’entraînement de course ou de saut d’obstacles en deçà de 6 à 9 mois à compter de la date de la blessure initiale.

Les bandages

Les bandages compressifs sont souvent bénéfiques pour les chevaux atteints de blessures ligamentaires. Bien faits, les bandages peuvent soutenir le membre et aider à diminuer l’inflammation. On peut également mettre un cataplasme d’argile sous les bandages pour atténuer davantage l’inflammation et accélérer la guérison.

Il est impératif de vérifier régulièrement l’état des bandages et de les refaire au besoin.

La thérapie avec de la glace ou de l’eau froide

La thérapie avec de la glace ou de l’eau froide est très efficace pour réduire l’inflammation causée par les lésions ligamentaires, plus particulièrement au cours des 48 à 72 heures suivant la blessure. Lorsqu’on utilise la glace ou l’eau froide en conjonction avec les bandages, le membre doit être parfaitement sec avant de remettre le bandage.

Idéalement, le traitement avec de la glace ou de l’eau froide doit avoir lieu de deux à quatre fois par jour et chaque séance doit durer de 15 à 20 minutes[3]

Les médicaments antidouleur

Maîtriser la douleur du cheval est une priorité pour de nombreux propriétaires de chevaux. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent aider à soulager le cheval en cas de blessure grave.

Cela dit, il faut éviter d’administrer à long terme des médicaments comme la butazone ou la banamine, ainsi que d’autres types d’AINS, à cause du risque de formation d’ulcères dans l’estomac ou le côlon. Le vétérinaire est en mesure de prodiguer des conseils sur les moyens de soulager la douleur du cheval tout en maintenant sa santé digestive.

Les médicaments analgésiques peuvent par ailleurs masquer la douleur et encourager le cheval à se servir du membre blessé plus qu’il ne le devrait. Cela peut ralentir le processus de guérison ou conduire éventuellement à une nouvelle lésion du ligament.

La thérapie au laser

Depuis quelques années, la thérapie au laser est devenue un choix de traitement populaire pour soigner les blessures aux ligaments. Ce traitement est non invasif et sans douleur. Les vétérinaires ou des praticiens spécialisés peuvent facilement l’administrer. [4]

La profondeur de pénétration dans les tissus dépend de la longueur des ondes laser; le laser thérapeutique à haute intensité (HILT) offre une plus grande pénétration des tissus mous que les lasers thérapeutiques moins puissants (LLLT). [5]

Selon une étude, le laser thérapeutique à haute intensité peut mener à une amélioration significative de la douleur, de l’enflure et de la boiterie associées aux lésions ligamentaires. [4][12]

Le traitement par ondes de choc extracorporelles

Le traitement par ondes de choc extracorporelles (ESWT en anglais) consiste à appliquer de l’énergie électromagnétique convertie en percussions de haute énergie par un convertisseur acoustique. Ce type de traitement peut aussi être bénéfique pour soigner les lésions ligamentaires.

Bien qu’il existe peu de recherches sur l’efficacité du traitement par ondes de choc extracorporelles, on pense qu’il augmente l’apport sanguin, stimule la guérison et soulage la douleur.

La possibilité d’une désorganisation éventuelle du collagène et de formation de microfissures dans les os est l’un des inconvénients du traitement par ondes de choc extracorporelles. Par conséquent, on recommande de limiter l’exercice après le traitement. [3]

La thérapie cellulaire

Pour de nombreux vétérinaires, la thérapie cellulaire, à base de cellules souches, est ce qui se fait de mieux pour réparer les tendons et les ligaments. Les cellules souches sont des cellules qui ne sont pas encore différenciées en un type spécifique. Elles produisent plus de 30 types de facteurs de croissance et de substances chimiques qui stimulent la guérison.

Une fois injectées dans le site de la blessure, les cellules souches peuvent recruter d’autres cellules souches locales qui aideront à réparer les tissus endommagés.

La thérapie cellulaire consiste à extraire les cellules du tissu adipeux ou de la moelle osseuse du cheval et à les implanter dans le ligament blessé par guidage échographique. Cette méthode est censée générer de nouveaux tissus sains qui ressemblent aux tissus d’origine, et ainsi restaurer la structure et la fonction normales des tissus blessés. [3]

Plus le traitement cellulaire est précoce, meilleurs sont les résultats. Les chercheurs affirment qu’il est préférable d’implanter les cellules souches dans les trois semaines suivant la blessure[6]

L’injection de plasma riche en plaquettes

L’injection de plasma riche en plaquettes (PRP) est une autre thérapie récente utilisée pour traiter les lésions ligamentaires. Pour ce traitement, on injecte à l’endroit de la lésion du plasma avec une numération plaquettaire supérieure à celle du volume total du sang.

On pense que ce procédé favorise la guérison en améliorant la migration cellulaire et en stimulant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins[3]

Il existe des preuves fiables de l’efficacité de la thérapie cellulaire et de l’injection de PRP pour favoriser la croissance de tissus plus robustes et plus résistants aux blessures récurrentes, notamment dans les cas de tendinite et de desmite des ligaments. [3]

L’acupuncture

Bien qu’elle ait fait l’objet de peu de recherches, l’American Association of Equine Practitioners (AAEP) rapporte que l’acupuncture est une méthode qui a démontré son efficacité dans le traitement de nombreux types de lésions aux tissus mous, y compris les lésions aux ligaments.

L’acupuncture est fondée sur les pratiques de la médecine traditionnelle chinoise. On l’utilise depuis des centaines d’années pour soigner un éventail de blessures et de maladies chez les chevaux.

Dans le cas des blessures aux ligaments, il semblerait que l’acupuncture aide à maîtriser la douleur, à diminuer l’enflure, à soulager les spasmes musculaires et à réduire la formation de tissu cicatriciel. De plus, elle stimule l’augmentation de la circulation sanguine et la régénération des cellules nerveuses.

Le soutien nutritionnel pour favoriser la santé des ligaments

La nutrition joue un rôle essentiel pour soutenir la réparation des ligaments. Une alimentation équilibrée en vitamines et minéraux peut aider à favoriser la guérison et la santé des ligaments du cheval.

Il est tout aussi important de garder le cheval dans un état de chair sain. Les chevaux en surpoids subissent de plus grandes contraintes sur leurs articulations, leurs tendons et leurs ligaments.

Les nutriments suivants ont tous été trouvés utiles pour soutenir la santé des ligaments chez les chevaux :

  • Le jiaogulan : cette herbe chinoise stimule la production d’oxyde nitrique et l’augmentation de la circulation sanguine.
  • La glucosamine et le sulfate de chondroïtine : ces deux substances sont souvent combinées dans les suppléments pour la santé des articulations, quoiqu’on n’ait pas clairement démontré leur efficacité chez les chevaux.
  • L’acide hyaluronique : il favorise la production de collagène par des cellules isolées, mais les études n’ont pas confirmé les effets de la supplémentation chez le cheval. [7][8]
  • La vitamine C : également connue sous le nom d’acide ascorbique, cette vitamine hydrosoluble est un antioxydant important qui soutient la production de collagène dans les os et les tissus mous. [9]
  • Les acides aminés : ces éléments constitutifs des protéines sont nécessaires pour la réparation des tissus. Dans l’alimentation équine, les acides aminés lysine, méthionine et thréonine sont les plus susceptibles d’être cinétiquement déterminants pour la synthèse des protéines.
  • Le méthylsulfonyl méthane (MSM) : cette forme de soufre facilement disponible joue un rôle important dans la fabrication de protéines riches en méthionine et en cystéine, deux acides aminés.
  • Le magnésium : l’utilisation de vis plaquées de magnésium lors d’interventions chirurgicales pour réparer des os et des tendons a stimulé la différenciation des cellules souches qui sont devenues des cellules osseuses. L’utilité du magnésium alimentaire pour soutenir la réparation des ligaments reste inconnue. [10]
  • Les acides gras oméga-3 : les acides gras anti-inflammatoires, en particulier le DHA et l’EPA, favorisent la santé des articulations chez les chevaux et les mécanismes qui diminuent l’inflammation.

Si vous soupçonnez que votre cheval a subi une lésion aux ligaments, consultez votre vétérinaire pour confirmer la blessure et pour obtenir des stratégies de traitement et de réadaptation.

En outre, vous devriez envisager d’optimiser son alimentation pour s’assurer qu’il reçoit tous les nutriments nécessaires en vue de stimuler les mécanismes de réparation des tissus et la santé de ses ligaments. Transmettez le régime alimentaire de votre cheval en ligne pour obtenir une évaluation gratuite par nos nutritionnistes équins.

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Références

  1. Clegg, P.D. Musculoskeletal disease and injury, now and in the future. Part 2: Tendon and ligament injuries. Equine Vet J. 2012.
  2. Dyson, S.J. Injuries of the accessory ligament of the deep digital flexor tendon in the equine hindlimb: a problem of middle-age. Vet J. 2010.
  3. Ortved, K.F. Regenerative Medicine and Rehabilitation for Tendinous and Ligamentous Injuries in Sport Horses. Vet Clin North Am Equine Pract. 2018.
  4. Zielinska, P. et al. Effects of High Intensity Laser Therapy in the Treatment of Tendon and Ligament Injuries in Performance Horses. Animals. 2010.
  5. Lacitignola, L. et al. Palmar annular ligament desmotomy in horses with the Arthrex-Centerline™ : An ex-vivo study. Open Vet J. 2018.
  6. Lange-Consiglio, A. et al. Investigating the efficacy of amnion-derived compared with bone marrow-derived mesenchymal stromal cells in equine tendon and ligament injuries. Cytotherapy. 2013.
  7. Osti, L. et al. Hyaluronic acid increases tendon derived cell viability and collagen type I expression in vitro: Comparative study of four different Hyaluronic acid preparations by molecular weight. BMC Musculoskel Dis. 2015.
  8. Foland, J.W. et al. Effect of sodium hyaluronate in collagenase-induced superficial digital flexor tendinitis in horses. Am J Vet Res. 1992.
  9. Oakes, B. et al. Vitamin C in orthopedic practices: Current concepts, novel ideas, and future perspectives. J Orthop Res. 2021.
  10. Wang, J. et al. Biodegradable Magnesium Screws Accelerate Fibrous Tissue Mineralization at the Tendon-Bone Insertion in Anterior Cruciate Ligament Reconstruction Model of Rabbit. Sci Rep. 2017.
  11. Lamb, L. et al. Clinical outcome of collateral ligament injuries of the tarsus. Can Vet J. 2012.
  12. Quiney, L. et al. Management of Primary Injuries of the Medial Collateral Ligament of the Carpus in Two Horses. J Equine Vet Sci. 2020.
  13. Wilson, J.M. et al. International Survey Regarding the Use of Rehabilitation Modalities in Horses. Front Vet Sci. 2018.