La laminite est une maladie fréquente et grave qui implique le décollement des lamelles qui unissent la troisième phalange du pied à la muraille.

Une poussée de laminite peut causer aux chevaux une douleur qui va de bénigne à intense, et provoquer des dommages permanents aux sabots. Dans les cas extrêmes, la maladie peut causer une boiterie permanente et conduire à l’euthanasie du cheval.

Avec une intervention rapide et un programme de réadaptation approprié, la majorité des chevaux se remettent de la laminite et peuvent reprendre un travail léger dans les deux à trois mois suivant le début du traitement.

Cependant, une fois qu’un cheval a souffert de laminite, le risque de récurrence augmente. Les dommages aux couches lamellaires et l’altération des mécanismes circulatoires dans les pieds rendent le cheval vulnérable aux crises futures.

Une gestion rigoureuse de l’alimentation et de la santé du cheval est cruciale pour éviter une nouvelle poussée de laminite. Cet article aborde la meilleure façon de favoriser le rétablissement d’un cheval atteint de laminite pour l’aider à retrouver la santé.

Le pronostic après une crise de laminite

Le pronostic pour les chevaux atteints de laminite varie considérablement en fonction de l’étendue des dommages subis par les couches lamellaires et de l’intensité de la douleur ressentie par le cheval.

Les cas bénins sont généralement associés à un bon pronostic et enregistrent un taux de guérison élevé. Un traitement rapide de la laminite améliore les chances de rétablissement des chevaux atteints.

Certains chevaux ne réussissent pas à récupérer complètement si les lamelles sont gravement endommagées et que leur état progresse jusqu’à la fourbure. La fourbure se produit lorsque l’os du pied, aussi appelé troisième phalange ou phalange distale, a basculé ou s’est affaissé dans la boîte cornée.

 
Sabot sain vs sabot forbu
 

Bien que la laminite en soi ne soit pas mortelle, s’ils ne parviennent pas à soulager suffisamment la douleur causée par la maladie, les propriétaires de chevaux peuvent décider d’euthanasier l’animal.

Lors d’un examen des dossiers vétérinaires de 216 cas de chevaux et de poneys atteints de laminite, 77 % ont pu retrouver une locomotion normale et reprendre leurs activités sportives.

3 % des sujets n’ont pas retrouvé une locomotion suffisante pour le sport, mais ils sont devenus des animaux de compagnie ou ont pu servir pour la reproduction. 20 % des chevaux touchés sont décédés ou ont dû être euthanasiés, et seul un petit nombre a survécu plus d’un an. [16]

Le programme de rétablissement d’une crise de laminite

Il est important de connaître la cause de la laminite et l’état d’affaiblissement des structures lamellaires dans les sabots du cheval pour mettre en œuvre un programme de rétablissement adapté.

La guérison de la laminite aiguë vise les objectifs thérapeutiques suivants :

  1. éliminer les causes sous-jacentes ou les facteurs de vulnérabilité qui ont conduit à la crise de laminite du cheval;
  2. lutter contre la douleur et l’inflammation par l’administration de médicaments anti-inflammatoires et analgésiques;
  3. réadapter le pied pour soutenir la troisième phalange et réduire les forces portantes exercées sur les lamelles;
  4. procurer au cheval un repos suffisant et restreindre ses mouvements pour éviter d’autres blessures et permettre la guérison;
  5. favoriser l’apport sanguin aux sabots grâce à des médicaments vasodilatateurs qui améliorent la circulation périphérique;
  6. permettre un retour graduel au mouvement une fois que le cheval ne boite plus et qu’il demeure à l’aise sans prise d’antidouleurs.

Pour améliorer les chances de rétablissement complet du cheval, on recommande de suivre attentivement les conseils du vétérinaire et de faire appel à un maréchal-ferrant ou à un spécialiste du parage expérimenté.

S’attaquer à la source de la maladie

La première étape pour aider le cheval à se remettre de la laminite consiste à éliminer l’influence de tout facteur de vulnérabilité déclencheur de la crise.

Les troubles digestifs et métaboliques sont la cause la plus fréquente de laminite. Ils se manifestent lorsque les chevaux consomment des céréales ou de l’herbe riche en glucides non structuraux. [1][2] Les chevaux atteints de troubles endocriniens courent un risque accru de développer une laminite en raison d’une surcharge en glucides.

La laminite peut également survenir à la suite d’une forte fièvre, ou encore d’une maladie ou de la rétention du placenta qui provoquent une septicémie. La maladie peut également être la conséquence d’un traumatisme ou de forces portantes excessives exercées sur les pieds du cheval.

D’autres facteurs, tels que l’administration de corticostéroïdes, l’exposition aux copeaux de noyer noir, les coliques graves et certains autres troubles des pieds peuvent également contribuer au déclenchement d’une crise de laminite aiguë.

Le propriétaire du cheval devra collaborer avec le vétérinaire pour régler les problèmes de santé qui sont à la source de la crise de laminite. Il devra aussi soigner les maladies qui ont contribué à son déclenchement, comme l’obésité, la maladie de Cushing ou PPID, ou encore la résistance à l’insuline.

La période de repos

Les chevaux qui se remettent de la laminite doivent être confinés dans une stalle ou un petit enclos recouvert d’une litière épaisse pour restreindre leurs mouvements et les encourager à se coucher. Le sable profond est idéal, car il se moule au sabot tout en soutenant la fourchette et la sole du pied. [17]

La laminite affaiblit la jonction des couches lamellaires qui unit la troisième phalange à la muraille du sabot. Le cheval a besoin de restreindre ses mouvements pendant un certain temps pour que ces structures guérissent et retrouvent toute leur solidité.

La manière de gérer les chevaux une fois la boiterie disparue est un facteur de récupération important dans les cas de laminite. Le Dr Andrew van Eps de l’École de médecine vétérinaire de l’Université de Pennsylvanie recommande le repos en stalle avec des sorties limitées au pas en main pendant une semaine pour chaque jour où le cheval a boité[3]

Permettre aux chevaux de se déplacer avant que leurs lamelles ne soient stabilisées et que leurs sabots ne soient correctement équilibrés peut provoquer des dommages supplémentaires et potentiellement mener à la fourbure. Le mouvement est bénéfique pour favoriser la guérison uniquement une fois que la physiologie des sabots est stable et que les lamelles sont redevenues saines. [3]

L’évaluation vétérinaire après une poussée de laminite

Le suivi vétérinaire est crucial pour évaluer l’évolution de la guérison de la laminite chez le cheval.

Les radiographies sont un outil précieux pour surveiller les effets de la laminite à l’intérieur des sabots. Cette méthode d’imagerie peut détecter le remodelage osseux, le basculement de la troisième phalange et les dommages aux couches lamellaires.

Étant donné que la laminite peut causer des changements dans les pieds plusieurs semaines ou même des mois après la crise, il est utile de prendre des radiographies tout au long du programme de rétablissement. Le vétérinaire peut recommander la prise de radiographies à plusieurs reprises au cours du processus pour vérifier que la guérison avance bien.

Des analyses sanguines peuvent servir à vérifier et à surveiller le traitement des maladies endocriniennes, y compris le syndrome métabolique équin (SMÉ) et le dysfonctionnement intermédiaire de l’hypophyse (la maladie de Cushing ou PPID).

Ces syndromes peuvent se manifester par des niveaux élevés d’insuline et de glucose, la résistance à l’insuline et des taux accrus d’hormone adrénocorticotrope (ACTH). Le traitement des maladies endocriniennes est primordial pour aider le cheval à se remettre de la laminite. [4][5]

Si le cheval reçoit des médicaments anti-inflammatoires et analgésiques, le vétérinaire peut demander des analyses sanguines complètes pour évaluer la santé des reins ou du tractus gastro-intestinal. Certains de ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires.

Le retour au mouvement

Les progrès du rétablissement après la crise de laminite dictent le moment propice pour commencer à encourager le cheval à bouger. Il est préférable d’obtenir l’approbation du vétérinaire avant de permettre au cheval de se déplacer au-delà de son enclos de convalescence.

Après une crise de laminite, on peut permettre au cheval de se déplacer librement s’il réunit les conditions suivantes :

  • La cause de la laminite a été identifiée et éliminée ou traitée.
  • Le cheval n’a pas reçu d’analgésique ou d’anti-inflammatoire depuis au moins 48 heures et il ne souffre pas.
  • Les radiographies ne montrent aucun signe d’aggravation de la laminite. Par exemple, la présence de poches de gaz sur les radiographies peut indiquer un décollement complet des lamelles.
  • Un vétérinaire et un maréchal-ferrant ou un pareur ont évalué les pieds du cheval et déterminé qu’ils sont bien équilibrés. La troisième phalange est inclinée correctement par rapport à la sole du pied. Le cheval ne montre aucun signe d’inconfort lorsqu’on appuie des tricoises sur la sole du sabot.
  • Les sabots sont soutenus pour reporter le maximum d’appui sur la partie postérieure du pied. Le cheval peut se déplacer confortablement en posant le talon en premier.

Lorsque la période de repos tire à sa fin, le vétérinaire peut conseiller de commencer par des exercices en main afin de pouvoir surveiller attentivement le niveau de confort du cheval. Le cavalier pourra éventuellement recommencer à le monter une fois que la guérison est suffisamment avancée et que les lamelles du pied sont stables.

Les mises en liberté après une crise de laminite

Il est important de suivre les conseils du vétérinaire quant au moment propice pour mettre le cheval en liberté une fois qu’il est rétabli. Les chevaux qui ont souffert de laminite ne doivent pas être mis en liberté et bouger librement tant que la jonction lamellaire entre la troisième phalange et la muraille du sabot n’est pas stable.

Au moment de choisir un enclos de mise en liberté approprié pour le cheval, il faut tenir compte de la santé de son métabolisme. Un cheval dont les niveaux d’insuline sont élevés ou dont le PPID n’est pas maîtrisé risque une autre poussée de laminite s’il a accès à l’herbe.

Les chevaux atteints de troubles métaboliques peuvent devoir être mis en liberté dans un enclos où l’herbe est rare ou inexistante.

Le retour à l’exercice et à l’entraînement

Il revient au vétérinaire de décider si le cheval est prêt à reprendre l’exercice et l’entraînement. On recommande normalement un retour graduel au travail pour les chevaux en convalescence.

Dans une étude portant sur 14 chevaux obèses atteints de laminite, la totalité des sujets s’est rétablie avec succès et a retrouvé sa mobilité antérieure en respectant des programmes précis de gestion de l’alimentation et de l’exercice.

Lorsque les vétérinaires ont conseillé de reprendre les déplacements en main, ils ont augmenté la durée de l’exercice par incréments de cinq à dix minutes jusqu’à ce que les chevaux marchent de 30 à 45 minutes, deux à trois fois par jour. [6]

Le sable est une surface idéale pour exercer le cheval une fois que les couches lamellaires sont redevenues saines. Les sols souples soutiennent la sole et la fourchette du pied et réduisent les contraintes d’appui sur la muraille. Ces surfaces permettent par ailleurs au cheval de tourner facilement et d’être plus à l’aise en station debout.

Il faut éviter d’exercer le cheval sur des sols durs qui peuvent causer de la douleur aux sabots dont les lamelles sont affaiblies.

Après chaque séance d’exercice, il est impératif de vérifier que la boiterie n’est pas revenue et que le cheval se déplace toujours confortablement. Si le cheval boite après l’exercice, il vaut mieux communiquer avec le vétérinaire pour lui demander conseil.

La réadaptation des sabots

Des changements structurels se produisent à l’intérieur des sabots atteints de laminite. Si les lamelles ont perdu la capacité de suspendre et de soutenir l’os du pied, la troisième phalange peut s’affaisser dans la boîte cornée et faire pression sur la sole.

L’objectif de la réadaptation des pieds atteints de laminite est de réduire la charge exercée sur la partie antérieure de la sole, de soulager la douleur et d’atténuer les contraintes subies par les couches lamellaires. Le parage et la ferrure orthopédiques peuvent aider à reporter les forces d’appui vers l’arrière du pied.

Le maréchal-ferrant peut poser des fers orthopédiques comme les fers fermés en cœur qui recouvrent le tiers postérieur de la surface du sabot en contact avec le sol afin d’améliorer le confort du cheval. On emploie aussi souvent des matériaux pour empreintes comme le mastic synthétique ou la résine pour soutenir la partie postérieure du sabot. Ce ne sont pas tous les chevaux qui se remettent de la laminite qui ont besoin de fers; certains se rétablissent mieux s’ils sont pieds nus.

Tandis que le cheval se remet de la laminite et que ses sabots repoussent, un parage ou un ferrage à intervalles réguliers par un pareur ou un maréchal-ferrant compétent favorise une guérison optimale.

Le régime alimentaire après une crise de laminite

Les régimes alimentaires pour les chevaux prédisposés à la laminite devraient limiter l’apport en glucides non structuraux (NSC), y compris les sucres, l’amidon et les fructosanes. La consommation excessive de glucides non structuraux peut accroître le risque de laminite en favorisant les perturbations de l’intestin postérieur et un taux d’insuline élevé.

Une étude réalisée en 2022 portant sur la guérison de la laminite aiguë a révélé que les chevaux qui enregistraient des concentrations sanguines de glucose et d’insuline plus élevées mettaient plus de temps à se remettre de cette maladie. [15]

Les chevaux sujets à la laminite ne doivent pas être nourris avec des céréales comme le maïs ou des aliments sucrés. Le foin de luzerne est riche en nutriments et contient des taux élevés de protéines. Il vaut donc mieux l’éviter pour les chevaux atteints de laminite.

Le fourrage

Tous les chevaux, plus particulièrement ceux qui sont sujets à la laminite, devraient recevoir un régime alimentaire composé principalement de fourrage. Le foin ou un substitut de foin dont la teneur en glucides non structuraux est inférieure à 10 % de matière sèche est idéal pour les chevaux enclins à souffrir de laminite. [7]

La ration de fourrage quotidienne doit être approximativement de 1,5 à 2 % du poids vif du cheval, selon son état de chair, son état physiologique et son niveau d’activité.

Le foin mature possède généralement une teneur en glucides non structuraux et une énergie digestible plus faibles que le foin de graminées plus jeune et les foins de légumineuses comme la luzerne et le trèfle. Toutefois, les conditions environnementales pendant la croissance et la récolte du foin influencent aussi sa teneur en glucides non structuraux.

L’analyse du fourrage est primordiale pour le foin donné aux chevaux atteints de PPID et de SMÉ. L’analyse du foin permet de connaître la teneur en glucides non structuraux du fourrage pour s’assurer qu’il convient à un cheval qui se rétablit de la laminite.

Faire tremper le foin de 30 à 60 minutes avant de le distribuer peut aider à réduire la teneur en sucres et en fructosanes. La quantité de glucides non structuraux éliminée par le trempage varie en fonction du type de foin, de la température de l’eau et de la durée du trempage. Tremper un foin riche en glucides non structuraux peut ne pas suffire à éliminer une quantité suffisante de ces éléments et à garantir qu’il est sûr pour les chevaux prédisposés à la laminite.

Le pâturage

Selon la période de l’année, la teneur en glucides non structuraux de certains pâturages peut atteindre 40 % de matière sèche[8] Pour certains chevaux, il est nécessaire de restreindre ou d’éliminer l’accès au pâturage.

Une introduction graduelle à l’herbe peut convenir à certains chevaux qui ont atteint un poids santé et dont les niveaux hormonaux sont normaux. Il est important de surveiller le poids du cheval, car le surpoids stimule la résistance à l’insuline et augmente le risque de laminite.

Pour certains chevaux, on peut devoir limiter l’accès ou la durée passée au pâturage en tout temps. Pour les chevaux qui peuvent consommer en toute sécurité des quantités limitées d’herbe en croissance, une muserolle bien ajustée peut diminuer ce qu’ils parviennent à ingérer. Tondre les pâturages et enlever l’herbe coupée est une autre stratégie pour diminuer la quantité d’herbage disponible.

Les niveaux de glucides non structuraux dans les plantes des pâturages fluctuent en fonction de nombreux facteurs, notamment l’heure du jour, la saison et les facteurs de stress environnementaux. [7] Les glucides non structuraux dans l’herbe sont au plus bas tard dans la nuit et tôt le matin, tant que les températures sont supérieures à 4 degrés Celsius/39 degrés Fahrenheit [9]. Ce sont les moments les plus sûrs pour faire paître un cheval sujet à la laminite.

Les propriétaires doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils mettent leurs chevaux en liberté aux moments où la teneur en glucides non structuraux est plus élevée, notamment :

  • lorsque les températures nocturnes sont en dessous de 4 degrés Celsius/39 degrés Fahrenheit. [9] Les plantes entreposent le sucre plutôt que de l’utiliser pour la croissance lorsque les nuits sont fraîches;
  • au printemps avant la pousse des fleurs;
  • à l’automne, lorsque les plantes produisent des graines;
  • lorsque les plantes sont stressées en période de gel ou de sécheresse;
  • lorsque les chevaux ont rasé l’herbe et qu’elle mesure moins de 4 pouces de hauteur.

Les suppléments

Tous les chevaux, y compris ceux prédisposés à la laminite, tirent profit d’un supplément en vitamines et en minéraux de grande qualité qui permet d’éviter les carences nutritionnelles fréquentes dans l’alimentation équine.

Le supplément AminoTrace+ de Mad Barn est un mélange de vitamines et de minéraux spécialement élaboré pour les chevaux atteints de troubles métaboliques. AminoTrace+ est une formule concentrée à faible teneur en glucides non structuraux qui contient des niveaux rehaussés de nutriments ciblés afin d’améliorer la sensibilité à l’insuline, de fournir un soutien antioxydant et de favoriser la croissance des sabots.

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Le magnésium et le chrome sont deux nutriments aux propriétés démontrées qui stimulent une fonction métabolique normale et peuvent réduire le risque de laminite. La recherche révèle d’autre part que les fructo-oligosaccharides à chaîne courte, un prébiotique, aident à améliorer la sensibilité à l’insuline. [10][11][12]

Les chevaux qui consomment un fourrage de piètre qualité ont tout intérêt à recevoir un apport supplémentaire en protéines alimentaires. Le supplément Three Amigos de Mad Barn contient de la lysine, de la méthionine et de la thréonine, les trois acides aminés les plus souvent déficitaires dans l’alimentation du cheval.

Une huile riche en acides gras oméga-3 est généralement bénéfique pour les chevaux qui ont besoin de calories supplémentaires afin de conserver leur état de chair. L’huile w-3 de Mad Barn est riche en DHA, un acide gras oméga-3 connu pour réduire l’inflammation et hausser la sensibilité à l’insuline. [13][14]

Sommaire

De nombreux cas de laminite peuvent se rétablir complètement en six à huit semaines. Néanmoins, la durée de convalescence requise pour chaque cheval dépend de l’étendue des dommages causés aux lamelles des sabots et de la rapidité de la guérison.

Il est possible de stimuler le rétablissement du cheval en collaborant avec un vétérinaire pour résoudre les problèmes de santé sous-jacents et en suivant ses recommandations concernant les médicaments à administrer pour soigner la douleur et l’inflammation. Le pareur ou le maréchal-ferrant peut contribuer à réadapter les sabots du cheval grâce à une ferrure orthopédique ou à un parage correctif.

Un nutritionniste équin qualifié peut élaborer un régime alimentaire personnalisé pour aider le cheval à guérir de la laminite et diminuer le risque de récurrence. Transmettez les renseignements de votre cheval en ligne pour obtenir une consultation gratuite avec notre équipe de nutritionnistes.

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Références

  1. Geor RJ. Pasture-associated laminitis. Vet Clin North Am Equine Pract. 2009.
  2. Geor RJ. Current concepts on the pathophysiology of pasture-associated laminitis. Vet Clin North Am Equine Pract. 2010
  3. Lesté-Lasserre, C. Life After Laminitis. The Horse. 2022.
  4. Johnson, PJ et al. Laminitis and the equine metabolic syndrome. Vet Clin North Am Equine Pract. 2010.
  5. Walsh DM. Field treatment and management of endocrinopathic laminitis in horses and ponies. Vet Clin North Am Equine Pract. 2010.
  6. Taylor D, et al. Clinical Outcome of 14 Obese, Laminitic Horses Managed with the Same Rehabilitation Protocol. J Equine Vet Sci. 2014.
  7. Watts, KA. Forage and pasture management for laminitic horses. Clin Tech Equine Pract. 2004.
  8. Longland, AC. et al. Pasture Nonstructural Carbohydrates and Equine Laminitis. J Nutr. 2006.
  9. Getty, JM. Testing Your Horse Pasture for Peace of Mind. Equimed. 2017.
  10. Vervuert, I. et al. Effects of chromium yeast supplementation on postprandial glycaemic and insulinaemic responses in insulin-resistant ponies and horses. Pferdeheilkunde. 2010.
  11. Respondek, F. et al. Dietary supplementation with short-chain fructo-oligosaccharides improves insulin sensitivity in obese horses. J Anim Sci. 2011.
  12. Winter, JC. et al. Oral supplementation of magnesium aspartate hydrochloride in horses with equine metabolic syndrome. Pferdeheilkunde. 2016.
  13. Hess, T. et al. Effects of n-3 Fatty Acid Supplementation on Insulin Sensitivity in Horses. J Equine Vet Sci. 2013.
  14. Elzinga, SE et al. Effects of Docosahexaenoic Acid–Rich Microalgae Supplementation on Metabolic and Inflammatory Parameters in Horses With Equine Metabolic Syndrome. J Equine Vet Sci. 2019.
  15. Sillence, M et al. Demographic, morphologic, hormonal and metabolic factors associated with the rate of improvement from equine hyperinsulinaemia-associated laminitis. Vet Clin North Am Equine Pract. 2010.
  16. Cripps, PJ. et al. Factors involved in the prognosis of equine laminitis in the UK Equine Vet J. 1999.
  17. van Eps, AW. Acute Laminitis: Medical and Supportive Therapy. Vet Clin Equine Pract. 2010.