L’usure des articulations fait partie de la vie de tous les athlètes équins. À mesure que le cheval vieillit, les articulations deviennent naturellement plus raides et douloureuses, un processus qui s’accélère si elles sont soumises à un travail intense.

Les infiltrations intraarticulaires ont pour but d’injecter des médicaments directement dans les articulations touchées. Ces injections sont un moyen fiable de soulager la douleur et l’inflammation pour favoriser la mobilité et l’aisance du cheval.

Les infiltrations peuvent servir à administrer des corticostéroïdes, de l’acide hyaluronique, des composés anti-inflammatoires ou du plasma riche en plaquettes. On emploie ces traitements principalement chez les chevaux souffrant d’arthrose, mais ils peuvent également servir à soigner des infections et d’autres maladies articulaires.

Bien qu’ils soient généralement sans danger, les médicaments injectables peuvent comporter certains risques. Ces traitements peuvent aussi être coûteux et on doit les répéter à intervalles réguliers pour qu’ils continuent à être efficaces.

Au-delà des thérapies par infiltration, il existe de nombreuses options pour maintenir la santé des articulations. Les suppléments, les médicaments administrés par voie orale, les modifications au programme d’exercice, les stratégies alimentaires, les traitements topiques et les approches corporelles sont quelques-unes des modalités employées pour traiter les problèmes articulaires chez les chevaux.

Pour décider si les infiltrations intraarticulaires conviennent au cheval en question, il faut d’abord consulter un vétérinaire. Les propriétaires peuvent également envisager de mettre en œuvre des stratégies d’alimentation et de régie pour soutenir la santé articulaire du cheval et diminuer sa dépendance aux médicaments.

Les infiltrations intraarticulaires pour chevaux

Le vétérinaire administre la plupart des injections articulaires par voie intraarticulaire, c’est-à-dire en injectant les médicaments directement dans l’intervalle entre les os qui se trouvent à l’intérieur de la capsule articulaire.

Voici les trois raisons principales justifiant le recours aux infiltrations intraarticulaires :

  • effectuer un bloc nerveux ou anesthésier l’articulation afin de préciser la provenance de la boiterie du cheval;
  • prélever du liquide lubrifiant ou liquide synovial dans l’articulation dans le but de déterminer s’il y a présence d’infection;
  • introduire des médicaments anti-inflammatoires qui diminuent la douleur et augmentent l’amplitude des mouvements.

Le propriétaire de l’animal et le vétérinaire doivent tenir compte de nombreux facteurs avant de décider si le cheval a réellement besoin d’infiltrations intraarticulaires. Le type d’injection utilisé dépend du résultat attendu.

Effectuer un bloc nerveux de l’articulation

L’anesthésie ou le « bloc nerveux » de l’articulation est une méthode de diagnostic employée pour identifier l’origine de la douleur chez le cheval.

C’est le cas notamment si le propriétaire du cheval et le vétérinaire constatent que l’animal boite de l’arrière-main, mais qu’il n’est pas possible de voir si l’irrégularité provient du jarret ou du boulet.

Le vétérinaire anesthésie alors le boulet et demande à voir le cheval se déplacer après l’injection. Si le cheval boite toujours, la douleur ne provient pas du boulet. Si le cheval se déplace normalement après le bloc nerveux, il peut alors affirmer que le boulet est à l’origine de la douleur.

Prélever un échantillon de liquide synovial

Le liquide synovial est un liquide limpide et visqueux qui lubrifie l’articulation et réduit la friction.

Si le cheval souffre de problèmes articulaires, le vétérinaire peut prélever un échantillon de liquide synovial pour évaluer l’état de santé général de l’articulation. Le vétérinaire examine ce qui suit :

  • l’aspect général du liquide; sa couleur et son épaisseur peuvent signaler une infection ou une inflammation; [1]
  • la concentration en protéines; un excès de protéines peut indiquer la présence d’une infection ou de sang dans l’articulation; [1][2]
  • le nombre de cellules nucléées; une augmentation des cellules dotées d’un noyau visible est signe d’infection. [2]

Administrer des médicaments dans l’articulation

Si le cheval ressent de la douleur, souffre d’une boiterie intermittente ou éprouve de la raideur dans une articulation, il est probable que le vétérinaire recommande l’injection de médicaments pour la soigner.

Avant d’aller de l’avant, le vétérinaire peut effectuer des tests de flexion pour trouver les articulations qui provoquent la douleur. Le vétérinaire maintient le membre du cheval dans une position qui sollicite une ou plusieurs articulations, puis observe le cheval au trot en main. Ce test lui permet de voir quelles sont les articulations qui deviennent facilement douloureuses lorsqu’elles subissent un stress.

Il peut ensuite prendre des radiographies ou faire une échographie de l’articulation suspecte pour constater visuellement la présence d’arthrite ou de blessure. Le vétérinaire peut recommander l’administration de médicaments dans l’articulation pour les diagnostics suivants :

Le vétérinaire peut par ailleurs conseiller des infiltrations intraarticulaires à intervalles réguliers dans le cas des chevaux de haute performance qui subissent un entraînement intense afin d’entretenir la locomotion et la régularité des allures.

Selon la façon dont le cheval réagit au traitement, le vétérinaire peut suggérer de faire des injections tous les ans, tous les deux ans ou au besoin. On déconseille d’infiltrer la même articulation plus de deux fois par an. [3]

Les options de traitement par infiltration intraarticulaire

On a recours aux infiltrations intraarticulaires principalement dans les cas suivants :

  1. soulager toute inflammation qui cause de la douleur;
  2. aider à régénérer le cartilage d’une articulation.

Les médicaments les plus couramment injectés dans les articulations sont l’acide hyaluronique et les corticostéroïdes.

Plus rarement, le vétérinaire peut opter pour la protéine antagoniste des récepteurs de l’interleukine 1 (IRAP), le plasma riche en plaquettes (PRP) ou la solution protéique autologue (Pro-Stride). [4]

L’acide hyaluronique et les corticostéroïdes

L’acide hyaluronique (AH) est un composant des articulations saines que contiennent naturellement le cartilage et les tissus conjonctifs.

Les corticostéroïdes sont une famille de stéroïdes synthétiques utilisés principalement pour leurs propriétés anti-inflammatoires.

Chaque fois que le cartilage d’une articulation subit des dommages, le corps réagit en envoyant des signaux inflammatoires à cet endroit. Cette inflammation est à l’origine des douleurs articulaires du cheval.

Les vétérinaires emploient une combinaison d’acide hyaluronique et de corticostéroïdes dans certaines injections intraarticulaires pour réduire l’inflammation et soulager la douleur du cheval. [5][6] Les recherches du Dr Auer ont été les premières à démontrer l’efficacité de l’AH pour soigner les articulations.

Dans une étude menée en 1980, le Dr Auer a traité des chevaux souffrant d’esquilles osseuses fracturées de l’os radial du carpe aux deux membres antérieurs en injectant de l’acide hyaluronique dans l’un des membres.

Ces chevaux ont montré une augmentation significative de la prise d’appui sur le membre infiltré, à tel point que toute boiterie visible avait disparu sur ce membre. Cette étude a conduit à l’élaboration des solutions d’AH et de corticostéroïdes employées aujourd’hui.

Les infiltrations d’acide hyaluronique et de corticostéroïdes sont moins onéreuses que d’autres médicaments pour les articulations. Cependant, elles ne modifient pas la capacité de l’organisme à régénérer les tissus articulaires. Elles constituent une solution temporaire pour soulager la douleur et doivent être répétées de manière continue pour rester efficaces. [5][6]

La protéine antagoniste des récepteurs d’interleukine 1 (IRAP)

La protéine antagoniste des récepteurs d’interleukine 1 est une protéine produite naturellement par l’organisme du cheval pour soulager l’inflammation. La protéine est recueillie en prélevant le sang du cheval, en l’incubant sur des billes de verre spécialisées et en injectant la solution obtenue directement dans l’articulation. [7]

La protéine antagoniste des récepteurs de l’interleukine 1 peut interrompre le mécanisme inflammatoire et déclencher la régénération du cartilage dans l’articulation. Le cartilage est un tissu protecteur qui se trouve à l’extrémité des os, à l’endroit où ils se rejoignent pour former une articulation.

Le cartilage est extrêmement lisse et permet à l’articulation de se mouvoir de manière fluide sans friction ni douleur. Si le cartilage est endommagé ou enflammé, le cheval peut éprouver de la douleur. [7]

Le traitement IRAP stimule la guérison du cartilage endommagé. Une étude récente a examiné les effets du traitement IRAP dans les articulations qui ont subi une arthroscopie.

Non seulement les chercheurs ont-ils noté une augmentation importante des biomarqueurs anti-inflammatoires, ils ont d’autre part constaté une diminution de la dégradation de l’acide hyaluronique dans le liquide synovial. [7]

Les injections IRAP sont plutôt onéreuses et on ne les emploie habituellement que si les infiltrations d’acide hyaluronique et de corticostéroïdes sont exclues.

Le plasma riche en plaquettes (prp)

Les injections de plasma riche en plaquettes utilisent aussi une solution dérivée du sang du cheval en question. Le vétérinaire prélève une certaine quantité du sang du cheval et le traite dans une centrifugeuse, un appareil qui fait tourner les fluides à grande vitesse pour en séparer les composantes.

La centrifugeuse sépare les plaquettes du reste du sang. Le vétérinaire fabrique ensuite un médicament injectable avec ces plaquettes. [8]

Les plaquettes contiennent des facteurs de croissance qui stimulent la régénération des tissus et la reproduction des cellules. L’injection de ces plaquettes directement dans l’espace intraarticulaire aide à guérir le cartilage et à soulager les douleurs articulaires.

Les injections de PRP ne servent pas uniquement à soigner l’arthrose; cette thérapie est également bénéfique pour les lésions aux tendons ou aux ligaments, car elle stimule les mécanismes de régénération[8]

Bien que le nombre d’études soit restreint, les premières constatations sont prometteuses. Elles révèlent que le PRP stimule la régénération des tissus et réduit les marqueurs inflammatoires dans le liquide synovial. [8]

Les injections de PRP peuvent être très coûteuses. Le vétérinaire n’envisagera ce traitement que si l’articulation s’est gravement détériorée.

La solution protéique autologue (Pro-Stride)

La thérapie Pro-Stride est aussi réalisée à partir d’un dérivé du sang du cheval. Ce médicament orthobiologique est fabriqué en transformant le sang du cheval en une solution concentrée de plaquettes, de facteurs de croissance et de cytokines anti-inflammatoires[9]

La solution protéique autologue est ensuite injectée directement dans l’articulation pour soigner les lésions des tissus mous, diminuer l’inflammation et ralentir la dégradation du cartilage. La solution Pro-Stride protège l’articulation des dommages et soulage la douleur. [9]

En plus de l’arthrose, les vétérinaires ont recours à la méthode Pro-Stride pour traiter la bursite, la tendinite, les ruptures ligamentaires partielles, le claquage de tendon, la sténose lombo-sacrée, la luxation rotulienne, la laxité articulaire, et l’ostéochondrite disséquante[9]

La plupart des recherches sur l’efficacité de la méthode Pro-Stride ont porté sur des chiens souffrant de rupture des ligaments. Sur la foi de ces résultats prometteurs, les chercheurs ont l’intention d’étudier davantage l’utilisation de la technique Pro-Stride pour soigner l’arthrose équine. [9]

Les droits de propriété intellectuelle protègent le procédé de fabrication en deux étapes de la solution Pro-Stride et elle est très onéreuse. Bien que les premières recherches suggèrent que ce traitement est efficace, Pro-Stride n’est probablement pas une option qui convient au budget de tous.

L’administration des infiltrations intraarticulaires

La méthode d’administration des infiltrations intraarticulaires est la même, peu importe le médicament choisi. Seul un professionnel de la santé équine qualifié est habilité à faire les injections.

Pour les articulations facilement accessibles, telles que les jarrets, les genoux et les grassets, le vétérinaire fait normalement les infiltrations à la ferme. En préparation à l’intervention, le propriétaire du cheval doit s’assurer de nettoyer d’avance la région à traiter et de minimiser le nombre de personnes ou de chevaux qui circulent pendant le traitement.

Il est préférable de choisir un endroit bien aéré. Toute poussière résiduelle dans l’air peut contaminer le site d’injection et accroître le risque d’infection.

L’intervention

Le vétérinaire administre un calmant au cheval et rase les poils autour du site de l’injection. Le vétérinaire ou un assistant nettoie ensuite soigneusement le site d’injection avec une solution antiseptique, en partant du centre de la région et en allant vers l’extérieur. Il répète ce processus pendant une dizaine de minutes.

Le vétérinaire met ensuite un tord-nez au cheval pour s’assurer qu’il demeure immobile pour la suite de l’intervention. Il enfile alors des gants stériles et insère une aiguille stérile dans l’articulation.

Un liquide clair peut fuir de l’aiguille, ce qui n’est pas inquiétant. Il s’agit du liquide synovial qui se trouve naturellement dans l’articulation. [3]

Les soins de suivi

Après l’infiltration, le vétérinaire pose immédiatement un pansement sur la région. Le cheval doit rester confiné en stalle pendant les 24 heures suivantes, sans mise en liberté ni exercice.

Certains vétérinaires recommandent de marcher le cheval en main à quelques reprises le lendemain de l’intervention. Il faut éviter de monter le cheval immédiatement suivant une infiltration intraarticulaire.

Le vétérinaire peut conseiller d’administrer des médicaments AINS comme la flunixine méglumine (Banamine) ou la phénylbutazone (Butazone) pour contrôler la douleur et l’inflammation le cas échéant. [4]

Si le cheval présente de la chaleur ou une boiterie dans la région infiltrée, on doit en informer le vétérinaire dès que possible. La chaleur et la boiterie peuvent signaler une infection grave qui requiert des soins immédiats.

Les risques associés aux infiltrations intraarticulaires

Bien que rare, l’infection est une préoccupation majeure liée aux injections intraarticulaires et au prélèvement d’échantillon de liquide synovial. L’insertion d’une aiguille dans l’espace articulaire peut y introduire des bactéries qui peuvent se multiplier rapidement et causer des problèmes graves.

Les symptômes de l’infection articulaire incluent :

  • une boiterie extrême du membre infiltré;
  • de la chaleur et de l’enflure au niveau de l’articulation;
  • une poussée de fièvre.

Ces symptômes apparaissent habituellement de 7 à 10 jours après l’intervention, mais ils peuvent survenir à tout moment. Il est impératif d’appeler le vétérinaire dès les premiers signes, car les infections articulaires peuvent mettre la vie du cheval en danger.

Certains vétérinaires choisissent d’injecter des antibiotiques avec les médicaments pour réduire le risque d’infection. [4]

Les thérapies complémentaires

Pour optimiser l’efficacité des infiltrations intraarticulaires, il est important de veiller à ce que le cheval reçoive une alimentation adaptée pour garder les articulations en bonne santé.

Il faut s’assurer que le cheval maintient un état de chair sain. La surcharge pondérale exerce une contrainte supplémentaire sur les articulations.

Le cheval devrait toujours recevoir un supplément de vitamines et de minéraux équilibré pour éviter les carences fréquentes dans l’alimentation équine. Les nutriments clés pour la synthèse du collagène et la santé des articulations incluent le cuivre, le zinc, la vitamine D, le sélénium, l’iode et la vitamine C.

Le méthylsulfonylméthane (MSM)

Le MSM est un supplément articulaire qui a fait l’objet de nombreuses études et que les chevaux tolèrent bien. On peut donc l’ajouter à la plupart des régimes alimentaires.

Le MSM est une source de soufre minéral, un composant important de la glucosamine et du collagène. Ces deux protéines forment les tissus conjonctifs.

La recherche démontre que le MSM favorise la santé des articulations des manières suivantes :

  • Il agit comme un antioxydant pour combattre les radicaux libres qui nuisent aux cellules.
  • Il inhibe la cholinestérase, une enzyme qui engendre des spasmes musculaires et des douleurs articulaires.
  • Il diminue le niveau de composés inflammatoires dans l’organisme. [10]

Une étude portant sur des chevaux qui participent aux concours de saut d’obstacles a démontré que l’ajout de MSM dans l’alimentation a diminué le stress oxydatif et l’inflammation induite par l’exercice[10] Le MSM est un moyen peu coûteux et efficace de réduire l’inflammation et de protéger les articulations du cheval.

MSM

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En savoir plus

  • Favorise la santé des articulations
  • Cartilage & tissu conjonctif
  • Qualité de la peau, du pelage & des sabots
  • Antioxydant naturel

La glucosamine et le sulfate de chondroïtine

La glucosamine et le sulfate de chondroïtine sont des ingrédients couramment utilisés dans les suppléments pour la santé articulaire, mais les preuves de leur efficacité ne sont pas concluantes.

Certaines études sur des animaux ont démontré que l’apport alimentaire de glucosamine et de sulfate de chondroïtine ralentit la dégradation du cartilage, augmente la qualité du liquide synovial et stimule les effets anti-inflammatoires.

Cependant, certaines recherches montrent que la biodisponibilité de ces substances ingérées par voie orale est très faible. On doit les donner à des concentrations élevées pour que le sang puisse les absorber. Davantage de preuves sont nécessaires pour établir le dosage efficace de glucosamine et de sulfate de chondroïtine. [11]

Les acides gras oméga-3

L’apport alimentaire d’acides gras oméga-3 essentiels peut soulager l’inflammation dans les articulations et augmenter le confort du cheval.

Des études montrent que les chevaux qui reçoivent une supplémentation d’acide docosahexaénoïque oméga-3 (DHA) enregistrent des marqueurs inflammatoires plus bas et une expression réduite des enzymes qui détériorent le cartilage[12]

Une étude menée sur des chevaux nourris au DHA pendant 75 jours a révélé qu’ils avaient des foulées plus longues que les chevaux n’ayant pas reçu de supplément, ce qui suggère une amélioration de la mobilité et du confort des articulations. [13]

Cela dit, tous les acides oméga-3 n’ont pas la même efficacité. L’acide alpha linolénique, présent dans l’huile de lin et de caméline, n’est pas aussi efficace que le DHA et l’EPA, qui sont les oméga-3 retrouvés dans l’huile de poisson[12]

w-3 Oil

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En savoir plus

  • Favorise le confort des joints
  • Aide à combattre l'inflammation
  • état de la peau et du pelage
  • Source appétente d'oméga-3

Sommaire

Consultez votre vétérinaire si vous pensez que votre cheval pourrait bénéficier d’infiltrations intraarticulaires.

Le vétérinaire recommandera probablement des suppléments et des stratégies supplémentaires pour soutenir la santé articulaire de votre cheval en plus des médicaments injectables.

Pour d’autres conseils, nous vous invitons à lire notre article sur les 8 plus grands principes pour favoriser la santé articulaire chez les chevaux.

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Références

  1. Forsyth, S. Equine synovial fluid analysis. VetScript. 2018.
  2. MacWilliams, P. and Friedrichs, K. Laboratory evaluation and interpretation of synovial fluid. Vet Clin North Am Small Anim Pract. 2005.
  3. Steel, C. Equine Synovial Fluid Analysis. Vet Clinics of NA: Equine Prac. 2008.
  4. Caron, J. Intra-Articular Injections for Joint Disease in Horses. Vet Clinics: Equine Prac. 2005.
  5. Auer, JA. et al. Effect of hyaluronic acid in naturally occurring and experimentally induced osteoarthritis. Am Journal of Vet Research. 1980.
  6. McIlwraith, C. The use of intra-articular corticosteroids in the horse: What is known on a scientific basis? Equine Vet Journal. 2010.
  7. Machado, T. et al. Effects of blood-derived products and sodium hyaluronate on equine synovial fluid cells and on synovial fluid from osteochondrotic joints of horses after arthroscopy and administration of treatment. Am Vet Med Assoc. 2019.
  8. Textor, J. et al. Synovial fluid growth factor and cytokine concentrations after intra-articular injection of a platelet-rich product in horses. The Vet Journal. 2013.
  9. King, W. et al. The Use of Autologous Protein Solution (Pro-Stride®) and Leukocyte-Rich Platelet-Rich Plasma (Restigen®) in Canine Medicine. Vet Med. 2021.
  10. Marañón G. et al. The effect of methyl sulphonyl methane supplementation on biomarkers of oxidative stress in sport horses following jumping exercise. Acta Vet Scand. 2008.
  11. Hanson, R. et al. Oral Treatment With a Glucosamine-Chondroitin Sulfate Compound for Degenerative Joint Disease in Horses: 25 Cases. Orthopedics. 1997.
  12. Hess, T. and Ross-Jones, T. Omega-3 fatty acid supplementation in horses. R Bras Zootec. 2014.
  13. Woodward, AD. et al. Supplementation of dietary long-chain polyunsaturated omega-3 fatty acids high in docosahexaenoic acid (DHA) increases plasma DHA concentration and may increase trot stride lengths in horses. Equine Comp Exerc Physiol. 2007.