L’hyperlipidémie fait référence à une hausse du taux de triglycérides dans la circulation sanguine. Elle diffère de l’hyperlipémie qui est un état pathologique spécifique lié à l’hyperlipidémie. [1]

L’hyperlipidémie se produit chez tout animal dont le bilan énergétique est négatif en raison d’une diminution de l’apport alimentaire ou d’un besoin calorique accru. Ce déficit calorique déclenche un mécanisme physiologique normal par lequel l’organisme libère les réserves de graisse (lipides) dans le sang afin de les exploiter pour produire de l’énergie.

L’hyperlipémie est une maladie potentiellement fatale qui survient uniquement chez les poneys, les chevaux miniatures et les ânes insulinorésistants. Chez ces animaux, le taux sanguin de lipides devient suffisamment élevé pour causer une insuffisance hépatique et rénale due à une accumulation excessive de lipides dans ces tissus. Dans les cas graves, l’hyperlipémie peut être fatale.

Le principal symptôme d’hyperlipémie est l’absence d’appétit, où l’animal continue de se désintéresser de la nourriture même après la réintroduction des aliments ou la prise en charge de toute maladie sous-jacente.

Si vous craignez que votre cheval miniature, votre âne ou votre poney montre des signes d’hyperlipémie après une période de diminution de son apport alimentaire, consultez immédiatement votre vétérinaire pour l’aider à se rétablir.

Nos nutritionnistes peuvent vous aider à élaborer un régime alimentaire pour soutenir la santé métabolique de votre équidé et réduire le risque d’apparition de cette maladie.

L’hyperlipidémie versus l’hyperlipémie

Ces deux conditions impliquent un niveau élevé de graisses qui circulent (lipides) dans le sang. L’hyperlipidémie réfère à un état naturel alors que l’hyperlipémie est une maladie précise qui peut être fatale.

L’hyperlipidémie

L’hyperlipidémie fait référence au taux de lipides sanguins élevé qui se produit pendant les périodes de bilan énergétique négatif, notamment :

  • les intervalles prolongés entre les repas;
  • l’alimentation rationnée;
  • une maladie menant à une perte d’appétit;
  • l’augmentation de la demande énergétique, y compris la gestation et l’allaitement.

Dans une étude menée sur des chevaux miniatures caspiens en surpoids, l’hyperlipidémie s’est manifestée moins de 48 heures après la privation de nourriture[2]

L’hyperlipidémie peut par ailleurs survenir sans diminution de l’apport alimentaire chez les équidés en surpoids ou obèses qui souffrent d’une maladie métabolique. Ces changements hyperlipidémiques sont généralement bénins, mais ils peuvent parfois être assez graves. [11]

L’hyperlipémie

Comme pour l’hyperlipidémie, l’hyperlipémie se développe après une maladie grave accompagnée d’un jeûne qui supprime l’appétit et lors d’une crise énergétique liée à la gestation ou à l’allaitement.

Toutefois, contrairement à l’hyperlipidémie, l’état pathologique de la lipémie implique une accumulation de lipides dans des organes comme le foie et les reins. Cette dernière peut nuire à leur fonction et s’avérer fatale dans les cas graves.

Les causes de l’hyperlipidémie et de l’hyperlipémie chez les équidés

Le déficit énergétique

Lorsque les animaux sont en équilibre énergétique négatif, ils puisent dans leurs réserves adipeuses pour fournir de l’énergie au reste du corps. L’organisme mobilise et libère les graisses emmagasinées dans le tissu adipeux dans le sang sous forme d’acides gras libres qui sont acheminés aux tissus qui ont besoin d’énergie cellulaire.

Lorsque la mobilisation dépasse ce dont les tissus ont besoin, le foie élimine le surplus d’acides gras libres et les convertit en triglycérides. Les triglycérides sont libérés dans le sang sous forme de grosses particules appelées lipoprotéines de très basse densité (VLDL). À mesure que les LDL augmentent, elles peuvent affecter les voies métaboliques et réduire la sensibilité à l’insuline, perpétuant ainsi un cercle vicieux de mobilisation des lipides et d’hypertriglycéridémie.

Par conséquent, l’hyperlipidémie implique un niveau élevé de lipides sous forme d’acides gras libres libérés par les tissus adipeux, ainsi qu’un niveau élevé de triglycérides libérés par le foie à l’intérieur de particules de VLDL.

Il s’agit d’une réaction physiologique normale qui se poursuit jusqu’à ce que l’animal trouve de la nourriture et revienne à un bilan énergétique positif.

Cependant, cette réaction peut devenir exagérée et inadaptée chez les chevaux miniatures, les ânes et les poneys atteints du syndrome métabolique astreints à un régime amaigrissant draconien ou qui cessent brusquement de s’alimenter. Il s’agit alors d’une maladie qu’on appelle l’hyperlipémie. [1]

Le syndrome métabolique

Dans le cas du syndrome métabolique, l’insulinorésistance cause l’altération de la suppression normale de la décomposition des graisses dans les tissus adipeux par l’insuline. Par conséquent, les équidés en surpoids insulinorésistants ont des réserves adipeuses plus abondantes qui sont plus susceptibles de libérer trop d’acides gras libres dans le sang.

Certains médicaments testés chez les chevaux atteints du syndrome métabolique peuvent également provoquer l’hyperlipidémie. Par exemple, les inhibiteurs du SGLT2 qui provoquent une perte de glucose dans l’urine créent un déficit énergétique qui conduit à l’hyperlipidémie ainsi qu’à une augmentation des enzymes hépatiques. [13]

L’hospitalisation pour une maladie clinique

Les équidés admis dans les hôpitaux équins sont à risque de développer l’hyperlipidémie. Elle peut se produire chez tout animal qui manque d’appétit en raison de son état de santé sous-jacent ou à la suite du changement d’environnement, d’alimentation et de routine.

Sur 779 chevaux admis dans un hôpital équin pour différentes raisons, notamment la colique, la métrite, la laminite et l’insuffisance rénale aiguë, 13 sujets ont développé une hyperlipidémie grave. [12]

La gestation et l’allaitement

Les juments gestantes ou qui allaitent subissent des périodes prolongées de demande énergétique plus élevée. Comparativement aux équidés à l’entretien qui ne sont pas reproducteurs, les femelles en fin de gestation ont des besoins énergétiques 28 % plus élevés et celles en période de lactation maximale ont des besoins énergétiques 87 % plus élevés. [16]

Bien qu’une certaine mobilisation des réserves de graisse et l’amaigrissement puissent se produire pendant l’allaitement, une mobilisation excessive peut exposer ces animaux à un risque d’hyperlipémie. [17]

La prédisposition génétique

Les poneys, les chevaux miniatures et les ânes sont les races les plus susceptibles de développer une hyperlipidémie qui évolue vers l’hyperlipémie. Ces équidés pourraient avoir une prédisposition génétique à l’obésité et aux troubles métaboliques. [1] [2]

Les signes et symptômes de l’hyperlipidémie et de l’hyperlipémie

L’hyperlipidémie ne présente habituellement aucun symptôme. [11] [12] [13]

En revanche, les chevaux atteints d’hyperlipémie peuvent manifester des signes graves de maladie qui incluent ceux qui suivent :

  • l’anorexie, soit la perte d’appétit;
  • la léthargie et la faiblesse;
  • la fièvre (en cas de maladie systémique);
  • l’ataxie, soit le manque de contrôle musculaire;
  • une attitude déprimée;
  • la jaunisse;
  • l’enflure de l’abdomen;
  • la diarrhée;
  • la dysphagie, c.-à-d. de la difficulté à déglutir.

L’anorexie est le symptôme le plus fréquent d’hyperlipémie équine. Un animal qui souffre d’hyperlipémie perd tout intérêt pour les aliments, même ses friandises préférées.

Il importe de se rappeler que tous les équidés qui ne s’intéressent pas à leurs aliments ne souffrent pas nécessairement d’hyperlipémie. L’anorexie peut aussi signaler d’autres affections, comme les coliques et la fièvre.

De même, les symptômes de lipémie ne sont pas réservés à cette maladie. Par exemple, la dysphagie indique un trouble du système nerveux qui peut être la cause sous-jacente de l’apport alimentaire insuffisant et de la lipémie.

En cas de doute sur la santé d’un équidé, un appel au vétérinaire s’impose.

Le diagnostic

Le vétérinaire diagnostique l’hyperlipidémie ou l’hyperlipémie après avoir procédé à un examen physique et recueilli des renseignements sur les antécédents médicaux, l’alimentation et l’état de l’animal.

Il fait ensuite des analyses sanguines pour confirmer le diagnostic.

Chez les équidés normaux, le taux de triglycérides est inférieur à 100 mg/dL. Pour poser un diagnostic d’hyperlipidémie, le taux de triglycérides doit se situer entre 100 et 500 mg/dL en l’absence de maladie clinique. [2] Les animaux atteints d’hyperlipidémie peuvent également avoir des enzymes hépatiques sériques élevées.

Un plasma sanguin blanc laiteux et un taux de triglycérides supérieur à 500 mg/dL (5,6 mmol/L) signalent l’hyperlipémie. [3]

Le traitement de l’hyperlipidémie ou de l’hyperlipémie équine

Si vous soupçonnez que votre animal souffre d’hyperlipémie, contactez immédiatement votre vétérinaire.

L’objectif dans le cas de l’hyperlipidémie et de l’hyperlipémie consiste à rompre le cycle du bilan énergétique négatif.

Le traitement de l’hyperlipidémie

L’hyperlipidémie asymptomatique est plus facile à soigner puisque les équidés ne perdent pas l’appétit.

Il faut stimuler l’apport calorique des sujets concernés en faisant la transition d’un régime dont la quantité de fourrage est restreinte à une alimentation qui inclut l’accès au foin à volonté. On peut par ailleurs ajouter d’autres sources de fibres solubles à leur diète. La pulpe de betterave est un aliment hautement digestible qui génère de l’acétate, un composé que l’organisme peut exploiter comme source d’énergie. [18]

Le corps peut transformer certains acides aminés comme la glycine en glucose pour servir de source d’énergie et aider à rectifier le déficit énergétique. S’assurer que le régime alimentaire contient suffisamment d’acides aminés peut aider les chevaux atteints d’hyperlipidémie. [1]

Le traitement de l’hyperlipémie

Il peut être extrêmement difficile d’encourager les équidés atteints d’hyperlipémie à manger volontairement. On peut alors les nourrir par voie entérale à l’aide d’une sonde naso-gastrique, un tube d’alimentation qui passe par les naseaux pour atteindre l’estomac.

L’autre méthode de remplacement des aliments est connue sous le nom de nutrition parentérale totale. Elle consiste à contourner le tube digestif et à donner des nutriments par voie intraveineuse. On administre normalement la NPT en milieu hospitalier sous surveillance étroite.

Le vétérinaire peut administrer de l’insuline à l’animal pour aider à faire pénétrer le glucose dans les cellules et décourager la mobilisation des lipides. [1] Cette intervention est toutefois risquée, car l’hyperinsulinisme peut déclencher la laminite. [15]

Le vétérinaire peut en outre administrer des liquides pour diluer le sang et abaisser les concentrations sériques de triglycérides. Ces liquides peuvent contenir du dextrose, un sucre absorbé directement dans la circulation sanguine qui permet d’améliorer l’équilibre énergétique.

L’animal peut avoir besoin de médicaments pour stimuler la fonction hépatique et réduire l’inflammation. L’héparine anticoagulante active la lipase, une enzyme lipoprotéine qui décompose les triglycérides pour les éliminer du flux sanguin.

Le pronostic

L’hyperlipémie est une maladie extrêmement grave. Une étude menée sur 23 cas de chevaux miniatures a révélé un taux de mortalité de 39 %. [5]

L’intervention rapide du vétérinaire est cruciale pour augmenter les chances de survie de l’animal. Le taux de mortalité normalement rapporté se situe entre 43 et 80 %, mais un traitement agressif peut l’abaisser entre 0 et 33 %. [1]

L’obésité chez les équidés

On classe désormais jusqu’à 70 % de la population équine dans la catégorie des animaux en surpoids ou obèses. Par conséquent, il n’est pas rare de voir des équidés astreints à un apport alimentaire restreint destiné à leur faire perdre du poids. [6]

Il faut néanmoins prendre des précautions lorsqu’on limite l’apport calorique d’un équidé. Une restriction abrupte et importante peut mener à l’hyperlipémie, en particulier chez les chevaux miniatures, les poneys et les ânes.

L’obésité est le résultat d’un bilan énergétique positif à long terme, caractérisé par le cheval, le poney ou l’âne qui consomme plus de calories qu’il n’en dépense.

L’organisme emmagasine le surplus de calories sous forme de graisse dans les tissus adipeux qui entourent le corps. La répartition des réserves lipidiques peut être interne, par exemple le tissu adipeux viscéral qui entoure les organes, sous-cutanée (sous la peau) ou localisée, comme dans le cas des dépôts adipeux sur la crête de l’encolure.

Lorsque la durée du bilan énergétique positif se prolonge, les dépôts adipeux se retrouvent également dans d’autres tissus qui ne sont pas destinés à emmagasiner les graisses, comme le foie et les muscles. Cet état peut contribuer à un dysfonctionnement métabolique dans ces tissus, notamment l’insulinorésistance.

On considère les équidés en surpoids ou obèses si leur score d’état de chair se situe entre 7 et 9 sur l’échelle de Henneke en 9 points, et si leurs réserves de graisse constituent plus de 20 % de la masse corporelle.

De plus, l’excès de réserves lipidiques cause les troubles suivants : [7]

  • une augmentation des contraintes exercées sur les articulations, les tendons, les ligaments et les muscles;
  • un taux de cortisol libre chroniquement élevé; [14]
  • le dysfonctionnement vasculaire chez les animaux atteints du syndrome métabolique.

L’obésité est d’autre part un facteur de risque majeur et peut contribuer à l’apparition de plusieurs autres pathologies, dont celles qui suivent : [7]

  • les troubles cardiovasculaires;
  • l’hyperthermie (coup de chaleur);
  • l’infertilité;
  • une baisse de performance.

Certains équidés ont une prédisposition génétique à l’obésité. C’est notamment le cas des poneys indigènes, des races de type cob, des chevaux de trait, de chevaux de race Haflinger, arabe et Morgan, ainsi que des chevaux miniatures et des ânes. [8]

Les propriétaires d’équidés appartenant à ces races qui engraissent facilement doivent gérer attentivement leur alimentation afin de veiller à maintenir un équilibre énergétique neutre.

La prévention de l’hyperlipidémie et de l’hyperlipémie

On peut prévenir l’hyperlipidémie chez la majorité des équidés, à condition de mettre en œuvre de saines pratiques d’alimentation et de régie.

L’évaluation du risque de l’animal concerné, une alimentation adaptée et une surveillance étroite de l’état de chair figurent parmi les moyens de réduire le risque de contracter cette maladie et d’autres formes de dysfonctionnement métabolique.

1) Évaluer le niveau de risque de l’animal

La première chose à considérer est de savoir si l’animal appartient à une catégorie à haut risque de développer l’hyperlipidémie ou l’hyperlipémie.

Est-il prédisposé génétiquement à l’hyperlipémie? La réponse est affirmative s’il appartient à l’un des groupes suivants :

  • les chevaux miniatures;
  • les ânes;
  • les poneys indigènes.

L’animal est-il en surpoids ou obèse avec un score d’état de chair de 7 ou plus sur une échelle en 9 points? L’équidé souffre-t-il d’une affection métabolique, notamment le syndrome métabolique équin ou l’insulinorésistance causée par la maladie de Cushing ou PPID?

L’animal a-t-il subi un stress extrême? Est-il soumis à un exercice physique très intense, par exemple les chevaux de course après une course? [4]

Finalement, son bilan énergétique est-il négatif? Les équidés à risque incluent les suivants :

  • les animaux dont on restreint l’apport alimentaire;
  • les animaux malades (fièvre, colique ou autre);
  • les femelles gestantes;
  • les femelles qui allaitent;
  • les équidés qui manquent d’appétit.

Une fois que l’on connaît le profil de risque de l’animal concerné, on peut déterminer avec quel degré de ténacité on doit mettre en œuvre les stratégies préventives qui suivent.

2) Choisir un fourrage adapté

Lorsqu’on contrôle la diète d’un équidé en surpoids, on doit viser une diminution graduelle de poids et s’assurer qu’il reçoit suffisamment de fourrage.

Les restrictions alimentaires draconiennes entraînent une libération continue de lipides qui peuvent mener à l’hyperlipidémie.

On évite l’amaigrissement rapide en visant une perte de poids d’environ 1 % par semaine. Il faut surveiller et suivre de près le poids et l’état de chair de l’animal sur une base hebdomadaire. [9]

Les équidés doivent recevoir quotidiennement une quantité de fourrage équivalant à au moins 1,5 % de leur poids actuel, ou à 2 % de leur poids idéal, selon la valeur la plus élevée.

Pour un cheval de 500 kg (1 100 lb), cela correspond à donner un minimum de 7,5 kg (16,5 lb) de fourrage par jour.

Si le foin est trempé, ou si le foin ou la paille est mature et contient peu de sucres, l’animal peut manger l’équivalent de 2 % de son poids chaque jour pour maigrir. [10]

La quantité de foin à distribuer dépend également de sa qualité, c’est-à-dire de l’énergie digestible qu’il contient.

Soumettez un échantillon de fourrage pour analyse et consultez un nutritionniste équin pour déterminer la quantité de foin qui convient à votre cheval.

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3) Respecter les règles d’or de l’alimentation

En plus de donner un régime alimentaire axé sur le fourrage, on peut aussi favoriser la santé métabolique de l’animal en éliminant l’excès de sucres et d’amidon de son alimentation. On évite alors les concentrés à base de céréales et les aliments riches en glucides qui peuvent aggraver l’insulinorésistance.

Il vaut mieux distribuer de nombreux petits repas tout au long de la journée plutôt que de donner de gros repas espacés. Les pratiques d’alimentation intermittente peuvent en outre accroître le risque de formation d’ulcères gastriques.

On doit nourrir l’animal en fonction de sa charge de travail et de sa masse corporelle. Un nutritionniste peut vous aider à calculer les besoins individuels de votre équidé.

En dernier lieu, il faut introduire tout changement d’alimentation progressivement. Les équidés sont particulièrement sensibles au changement. Une modification importante du régime alimentaire peut déclencher l’hyperlipidémie si l’animal ne mange pas bien ou si le contenu en énergie digestible de la ration change radicalement.

4) Les vitamines et les minéraux

Les équidés en surpoids peuvent avoir besoin de moins de calories dans leur ration. Toutefois, ils requièrent toujours la même quantité de vitamines, de minéraux et de protéines que les autres animaux qui ont une masse corporelle et une charge de travail comparables.

Un équilibreur de fourrage concentré à faible teneur en glucides hydrolysables ou un supplément de vitamines et de minéraux permet de répondre aux besoins quotidiens de l’animal sans ajouter de calories inutiles à son alimentation.

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5) L’évaluation de l’état de chair

Lorsqu’on restreint l’alimentation d’un équidé, on doit évaluer chaque semaine son état de chair. Une diminution considérable de l’état de chair peut indiquer l’anorexie ou d’autres problèmes de santé.

Il faut viser à maintenir l’animal à un score d’état de chair de 4 ou 5 sur l’échelle de Henneke en 9 points.

6) Demander l’aide d’un professionnel

Si l’animal perd difficilement du poids, on doit demander au vétérinaire d’effectuer des tests pour déceler un trouble métabolique comme le SMÉ et le PPID (aussi désigné maladie de Cushing).

Les pathologies métaboliques augmentent le risque d’hyperlipidémie et peuvent rendre la perte de poids plus difficile.

Une consultation avec un nutritionniste permet de concevoir un régime alimentaire équilibré pour favoriser la perte de poids. Nous vous invitons à transmettre les renseignements de votre cheval en ligne. Nos nutritionnistes sont à votre disposition pour vous aider gratuitement.

Conclusion

L’hyperlipidémie survient chaque fois qu’il y a un déficit énergétique. Elle peut évoluer vers l’hyperlipémie. Cette dernière est une maladie potentiellement dangereuse et difficile à soigner dont le pronostic est réservé.

À mesure que la prévalence de l’obésité équine augmente, le nombre de cas est aussi à la hausse. En revanche, cette pathologie est parfaitement évitable avec la mise en œuvre de stratégies d’alimentation et de régie adaptées.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire notre article sur la manière d’évaluer l’état de chair d’un équidé.

Si vous avez besoin d’aide pour élaborer un régime alimentaire qui favorise la perte de poids de votre équidé, transmettez-nous ses renseignements en ligne pour obtenir une consultation gratuite avec l’un de nos nutritionnistes équins.

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Références

  1. McKenzie, H.C. Equine hyperlipidemias. Veterinary Clinics: Equine Practice. 2011.
  2. Seifi, H.A., Gray, H., Mohri, M. and Badiee, A. Hyperlipidemia in Caspian miniature horses: effects of undernutrition. Journal of Equine Veterinary Science. 2002.
  3. Equine Hyperlipidemia. Horse DVM.
  4. Pösö, A.R., Viljanen‐Tarifa, E., Soveri, T. and Oksanen, H.E. Exercise‐induced transient hyperlipidemia in the racehorse. Journal of Veterinary Medicine Series A. 1989.
  5. Mogg, TD. Palmer, JE. Hyperlipidemia, hyperlipemia, and hepatic lipidosis in American miniature horses: 23 cases (1990-1994). J Am Vet Med Assoc. 1995 Sep 1;207(5):604-7.
  6. Menzies‐Gow, N.J., Harris, P.A. and Elliott, J. Prospective cohort study evaluating risk factors for the development of pasture‐associated laminitis in the United Kingdom. Equine veterinary journal. 2017.
  7. Rendle, D., McGregor Argo, C., Bowen, M., Carslake, H., German, A., Harris, P., Knowles, E., Menzies-Gow, N. and Morgan, R. Equine obesity: current perspectives. UK-Vet Equine. 2018.
  8. Harris, P.A., Bamford, N.J. and Bailey, S.R. Equine metabolic syndrome: evolution of understanding over two decades: a personal perspective. Animal Production Science. 2020.
  9. King, C. and Mansmann, R.A. Preventing laminitis in horses: dietary strategies for horse owners. Clinical Techniques in Equine Practice. 2004.
  10. McGowan, C.M. et al. Dietary restriction in combination with a nutraceutical supplement for the management of equine metabolic syndrome in horses. The Veterinary Journal. 2013.
  11. Dunkel, B. et al. Severe hypertriglyceridaemia in horses and ponies with endocrine disorders. Equine Vet J. 2014.
  12. Dunkel, B. and McKenzie III, H.C. Severe hypertriglyceridaemia in clinically ill horses: diagnosis, treatment and outcome. Equine Vet J. 2003.
  13. Kellon, E.M. and Gustafson, K.M. Hypertriglyceridemia in equines with refractory hyperinsulinemia treated with SGLT2 inhibitors. Open Vet J. 2023.
  14. Hart, K.A. et al. Effect of Age, Season, Body Condition, and Endocrine Status on Serum Free Cortisol Fraction and Insulin Concentration in Horses. J Vet Intern Med. 2016.
  15. de Laat, M.A. et al. Hyperinsulinemic laminitis. Vet Clin North Am Equine Pract. 2010.
  16. National Research Council Nutrient Requirements of Horses: Sixth Revised Edition. 2007.
  17. Lawrence, L. Feeding Stallions and Broodmares. Equine Applied and Clinical Nutrition: Health, Welfare and Performance. 2013.
  18. Sunvold, G.D. et al. In vitro fermentation of cellulose, beet pulp, citrus pulp, and citrus pectin using fecal inoculum from cats, dogs, horses, humans, and pigs and ruminal fluid from cattle. J Anim Sci. 1995.