Le vétérinaire vient de confirmer que votre jument est gestante et vous avez hâte d’accueillir un poulain en bonne santé!

À quel moment devez-vous modifier l’alimentation de votre jument? Quelle doit être sa prise de poids? De quels autres nutriments a-t-elle besoin pour donner naissance à un poulain en bonne santé?

Toutes ces questions sont importantes pour la planification du régime alimentaire de la jument gestante.

L’alimentation de la jument gestante n’affecte pas seulement la croissance et le développement du poulain in utero. Elle peut également engendrer des conséquences pour toute la vie du futur cheval. Le régime alimentaire de la poulinière a une incidence sur la santé des os et des tendons du poulain, son développement neurologique, son état immunitaire et plus encore.

Si la ration de votre poulinière manque de nutriments clés, cette dernière peut courir un risque plus élevé de complications pendant la gestation. De plus, sa récupération pourrait être plus longue après la mise bas.

En concevant soigneusement la façon dont on nourrit et gère la jument pendant sa grossesse, on donne au poulain un meilleur départ en favorisant son état de santé ainsi que la longévité de la mère.

L’alimentation de la jument gestante

La planification du régime alimentaire des poulinières doit commencer avant même qu’on les insémine.

Une nutrition saine aide à promouvoir la fertilité et à constituer les réserves nutritives de la jument pour répondre aux exigences élevées des derniers mois de gestation et du début de l’allaitement.

Si le régime alimentaire de la jument ne lui procure pas un nutriment essentiel en quantité suffisante, elle puisera dans ces réserves corporelles pour donner au poulain tout ce qui manque.

Cela dit, on ne peut pas compenser les lacunes importantes de l’alimentation. Celles-ci peuvent accroître le risque de constater les conséquences suivantes :

  • un avortement prématuré;
  • la rétention du placenta;
  • l’affaiblissement du squelette de la jument;
  • la naissance d’un poulain chétif;
  • un allaitement difficile;
  • un poulain qui souffre de troubles osseux, tendineux et musculaires;
  • la maladie des muscles blancs du poulain;
  • et plus encore…

Que doivent manger les juments gestantes?

Les chevaux prospèrent lorsqu’ils reçoivent un régime alimentaire axé principalement sur le fourrage qui contient beaucoup de fibres afin de soutenir la santé du système digestif. Le foin seul fournit habituellement amplement de calories et de protéines aux juments en début de gestation, selon la qualité du fourrage.

La jument a d’autre part besoin d’une source supplémentaire de vitamines et de minéraux pour éviter les carences communes en nutriments, notamment en ce qui a trait au sélénium, à la vitamine E, au cuivre et au calcium.

Plus tard dans la gestation, la jument aura besoin de sources supplémentaires de protéines et de calories pour répondre aux besoins croissants du poulain.

Nous vous conseillons fortement de transmettre un échantillon de foin pour analyse en vue de déterminer si l’accès au fourrage à volonté convient à tous les stades de gestation du cheval concerné.

L’analyse du foin permet aussi de calculer la quantité de calories et de protéines supplémentaires requises pour répondre aux besoins de la jument gestante.

Des exemples de diètes pour les juments gestantes

Voici des exemples de régime alimentaire pour une jument qui entame sa gestation à un poids corporel de 500 kg (1 100 lb).

Dans les tableaux plus bas, le fourrage représentatif est un foin mixte typique de qualité moyenne dont la matière sèche contient 10 % de protéines brutes et 2 Mcal/kg d’énergie digestible.

Selon l’état de chair de la jument, on peut devoir rationner un foin de cette qualité au début de la gestation pour éviter une prise de poids excessive.

Pour obtenir un régime alimentaire personnalisé, transmettez-nous les renseignements au sujet de votre jument en ligne. Nos nutritionnistes équins sont à votre service pour élaborer une diète personnalisée en vue de favoriser au mieux sa santé et celle du poulain.

Tableau 1: exemples de régime alimentaire en début, en milieu et en fin de gestation

NUTRIMENT DÉBUT DE GESTATION
(DE 1 À 6 MOIS)
MILIEU DE GESTATION
(DE 7 À 8 MOIS)
FIN DE GESTATION
(DE 9 À 11 MOIS)
ALIMENTS
Foin À volonté À volonté À volonté
Granulés
de luzerne
0,5 kg / 1 lb 0,5 kg / 1 lb
Fèves de soja
torréfiées
0,5 kg / 1 lb
Omneity
en granulés
200 grammes
(2 mesures)
200 grammes
(2 mesures)
200 grammes
(2 mesures)
Optimum
Digestive
Health
80 grammes
(1 mesure)
80 grammes
(1 mesure)
80 grammes
(1 mesure)
Huile w-3 90 ml 150 ml
Sel 15 grammes
(1 c. à soupe)
15 grammes
(1 c. à soupe)
15 grammes
(1 c. à soupe)
ANALYSE NUTRITIONNELLE1
Énergie digestible
(% des besoins)
119 111 103
Protéines brutes
(% des besoins)
161 134 131
Lysine
(% des besoins)
172 144 148
Glucides non structuraux (GNS)
(% de l’alimentation)
8,9 8,9 9,2
Matières grasses
(% de l’alimentation)
2,8 3,7 4,9

1Besoins nutritionnels des chevaux selon le National Research Council (NRC) (2007)

Les besoins individuels de chaque jument diffèrent en fonction de plusieurs facteurs, notamment l’état de chair, les problèmes de santé, les antécédents de reproduction et les objectifs de reproduction future.

Il importe de consulter un vétérinaire pour s’assurer que la jument est en bonne santé pendant toute la gestation.

La prise de poids

Les juments prennent généralement de 12 à 16 % de leur poids corporel initial pendant la gestation pour soutenir à la fois le fœtus et le placenta. [1]  Par exemple, une jument de 1 100 lb (500 kg) devrait prendre de 132 à 176 lb (de 60 à 80 kg) pendant la grossesse.

Le score d’état de chair des juments gestantes doit être de 5 ou 6 sur l’échelle de 9 points.

Les besoins caloriques de la jument augmentent considérablement lorsqu’elle commence à allaiter et certaines peuvent perdre du poids pendant cette période. Pour cette raison, le score d’état de chair de la jument ne devrait pas être en dessous de 5 au moment de la mise bas.

De plus, les juments trop maigres dont le score d’état de chair est inférieur à 5 auront plus de mal à devenir gestantes. On doit conséquemment garder les juments destinées à une grossesse subséquente en bon état de chair. [2]

Les besoins nutritionnels

Les besoins nutritionnels des juments gestantes tels qu’établis par le CNRC (2007) visent à leur fournir suffisamment de nutriments et à favoriser le développement du fœtus et du placenta.

La plupart des besoins en nutriments de la jument n’augmentent pas de manière importante avant le dernier trimestre de gestation. C’est durant cette période qu’a lieu 75 % de la croissance du fœtus.

Au début de la gestation, avant le cinquième mois, la plus grande partie des besoins en nutriments de la jument sont les mêmes que ceux d’un cheval à l’entretien.

Les besoins en calories et en protéines commencent à croître vers le cinquième mois de gestation (tableau 2) et les besoins en minéraux commencent à augmenter au cours du septième mois (tableau 3).

Les besoins en vitamines E et A s’accroissent dès que la jument devient gestante, mais ils demeurent les mêmes pendant toute la durée de la gestation (tableau 3).

Tableau 2 : besoins en calories et en protéines d’une jument de 500 kg (1 100 lb) pendant la gestation1

MOIS DE GESTATION ÉNERGIE DIGESTIBLE
(Mcal)
PROTÉINES BRUTES
(GRAMMES)
< 5 16,7 630
5 17,1 685
6 17,4 704
7 17,9 729
8 18,5 759
9 19,2 797
10 20,2 841
11 21,4 893

1Besoins nutritionnels des chevaux selon le National Research Council (NRC) (2007)

Les calories

On peut être tenté d’augmenter la ration de la poulinière dès que l’on découvre qu’elle est gestante. Mais il faut toutefois accorder une attention particulière à son état de chair et à son poids.

Comme ses besoins en calories et en protéines ne croissent pas avant le milieu de la gestation, elle pourrait devenir surconditionnée si elle reçoit trop de calories en début de gestation. Une surconsommation de calories pendant la grossesse peut avoir des effets néfastes sur le poulain.

La perte de poids ou la prise de poids excessive ne changera probablement pas le poids du poulain à la naissance, mais cet état pourrait avoir d’autres conséquences sur le nouveau-né.

La surconsommation de céréales chez les juments gestantes

L’excès de calories dans l’alimentation des juments gestantes a déclenché une altération de la dynamique du glucose et de l’insuline chez les poulains, dont les effets qui ont perduré 19 mois après la naissance. [3][4][5] Cela pourrait hausser le risque que le poulain développe le syndrome métabolique équin.

Dans ces études, la plupart des calories excédentaires provenaient de céréales comme l’orge ou l’avoine. La recherche n’a pas clairement établi si le surplus de calories ou les différences d’apport en amidon et en sucre (collectivement désignés glucides non structuraux) ont causé la perturbation de la dynamique du glucose et de l’insuline chez les poulains étudiés.

Les régimes alimentaires riches en matières grasses et en fibres pendant la gestation

Une étude a nourri deux groupes de juments gestantes avec la même quantité de calories. Toutefois, l’un des groupes a reçu des calories sous forme de matières grasses et de fibres, tandis que l’autre les a reçues sous forme de glucides non structuraux.

Le lait des juments nourries avec un régime à base de matières grasses et de fibres contenait plus d’acide linoléique et leur colostrum plus d’immunoglobulines comparativement à celui des sujets qui ont reçu un régime riche en glucides non structuraux. [6]

L’acide linoléique est un acide gras oméga-6 précurseur des prostaglandines. Les prostaglandines sont des molécules à base de lipides qui jouent un rôle dans la réparation des tissus. Elles peuvent protéger contre les ulcères gastriques.

Comme les poulains sont sujets à la formation d’ulcères gastriques, un lait plus riche en acide linoléique peut avoir un effet protecteur contre cette pathologie.

Lors d’une autre étude, les chercheurs ont nourri des poulinières avec des céréales pour hausser leur apport calorique à 120 % de leurs besoins caloriques. Ils les ont comparées à des sujets qui ont reçu 100 % de leurs besoins caloriques grâce au pâturage.

L’excès de céréales a mené à une baisse de qualité du colostrum qui contenait moins d’immunoglobulines. [7]

Ces résultats montrent que les poulinières devraient recevoir des calories adéquates provenant de matières grasses et de fibres pendant la gestation. De plus, on doit éviter les diètes à teneur élevée en glucides non structuraux.

Les protéines

Durant le dernier mois de gestation, les besoins en protéines de la jument augmentent de 40 %.

La plupart des fourrages contiennent suffisamment de protéines pour répondre aux besoins d’un cheval à l’entretien ou en début de gestation. Mais il faudra peut-être ajouter des sources de protéines en fin de gestation pour répondre aux besoins croissants de la jument.

L’ajout de protéines de bonne qualité, telles que la luzerne ou le soja, l’aidera à obtenir les acides aminés essentiels nécessaires au développement de son poulain.

Les besoins en vitamines et minéraux

Le tableau suivant montre les besoins en vitamines et en minéraux d’une jument de 500 kg (1 100 lb) en début, au milieu et en fin de gestation.

Tableau 3 : besoins en minéraux et en vitamines1

NUTRIMENT DÉBUT DE GESTATION
(DE 1 À 6 MOIS)
MILIEU DE GESTATION
(DE 7 À 8 MOIS)
FIN DE GESTATION
(DE 9 À 11 MOIS)
MACROMINÉRAUX (GRAMMES)
Calcium 20 28 36
Phosphore 14 20 26
Magnésium 7,5 7,6 7,7
Potassium 25 25 25,9
Sodium 10 10 11
OLIGO-ÉLÉMENTS (MILLIGRAMMES)
Cuivre 100 100 125
Iode 3,5 3,5 4,0
Fer 400 400 500
Manganèse 400 400 400
Sélénium 1 1 1
Zinc 400 400 400
VITAMINES
VitaminE A
(kUI)
30 30 30
VitaminE E
(UI)
800 800 800

1 Besoins nutritionnels des chevaux selon le National Research Council (NRC) (2007)

Les minéraux

Les minéraux jouent des rôles essentiels dans l’organisme, notamment dans le soutien des mécanismes métaboliques, le maintien de l’équilibre énergétique et l’entretien de la structure des tissus. Tous les minéraux participent au soutien du poulain qui grandit et de la poulinière. Cependant, lorsqu’on équilibre les rations des juments gestantes, les minéraux les plus importants dont il faut tenir compte sont les suivants :

  • le calcium;
  • le phosphore;
  • le cuivre;
  • l’iode;
  • le sélénium.

Le calcium et le phosphore

Le calcium et le phosphore sont les principaux minéraux impliqués dans la fabrication du squelette du poulain in utero. Le régime alimentaire de la jument doit contenir un niveau suffisant de ces minéraux dans une proportion juste pour favoriser un bon développement osseux du poulain.

Ces minéraux sont par ailleurs importants pour préserver l’intégrité des os de la jument. Si le régime alimentaire de la jument ne lui fournit pas suffisamment de calcium, son corps le prélèvera dans ses propres os pour en donner une quantité suffisante au poulain.

Les besoins en calcium et en phosphore croissent tout au long de la gestation (tableau 2), avec un rapport du calcium au phosphore d’environ 1,4:1.

Une étude a révélé que les juments gestantes dont l’apport en calcium se situait 20 % en dessous de la quantité recommandée donnaient naissance à des poulains dont les os étaient plus fins et moins solides. Pendant l’allaitement, ces juments présentaient aussi moins de résistance osseuse[8]

Le cuivre

Le cuivre participe à la synthèse du collagène et du tissu conjonctif qui sont des protéines importantes pour la mobilité et la santé des articulations.

La recherche a étudié le rôle du cuivre dans la prévention du développement de la maladie métabolique osseuse chez les poulains. En veillant à ce que les mères reçoivent suffisamment de cuivre, on réduit le risque que le poulain développe cette pathologie. [9]

En revanche, la supplémentation en cuivre des poulains ou des yearlings au-delà de leurs besoins n’a eu aucun effet sur l’incidence de maladie métabolique osseuse. [9][10] Un apport adéquat de cuivre pendant la gestation constitue la stratégie la plus sûre de réduire le risque que le poulain contracte la maladie métabolique osseuse à la suite d’une carence en cuivre.

L’iode

Le goitre ou l’hypertrophie de la glande thyroïde peut être apparent chez les poulains dès la naissance. Il peut provenir du fait que la jument a reçu trop ou pas assez d’iode.

La majorité des fourrages contiennent moins de 0,2 mg d’iode par kilogramme de matière sèche. Néanmoins, certains fourrages peuvent contenir jusqu’à 2 mg par kilogramme de matière sèche, selon l’endroit où ils poussent. [11]

On recommande souvent d’ajouter un supplément d’iode pour répondre aux besoins de la jument, notamment dans les régions où ce minéral est déficitaire.

Une supplémentation excessive en iode, soit plus de 50 mg par jour, cause aussi le goitre chez les poulains. [12] L’iode se concentre dans le placenta, de sorte que les poulains in utero sont particulièrement sensibles à la suralimentation en iode.

On procure parfois de l’iode aux chevaux en ajoutant de la laminaire, un membre de la famille des algues marines. Celle-ci peut contenir un niveau très élevé de ce minéral. Il faut donc faire preuve de prudence lorsqu’on souhaite l’ajouter à la ration.

Certaines autres algues contiennent beaucoup moins d’iode. Elles peuvent mieux convenir pour accroître l’apport en iode chez les chevaux. [12][13]

Le sélénium

Le sélénium est un antioxydant important qui aide à favoriser une fonction reproductrice saine.

La teneur de ce minéral dans le fourrage diffère selon la région. En général, sa teneur est plus élevée dans tout le Midwest et le sud des États-Unis, et plus faible dans les régions côtières. L’analyse de foin est le seul moyen de connaître précisément la teneur en sélénium du fourrage.

Bien que les besoins en sélénium pendant la gestation ne diffèrent pas de ceux des chevaux à l’entretien, il importe de veiller à combler les besoins de la jument.

La supplémentation en sélénium jumelée à la vitamine E en fin de gestation peut diminuer la durée de rétention du placenta et améliorer le rendement reproducteur des poulinières. [22]

De plus, la recherche a démontré que le sélénium améliore le fonctionnement des cellules placentaires [7], augmente la teneur en sélénium du colostrum et hausse les niveaux de sélénium musculaire des poulains. Ces résultats peuvent être pertinents pour prévenir la maladie des muscles blancs chez les poulains. [21]

Les vitamines

La vitamine E est un autre antioxydant important dans l’alimentation des équidés. Cette vitamine joue d’autre part un rôle dans l’immunité de la jument et du poulain contre la maladie.

S’assurer que la poulinière reçoit suffisamment de vitamine E pendant la gestation peut améliorer la transmission passive des immunoglobulines au poulain par le colostrum, le premier lait que sécrète la jument.

Les poulinières qui ont reçu 2 500 UI de vitamine E au cours des cinq dernières semaines de gestation ont produit du colostrum contenant plus de vitamine E et d’immunoglobulines. [14] La vitamine E donnée à la mère pendant la gestation peut améliorer la fonction immunitaire du nouveau-né.

Les autres suppléments

Les oméga-3

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un nutriment obligatoire, la supplémentation en acide docosahexaénoïque (DHA), un acide gras oméga-3 d’origine marine, peut avoir des effets bénéfiques pour la jument gestante et le poulain.

Les poulinières qui ont reçu du DHA au cours des trois derniers mois de gestation avaient des taux d’involution utérine plus rapides après la mise bas. De plus, leurs poulains se redressaient et commençaient à boire plus rapidement[15]

La supplémentation en DHA est bénéfique pour les fonctions visuelle et cognitive chez l’humain. L’ajout de DHA à l’alimentation du poulain en croissance pourrait aussi être bénéfique pour le système nerveux. [16]

Une étude a révélé que les poulains des juments qui ont reçu du DHA pendant la gestation avaient des concentrations circulantes de DHA accrues, ce qui indique que le DHA peut traverser le placenta et atteindre le poulain in utero[17]

L’huile w-3 de Mad Barn contient des niveaux élevés de DHA issu d’algues microscopiques et de vitamine E d’origine naturelle. Il s’agit d’un excellent moyen d’ajouter des calories à l’alimentation de la poulinière qui est gestante ou en fin d’allaitement. De plus, elle favorise la santé de son système reproducteur ainsi que le développement du cerveau du poulain.

w-3 Oil

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Le soutien de la santé du système digestif

Optimum Digestive Health est un autre supplément bénéfique à envisager pendant la gestation. Il contient des prébiotiques, des probiotiques et de la levure qui peuvent aider à maintenir la santé de l’intestin postérieur pendant la grossesse.

De plus, la recherche a démontré que l’ajout de levure à la ration des juments gestantes élève la teneur en anticorps du colostrum pour procurer un meilleur soutien immunitaire au poulain. [18]

Optimum Digestive Health

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Les aliments à éviter pendant la gestation

Il faut éviter ou restreindre certains d’aliments chez les juments gestantes. Ceux-ci contiennent des composés qui peuvent affecter l’équilibre hormonal normal de la jument, ce qui pourrait entraîner des problèmes pendant la gestation, la mise bas ou l’allaitement.

Il vaut mieux consulter un nutritionniste équin avant d’ajouter des herbes au régime alimentaire d’une poulinière. Les plantes les plus communes à proscrire pendant la gestation incluent celles qui suivent : [19]

La fétuque élevée ou fétuque roseau

La fétuque élevée est une espèce de graminée répandue dans une grande partie du sud-est des États-Unis.

Elle est souvent infectée par un champignon endophyte appelé Neotyphodium coenophialum. Cet endophyte produit des alcaloïdes de l’ergot qui peuvent causer des troubles chez les juments gestantes qui broutent cette plante.

Les juments qui mangent de la fétuque élevée infectée par des endophytes au cours des 30 à 60 derniers jours de gestation peuvent avoir les troubles suivants : une gestation qui se prolonge, une dystocie (des troubles au moment de la mise bas du poulain), une production de lait amoindrie ou même nulle. Elles peuvent aussi donner naissance à des poulains chétifs ou mort-nés. [20]

Cet endophyte n’infecte pas nécessairement tous les plants de fétuque élevée. Certaines pousses de fétuque roseau sont exemptes d’endophytes ou en contiennent un nouveau genre qui ne sécrète pas les alcaloïdes de l’ergot toxiques. La seule façon de savoir si la fétuque élevée porte l’endophyte toxique est de l’analyser.

Si les tests ne sont pas disponibles, on recommande de retirer la jument des pâturages contenant de la fétuque élevée au moins 60 à 90 jours avant la date prévue pour la mise bas.

En résumé

La nutrition que les poulains reçoivent pendant qu’ils sont in utero joue un rôle essentiel dans leur développement et leur santé à long terme.

Une alimentation soigneusement équilibrée aide à promouvoir le bien-être de la poulinière et de son poulain pendant la gestation, la mise bas et l’allaitement, ainsi que pour les années à venir.

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Références

  1. Lawrence, L.M. Feeding stallions and broodmares. Equine Applied and Clinical Nutrition: Health, Welfare, and Performance. 2013.
  2. Henneke, D. et al. Theriogenology. 1984.
  3. Dobbs, T.N. et al. Glucose and insulin dynamics in mares and their foals. Australasian Equine Science Symposium. Gold Coast, QLD, Australia. 2012.
  4. Ousey, J.C. et al. The effects of maternal health and body condition on the endocrine responses of neonatal foals. Eq Vet J. 2008
  5. Robles, M. et al. Maternal nutrition during pregnancy affects testicular and bone development, glucose metabolism and response to overnutrition in weaned horses up to two years. PloS One. 2017.
  6. Hoffman, R.M. et al. Dietary carbohydrates and fat influence milk composition and fatty acid profile of mare’s milk. J Nutr. 1998.
  7. Thorson, J.F. et al. Effect of selenium supplementation and plane of nutrition on mares and their foals: foaling data. J Anim Sci. 2010.
  8. Glade, M.J. Effects of gestation, lactation, and maternal calcium intake on mechanical strength of equine bone. Journal of the American College of Nutrition. 1993.
  9. Pearce, S.G. et al. 1998. Effect of copper supplementation on the evidence of developmental orthopaedic disease in pasture‐fed New Zealand Thoroughbreds. Eq Vet J. 1998.
  10. Grace, N.D. et al. “Digestible energy intake, dry matter digestibility and mineral status of grazing New Zealand Thoroughbred yearlings.” New Zealand Veterinary Journal. 2002.
  11. National Research Council Nutrient Requirements of Horses: Sixth Revised Edition. 2007.
  12. Baker, H.J. and Lindsey J.R. Equine goiter due to excess dietary iodine. J Am Vet Med Assoc. 1968.
  13. Pagan, J.D. Micromineral requirements in horses. World Equine Veterinary. 2000.
  14. Bondo T. and Jensen S.K. Administration of RRR-alpha-tocopherol to pregnant mares stimulates maternal IgG and IgM production in colostrum and enhances vitamin E and IgM status in foals. J Anim Physio Anim Nutr. 2011.
  15. Adkin, A. Supplementation of broodmares with docosohexaenoic acid and its effects on reproductive performance and foal cognitive development. Univ FL Thesis. 2013.
  16. Brenna, J.T. and Carlson, S.E. Docosahexaenoic acid and human brain development: Evidence that a dietary supply is needed for optimal development. J Human Evol. 2014.
  17. Kouba, J.M. et al. Effect of dietary supplementation with long-chain n-3 fatty acids during late gestation and early lactation on mare and foal plasma fatty acid composition, milk fatty acid composition, and mare reproductive variables. Anim Repro Sci.
    2019.
  18. Ayad, M.A. et al. Effect of supplementing arabian and barbe pregnant mares with
    Saccharomyces Cerevisiae on Colostrum IgG1 Concentration in Algerian Breed.
    J Appl Environ Biol Sci. 2017.
  19. Hess, H.M. and Miller, R.K. “Herbs during pregnancy.” In Drugs During Pregnancy and Lactation. Academic Press, 2015.
  20. Blodgett, D.J. Fescue Toxicosis. Vet Clin North Am Equine Pract. 2001.
  21. Thorson, J.F. et al. Effect of selenium supplementation and plane of nutrition on mares and their foals: selenium concentrations and glutathione peroxidase J Anim Sci. 2010.
  22. Ishii, Mitsuo. Effects of vitamin E and selenium administration on pregnant, heavy draft mares on placental retention time and reproductive performance and on white muscle disease in their foals. Journal of Equine Veterinary Science. 2002.