De quelle quantité d’eau votre cheval a-t-il besoin chaque jour pour rester en bonne santé? Quel est l’impact de la chaleur et de l’exercice sur ses besoins en eau?

Une consommation d’eau suffisante est importante pour la santé et le bien-être optimal de tous les chevaux. Certains chevaux sont plus susceptibles de se déshydrater et ont un besoin en eau plus élevé.

Un cheval typique de 500 kg au repos a besoin d’au moins 25 litres (6,6 gallons US) d’eau par jour.

Par temps chaud, le besoin quotidien en eau peut passer à 55 litres (15 gallons US) et à 40-70 litres (10-18 gallons US) pour le cheval à l’exercice.

Même lorsqu’ils ont accès en tout temps à de l’eau propre et fraîche, les chevaux ne boivent pas toujours assez pour éviter la déshydratation.

De manière plus précise, il faut encourager intentionnellement à boire les chevaux à l’entraînement, les juments en lactation, les chevaux ayant des problèmes gastro-intestinaux, et tous les chevaux par temps chaud ou froid.

Dans cet article, nous verrons pourquoi un apport suffisant en eau est important, quels sont les facteurs qui peuvent influer sur la consommation d’eau, comment évaluer la déshydratation et comment encourager les chevaux à boire.

L’importance de l’eau pour le cheval

L’eau est l’un des plus importants éléments nutritifs dont votre cheval a besoin dans son alimentation. Elle participe indirectement à tous les processus physiologiques essentiels à la vie.

Ces processus comprennent les réactions biochimiques qui se déroulent dans l’organisme ainsi que le maintien et la régulation de la température interne de l’organisme.

Le corps du cheval adulte moyen est composé d’environ 70 % d’eau. [3][4] Cette eau est distribuée dans les cellules, dans le sang et dans les organes qui contiennent du liquide, comme l’estomac et la vessie.

Une consommation d’eau insuffisante peut avoir des répercussions négatives sur la santé de votre cheval pour plusieurs raisons et peut contribuer à une diminution de la performance à l’exercice et à une réduction de la fonction cognitive.

Des signes courants de déshydratation sont des yeux enfoncés dans les orbites, l’apathie et la perte d’élasticité de la peau. Une déshydratation prolongée peut entraîner des effets plus graves, comme des coliques d’impaction, voire la mort dans les cas extrêmes.

Les chevaux qui ont des problèmes gastro-intestinaux, comme la diarrhée, doivent être surveillés de près pour déceler les signes de déshydratation qui pourraient apparaître en raison d’une perte excessive de liquide.

Il faut aussi surveiller de près la consommation d’eau des chevaux de performance. Ces chevaux ont des besoins élevés en eau en raison des demandes physiques qui leur sont faites, de leur mode de vie et de leur exposition potentielle à des environnements chauds et humides.

Les besoins en eau

Les besoins en eau du cheval varient en fonction de l’âge, de la santé digestive, de la composition du régime alimentaire, de l’état corporel, du niveau d’activité et de l’abondance de la transpiration.

Les chevaux à l’herbe obtiennent plus d’eau de leur nourriture et n’ont pas besoin de boire autant. Inversement, les chevaux qui mangent du foin et des céréales devront boire plus d’eau pour se réhydrater.

On estime le besoin en eau d’un cheval au repos qui est nourri au foin à environ 50 à 60 ml/kg de poids corporel par jour.

Pour un cheval moyen de 500 kg, il s’agit de 25 à 30 L (6,6 à 8 gallons US) d’eau par jour. [1][2]

Voici des indications générales à prendre en compte :

État physiologique Consommation d’eau (L) Référence
Entretien (climat tempéré) 7 L par 100 kg de poids corporel [14]
Entretien (climat chaud) 12 L par 100 kg de poids corporel [14]
1 heure après l’exercice 12 – 28 L [24]
Exercice modéré à élevé Jusqu’à 90 L par jour [16]
Lactation Jusqu’à 75 L par jour [16]

 

Ces estimations de la quantité d’eau consommée sont basées sur les études publiées. Elles n’indiquent pas la quantité d’eau qui doit être donnée au cheval.

Dans la mesure du possible, les chevaux doivent avoir accès en tout temps à une quantité illimitée d’eau.

Une formulation attentive du régime alimentaire peut également être bénéfique pour soutenir l’apport en eau, surtout pour les chevaux qui font un niveau modéré ou élevé d’exercice et les juments en lactation.

Vous pouvez faire évaluer l’alimentation de votre cheval par nos nutritionnistes équins. Ils pourront vous donner des stratégies pour favoriser un apport suffisant en liquides.

État d’hydratation

Les chevaux qui sont régulièrement exercés et qui font des concours de niveau élevé, les juments en lactation et les chevaux qui voyagent présentent un risque accru de déshydratation.

La déshydratation se produit lorsque la quantité d’eau perdue par les excréments, l’urine, la sueur et la respiration est supérieure à la quantité d’eau bue et obtenue dans l’alimentation.

Une légère déshydratation survient lorsqu’il y a une perte de 5 % de l’eau corporelle totale. Pour un cheval de 500 kg en moyenne, cette quantité correspond à
environ 18 L d’eau
. [5]

Même légère, la déshydratation peut avoir des répercussions négatives sur la performance, nuire à la concentration mentale et faire en sorte que le cheval se fatigue plus vite.

Une perte de plus de 15 % de l’eau corporelle totale peut être mortelle pour le cheval. [5] Cela équivaut à une perte de 95 L d’eau pour un cheval moyen de 500 kg.

Équilibre électrolytique

Un apport insuffisant en eau peut perturber l’équilibre électrolytique du sang et des cellules.

Les électrolytes, comme le potassium, le calcium et le magnésium, sont des minéraux essentiels qui jouent un rôle dans la contraction musculaire et la fonction nerveuse. [6]

Les chevaux en carence d’électrolytes peuvent présenter les symptômes suivants: [6]

  • Fatigue
  • Crampes et spasmes musculaires
  • Myosite (tying-up)
  • Rythme cardiaque rapide
  • Tension artérielle basse
  • Problèmes neurologiques

Santé intestinale

La consommation d’eau est importante pour favoriser la santé intestinale et la fonction digestive. Les chevaux qui ne consomment pas assez d’eau sont plus à risque de coliques d’impaction et de constipation.

Le tractus gastro-intestinal sert de réservoir d’eau pendant les périodes d’exercice et en cas de privation temporaire d’eau. [7]

Si votre cheval est privé d’eau pendant de longues périodes, le transit intestinal s’effectue alors plus lentement qu’à la normale. On parle alors de troubles de la motilité gastro-intestinale.

Des recherches ont montré qu’une diminution de la consommation d’eau était le facteur le plus souvent observé chez les chevaux avant un épisode de colique. [8] C’est l’une des raisons pour lesquelles les changements soudains de température qui ont une incidence sur la consommation d’eau peuvent avoir des effets gastro-intestinaux indésirables comme des coliques d’impaction

Le fait de ne pas boire suffisamment d’eau peut aussi favoriser les ulcères gastriques chez les chevaux. [9] L’absence d’eau dans le paddock est reconnue comme un facteur pouvant augmenter le risque d’ulcères.

Lactation

Les juments en lactation ont besoin de plus d’eau pour la production de lait. Elles devront boire de 37 à 74 % plus d’eau pour rester bien hydratées. [5]

Si elles manquent d’eau, elles pourraient produire moins de lait ou produire un lait de moins bonne qualité nutritionnelle pour le poulain. [10]

Mon cheval est-il déshydraté?

Il existe plusieurs façons de déterminer si votre cheval est déshydraté, notamment : [11][12]

  1. Le suivi du volume d’eau consommée
  2. Le test de pincement de la peau
  3. Le temps de remplissage capillaire
  4. L’humidité dans la bouche
  5. La consistance fécale
  6. L’évaluation visuelle (yeux enfoncés dans les orbites, apparence terne et/ou flanc contracté)
  7. L’analyse biochimique du sang (concentrations totales de protéines et d’électrolytes)

La méthode la plus fiable et la plus efficace pour déterminer si la consommation d’eau et le niveau d’hydratation du cheval sont suffisants consiste à mesurer le volume d’eau consommée. [13]

Vous pouvez le faire manuellement en comptant le nombre de seaux d’eau que le cheval boit ou en connectant la buvette automatique à un compteur individuel.

LE TEST DE PINCEMENT DE LA PEAU

Le test de pincement de la peau est un autre moyen largement connu et facile d’évaluer l’état d’hydratation. Il suffit de pincer la peau à la base de l’encolure.

Une fois relâchée, la peau doit revenir immédiatement à sa position normale. Plus elle met de temps à le faire et plus l’état de déshydratation est grave.

S’il faut de 2 à 5 secondes pour que la peau revienne à la normale, il peut y avoir une déshydratation légère.

S’il faut de 10 à 15 secondes, alors la déshydratation peut être grave. Une attention vétérinaire peut être justifiée dans ce cas.

Ce test n’est toutefois pas le moyen le plus fiable d’évaluer l’état d’hydratation.

Le temps nécessaire pour que la peau revienne à la normale peut aussi varier en fonction de l’endroit sur le corps où le test est effectué, du niveau d’humidité de la robe et de l’âge du cheval. [13]

Facteurs qui influent sur la consommation d’eau

La quantité d’eau consommée par un cheval dépend de plusieurs facteurs, notamment :

  • La teneur en eau du régime alimentaire : Les chevaux qui consomment des aliments secs comme du foin boivent plus d’eau que ceux qui broutent de l’herbe, celle-ci ayant une teneur plus élevée en humidité (jusqu’à 60-80 %) [1][17]
  • La teneur en protéines du régime alimentaire : Un excès de protéines dans l’alimentation entraîne un excès d’azote qui doit ensuite être excrété dans l’urine, ce qui fait que le cheval boit plus d’eau [18][19]
  • La saison : La température ambiante et la consommation d’herbe changent tout au long de l’année, deux facteurs qui influent sur la consommation d’eau [20][21]
  • Les caractéristiques de l’eau et son mode de distribution : La température, l’odeur et le goût de l’eau, ainsi que son emplacement et son mode de distribution (seau, bac ou buvette automatique) peuvent tous avoir une incidence sur la consommation d’eau [5][22][23]
  • Le niveau d’exercice : Les chevaux qui font de l’exercice ont besoin de plus d’eau que ceux qui n’en font pas ou très peu pour compenser les pertes d’eau par la transpiration [24][25]
  • La taille et l’état corporel : Dans les mêmes conditions environnementales et d’exercice, un cheval plus grand aura besoin d’une plus grande quantité d’eau. [5] Un cheval en surpoids peut avoir un besoin en eau moindre qu’un cheval en forme du même poids, car le muscle contient plus d’eau que le gras.
  • La race : Les différences entre les diverses races peuvent avoir une incidence sur la consommation d’eau.
  • L’âge : Les juments en lactation ont un besoin plus élevé en eau pour soutenir la production de lait [16]

Ce sont autant de facteurs importants à prendre en compte lorsque vous essayez d’optimiser la consommation d’eau de votre cheval et le mode de distribution

Conseils pour encourager la consommation d’eau

Voici huit moyens simples et efficaces d’encourager votre cheval à boire :

1) AUGMENTER SA CONSOMMATION DE SEL

La consommation de sel est directement liée à la consommation d’eau. L’ajout de sel à l’alimentation d’un cheval le fera boire davantage en stimulant la soif.

Une étude a montré que le fait de doubler la quantité de sel dans l’alimentation en la faisant passer de 50 à 100 mg/kg de poids corporel fait augmenter la consommation d’eau de 53 %. [5]

Le cheval moyen devrait recevoir au moins une once (30 g/2 cuillères à soupe) de sel dans son alimentation quotidienne. Les chevaux de plus grande taille et ceux qui font une quantité modérée ou élevée d’exercice doivent recevoir une plus grande quantité de sel en vrac.

Il faut aussi mettre du sel en vrac à la disposition de chaque cheval en tout temps. Le sel en vrac est préférable aux blocs de sel, car ces derniers ne permettent tout simplement pas aux chevaux de combler leurs besoins en sodium.

2) DONNER DES SUPPLÉMENTS D’ÉLECTROLYTES

Un apport normal en sel et en eau suffit généralement à compenser la perte de liquide dans le cas des chevaux au repos ou qui font un exercice léger de loisir.

Toutefois, pour les chevaux qui font un exercice plus intense et plus fréquent, il est recommandé d’ajouter des électrolytes pour remplacer les minéraux électrolytiques perdus par la transpiration.

Les chevaux qui ne sont pas à l’entraînement peuvent également avoir besoin d’électrolytes lorsque la température est très chaude et humide ou dans d’autres situations où il est nécessaire d’encourager une plus grande consommation d’eau.

Dans une étude, des chevaux ayant couru 60 km sur un tapis roulant ont bu davantage lorsqu’on leur a donné une eau additionnée d’un électrolyte (24-26 L) que lorsqu’on leur a donné de l’eau nature (12,2 L). La consommation d’eau était légèrement plus élevée lorsque l’électrolyte contenait un sucre ajouté. [24]

Un bon supplément électrolytique devrait fournir les minéraux perdus par la transpiration (sodium, potassium, chlorure) dans le bon rapport. Les électrolytes devraient également contenir un édulcorant ou un arôme pour en rehausser le goût. [24]

En principe, les électrolytes doivent être ajoutés à l’eau; cependant, ils peuvent être ajoutés à la ration ou être administrés sous forme de pâte avec une seringue si l’eau est offerte à volonté.

Il se peut que le cheval doive d’abord s’habituer à boire de l’eau aromatisée. Pour l’y aider, augmentez graduellement la dose d’électrolytes sur 1 à 2 semaines.

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3) DONNER DE L’EAU PLUS CHAUDE PAR TEMPS FROID

Lorsqu’il fait froid dehors, il est important de donner à votre cheval de l’eau à la température de la pièce pour favoriser l’hydratation.

Les recherches montrent que par temps froid, les chevaux boivent plus d’eau si elle est à une température d’environ 20 °C ou 68 °F que si elle est glacée ou froide (0 °C ou 32 °F). [22]

Les chevaux à l’exercice boivent également plus d’eau ou de solution d’électrolytes lorsqu’elles sont servies plutôt chaudes que froides. [23]

Par temps chaud, la consommation d’eau est similaire, peu importe sa température.

4) METTRE UNE EAU PROPRE ET FRAÎCHE À LA DISPOSITION DU CHEVAL EN TOUT TEMPS

Qu’il soit à l’écurie ou au paddock, le cheval doit avoir accès à de l’eau à volonté.

À l’extérieur, les bacs à eau doivent être situés de manière à permettre à un maximum de chevaux de boire en même temps.

Les chevaux qui doivent parcourir une plus grande distance pour accéder à de l’eau boivent moins que ceux qui ont de l’eau à proximité. [5]

L’eau fournie doit être propre pour réduire au minimum les goûts et les odeurs indésirables qui peuvent en décourager la consommation par le cheval, par exemple : [5]

  • Les sulfates
  • Le fumier
  • Les algues
  • Les sous-produits microbiens
  • La végétation pourrissante

Les seaux d’eau et buvettes automatiques doivent être nettoyés quotidiennement. Dans le cas des buvettes automatiques, il faut aussi en vérifier chaque jour le bon fonctionnement.

Quant aux bacs à eau placés à l’extérieur, ils doivent être nettoyés au moins toutes les deux semaines pour enlever les débris.

5) UTILISER DES SEAUX D’EAU DE COULEUR CLAIRE

Les buvettes automatiques sont commodes pour les propriétaires de chevaux; cependant, les chevaux semblent préférer boire dans un seau. [27]

Les recherches montrent que les chevaux habitués aux deux systèmes boivent davantage (24 L par jour) d’un seau que d’une buvette automatique (17 L par jour). [15]

La couleur du seau peut également influer sur la consommation d’eau. Les chevaux boivent davantage d’un seau de couleur claire (turquoise, bleu clair ou vert pâle) que d’un seau de couleur foncée (vert, jaune ou rouge). [34]

La consommation d’eau est la plus importante lorsqu’un seau turquoise est utilisé. [34]

Parmi les buvettes automatiques, les chevaux semblent préférer celles qui sont munies d’un flotteur à celles munies d’un poussoir. Ils semblent également préférer les grands bols aux petits. [28]

Le débit des buvettes automatiques peut aussi avoir une incidence sur le volume d’eau consommé. Une étude a montré que les chevaux buvaient le plus d’eau lorsque le remplissage de la buvette s’effectuait à une vitesse de 8 L/min, comparativement à une vitesse plus lente (3 L/min) ou plus rapide (16 L/min). [27]

6) METTRE LE CHEVAL À L’HERBE

Les pâturages de bonne qualité peuvent contenir jusqu’à 80 % d’eau, ce taux variant selon le type d’herbe et la saison. [29][30]

Lorsque les chevaux sont au pâturage, un grand pourcentage de leur besoin en eau est comblé par leur consommation d’herbe.

Un cheval au pâturage aura besoin de beaucoup moins d’eau qu’un cheval nourri au foin, aux céréales ou à la moulée complète. [1][17] Ces aliments contiennent un pourcentage plus élevé de matière sèche que l’herbe de pâturage.

En saison, et selon l’état et la santé du cheval, vous pouvez augmenter l’apport en eau en lui donnant l’occasion de brouter fréquemment.

Il est à noter que le temps de pâturages doit être retreint ou nul pour les chevaux qui présentent un surpoids, un trouble métabolique comme le syndrome métabolique équin ou la maladie de Cushing avec insulino-résistance, ou un risque de développer une laminite.

7) FAIRE TREMPER LE FOIN OU LE PURIFIER À LA VAPEUR

Faire tremper le foin ou le purifier à la vapeur peut favoriser la consommation d’eau en augmentant la teneur en humidité du fourrage. [31] Le trempage augmente le taux d’humidité d’un facteur de 5 et le traitement à la vapeur, d’un facteur de 2.

Le trempage réduit la teneur en sucre du foin, ce qui a des avantages supplémentaires pour les chevaux qui ont besoin de perdre du poids ou qui ont des troubles métaboliques.

Cependant, le trempage du foin peut aussi en réduire la teneur en minéraux. Il est généralement recommandé de faire tremper le foin au plus 30 minutes dans de l’eau tiède ou 60 minutes dans de l’eau froide. [31]

La purification du foin à la vapeur aide à réduire les particules en suspension dans l’air et les allergènes qui peuvent causer des problèmes respiratoires aux chevaux. Cependant, ce traitement demande beaucoup de travail et nécessite l’achat d’un purificateur de foin dispendieux.

8) HABITUER LE CHEVAL À BOIRE DE L’EAU AROMATISÉE AVANT UN DÉPLACEMENT

La présence d’un goût inhabituel dans l’eau peut décourager le cheval de boire et avoir une incidence sur son état d’hydratation. Cela est particulièrement problématique pour les chevaux qui voyagent.

Il est recommandé d’habituer votre cheval à boire de l’eau aromatisée avant le jour du transport. Cela aidera à neutraliser toute différence de goût entre l’eau à laquelle le cheval est habitué et l’eau à destination.

L’eau peut être aromatisée avec du jus de pomme, du Gatorade, des arômes du commerce, un produit électrolytique ou du sucre. Le produit utilisé doit être ajouté à l’eau en en augmentant graduellement la quantité sur 1 à 2 semaines avant le voyage. [5]

Les chevaux semblent préférer les saveurs sucrées aux autres. [32][33] Toutefois, des quantités élevées de sucre ne conviennent pas à tous les chevaux.

Si votre cheval a des troubles métaboliques, consultez un nutritionniste pour en savoir plus sur les produits qui peuvent être utilisés et sur la quantité de sucre à ne pas dépasser.

Sommaire

Nous avons tous entendu le célèbre dicton : « On peut mener un cheval à la rivière, mais on ne peut pas le forcer à boire ».

Néanmoins, il y a des facteurs qui peuvent influer sur la consommation d’eau du cheval.

Bien hydrater son cheval est de la plus haute importance pour maintenir une performance et une santé physiques optimales, surtout s’il fait un exercice modéré ou intense ou s’il vit dans des conditions chaudes et humides.

Donner à son cheval un accès libre à de l’eau fraîche et un supplément de sel et d’électrolytes est le moyen le plus simple d’encourager une consommation d’eau suffisante.

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Références

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  2. Groenendyk, S. et al. External Balance of Water and Electrolytes in the Horse. Equine Vet J. 1988.
  3. Julian, L.M. et al. Blood Volume, Body Water and Body Fat of the Horse. J Appl Physiol. 1956.
  4. Forro, M. et al. Total Body Water and ECFV Measured Using Bioelectrical Impedance Analysis and Indicator Dilution in Horses. J Appl Physiol. 2000.
  5. Cymbaluk, N.F. Water. In Equine Applied and Clinical Nutrition. 2013.
  6. Flaminio, M.J.B.F. and Rush, B.R. Fluid and Electrolyte Balance in Endurance Horses. Vet Clin North Am Equine Pract. 1998.
  7. Sneddon, J.C. and Argenzio, R.A. Feeding Strategy and Water Homeostasis in Equids: The Role of the Hind Gut. J Arid Environ. 1998.
  8. Kaya, G. et al. Risk Factors of Colic in Horses in Austria. J Anim Physiol Anim Nutr. 2009.
  9. Luthersson, N. et al. Risk Factors Associated with Equine Gastric Ulceration Syndrome (EGUS) in 201 Horses in Denmark. Equine Vet J. 2009.
  10. Alamer, M. Effect of Water Restriction on Lactation Performance of Aardi Goats Under Heat Stress Conditions. Small Rumin Res. 2009.
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  12. Pritchard, J.C. et al. Validity of a Behavioural Measure of Heat Stress and a Skin Tent Test for Dehydration in Working Horses and Donkeys. Equine Vet J. 2006.
  13. Pritchard, J.C. et al. Validity of Indicators of Dehydration in Working Horses: A Longitudinal Study of Changes in Skin Tent Duration, Mucous Membrane Dryness and Drinking Behaviou Equine Vet J. 2008.
  14. Pagan, J. Water most overlooked nutrient in horses. Feedstuffs. 2008.
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  16. NRC, 2007 Nutrient Requirements of Horses, Chapter 7: Water abd Water Quality. NRC. 2007.
  17. Scheibe, K.M. et al. Water Consumption and Watering Behaviour of Przewalski Horses (Equus ferus przewalskii) in a Semireserve. Zoo Biol. 1998.
  18. Ragnarsson, S. and Lindberg, J.E. Nutritional Value of Timothy Haylage in Icelandic Horses. Livest Sci. 2008.
  19. Hyslop, JJ. Relationship Between Crude Protein Intake and Water Intake in Forage Based Equine Diets. BSAP Occas Publ. 2004.
  20. Cymbaluk, N.F. Cold Housing Effects on Growth and Nutrient Demand of Young Horses. J Anim Sci. 1990.
  21. Geor, R.J. et al. Adaptations to Daily Exercise in Hot and Humid Ambient Conditions in Trained Thoroughbred Horses. Equine Vet J. 1996.
  22. Kristula, M.A. and McDonnell, S.M. Drinking Water Temperature Affects Consumption of Water During Cold Weather in Ponies. Appl Anim Behav Sci. 1994.
  23. Butudom, P. et al. Rehydration Fluid Temperature Affects Voluntary Drinking in Horses Dehydrated by Furosemide Administration and Endurance Exercise. Vet J. 2004.
  24. Lindinger, M.I. Sweating, Dehydration and Electrolyte Supplementation: Challenges for the Performance Horse. In: Proceedings of the 4th European Equine Nutrition and Health Congress. 2008.
  25. Kingston, J.K. et al. Use of Dew-Point Hygrometry, Direct Sweat Collection, and Measurement of Body Water Losses to Determine Sweating Rates in Exercising Horses. Am J Vet Res. 1997.
  26. Dusterdieck, K.F. et al. Electrolyte and Glycerol Supplementation Improve Water Intake by Horses Performing a Simulated 60 km Endurance Ride. Equine Vet J. 1999.
  27. Nyman, S. and Dahlborn, K. Effect of Water Supply Method and Flow Rate on Drinking Behaviour and Fluid Balance in Horses. Physiol Behav. 2001.
  28. Krawczel, P.D. et al. A Note on the Preference of Naïve Horses for Different Water Bowls. Appl Anim Behav Sci. 2006.
  29. McMillen, W.N. et al. Chemical Composition, Grazing Value and Vegetative Changes of Herbage in a Typical Plains Pasture. J Anim Sci. 1943.
  30. Meissner, H.H. and Paulsmeier, D.V. Plant Compositional Constituents Affecting Between-Plant and Animal Species Prediction of Forage Intake. J Anim Sci. 1995.
  31. Bochnia, M. et al. Effect of Hay Soaking Duration on Metabolizable Energy, Total and Prececal Digestible Crude Protein and Amino Acids, Non-Starch Carbohydrates, Macronutrients and Trace Elements. J Equine Vet Sci. 2021.
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  34. Yildirim, F., and A. Yildiz. Water bucket colour preferences in horses. Australia Journal of Veterinary Sciences 52(2). 2020.
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