Les problèmes de pieds équins sont une source majeure de préoccupation pour les propriétaires de chevaux. Les problèmes de pieds chez les chevaux peuvent provoquer des boiteries et des allures défectueuses, causent de l’inconfort à l’animal et peuvent mener à une retraite anticipée.

Une certaine étude a montré que 85 % des chevaux examinés lors d’un parage d’entretien présentaient au moins une forme de trouble des pieds. [7]

La pourriture ou échauffement de la fourchette était la maladie des pieds la plus fréquente, suivie des seimes ou fissures de la paroi du sabot, des anneaux de croissance, des contusions de la sole ou bleimes, de la maladie de la ligne blanche et de la laminite.

Le pied équin est formé de nombreuses structures et de tissus multiples qui agissent ensemble pour permettre le mouvement du pied.

De multiples facteurs, notamment les pratiques de parage et de ferrage, les conditions environnementales, l’état nutritionnel et la santé métabolique, affectent la qualité et l’intégrité des pieds des chevaux.

De nombreux problèmes de pieds peuvent être évités avec un bon programme alimentaire et une régie appropriée des équidés. Dans cet article, nous passerons en revue sept problèmes de pieds fréquents chez les chevaux et aborderons les moyens de garder les pieds de votre cheval en bonne santé.

Pour optimiser la santé des pieds de votre cheval, transmettez ses renseignements en ligne que nos nutritionnistes équins analyseront sans frais.

L’anatomie du pied équin

La couche la plus externe de la structure du pied est constituée d’une paroi dure qui protège les tissus internes, y compris la couche dermique lamellaire, aussi désigné chorion ou tissu kéraphylleux du pied.

La ligne blanche est située entre la muraille et la sole, et représente la partie visible du chorion qui se trouve à l’intérieur du pied équin.

La couche lamellaire insensible du pied est rattachée à la face interne de la muraille du sabot. La chair feuilletée sensible est la couche la plus interne de la couche dermique lamellaire ou tissu kéraphylleux. Elle est remplie de vaisseaux sanguins et est rattachée à la troisième phalange, la fondation du pied équin.

Voici un bref aperçu des structures externes et internes du pied équin :

Lanatomie du pied équin

Structures du pied équin

Problèmes de pieds fréquents chez les chevaux

Le pied équin est vulnérable à une multitude de problèmes allant de troubles mineurs aux maladies qui mettent sa vie en danger. Certains des problèmes les plus fréquents qui peuvent affecter le pied équin incluent :

  • les abcès;
  • la pourriture ou échauffement de la fourchette et autres infections;
  • les contusions ou bleimes, les perforations, les clous de rue et les cors de la sole;
  • les seimes ou fissures de la muraille;
  • la maladie de la ligne blanche (fourmilière) ou l’élargissement de la ligne blanche;
  • la laminite;
  • la fourbure;
  • le syndrome naviculaire;
  • les kystes osseux;
  • les fractures;
  • l’ostéite de la troisième phalange;
  • les chancres ou excroissances;
  • l’encastelure ou contraction des talons;
  • le kératome;
  • le cancer de la fourchette;
  • et bien d’autres…

Ci-dessous, nous abordons plus en détail sept de ces problèmes de pieds fréquents chez les chevaux.

1) L’abcès

Cause fréquente de boiterie soudaine et grave, l’abcès du pied se développe lorsque des organismes bactériens ou fongiques pénètrent dans la structure par une plaie ou une ouverture et provoquent une infection subséquente des tissus internes[1][2][3]

Les microorganismes envahisseurs génèrent un exsudat purulent qui cause une augmentation de la pression à l’intérieur du pied, provoquant de la douleur et une boiterie chez le cheval.

Abcès de pied chez le cheval

Les abcès du pied sont plus susceptibles de se produire pendant les périodes les plus humides de l’année, y compris le printemps et l’hiver, bien qu’ils puissent survenir à tout moment. Tous les chevaux peuvent développer un abcès du pied.

Les symptômes classiques associés à un abcès du pied incluent un degré variable de boiterie selon la gravité de l’infection, un pouls digité rapide, et la présence de chaleur et d’enflure dans le pied. [4]

S’il n’est pas traité, les symptômes de l’abcès peuvent s’aggraver et éventuellement mener à des dommages permanents au pied. [5]

Diagnostic et traitement

Les abcès du pied sont diagnostiqués en inspectant visuellement le sabot affecté et en utilisant des tricoises pour localiser les endroits douloureux. Dans certains cas, il est nécessaire de prendre des radiographies du pied pour situer précisément l’abcès. [6]

Veiller au bon drainage de la zone où se trouve l’abcès dans le pied est un facteur critique du traitement de tous les abcès. [2] Vous pourriez devoir faire appel à un vétérinaire, à un pareur ou à un maréchal-ferrant pour le traitement de l’abcès si le drainage est insuffisant ou absent.

Des cataplasmes d’argile et des onguents antiprurigineux comme l’ichtyol sont couramment utilisés pour favoriser le drainage de l’abcès. Une fois que l’abcès commence à drainer, les chevaux touchés éprouvent généralement un soulagement significatif de la douleur.

Pendant la guérison, un traitement antiseptique tel que la Betadine ou de l’iode à 2 % doit être appliqué sur les sorties de drainage de l’abcès. Une pâte médicamentée peut également être appliquée sur les sorties de drainage pour s’assurer que les microorganismes ne peuvent pas pénétrer à nouveau dans le pied.

Les chevaux traités pour un abcès doivent être logés dans un endroit propre et sec, comme une stalle garnie d’une couche épaisse de litière ou un petit enclos. Pendant le traitement, les bandages doivent être retirés et changés quotidiennement.

L’abcès est considéré comme étant guéri lorsque les sorties de drainage se sont asséchées et que les tissus affectés ont guéri et recouvert les ouvertures. Ce n’est qu’une fois que l’abcès est complètement guéri et que toute boiterie a disparu que le cheval peut être ferré.

Les chevaux atteints d’une infection bénigne suite à un abcès peuvent être en mesure de reprendre le travail moins d’une semaine après la fin du traitement. Cependant, les abcès impliquant des infections profondes peuvent prendre plusieurs semaines à guérir.

2) La pourriture ou échauffement de la fourchette

Une infection relativement fréquente qui touche les lacunes médiane et latérales (sulci) de la fourchette du pied équin, la pourriture de la fourchette est causée par des organismes bactériens ou fongiques. Une étude néerlandaise menée sur 942 chevaux choisis au hasard a révélé que 45 % d’entre eux étaient atteints de pourriture de la fourchette[7]

Parmi les différentes espèces de bactéries qui peuvent causer la pourriture de la fourchette chez les chevaux, Fusobacterium necrophorum est la principale responsable. [8]

L’infection par la pourriture de la fourchette est plus susceptible de se produire sur les pieds postérieurs des chevaux gardés en stalle ou en boxe dans des conditions humides et insalubres.

Certains chevaux sont plus enclins à contracter l’infection s’ils ont de longs talons, qui favorisent le développement de lacunes profondes et étroites, et s’ils sont exposés à des conditions environnementales qui contribuent à l’apparition de la maladie.

Les symptômes de la pourriture de la fourchette incluent une suppuration noire et nauséabonde émanant des zones touchées de la fourchette. Les chevaux atteints de pourriture de la fourchette peuvent également ressentir de la douleur lorsqu’on applique une pression à ces endroits.

Traitement

La pourriture de la fourchette est traitée en retirant le tissu nécrotique du sabot, une tâche qui revient au pareur, au maréchal-ferrant ou au vétérinaire. Les pieds affectés doivent être nettoyés quotidiennement avec une solution d’iode dilué.

Pour prévenir et aider à traiter la pourriture de la fourchette, les chevaux doivent être logés dans un environnement sec et propre. Il est conseillé d’administrer un vaccin contre le tétanos aux chevaux qui ne le reçoivent par régulièrement.

Les chevaux traités pour la pourriture de la fourchette se rétablissent généralement dans les 7 à 14 jours qui suivent, à moins qu’il n’y ait des complications impliquant les tissus plus profonds du pied affecté.

3) Les contusions de la sole ou bleimes

Un bleime ou une contusion de la sole se produit lorsqu’il y a une hémorragie dans le tissu du pied causée par un traumatisme aigu au sabot[9][10] Un ferrage ou un parage inadéquat et un traumatisme contondant peuvent favoriser le développement de contusions de la sole.

Les signes les plus courants du bleime incluent des taches décolorées visibles sur la sole ou la muraille du pied. Selon le degré de contusion, certains chevaux peuvent montrer une légère sensibilité alors que d’autres peuvent carrément boiter.

Les chevaux qui ont une contusion de la sole doivent être mis au repos pour guérir. L’utilisation d’un rembourrage protecteur sur le pied, soit par le ferrage, l’ajout de plaques, le port d’hipposandales ou de bandages, peut améliorer le confort du cheval pendant la guérison.

4) La maladie de la ligne blanche

Maladie qui détruit les deux couches de tissus internes de la muraille du sabot qui sont recouvertes par la couche externe dure, la maladie de la ligne blanche est causée par une invasion bactérienne et fongique dans le pied. [11][12]

Ces microbes envahissent les tissus de la muraille par une séparation ou une seime et provoquent ensuite une infection.

La maladie de la ligne blanche

Les facteurs qui semblent favoriser le développement de la maladie de la ligne blanche chez les chevaux incluent l’hébergement dans des conditions excessivement humides ou sèches et les déformations de la boîte cornée du pied telles qu’une pince trop longue, des talons fuyants, un pied bot ou des talons chevauchés.

La maladie de la ligne blanche peut se développer dans un ou plusieurs pieds du cheval. Les chevaux atteints d’une forme bénigne de la maladie de la ligne blanche peuvent ne pas présenter de boiterie, tandis que ceux dont la paroi du pied est gravement endommagée peuvent souffrir de laminite et de descente ou de rotation de la troisième phalange.

Il n’est pas rare de constater une muraille poudreuse ou glome qui dénote l’absence de jonction solide entre chaque couche du pied chez les chevaux atteints de la maladie de la ligne blanche. Lorsqu’on le tapote avec un marteau, le sabot affecté peut produire un son creux.

Diagnostic et traitement

On doit demander l’avis du vétérinaire pour déterminer l’étendue des dommages causés par la maladie de la ligne blanche chez les chevaux affectés. La prise de radiographies peut permettre de cerner le problème et être utile pour élaborer un plan de traitement approprié.

Le traitement de la maladie de la ligne blanche nécessite généralement une résection de la muraille par un maréchal-ferrant[11][12] Le maréchal-ferrant découpe chacune des trois couches de la muraille pour retirer les parties infectées du sabot. Une fois réséqué, le pied aura besoin d’être soutenu par un fer barré ou une autre forme de ferrure thérapeutique.

Au cours de la guérison, un maréchal-ferrant devra débrider régulièrement la zone atteinte. Un sabot réséqué prendra de plusieurs mois à un an pour repousser et doit être maintenu aussi propre et sec que possible pour éviter que l’infection ne réapparaisse.

5) La laminite

Condition douloureuse, la laminite se produit lorsque la chair feuilletée du sabot qui relie la paroi extérieure du sabot à la troisième phalange s’enflamme. [13][14]

Cette condition peut varier de légère à grave et peut éventuellement mener à la fourbure qui entraîne des dommages au tissu kéraphylleux et la rotation ou la descente de la troisième phalange. [15][16][17]

 
Sabot sain vs sabot forbu
 

La cause la plus fréquente de laminite chez les chevaux est une trop grande consommation de céréales ou un accès soudain à un pâturage abondant. Les chevaux les plus à risque incluent ceux qui sont atteints de troubles endocriniens, y compris le syndrome métabolique équin et la maladie de Cushing[18][19][20]

La laminite peut survenir pour d’autres raisons, notamment :

  • Pendant une maladie, comme les coliques. Cette condition est appelée laminite septique associée[18]
  • Pendant une boiterie sans appui qui induit des forces stressantes dans un ou plusieurs pieds des membres porteurs. Cette condition est appelée laminite des membres porteurs[18]
  • L’exposition à des copeaux contenant de la coquille de noyer noir a été associée au développement de la laminite. [21]

Les symptômes de la laminite incluent :

  • le ramollissement de la couronne;
  • la présence de chaleur dans les pieds;
  • l’augmentation du pouls digité;
  • la réticence à se déplacer;
  • la posture caractéristique du cheval fourbé qui bascule son poids sur les postérieurs.

Traitement

Les chevaux soupçonnés d’être atteints de laminite doivent être évalués par un vétérinaire dès que possible. Avec un traitement rapide, on peut éviter les dommages permanents aux structures du pied et de nombreux chevaux réussissent à récupérer.

Le traitement de la laminite implique d’éliminer la cause sous-jacente de la maladie. Par exemple, on doit modifier l’alimentation du cheval pour réduire l’inflammation et traiter l’infection ou la maladie sous-jacente. [22]

La ferrure thérapeutique, l’administration d’antidouleurs et la thérapie par le froid sont des stratégies fréquemment utilisées pour aider les chevaux à guérir de la laminite. [23]

6) La fourbure

Les dommages à la jonction lamellaire entre la muraille et la troisième phalange qui entraînent la rotation et la descente de la troisième phalange sont appelés la fourbure. [17][16] Cette condition peut apparaître soudainement ou se développer lentement au fil du temps.

La fourbure est très douloureuse pour le cheval et peut entraîner une modification permanente des structures du pied. Plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement de la fourbure. [16]

Les chevaux qui sont gardés dans des pâturages abondants ou les chevaux nourris avec de grandes quantités de céréales sont plus sujets à la laminite et à la fourbure. Un apport élevé en amidon et en sucre peut surcharger l’intestin grêle, provoquant un excès de glucides qui atteint l’intestin postérieur et endommage la muqueuse intestinale. [16]

Si la muqueuse intestinale est compromise, les toxines peuvent pénétrer dans l’apport sanguin périphérique et causer des dommages aux couches lamellaires.

Les maladies aiguës telles que les coliques et la diarrhée, qui provoquent une inflammation de l’intestin grêle, augmentent le risque de fourbure en raison de la présence d’endotoxines dans l’organisme du cheval. [16]

Les juments qui n’expulsent pas le placenta risquent également la fourbure en raison de leur niveau accru d’exposition aux endotoxines. [16]

Les chevaux atteints de boiterie qui ne prennent pas appui sur le membre touché peuvent développer la fourbure si les lamelles des pieds des membres porteurs sont atteintes. [16]

Les chevaux atteints de troubles métaboliques, tels que la maladie de Cushing ou Dysfonctionnement de la pars intermedia de la pituitaire (DPIP), et le syndrome métabolique équin, ont un risque plus élevé de développer la fourbure. [25][26] Cela peut être lié à des niveaux plus élevés de cortisol et d’insuline qui provoquent une inflammation de la couche dermique lamellaire, la laminite et la fourbure.

Les chevaux atteints de fourbure peuvent montrer un éventail de signes de détresse et d’inconfort. Les symptômes cliniques les plus fréquents incluent :

  • une boiterie soudaine;
  • la résistance à se déplacer;
  • un pouls digité très présent et une sensation de chaleur dans le pied;
  • le basculement du poids du corps d’avant en arrière;
  • une posture debout avec les membres campés devant le corps ou avec les quatre membres sous la masse;
  • un décubitus plus fréquent (coucher).

Diagnostic et traitement

Le diagnostic précis de la maladie nécessite qu’un vétérinaire fasse des examens cliniques et radiographiques des pieds. Plus le traitement est commencé tôt, meilleures sont les chances que le cheval affecté se rétablisse.

La prévention et le traitement de la fourbure exigent de s’attaquer aux causes sous-jacentes de la maladie, telles qu’une alimentation inadéquate et les troubles métaboliques. On administre souvent aux chevaux atteints de fourbure des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager la douleur et l’inflammation.

Le parage et le ferrage correctifs sont essentiels pour les chevaux atteints de fourbure. Certains chevaux peuvent également bénéficier d’une thérapie à l’eau froide pour réduire l’inflammation et ralentir la progression de la laminite et de la fourbure dans les pieds atteints.

Le syndrome naviculaire, également appelé maladie naviculaire ou syndrome podotrochléaire, se produit généralement dans les membres antérieurs et affecte l’appareil podotrochléaire (APT) du pied équin. [27][28][29][30]

Le APT est composé de plusieurs structures, y compris l’os naviculaire, l’articulation de la troisième phalange, les ligaments et les tendons. [27][31]

Les chevaux atteints du syndrome naviculaire peuvent présenter une boiterie qui va de légère à grave, des changements aux allures et une diminution générale des performances.

Chez les chevaux affectés, la partie arrière du pied peut subir une gamme de changements causés par la condition.

Le syndrome naviculaire peut impliquer un remodelage osseux anormal dans l’os naviculaire et le développement d’une inflammation, de lésions et d’adhérences dans le tendon fléchisseur profond. [27] L’articulation interphalangienne distale (DIP) et la bourse naviculaire peuvent également être atteintes d’inflammation. [27]

Parce que le syndrome naviculaire affecte généralement de multiples structures dans le pied, on pense qu’il existe plusieurs facteurs qui peuvent précipiter le développement de cette condition.

Les chevaux sont plus susceptibles d’être atteints dans les cas suivants :

  • Ils ont des prédispositions génétiques qui contribuent à la déficience des canaux nutritifs de l’os naviculaire.
  • Ils ont plus de dix ans.
  • Leur rapport poids/hauteur est de 3,45 ou plus.
  • Ils sont nés avec un os naviculaire divisé.
  • Ils ont subi une blessure qui compromet la circulation sanguine à l’arrière du pied.

Diagnostic et traitement

Le diagnostic du syndrome naviculaire nécessite une évaluation clinique vétérinaire qui comprend une analgésie diagnostique et l’imagerie radiographique. [33]

Il n’y a pas de remède au syndrome naviculaire. Cependant, le parage et le ferrage correctifs, les médicaments, et les interventions non chirurgicales et chirurgicales sont couramment utilisés pour traiter la maladie. [34]

Principaux conseils pour optimiser la santé des pieds

Nutrition : donner aux chevaux un supplément minéral et vitaminique de grande qualité

Pour développer et maintenir des pieds en bonne santé, les chevaux ont besoin d’une alimentation équilibrée qui fournit des quantités adéquates de vitamines et de minéraux essentiels. [35][36][37][38][39][40]

Certains des nutriments les plus importants reconnus pour maintenir l’intégrité du sabot incluent la biotine, le cuivrele séléniumet le zinc. Pour un cheval de 500 kg à l’entretien, les quantités optimales de chacun de ces nutriments sont les suivantes :

  • Biotine : 20 mg par jour
  • Zinc : 400 mg par jour
  • Cuivre : 100 mg par jour
  • Sélénium : 2 mg par jour

Il est recommandé de nourrir un supplément minéral et vitaminique qui fournit des oligo-éléments organiques, mieux absorbés et utilisés par le corps comparativement aux oligo-éléments inorganiques.

Le supplément minéral et vitaminique Omneity de Mad Barn fournit tous les nutriments nécessaires pour faire pousser des pieds robustes et sains. Il équilibre la majorité des régimes alimentaires à base de fourrage et de céréales, et il est conçu pour combler les carences en nutriments les plus fréquentes qui peuvent nuire à la croissance des sabots.

 

Soins des pieds : prévoir un entretien régulier par le pareur ou le maréchal-ferrant

Entretenez régulièrement les sabots de votre cheval en programmant des parages ou des ferrages périodiques, toutes les 4 à 6 semaines. Il est préférable que les intervalles entre les visites du pareur ou du maréchal-ferrant soient plus courts que plus longs, car on augmente ainsi les chances de détecter les problèmes de pied plus tôt.

Un parage régulier peut aider à prévenir la croissance excessive de la muraille et les déséquilibres du sabot qui favorisent le stress et la pression sur la boîte cornée, les tissus mous et les ligaments. Un entretien régulier par le pareur ou le maréchal-ferrant est essentiel pour se prémunir contre les problèmes de pieds.

Gestion des enclos : éviter les zones humides dans l’aire de mise en liberté de vos chevaux

Assurez-vous que l’aire de mise en liberté où votre cheval passe le plus de temps est asséchée.

Songez à épandre dans votre pâturage une base de gravier et à la remplir d’une couche de gravier rond de la taille d’un pois épaisse d’environ 4 pouces pour créer une zone d’évacuation du surplus d’humidité.

Résumé

Les problèmes de pieds chez les chevaux sont extrêmement fréquents, et touchent 85 % des chevaux selon une étude.

Bien que la plupart des problèmes de pieds soient mineurs, ils peuvent s’aggraver avec le temps et entraîner une boiterie s’ils ne sont pas traités. Les problèmes de pieds de votre cheval comme la laminite peuvent également signaler des troubles de santé systémiques qui doivent être résolus.

La vigilance, les soins réguliers du maréchal-ferrant ou du pareur et de bonnes pratiques de régie sont tous importants pour favoriser la santé des pieds équins. Le régime alimentaire du cheval joue également un rôle essentiel dans l’approvisionnement en nutriments nécessaires à la croissance des tissus et de pieds en santé.

Votre cheval est-il atteint de problèmes de pieds? Transmettez-nous son régime alimentaire en ligne qui sera analysé par nos nutritionnistes équins afin d’identifier les carences ou les déséquilibres qui pourraient nuire à la croissance de ses pieds.

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Les références

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