Les ulcères gastriques sont extrêmement fréquents chez les chevaux, en particulier chez les chevaux de performance. Les ulcères peuvent aussi se manifester dans l’intestin postérieur du cheval et entraîner des conséquences néfastes sur la santé digestive.

On appelle également les ulcères de l’intestin postérieur ulcères du côlon. Les vétérinaires parlent souvent de colite du côlon dorsal droit pour désigner ce trouble, puisque la plupart des ulcères de l’intestin postérieur se forment dans la partie du gros intestin située à la droite du cheval.

Les ulcères de l’intestin postérieur sont moins fréquents que les ulcères gastriques, mais ont été signalés de toucher entre 44 et 63 % des chevaux. [4] Un cheval peut aussi avoir à la fois des ulcères dans l’estomac et dans l’intestin postérieur.

Les chevaux atteints d’ulcères de l’intestin postérieur peuvent présenter les symptômes suivants : une baisse de performance, une perte de poids, une diminution de l’appétit, de la diarrhée, des coliques récurrentes ou un poil rêche.

Les ulcères du côlon peuvent être causés par le stress, l’acidose de l’intestin postérieur, l’administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les parasites et d’autres perturbations du microbiote intestinal. La régie alimentaire joue un rôle clé dans la prévention d’une récurrence des ulcères de l’intestin postérieur et la guérison de la muqueuse intestinale.

 

Quiz: Assess Your Horse's Ulcer Risk

L’importance de l’intestin postérieur du cheval

Il est important de comprendre ce qu’est l’intestin postérieur du cheval et son fonctionnement. L’intestin postérieur comprend le cæcum et le côlon et il est une composante essentielle de l’ensemble du système digestif équin.

Les chevaux fermentent les aliments dans l’intestin postérieur. Par conséquent, ils ont besoin de ce dernier pour extraire l’énergie digestible provenant de la nourriture qu’ils consomment. Si cette fonction est compromise, cela peut avoir une grande incidence sur la santé et le bien-être de l’animal.

Lorsque les aliments se déplacent dans le système digestif du cheval, l’estomac et l’intestin grêle produisent des enzymes qui commencent à digérer la nourriture. La majorité des sucres simples et des acides aminés est absorbée dans l’intestin grêle.

Mais les fibres forment une très grande partie de l’alimentation du cheval et elles ne sont pas digérées dans l’intestin grêle. Les chevaux ne peuvent pas décomposer les fibres sans l’aide des microbes qui habitent l’intestin postérieur.

Equine Hindgut Ulcers

Les bactéries, les levures et d’autres micro-organismes digèrent les fibres grâce à un mécanisme appelé fermentation des fibres. Ce mécanisme procure au cheval l’énergie, les acides gras volatils, les vitamines, les minéraux et les acides aminés nécessaires à une bonne santé.

Ces nutriments sont ensuite assimilés à travers la paroi intestinale pour être utilisés par l’organisme du cheval. Une paroi intestinale saine forme une barrière protectrice qui permet aux nutriments d’être absorbés, mais empêche les toxines et les microbes de pénétrer dans l’organisme.

Si cette barrière est endommagée par des ulcères ou compromise par le syndrome de perméabilité intestinale (leaky gut), des substances nocives peuvent pénétrer dans le flux sanguin, provoquant éventuellement une infection et une maladie.

Les troubles intestinaux ont été liés à un large éventail de problèmes de santé chez les chevaux, y compris la résistance à l’insuline et le syndrome métabolique équin, la laminite et les coliques[1] [2][3]

Si la santé de l’intestin postérieur est compromise, le cheval peut également avoir de la difficulté à absorber les nutriments importants. Cette mauvaise absorption peut faire en sorte que la robe et les pieds soient en piètre état, diminuer la fonction immunitaire et entraîner des changements de comportement.

Les ulcères de l’intestin postérieur chez le cheval

Les ulcères de l’intestin chez les chevaux se produisent lorsqu’il y a érosion des cellules épithéliales qui tapissent la paroi intestinale. Une plaie ouverte ou une ulcération peut se former, accompagnée d’inflammation et d’un épaississement de la muqueuse intestinale.

L’ulcération peut se produire en raison d’une baisse du pH du côlon causée par un excès d’acide lactique. Le milieu plus acide peut endommager la muqueuse, ce qui nuit au fonctionnement de la barrière intestinale.

Ce trouble peut s’accompagner de changements dans le microbiote équin, notamment la prolifération de bactéries pathogènes, une baisse de la population de micro-organismes probiotiques bénéfiques et l’affaiblissement des défenses du tractus gastro-intestinal contre les toxines.

Il est difficile de poser un diagnostic définitif d’ulcères de l’intestin postérieur chez les chevaux, car le gastroscope, un appareil qui sert à diagnostiquer les ulcères gastriques, ne peut pas atteindre le côlon. Au lieu de cela, le vétérinaire posera un diagnostic présumé fondé sur l’analyse sanguine et l’observation de symptômes, tels que la perte de poids, la diarrhée intermittente ou les coliques.

Bien qu’ils ne soient pas aussi fréquents que les ulcères gastriques, on pense que les ulcères de l’intestin postérieur affectent un grand nombre de chevaux. Dans le cadre d’une étude portant sur 500 chevaux, les chercheurs ont conclu que presque tous les chevaux de performance avaient au moins une sorte d’ulcères et qu’au moins 60 % souffraient d’ulcères de l’intestin postérieur[4]

Les ulcères de l’intestin postérieur et les ulcères gastriques

C’est principalement l’emplacement des ulcères dans le tube digestif du cheval qui différencie le syndrome d’ulcération gastrique équin (EGUS) de l’ulcération de l’intestin postérieur. Les ulcères gastriques touchent la muqueuse de l’estomac et sont plus fréquents dans la partie supérieure de cet organe, tandis que les ulcères de l’intestin postérieur se trouvent plus loin dans l’intestin.

Mis à part l’emplacement, il existe d’autres différences entre les ulcères de l’intestin postérieur et de l’intestin antérieur chez les chevaux. Par exemple, ces deux types d’ulcères ont souvent des causes distinctes. La cause principale des ulcères gastriques est un programme d’entraînement intense ou la restriction de fourrage pendant de longues périodes.

Les ulcères de l’intestin postérieur sont le plus souvent associés à la surutilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme la butazone et la banamine.

Les causes d’ulcération de l’intestin postérieur

1) La surutilisation d’AINS

Les vétérinaires prescrivent souvent des AINS et les propriétaires de chevaux les emploient de manière routinière pour traiter un éventail de troubles, y compris les douleurs musculo-squelettiques ou articulaires et la boiterie.

Les AINS pour chevaux les plus souvent liés à la toxicité et aux ulcères de l’intestin postérieur incluent, par ordre de gravité :

  • la phénylbutazone (bute ou butazone);
  • la flunixine méglumine (Banamine);
  • le kétoprofène;
  • le firocoxib (Previcox ou Equioxx);
  • le méloxicam.

Les AINS traditionnels, comme la butazone et la Banamine, agissent en bloquant deux enzymes spécifiques, la cyclooxygénase -1 et -2 (COX-1 et COX-2). Le blocage de la COX-2 aide à réduire la douleur et l’inflammation, mais l’inhibition de la COX-1 peut mener aux dommages des muqueuses, comme la paroi intestinale, en perturbant la barrière muqueuse et nuire à la coagulation sanguine.

Les AINS sélectifs de la COX-2, comme le firocoxib (Prévicox ou Equioxx), ciblent la COX-2 pour réduire l’inflammation et la douleur, mais épargnent la COX-1 et réduisent ainsi l’incidence des effets secondaires, tels que les ulcères.

On ne doit pas administrer les AINS traditionnels pendant plus de 5 à 7 jours consécutifs, car leur utilisation excessive peut entraîner une détérioration de la muqueuse intestinale. [5]

L’AINS le plus couramment utilisé pour les chevaux est la butazone. Il est recommandé de consulter vote vétérinaire pour déterminer la posologie appropriée pour votre cheval ou poney.

L’administration de doses plus élevées, ou l’administration de butazone ou d’autres AINS au-delà de la période recommandée, expose le cheval à un risque élevé de développer une colite du côlon dorsal droit. Les études montrent que la marge de sécurité lorsqu’on utilise des AINS est relativement étroite.

Les poulains et les poneys semblent être plus susceptibles de développer des complications liées à ces médicaments.

Les chevaux qui reçoivent des AINS et qui n’ont pas un accès suffisant à l’eau peuvent être encore plus enclins à développer l’ulcération de l’intestin postérieur. [5] Dans une étude, les chercheurs ont induit la colite du côlon dorsal droit en administrant de la butazone aux sujets à raison de 6 mg/kg pendant cinq jours, tout en restreignant leur consommation d’eau à la moitié des besoins. [6]

2) La consommation excessive de céréales

Si un cheval consomme trop de céréales en un court laps de temps, l’accumulation d’acide lactique qui en résulte peut tuer les « bonnes » bactéries et favoriser la croissance de bactéries nocives. C’est ce que l’on appelle l’acidose de l’intestin postérieur.

L’acidose de l’intestin postérieur ou l’excès d’acidité dans le côlon résulte le plus souvent d’une surcharge d’amidon dans l’alimentation. Un apport excessif de céréales et le manque de fourrage peuvent entraîner une baisse importante du pH de l’intestin postérieur.

Normalement, les enzymes dans l’intestin grêle décomposent et digèrent l’amidon. Cependant, lorsque le cheval ingère de grandes quantités de céréales en un court laps de temps, l’intestin grêle ne peut pas digérer tout l’amidon et celui-ci est alors acheminé vers le gros intestin.

Lorsque l’amidon fermente dans le gros intestin, sa digestion augmente la production d’acide lactique et altère la population microbienne de l’intestin postérieur.

Les chevaux atteints d’acidose de l’intestin postérieur ont souvent des coliques mineures dont les causes demeurent généralement inexpliquées. Pour éviter ce problème, on doit toujours donner les céréales en petites quantités et les entreposer dans un endroit où les chevaux ne peuvent pas y avoir accès à volonté. Il ne faut jamais sciemment leur donner de grandes quantités de céréales.

Nous vous invitons à en apprendre plus sur les choix d’aliments dépourvus de céréales pour chevaux en lisant cet article.

3) Le stress

Les chevaux qui subissent toute forme de stress continu courent un plus grand risque d’ulcères gastriques et d’ulcères du côlon. Lorsqu’un cheval est stressé, les glandes surrénales produisent l’hormone appelée cortisol.

À court terme, le cortisol peut avoir un effet positif en aidant les chevaux à mieux réagir aux facteurs de stress dans leur environnement. Cependant, des niveaux de cortisol élevés de manière chronique peuvent entraîner des conséquences néfastes. Le cortisol inhibe la synthèse des prostaglandines (PG), des composés gras ressemblant à des hormones.

Les prostaglandines ont une gamme de rôles importants à jouer dans l’organisme, y compris pour produire le mucus. Les prostaglandines sont nécessaires pour favoriser les sécrétions de mucus qui forment la barrière muqueuse servant à protéger le système digestif de l’acide gastrique.

Les chevaux soumis à un stress chronique dû au surentraînement, aux transports fréquents ou à des conditions de régie non naturelles, telles que le confinement routinier en stalle, courent un risque plus élevé de développer des ulcères gastriques et intestinaux.

4) Les parasites

Les parasites, y compris entre autres le ténia et les petits strongyles, peuvent d’autre part causer des ulcères à l’endroit où ils se fixent à la paroi intestinale.

La colite parasitaire survient lorsqu’un cheval ingère des parasites comme les cyathostomes ou petits strongles qui s’enkystent dans la muqueuse intestinale. L’émergence de ces parasites peut provoquer l’inflammation et des lésions à la barrière intestinale.

Pour éviter une surcharge de parasites internes, il est conseillé de demander conseil au vétérinaire pour mettre en place un programme de vermifugation adapté au cheval.

Différentes bactéries, virus, protozoaires et toxines peuvent également conduire à des ulcères de l’intestin postérieur dans certains cas. [7]

Les signes et symptômes d’ulcération de l’intestin postérieur

Les chevaux souffrant d’ulcères de l’intestin postérieur peuvent présenter des signes et des symptômes qui varient selon l’individu. Certains de ces symptômes recoupent les signes habituels d’ulcération gastrique. Il est important de consulter un vétérinaire pour évaluer le type d’ulcères en jeu chez le cheval concerné, ou pour savoir si ce sont les deux formes qui l’affectent.

Les premiers signes incluent souvent des coliques légères, intermittentes ou récurrentes, le manque d’énergie et/ou une perte d’appétit. À mesure que la maladie progresse, d’autres symptômes peuvent apparaître. Ces symptômes peuvent inclure :

  • une défense inhabituelle et inopinée au sanglage;
  • la diarrhée;
  • une sensibilité aux flancs;
  • de la difficulté à s’incurver, à se rassembler et à allonger l’allure;
  • la présence de sang dans le fumier;
  • le rongement du bois ou l’aérophagie.

Un cheval souffrant d’ulcères de l’intestin postérieur peut présenter des symptômes aigus, plus intenses et soudains, ou des symptômes chroniques, plus légers et intermittents.

Dans les cas graves, le cheval peut faire de la fièvre, être dépressif, perdre l’appétit, avoir des crises de colique ou de diarrhée aqueuse. Il peut aussi être atteint du syndrome d’écoulement anal. L’animal peut être déshydraté et ses muqueuses peuvent se dégrader. On note alors que les gencives perdent leur teinte rosée. [7]

Les chevaux souffrant de colite du côlon dorsal droit chronique peuvent perdre du poids, avoir des coliques mineures récurrentes, développer de l’œdème le long de la ligne médiane centrale du ventre ou excréter des crottins mous. [6]

Les analyses sanguines effectuées sur ces chevaux peuvent révéler une perte de protéines, l’hypoprotéinémie, ou un faible taux d’albumine, l’hypoalbuminémie. Une étude a examiné quatre chevaux présentant des symptômes d’ulcération de l’intestin postérieur, et ces deux marqueurs étaient présents chez tous les sujets. [6]

Les analyses sanguines peuvent révéler d’autres changements comme des niveaux élevés de globules blancs ou un faible taux de calcium.

Le diagnostic des ulcères de l’intestin postérieur

Malheureusement, il est plus difficile de diagnostiquer les ulcères de l’intestin postérieur que les ulcères gastriques. La gastroscopie, qui fait appel à une sonde pour rechercher directement les ulcères dans l’estomac et l’intestin grêle proximal, est inutile quand il s’agit d’explorer l’intestin postérieur.

Le vétérinaire s’appuie généralement sur l’observation des symptômes pour poser un diagnostic soupçonné. Il commence habituellement par un examen physique et par l’évaluation des antécédents de santé du cheval en posant des questions.

Dans certains cas, il a recours à un test d’hémorragie occulte dans les crottins, mais les études n’ont pas démontré la précision de cette méthode et il ne doit jamais poser un diagnostic d’ulcères de l’intestin postérieur sur la foi de ce seul test.

L’analyse du liquide péritonéal situé dans le ventre peut montrer une légère augmentation du nombre de globules blancs et une augmentation de la concentration totale en protéines.

L’échographie transabdominale est la seule méthode sûre de diagnostic des ulcères de l’intestin postérieur. Ce type d’échographie requiert un équipement spécialisé et des compétences de la part du vétérinaire. La procédure consiste à faire une échographie de l’abdomen, en se concentrant sur le côté droit pour visualiser le côlon dorsal droit.

Si l’échographie montre un épaississement de la paroi du côlon, le diagnostic d’ulcères de l’intestin postérieur est probable. [6]

La prévention et le traitement des ulcères de l’intestin postérieur

Les vétérinaires recommandent de soigner les chevaux atteints d’ulcères de l’intestin postérieur avec des médicaments ou en pratiquant une intervention chirurgicale.

L’opération est généralement une solution de dernier recours en cas d’échec de la prise en charge avec la médication. Elle consiste habituellement à effectuer une résection du côlon dorsal droit assortie d’un pontage. Bien que certains chevaux réussissent à se remettre de ce type d’intervention, le pronostic de survie est souvent jugé médiocre. [6]

La gestion des ulcères de l’intestin postérieur par la médication s’avère plus efficace dans la plupart des cas. Une étude portant sur le traitement des chevaux atteints de colite du côlon dorsal droit a démontré que trois chevaux sur cinq se sont rétablis complètement de cette manière. [9]

Comme pour de nombreuses maladies équines, un diagnostic précoce permet d’améliorer le pronostic. Par conséquent, il est important de faire évaluer le cheval par un vétérinaire dès que les symptômes d’ulcères de l’intestin postérieur se manifestent.

Le traitement médical des ulcères de l’intestin postérieur comporte normalement quatre volets : [5]

  1. cesser toute administration subséquente d’AINS;
  2. éviter les situations qui pourraient provoquer du stress chez le cheval;
  3. modifier l’alimentation du cheval;
  4. utiliser des médicaments ou des suppléments conçus pour soigner les ulcères de l’intestin postérieur.

La régie alimentaire des chevaux atteints d’ulcères du côlon

L’un des principaux objectifs pour les chevaux atteints d’ulcération de l’intestin postérieur consiste à réduire l’effort fourni par le côlon en limitant la consommation de foin à fibres longues. On remplace le foin par des cubes de foin à fibres courtes, des granulés de fourrage ou du foin haché.

Dans certains cas, un aliment complet peut convenir. On donne au cheval de petits repas fréquents aussi souvent que possible pour favoriser la santé intestinale et améliorer l’absorption des nutriments.

Le psyllium fait souvent partie des recommandations pour ces chevaux, car il aide à lubrifier le tube digestif et à raccourcir le temps de transit des aliments et du fourrage, tout en augmentant la teneur en eau dans les intestins. Le psyllium augmente également la concentration en acides gras dans le côlon et diminue l’inflammation.

Les probiotiques et les prébiotiques peuvent également être utiles pour augmenter le nombre de « bonnes » bactéries et restaurer la santé intestinale chez les chevaux atteints d’ulcères de l’intestin postérieur. Le vétérinaire peut d’autre part prescrire des médicaments comme le sucralfate ou le misoprostol.

Optimum Probiotic

5 stars
89%
4 stars
5%
3 stars
2%
2 stars
1%
1 star
3%

En savoir plus

  • 20 milliards d'UFC par portion
  • Probiotique pur sans agents de remplissage
  • Mélange de cinq souches bénéfiques
  • 10 dollars seulement pour un mois

Minimiser le stress est une composante importante du traitement de la colite du côlon dorsal droit. Pour y parvenir, on peut restreindre l’exercice ou les entraînements intenses, allonger la durée des mises en liberté et minimiser le transport.

Une fois qu’un plan de traitement a été mis en œuvre, il faut compter la plupart du temps d’une à deux semaines pour constater une atténuation des symptômes. Toutefois, deux à trois mois peuvent être nécessaires pour que les ulcères guérissent complètement.

Le supplément Optimum Digestive Health pour les chevaux souffrant d’ulcères de l’intestin postérieur

Le supplément Optimum Digestive Health de Mad Barn peut aider à maintenir la santé de l’intestin postérieur chez les chevaux qui ont reçu un diagnostic d’ulcères de l’intestin postérieur ou pour ceux qui risquent de développer la maladie.

Optimum Digestive Health est un supplément alimentaire naturel qui contient des prébiotiques, des probiotiques, des enzymes digestives, des levures et des liants de toxines. Il peut être donné conjointement aux médicaments et aux changements de régime alimentaire pour soutenir le système digestif et la fonction immunitaire des chevaux.

Optimum Digestive Health

5 stars
83%
4 stars
6%
3 stars
5%
2 stars
2%
1 star
4%

En savoir plus

  • Prébiotiques, probiotiques et; enzymes
  • Stimulation du développement des entraves
  • Combat les toxines nocives
  • Couverture complète de l'intestin

Nous avons élaboré Optimum Digestive Health en tenant compte de cinq objectifs principaux :

  1. rétablir l’équilibre de la microflore dans le tractus gastro-intestinal;
  2. améliorer l’efficacité alimentaire et favoriser l’assimilation des nutriments;
  3. soutenir la fonction de l’intestin postérieur et la fermentation des fibres;
  4. combattre les toxines en bloquant leur absorption par l’intestin;
  5. favoriser le système immunitaire en stimulant l’activité des immunoglobulines.

Les ingrédients contenus dans Optimum Digestive Health ont fait l’objet d’études cliniques. Il a été démontré qu’ils accroissent la population de bactéries bénéfiques dans l’intestin postérieur, tout en réduisant les bactéries pathogènes nocives du genre Streptococci Sp.

En ramenant le microbiote de l’intestin postérieur à un équilibre plus favorable, Optimum Digestive Health peut soutenir la digestion et la fonction immunitaire.

Optimum Digestive Health peut également aider à prévenir les causes de l’acidose de l’intestin postérieur en limitant le passage de l’amidon dans l’intestin postérieur. La recherche a démontré qu’il est une source d’enzymes digestives favorisant l’absorption des nutriments dans l’intestin grêle.

Les principaux ingrédients d’Optimum Digestive Health incluent 20 milliards de bactéries souches provenant du mélange de cinq souches probiotiques de Mad Barn, la culture de levure Yea-Sacc 1026MC, le prébiotique Integral A+MC, de la farine de varech, AllzymeMD SSF et Bio-MosMC.

AllzymeMD SSF est un complexe d’enzymes digestives contenant un champignon appelé Aspergillus niger qui produit une combinaison d’enzymes. Ces enzymes agissent directement sur le tractus gastro-intestinal pour aider à décomposer les composantes alimentaires.

Dans les études portant sur les chevaux, les régimes auxquels on a ajouté des enzymes ont haussé la digestibilité de tous les nutriments, en particulier les fibres, en plus d’améliorer la production de gaz fécaux. AllzymeMD SSF peut être particulièrement bénéfique pour les chevaux qui ont tendance à perdre du poids ou qui sont enclins aux troubles digestifs, ou pour les juments qui allaitent et qui ont besoin de nutriments supplémentaires pour soutenir la production de lait.

Bio-MosMC est un ingrédient exclusif fabriqué à partir d’une souche précise de levure appelée Saccharomyces cerevisiae. Cet ingrédient a pour but de nourrir les micro-organismes bénéfiques de l’intestin qui favorisent la performance athlétique et l’efficacité alimentaire.

Il a fait l’objet d’études cliniques et on l’utilise depuis plus de vingt ans pour promouvoir la santé et l’intégrité gastro-intestinale chez une variété d’animaux agricoles, y compris les chevaux.

Bio-MosMC agit en renforçant le fonctionnement normal du système digestif et en stimulant les défenses naturelles du corps. Il aide à régulariser la microflore intestinale, favorisant un équilibre sain entre les bonnes et les mauvaises bactéries et contribuant au développement du système immunitaire.

Optimum Digestive Health est un supplément en granulés très appétent qui agit sur l’ensemble du tractus gastro-intestinal et aide à maintenir l’intégrité de l’intestin postérieur. Si vous soupçonnez que votre cheval souffre d’ulcères de l’intestin postérieur, parlez à votre vétérinaire du supplément Optimum Digestive Health.

Sommaire

Il faut toujours prendre au sérieux les signes d’ulcération de l’intestin postérieur. Si vous soupçonnez que votre cheval souffre d’ulcères de l’intestin postérieur, faites-le examiner par un vétérinaire dès que possible.

Dans certains cas, les ulcères de l’intestin postérieur sont inévitables. Néanmoins, en limitant l’utilisation des AINS, en minimisant le stress dans la mesure du possible et en offrant au cheval une régie et une alimentation adaptées, vous pouvez réduire considérablement ses chances de développer cette maladie débilitante.

Manque-t-il quelque chose dans l’alimentation de votre cheval?

Identifier les manques dans le programme alimentaire de votre cheval pour optimiser son bien-être.