Un microbiome gastro-intestinal équin sain contient une gamme diversifiée de microbes bénéfiques qui soutiennent la digestion, la fonction immunitaire et la synthèse des nutriments.

Puisque les chevaux sont des fermenteurs de l’intestin postérieur, un microbiome sain est essentiel au bien-être général. La dysbiose est définie comme une population microbienne déséquilibrée, dominée par des microbes nuisibles, ou dont le nombre ou la diversité des organismes sont réduits. Par définition, la dysbiose comprend également une altération du fonctionnement du microbiome chez les individus atteints d’une maladie du tractus intestinal. [20]

Les chevaux atteints de dysbiose peuvent développer une hypererméabilité de la barrière intestinale (parfois appelée intestin poreux ou « leaky gut » en anglais) conduisant à une colite et augmentant le risque de laminite.

Certaines des causes les plus courantes d’altérations du microbiome des chevaux incluent des changements soudains au niveau de l’alimentation, une alimentation riche en amidons ou en sucres à fermentation rapide, le stress et l’utilisation de médicaments ou de vermifuges. Cependant, plusieurs de ces causes ne provoquent que des modifications temporaires du microbiome intestinal et n’induisent pas une réelle « dysbiose » qui, par définition, n’est présente qu’en cas de maladie gastro-intestinale. [20]

Les chevaux atteints de dysbiose ou d’autres problèmes intestinaux peuvent présenter un large éventail de symptômes, notamment des troubles digestifs, une perte de poids, des changements de comportement et une inflammation du tractus gastro-intestinal.

Les traitements de la dysbiose peuvent inclure des modifications de l’alimentation des chevaux affectés et le repeuplement des bactéries bénéfiques du système gastro-intestinal en donnant des prébiotiques et des probiotiques ou en transplantant des organismes fécaux provenant d’un cheval en bonne santé.

Si votre cheval souffre de dysbiose ou d’autres problèmes intestinaux, soumettez son régime alimentaire pour analyse et nos nutritionnistes pourront vous aider à concevoir gratuitement un programme d’alimentation soutenant la santé de l’intestin.

Le microbiome équin

Un système digestif fonctionnant correctement est essentiel à la santé et à la performance des chevaux.

La recherche continue de mettre en évidence le lien entre la santé digestive et l’immunité, le système neurologique et le métabolisme autant chez les chevaux que les humains.

Le système gastro-intestinal équin contient des milliers d’espèces différentes de bactéries, levures, champignons et protozoaires. [1]

Pour favoriser une santé optimale, le microbiote doit être dominé par les « bons » microbes qui aident à maintenir un intestin sain et à se défendre contre les « mauvais » microbes ou agents pathogènes.

La composition du microbiome équin est influencée par de multiples facteurs, notamment la génétique, l’alimentation et l’environnement. Ainsi, cette composition varie considérablement d’un cheval à l’autre.

Une étude évaluant la composition du microbiote fécal de sept chevaux sur 12 mois a démontré que la saison, les changements de fourrage et les conditions météorologiques ambiantes provoquaient des variations significatives. [2]

Espèces bactériennes

Les types prédominants de bactéries présentes dans le microbiome gastro-intestinal équin appartiennent aux phylums (rang taxonomique) Firmicutes et Bacteroidetes. De nombreuses genres, espèces et souches de bactéries sont classées sous chacun de ces deux phylums.

Le phylum Firmicutes comprend les genres Lactobacillus et Streptococcus et représente entre 20% et 59 % de la population microbienne de l’intestin équin.

Le phylum Bacteroidetes comprend le genre Prevotella et Bacteroides et représente de 2% à 65 % du microbiome.

Il y a une différence notable entre la composition des bactéries dans l’estomac et l’intestin grêle du cheval par rapport à celle du gros intestin. [4]

Nous assistons à une explosion d’informations concernant le microbiome gastro-intestinal du cheval, mais les résultats divergent tant entre les études qu’entre les chevaux au sein des études. Nous savons que les microbes qui colonisent l’estomac et l’intestin grêle sont orientés vers l’utilisation de glucides simples (sucres et amidon) et de protéines, tandis que les microbes qui fermentent les fibres résident dans le cæcum et le côlon. [21]

Rôles dans la digestion

Chez le cheval, plusieurs bactéries interviennent dans la digestion. Les phylums Firmicutes et les Fibrobacteres contribuent à la digestion de la cellulose tandis que les Bacteroidetes décomposent les pectines et les glucanes comme l’hémicellulose.

Les espèces de levures, telles que Saccharomyces boulardii, et les champignons facilitent également la digestion et l’assimilation des nutriments.

Grâce à la fermentation microbienne, le processus digestif produit des acides gras volatils (AGV), qui sont une source d’énergie utilisée par le cheval. [3]

Les micro-organismes de l’intestin sont également impliqués dans la synthèse de nutriments importants, notamment la vitamine K et les vitamines du complexe B, telles que le folate.

Qu’est-ce que la dysbiose?

Les micro-organismes qui habitent normalement le tractus gastro-intestinal équin existent en harmonie et facilitent le processus de digestion et l’assimilation des nutriments.

Si la population microbienne du tractus intestinal devient déséquilibrée et dominée par des microbes nocifs associés à un état pathologique, on parle de dysbiose.

La dysbiose peut avoir un impact négatif sur la santé globale de plusieurs manières. Elle peut être associée à un intestin poreux ou à une hyperperméabilité intestinale dans laquelle les jonctions serrées entre les cellules qui tapissent la paroi intestinale se relâchent.

Cela peut entraîner d’autres complications, notamment une inflammation systémique et une endotoxicose, affectant le bien-être de votre cheval.

Quelles sont les causes de la dysbiose?

Plusieurs facteurs peuvent influencer le développement de la dysbiose chez le cheval.

La médication:

Certains types de médicaments peuvent favoriser la dysbiose. Par exemple, la phénylbutazone, un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), est connue pour provoquer des lésions gastro-intestinales et une altération de la fonction de la barrière intestinale qui peuvent également être associées à une dysbiose. [5]

Les antibiotiques sont également une cause connue de dysbiose chez les chevaux. [6] Les antibiotiques détruisent les bactéries bénéfiques et nocives du système gastro-intestinal, provoquant ainsi un déséquilibre du microbiome. La colite induite par les antibiotiques est un type courant de dysbiose.

L’alimentation:

Les changements dans l’alimentation représentent une cause fréquente de dysbiose chez les chevaux. Chaque fois que votre cheval passe à une nouvelle source de foin ou à un nouvel aliment, des changements dans la population microbienne de l’intestin sont susceptibles de se produire.

C’est pourquoi il est recommandé de modifier progressivement l’alimentation pour permettre au microbiome de s’adapter.

Une consommation excessive de céréales riches en amidons et en sucres à fermentation rapide peut abaisser le pH de l’intestin postérieur, provoquant potentiellement une acidose de l’intestin postérieur et une modification des populations microbiennes.

Une étude a démontré qu’un changement brusque vers un régime alimentaire contenant de l’orge entraînait une augmentation des lactobacilles et des streptocoques dans le cæcum et le côlon des poneys. Ces changements se sont produits peu importe si le régime alimentaire contenait 30 % ou 50 % d’orge. [7]

Cependant, ces changements sont prévisibles puisque les amidons sont fermentés par des organismes différents de ceux qui fermentent les fibres. Ces changements ne sont pas nocifs, sauf si l’acidose est suffisamment grave pour endommager la paroi intestinale.

Le stress:

La dysbiose peut résulter d’une réponse naturelle lorsqu’un cheval tombe malade ou est exposé à un stress pendant une compétition ou le transport. L’exercice et le stress thermique peuvent également induire des altérations du microbiome intestinal.

Les vermifuges:

L’utilisation de médicaments anthelminthiques pour tuer les parasites dans l’intestin peut mener à de multiples changements importants dans le tube digestif, notamment des altérations des populations microbiennes. [8] Cependant, dans la plupart des cas, ces changements sont mineurs, de courte durée et se rectifient d’eux-mêmes.

Les parasites intestinaux:

À l’inverse, le parasitisme intestinal a également une influence sur le microbiome. [22] [23]

Les mycotoxines:

Il a été démontré que la contamination alimentaire par des mycotoxines à faible dose provoque une dysbiose chez d’autres espèces. [25] [26] Cela devrait également être une préoccupation chez le cheval.

Symptômes de la dysbiose chez le cheval

La population microbienne du tractus gastro-intestinal du cheval est très adaptable et fluide. Tous les changements ne sont pas néfastes. Ce n’est que lorsqu’un état pathologique, comme une colite ou une maladie inflammatoire de l’intestin, en résulte, que le terme de dysbiose s’applique.

Les chevaux atteints de troubles liés à la dysbiose peuvent présenter un large éventail de symptômes cliniques en fonction de la zone de l’intestin touchée et des micro-organismes présents ou absents. Les symptômes peuvent également différer entre les cas chroniques et aigus.

Les troubles de l’intestin grêle pouvant impliquer une dysbiose ont le potentiel d’entraîner :

Les signes de maladie de l’intestin postérieur incluent :

  • Un appétit variable
  • Des allonnements
  • De l’hypermotilité (diarrhée)
  • Des coliques
  • Une perte de poids

Problèmes associés

À l’heure actuelle, la connaissance de l’étendue de l’effet pathologique d’un microbiome déséquilibré sur les différents systèmes de l’organisme est limitée.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l’association du microbiome avec les problèmes suivants :

Colite:

En cas de colite, les altérations des populations microbiennes provoquent une inflammation de la muqueuse intestinale et un dysfonctionnement cellulaire. Une cause fréquente est l’utilisation chronique d’AINS.

Ces changements peuvent provoquer de la diarrhée et favoriser une infection du tractus gastro-intestinal, entraînant des lésions intestinales et une inflammation systémique.

Les organismes couramment impliqués sont les bactéries du genre Salmonella ou les bactéries pathogènes de la classe Clostridia.

Colique:

Une étude a démontré que les chevaux atteints de maladies intestinales avaient moins de colonies microbiennes dans leur système gastro-intestinal ainsi qu’une population microbienne moins diversifiée comparativement aux chevaux en bonne santé. [9]

Chez les chevaux souffrant de coliques du gros intestin, les bactéries lactiques Lachnospiraceae et Lactobacillaceae étaient envahies. Cependant, l’importance de ces résultats et à savoir si ces derniers représentaient une cause ou un effet n’ont pas pu être déterminés. [9]

La dysbiose est impliquée dans le développement de coliques gazeuses et de torsions du côlon en raison de la production de gaz par les microbes.

Les sous-produits des processus métaboliques microbiens peuvent influencer négativement la motilité intestinale.

Bien que les recherches reliant les perturbations microbiennes aux coliques soient insuffisantes, une étude portant sur des juments gestantes a démontré un changement dans leur microbiome comme un risque potentiellement accru de développement de coliques. [10]

Après l’accouchement, le tractus intestinal des juments présentait une réduction des bactéries habituellement dominantes du phylum Firmicutes qui précédait les épisodes de coliques.

Laminite :

L’entrée par effraction des chevaux dans les pièces d’entreposage des aliments (feed room), où ces derniers se gavent de céréales, ainsi que les surcharges expérimentales en fécule de maïs pure ou en fructane de racine de chicorée, entraînent une laminite liée à une dysbiose de l’intestin postérieur.

La surcharge de substrat facilement fermentescible entraîne la prolifération de streptocoques ainsi que des dommages à la muqueuse intestinale, ce qui peut permettre aux bactéries et à leurs toxines de pénétrer dans le sang. Cela déclenche une réponse inflammatoire systémique qui peut induire une laminite.

De plus, les enzymes bactériennes telles que la thermolysine et les endotoxines bactériennes circulant dans le sang activent les enzymes métalloprotéases matricielles qui endommagent les lamelles du sabot. [11] [24] Ces effets associent la laminite induite par une surcharge en glucides à la laminite causée par de graves infections intestinales ou des coliques.

Ulcères :

La colonisation bactérienne et la dysbiose qui en résulte peuvent contribuer à l’apparition spontanée d’ulcères glandulaires. [13]

Une étude portant sur 24 chevaux a identifié des changements modestes dans le microbiome de la muqueuse glandulaire gastrique chez les chevaux atteints d’ulcères glandulaires. [14]

Diagnostic des affections reliées à la dysbiose chez les chevaux

L’évaluation des symptômes des chevaux, incluant les changements au niveau du crottin (d’une consistance solide à une consistance molle ou liquide), une consommation alimentaire réduite et une perte de condition physique, peut aider à établir un diagnostic.

Bien que des tests soient disponibles pour examiner les bactéries présentes dans le crottin, nous ne disposons pas de connaissances suffisantes pour lier un type d’organisme à un état pathologique spécifique.

Lorsqu’un organisme pathogène est impliqué, il peut être identifié dans les selles à l’aide d’un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR), d’une culture de selles ou d’une méthode de dépistage des toxines. Des biopsies intestinales et rectales peuvent également être effectuées si une maladie inflammatoire de l’intestin est suspectée. De plus, le toucher rectal et l’échographie abdominale peuvent détecter des anses intestinales anormales.

Des analyses sanguines incluant un bilan sanguin et hormonal complet peuvent être utiles. Les tests peuvent fournir des informations sur des anomalies biochimiques causées par la maladie, la présence d’une maladie supplémentaire et une infection due à des agents viraux, bactériens et parasitaires.

Traitement de la dysbiose chez les chevaux

Si elle n’est pas traitée, la dysbiose chez le cheval peut potentiellement entraîner de graves complications médicales secondaires. Les complications potentielles résultant de la dysbiose comprennent les maladies inflammatoires de l’intestin, la colite, les coliques et la laminite systémique liée à la réponse inflammatoire.

Si vous remarquez des changements dans l’appétit ou le crottin de votre cheval, contactez votre vétérinaire dès que possible. Consulter un vétérinaire pour établir un plan de traitement rapide de la maladie améliore le pronostic ainsi que les chances d’un rétablissement complet.

En cas de dysbiose, l’absorption des nutriments est compromise et peut conduire à la malnutrition. Un traitement de soutien est nécessaire pour rétablir l’équilibre de la flore résidant dans le système gastro-intestinal équin.

Encourager l’hydratation

Étant donné que la dysbiose peut entraîner une perte excessive de liquide, les chevaux affectés doivent être bien hydratés.

L’ajout de sel nature ou d’électrolytes à l’eau ou à la nourriture peut aider à encourager les chevaux à boire et à prévenir la déshydratation. Si ceux-ci sont ajoutés à l’eau, offrez toujours également de l’eau nature, sans sel ou électrolytes. Chez les chevaux présentant une déshydratation avancée, un remplacement des liquides par administration intraveineuse peut être nécessaire.

Probiotiques et prébiotiques

Une combinaison de probiotiques et de prébiotiques doit être administrée pour faciliter la guérison de la dysbiose.

Les probiotiques aident à repeupler les bactéries bénéfiques qui protègent contre les toxines, combattent les bactéries pathogènes, stimulent l’immunité et abaissent le pH de l’intestin pour le rendre moins hospitalier aux agents pathogènes. [15]

Contrairement aux probiotiques qui sont des organismes vivants, les prébiotiques sont des fibres végétales solubles qui ne peuvent être digérées par les enzymes de l’estomac ou de l’intestin grêle.

Les prébiotiques tels que les xylooligosaccharides (XOS), le polydextrose, les galactooligosaccharides (GOS), la pectine et le psyllium constituent une source de nourriture grâce à laquelle les probiotiques peuvent prospérer.

Dans une étude portant sur 29 pur-sang néonatals souffrant de diarrhée, la durée de la maladie était plus courte dans le groupe à qui on a administré des probiotiques (environ 7 jours et plus) par rapport au groupe témoin (environ 14 +/- 3 jours).

Ces résultats indiquent que les microbes bénéfiques aident à réguler la fonction intestinale et pourraient prévenir la diarrhée[19]

Cultures de levure

La levure est également bénéfique pour réduire le risque de dysbiose et rétablir et maintenir un tractus gastro-intestinal sain. [16]

Les recherches montrent que la levure Saccharomyces cerevisiae peut protéger l’écosystème bactérien des chevaux transportés et ainsi réduire le risque de dysbiose. [7]

Pour aider les chevaux atteints à se remettre de la dysbiose, une réduction de la consommation de pâturages luxuriants ou de céréales peut être nécessaire pour prévenir l’acidose dans l’intestin postérieur. Les probiotiques peuvent aider à réduire les effets des régimes riches en céréales sur le microbiome intestinal.

Transplantation microbienne

La transfaunation fécale ou transplantation de microbiote fécal implique le transfert de sources microbiennes saines des excréments d’un cheval vers le tube digestif d’un autre.

Il a été démontré que la transfaunation améliore considérablement la santé intestinale des chevaux atteints de dysbiose en établissant un microbiome plus diversifié et en restaurant la fonction intestinale. [18]

Cette stratégie a été utilisée avec succès chez certains chevaux pour traiter la diarrhée chronique causée par une dysbiose.

Chez les chevaux souffrant de diarrhée, un traitement par antibiotiques ou par transfaunation fécale qui résout le problème fournit une preuve raisonnable de la présence préalable d’une dysbiose.

Comment prévenir la dysbiose chez les chevaux

Si votre cheval est traité avec des antibiotiques, il peut être utile de lui administrer un probiotique pendant et après le traitement pour prévenir la croissance d’une flore intestinale anormale.

De même, l’administration d’un probiotique avant et après un traitement vermifuge peut aider à se prévenir la dysbiose.

Une alimentation composée principalement de fourrages grossiers de haute qualité est essentielle au maintien d’un microbiome sain. Les changements alimentaires doivent toujours être introduits graduellement pour permettre à la flore du tractus gastro-intestinal de s’adapter.

Certains chevaux auront besoin d’une quantité minimale de céréales dans leur alimentation pour prévenir la dysbiose. L’utilisation d’huiles de haute qualité ou de fibres denses en énergie et facilement fermentées, comme la pulpe de betterave ou les coques de soya, peut servir de source d’énergie alternative aux céréales pour certains chevaux.

Les pratiques d’alimentation et de gestion peuvent grandement contribuer à prévenir la dysbiose. Donner régulièrement un probiotique/prébiotique à votre cheval est utile pour soutenir les populations microbiennes bénéfiques dans le tube digestif et réduire le risque de dysbiose.

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Références

  1. Kauter, A. et al. The gut microbiome of horses: current research on equine enteral microbiota and future perspectives. J Vet Intern Med. 2019.
  2. Salem, SE et al. Variation in faecal microbiota in a group of horses managed at pasture over a 12-month period. Sci Rep. 2018.
  3. Bentz B. G. Digestion in the horse. The Horse. 2014.
  4. Ericsson, A. et al. A Microbiological Map of the Healthy Equine Gastrointestinal Tract. Plos One. 2016.
  5. Whitfield-Cargile, C. et al. Effects of phenylbutazone alone or in combination with a nutritional therapeutic on gastric ulcers, intestinal permeability, and fecal microbiota in horses. J Vet Intern Med. 2021.
  6. Costa, C. et al. Changes in the equine fecal microbiota associated with the use of systemic antimicrobial drugs. BMC Vet. 2015
  7. de Fombelle, A. et al. Feeding and microbial disorders in horses: 1-effects of an abrupt incorporation of two levels of barley in a hay diet on microbial profile and activities. J Equine Vet Sci. 2001.
  8. Kunz, I. et al. Equine Fecal Microbiota Changes Associated With Anthelmintic Administration. Journal of Equine Veterinary Science. 2019.
  9. Taemook, Park et al. Comparison of the Fecal Microbiota of Horses with Intestinal Disease and Their Healthy Counterparts. Vet Sci. 2021.
  10. Weese J.S. , Holcombe S.J., Embertons R.M., Kurtz K.A., Rossner H.A., Jalali M., Wismer S.E. Changes in the faecal microbiota of mares precede the development of post partum colic. Equine Vet. 2015.
  11. Kyaw-Tanner, M.T. et al. Equine laminitis: membrane type matrix metalloproteinase-1 (MMP-14) is involved in acute phase onset. Equine Vet J. 2008.
  12. Frank, N. et al. Equine metabolic syndrome. J. Vet. Intern. 2010.
  13. Banse HE et al. Equine glandular gastric disease: prevalence, impact and management strategies. Vet Med. 2019.
  14. Paul, L. et al. Gastric microbiome in horses with and without equine glandular gastric disease. Journal of Veterinary Internal Medicine. 2021.
  15. Schoster A. et al. Probiotic use in horses – what is the evidence for their clinical efficacy?J. Vet. Intern. Med. 2014.
  16. Elghandour, M.M.Y. et al. Saccharomyces cerevisiae as a probiotic feed additive tonon and pseudo-ruminant feeding: a review. J Appl Microbio. 2019.
  17. Faubladier C. et al. Effect of transportation on fecal bacterial communities and fermentative activities in horses: Impact of Saccharomyces cerevisiae CNCM I-1077 supplementation. J. Anim. Sci. 2013.
  18. McKinney, C. et al. The fecal microbiota of healthy donor horses and geriatric recipients undergoing fecal microbial transplantation for the treatment of diarrhea. Plos One. 2020.
  19. Tanabe, S. et al. Anti-inflammatory and Intestinal Barrier-protective Activities of Commensal Lactobacilli and Bifidobacteria in Thoroughbreds: Role of Probiotics in Diarrhea Prevention in Neonatal Thoroughbreds. J Equine Sci. 2014.
  20. Ahmad, R. et al. Loss of claudin-3 expression increases colitis risk by promoting Gut Dysbiosis. Gut Microbes. 2023.
  21. Chaucheyras-Durand, F. et al. Gastro-Intestinal Microbiota in Equines and Its Role in Health and Disease: The Black Box Opens. Microorganisms. 2022.
  22. Peachey, L.E. et al. The relationships between faecal egg counts and gut microbial composition in UK Thoroughbreds infected by cyathostomins. Int J Parasitol. 2018.
  23. Peachey, L.E. et al. Dysbiosis associated with acute helminth infections in herbivorous youngstock – observations and implications. Sci Rep. 2019.
  24. Mungall, B.A. and Pollitt, C.C. Thermolysin activates equine lamellar hoof matrix metalloproteinases. J Comp Pathol. 2002.
  25. Djouina, M. et al. Low dose dietary contamination with deoxynivalenol mycotoxin exacerbates enteritis and colorectal cancer in mice. Sci Total Environ. 2023.
  26. Shanmugasundaram, R. et al. Subclinical doses of dietary fumonisins and deoxynivalenol cause cecal microbiota dysbiosis in broiler chickens challenged with Clostridium perfringens. Front Microbiol. 2023.