Vous avez probablement entendu parler des bienfaits pour la santé des acides gras oméga-3 issus de l’huile de poisson, mais ce supplément est-il efficace pour les chevaux?

L’huile de poisson est souvent ajoutée à l’alimentation humaine et animale, en tant que source d’acides gras essentiels oméga-3, d’acide docosahexaénoïque (DHA) et d’acide eicosapentaénoïque (EPA).

Ces deux oméga-3 deviennent de plus en plus populaires car ils peuvent favoriser des changements physiologiques bénéfiques chez les chevaux, incluant: [1]

  • Une amélioration de la qualité de la peau et du pelage
  • Une réduction de l’inflammation
  • Une gestion saine du poids
  • Un soutien de la santé des articulations
  • Une santé respiratoire améliorée

Les oméga-3 sont un type d’acide gras polyinsaturé (AGPI) à longue chaîne qui jouent un rôle important dans la physiologie équine. Comparés aux oméga-6 pro-inflammatoires comme l’acide linoléique (AL), les oméga-3 ont un effet anti-inflammatoire dans l’organisme du cheval.

Si l’alimentation de votre cheval est trop riche en oméga-6, le fait d’y intégrer de l’huile de poisson pourrait améliorer le rapport oméga-3:6 et favoriser une réponse inflammatoire saine. Cependant, certains se demandent si les chevaux devraient être nourris avec de l’huile de poisson, car ils sont herbivores et ne mangent pas naturellement de poisson.

Devriez-vous donner de l’huile de poisson à votre cheval?

Les chevaux obtiennent naturellement un autre acide gras oméga-3 – l’acide alpha-linolénique (ALA) – via leurs fourrages et céréales comme les graines de lin. Cependant, pour avoir un effet bénéfique, l’ALA doit d’abord être converti en EPA ou DHA.

Les chevaux peuvent convertir l’ALA en DHA et EPA, mais ce processus est inefficace et ne produit pas suffisamment de DHA et d’EPA pour conférer leurs prétendus bienfaits pour la santé. Pour cette raison, il est préférable de compléter directement l’alimentation équine en DHA et/ou EPA.

Nourrir votre cheval avec de l’huile de poisson est l’une façon d’ajouter des DHA et des EPA dans son alimentation. Comparativement aux sources végétales qui contiennent peu ou pas de DHA et d’EPA, l’huile de poisson est riche en ces acides gras bénéfiques et offre un rapport favorable entre les acides gras oméga-3 et oméga-6.

Cependant, le poisson ne fait pas naturellement partie de l’alimentation des chevaux et l’huile de poisson peut avoir une odeur forte, ce qui pose des problèmes d’appétence pour certains chevaux. L’huile de poisson a également un coût par portion plus élevé que les autres sources de gras utilisées dans l’alimentation des chevaux.

D’autres sources marines, telles que les microalgues, constituent une alternative qui fournit des niveaux élevés de DHA sans odeur désagréable. Les DHA dérivés de microalgues peuvent être ajoutées à l’alimentation du cheval avec un minimum de problèmes d’appétence.

L’huile W-3 de Mad Barn fournit 1 500 mg de DHA dérivés de microalgues ainsi que 1 000 mg (1,500 IU) de vitamine E naturelle dans une portion standard. Ce supplément est un bon choix pour les chevaux qui ont besoin de plus d’énergie dans leur alimentation pour soutenir leurs performances physiques ou une prise de poids saine.

Comme pour tout changement alimentaire, nous vous recommandons de consulter un nutritionniste équin pour déterminer ce qui convient le mieux à votre cheval. Vous pouvez nous soumettre l’alimentation de votre cheval et l’un de nos nutritionnistes équins vous en fera une évaluation gratuite.

Effets de l’huile de poisson chez les chevaux

Un apport en DHA et en EPA peut engendrer de nombreux bienfaits chez les chevaux, notamment en favorisant la santé de la peau et du pelage, en améliorant le confort au niveau des articulations et en améliorant les performances.

Les gras représentent une source d’énergie plus dense que les glucides et sont métabolisés plus efficacement. Le gras est considéré comme une source d’énergie «fraîche» qui est préférable pour les chevaux qui font un exercice intense ou ceux vivant dans des climats chauds.

Avant d’examiner les problèmes connus d’appétence de l’huile de poisson, penchons-nous sur les avantages proposés des suppléments d’huile de poisson chez les chevaux.

Amélioration de la performance physique

Dans une étude, 10 chevaux (un mélange de pur-sang et de standardbred) ont reçu soit de l’huile de poisson (contenant 8 % de DHA et 10 % d’EPA), soit de l’huile de maïs (contenant 0,3 % de DHA et 0,05 % d’EPA). Les huiles ont été administrées à raison de 324 mg par kg de poids corporel pendant 9 semaines. [3]

L’intensité de l’exercice quotidien du cheval a augmenté au cours de la période de 9 semaines, jusqu’à la dernière journée où un test d’exercice a été réalisé pendant lequel les chevaux ont été évalués alors qu’ils étaient au galop modéré sur un tapis roulant.

Pendant l’exercice, les chevaux recevant de l’huile de poisson avaient une fréquence cardiaque plus faible, ce qui suggère une meilleure tolérance à l’exercice. Ces chevaux avaient également un rapport glucose/insuline plus élevé, ce qui indique une meilleure sensibilité à l’insuline par rapport aux chevaux nourris avec de l’huile de maïs.

Le lactate, qui est produit par les muscles pendant l’exercice et qui peut provoquer une fatigue musculaire, n’a été affecté par le traitement ni pendant ni après l’exercice.

Les chevaux recevant de l’huile de poisson présentaient des taux plus faibles de glycérol et d’acides gras libres dans leur sang, ce qui suggère qu’ils ne mobilisaient pas autant de graisse de leur tissu adipeux.

En dépendant moins sur la libération de graisses du tissu adipeux, il est possible que les chevaux nourris avec des oméga-3 n’épuisent pas leurs réserves énergétiques aussi rapidement et qu’ils puissent être en mesure de supporter des périodes d’exercice plus longues.

L’huile de poisson peut améliorer la sensibilité à l’insuline et la tolérance à l’exercice chez les chevaux de performance.

Effets anti-inflammatoires

Il a été démontré de manière constante que les acides gras oméga-3 réduisent les marqueurs inflammatoires chez les humains et les animaux.

Chez les juments adultes à l’entretien, les régimes contenant de l’huile de poisson (3 % de l’alimentation totale) entraînaient des niveaux plus faibles de marqueurs inflammatoires par rapport à l’huile de maïs. Les chercheurs ont évalué les cellules pulmonaires prélevées lors d’un lavage bronchoalvéolaire, un test couramment utilisé pour diagnostiquer les maladies inflammatoires des voies respiratoires chez les chevaux.

Ils ont découvert que les cellules pulmonaires prélevées sur des chevaux ayant reçu des suppléments d’huile de poisson produisaient des niveaux inférieurs de facteurs pro-inflammatoires. [4]

Cela suggère que les chevaux souffrant d’obstruction récurrente des voies respiratoires ou d’autres maladies inflammatoires chroniques pourraient bénéficier d’une supplémentation en oméga-3 pour atténuer la réponse immunitaire exagérée.

Effets cardioprotecteurs

On pense que les acides gras oméga-3 soutiennent la santé cardiaque et améliorent la circulation en réduisant les niveaux de graisses (lipides) et de cholestérol dans le sang. L’excès de lipides dans le sang peut aggraver l’obstruction des artères et entraîner des maladies cardiaques.

Les chevaux à l’exercice ayant reçu de l’huile de poisson présentaient des taux de triglycérides (graisses) et de cholestérol dans le sang inférieurs à ceux des chevaux ayant reçu de l’huile de maïs. [5]

Des concentrations élevées de cholestérol et de triglycérides peuvent contribuer aux maladies cardiovasculaires et sont l’une des raisons pour lesquelles l’huile de poisson et les EPA/DHA sont connus pour jouer un rôle cardioprotecteur chez l’homme. [1]

Amélioration de la qualité du sperme

Les acides gras oméga-3 DHA et EPA soutiennent le statut antioxydant du liquide séminal, ce qui aide à maintenir le sperme en bonne santé.

L’un des principaux défis liés au refroidissement et au stockage du sperme des étalons est la viabilité après stockage. Augmenter le statut antioxydant et la santé du sperme pourrait entraîner une amélioration de la viabilité.

Des étalons miniatures de la Caspienne ont reçu un supplément d’huile de poisson à raison de 2,5 % de leur alimentation (sur la base de la matière sèche). Cela équivaudrait à 250 grammes par jour pour un cheval consommant typiquement 10 kg de matière sèche. [6]

Après 60 et 90 jours de supplémentation, la concentration du sperme était significativement plus élevée que chez les chevaux non supplémentés. Surtout, lorsqu’on a examiné le sperme après 24 et 48 heures de stockage, la motilité et la viabilité étaient plus élevées chez les chevaux supplémentés en huile de poisson.

Les désavantages de l’huile de poisson

Bien que la supplémentation en huile de poisson dans l’alimentation d’un cheval présente des avantages évidents, elle présente certains inconvénients pour les propriétaires de chevaux :

  1. Le coût
  2. L’appétence
  3. L’uniformité et les préoccupations relatives à la santé et l’environnement

Certains produits à base d’huile de poisson ont une forte odeur et certains chevaux ne les consomment pas facilement. Par rapport à l’huile de poisson, les huiles dérivées de sources végétales sont à la fois plus savoureuses et plus rentables.

Cependant, la plupart des huiles végétales ne contiennent ni EPA ni DHA et n’offriront pas les mêmes avantages que l’huile de poisson. Une exception concerne les huiles enrichies en microalgues qui contiennent des DHA supplémentaires.

Les huiles de poisson destinées à la consommation animale peuvent provenir de diverses sources, qui n’ont pas toutes des niveaux élevés de DHA et d’EPA. Certaines huiles de poisson peuvent également contenir des contaminants comme le plomb et le mercure, information qui peut ou non être divulguée sur l’étiquette du produit.

Les préoccupations environnementales telles que le déclin des stocks mondiaux de poissons et les prises accessoires peuvent également être prises en compte dans votre décision de donner de l’huile de poisson à vos chevaux. De plus, il existe des préoccupations concernant la peroxydation et la fraîcheur des produits, car il peut être nocif de nourrir les chevaux avec des gras oxydés.

Ces préoccupations peuvent être atténuées en s’approvisionnant en suppléments équins d’huile de poisson de haute qualité, mais méfiez-vous du coût potentiellement plus élevé par dose.

Les DHA de microalgues pour les chevaux

Les innovations en nutrition humaine ont fourni des sources uniques de DHA et d’EPA aux végétaliens et végétariens qui ne souhaitent pas consommer de produits d’origine animale. Ces sources peuvent également être ajoutées à l’alimentation équine.

Les DHA de microalgues sont dérivées d’algues cultivées dans des installations contrôlées, ce qui minimise l’impact sur l’environnement et donne un produit pur et homogène sans risque de contaminants.

Les huiles dérivées de microalgues marines, telles que LG-MAX d’Alltech, ont des niveaux élevés de DHA. [7] C’est le type de DHA d’algues que vous trouverez dans le supplément d’huile W-3 de Mad Barn.

Les études démontrent que les chevaux nourris avec de l’huile d’algues et de l’huile de poisson avaient des niveaux plus élevés d’EPA et de DHA dans les muscles que les chevaux ayant reçu de l’huile de lin [9].

Lorsque les niveaux d’EPA et de DHA sont plus élevés dans l’organisme, cela entraîne une amélioration de la fluidité des membranes cellulaires. Une plus grande fluidité de la membrane cellulaire signifie que les cellules de nombreux types différents peuvent mieux répondre à une variété de signaux tels que les hormones, les dommages oxydatifs et les réponses immunitaires.

Puisqu’il s’agit d’une source plus récente de DHA, les études sur les DHA dérivés de microalgues chez les chevaux sont limitées. Cependant, plusieurs études démontrent des bienfaits chez le cheval:

Syndrome métabolique équin

Les effets anti-inflammatoires du DHA sont bénéfiques pour les chevaux atteints du syndrome métabolique équin (SME), une maladie associée à une inflammation chronique.

Les chevaux diagnostiqués avec le SME ont reçu soit du DHA de microalgues (16 grammes par jour), soit un placebo. Après 46 jours, les chevaux ayant reçu du DHA présentaient des taux inférieurs de marqueur pro-inflammatoire TNF-alpha.

Au cours de cette période, les animaux témoins ont développé une réponse insulinique qui s’est aggravée, alors que les chevaux supplémentés en DHA n’ont montré aucun changement. [8]

L’effet anti-inflammatoire des DHA microalgiques pourrait protéger les chevaux souffrant de SME contre une aggravation de la sensibilité à l’insuline.

Régulation de l’insuline

La résistance à l’insuline est une caractéristique du syndrome métabolique équin, qui se distingue par l’incapacité de l’organisme à répondre correctement à l’insuline.

Dans une étude, les chercheurs ont mesuré directement les effets du DHA de microalgues sur la sensibilité à l’insuline. Les chercheurs ont induit une résistance à l’insuline chez des chevaux en bonne santé en administrant de la dexaméthasone.

La dexaméthasone est un corticostéroïde couramment utilisé chez les chevaux souffrant de problèmes respiratoires, d’allergies chroniques ou d’arthrite. Un effet secondaire connu de la dexaméthasone est la résistance à l’insuline en cas d’utilisation prolongée.

Les chercheurs ont nourri les chevaux soit avec 150 grammes de microalgues riches en DHA par jour, soit avec un régime témoin pendant 21 jours. Après 21 jours, les chevaux ayant reçu du DHA de microalgues présentaient des taux de sucre dans le sang (glucose) et d’insuline plus faibles et de meilleurs rapports insuline/glucose.

Ces résultats suggèrent que les chevaux ayant reçu du DHA ont une sensibilité à l’insuline améliorée par rapport à ceux ayant reçu un régime témoin. [10]

Dysbiose

La dysbiose, un déséquilibre des populations microbiennes dans l’intestin postérieur du cheval, est fréquente chez les chevaux nourris avec un régime riche en amidon et/ou lors de circonstances stressantes telles que le transport et la compétition.

La dysbiose peut altérer la digestion des fibres, l’absorption des nutriments et la motilité intestinale, entraînant un risque accru d’ulcères de l’intestin postérieur ou d’autres problèmes immunitaires.

Le fait de donner du DHA de microalgues aux chevaux pourrait modifier la population microbienne intestinale de manière favorable et aider à maintenir la santé intestinale, même avec un régime riche en amidon.

Dans une étude, les chevaux ont été nourris avec un régime riche en fibres (foin uniquement) ou en amidon (44 % d’orge) et ont reçu soit un supplément combiné de levure et de DHA de microalgues, soit aucun supplément. Les chevaux ont reçu ce régime pendant 3 à 4 semaines. [11]

Comme on pouvait s’y attendre, le régime riche en amidon a entraîné une diminution du nombre et de la diversité d’espèces microbiennes dans le caecum et le côlon du cheval. Il y a eu un déclin particulièrement important du nombre de bactéries digérant la cellulose (fibre). Ce résultat a été observé indépendamment du fait que les chevaux aient reçu ou non de la levure et des DHA dérivés de microalgues.

Les chercheurs ont également évalué les niveaux de souches microbiennes spécifiques et bénéfiques connues pour favoriser la santé de l’intestin postérieur. La supplémentation en levures et en DHA de microalgues dans le cadre d’un régime riche en amidon a restauré les niveaux de Bacteriodetes bénéfiques dans le côlon aux niveaux observés lorsque les chevaux recevaient un régime riche en fibres.

Cette étude suggère que la combinaison de DHA de microalgues et de levure pourrait soutenir la capacité de digestion des fibres et minimiser la dysbiose dans l’intestin postérieur lorsque les chevaux passent d’un régime riche en fibres à un régime riche en amidon.

Les DHA de microalgues peuvent favoriser la digestion des fibres et fournir une source d’énergie dense à la place des céréales pour maintenir un intestin postérieur sain.

Boiterie

L’inflammation des articulations peut provoquer des douleurs et des boiteries chez les chevaux, entraînant une mauvaise performance et une mauvaise mobilité.

Dans une étude, les chevaux ont été nourris soit avec un régime témoin, soit avec le régime témoin plus 190 grammes par jour de DHA de microalgues pendant 60 jours. [12] Une inflammation articulaire à court terme a ensuite été induite en injectant l’agent inflammatoire lipopolysaccharide (LPS) dans l’articulation médiale du carpe des chevaux.

Les chevaux ayant reçu du DHA de microalgues présentaient des scores de boiterie inférieurs 12 heures après l’injection de LPS par rapport aux chevaux soumis au régime témoin. Ils n’ont pas non plus présenté d’augmentation de la fréquence cardiaque ni de marqueurs pro-inflammatoires après l’injection, contrairement aux chevaux soumis au régime témoin.

Cette étude suggère qu’un apport alimentaire en DHA de microalgues peut atténuer l’inflammation des articulations et améliorer le confort des chevaux souffrant de problèmes de santé articulaires.

Les DHA de microalgues peuvent améliorer le confort et minimiser l’inflammation chez les chevaux souffrant de douleurs articulaires.

Alternatives à l’huile de poisson pour les chevaux

Comment les autres sources d’acides gras oméga-3 se comparent-elles à l’huile de poisson pour chevaux? Diverses huiles végétales ont également été utilisées pour compléter les acides gras essentiels chez les chevaux.

Le lin, l’huile de canola, l’huile de soya, le son de riz, l’huile de maïs et l’huile de caméline ont tous été utilisés pour ajouter du gras aux programmes alimentaires des chevaux. Parmi ceux-ci, l’huile de lin et l’huile de caméline ont la teneur la plus élevée en acide gras oméga-3 ALA.

Cependant, aucune de ces huiles végétales ne fournit directement d’EPA ou de DHA. Au lieu de cela, l’ALA présent dans ces sources de gras doit être converti en EPA ou DHA par des enzymes présentes dans le corps du cheval. Comme mentionné précédemment, ce taux de conversion est faible et n’augmentera pas suffisamment les niveaux d’EPA ou de DHA pour apporter des bienfaits physiologiques significatifs.

C’est pourquoi vous voudrez peut-être plutôt envisager une huile enrichie en DHA comme notre mélange d’huiles W-3.

Huile W-3

L’huile W-3 de Mad Barn est l’un des seuls suppléments équins qui contient des sources d’algues de DHA que les chevaux trouvent beaucoup plus agréables au goût que l’huile de poisson.

L’huile W-3 contient un mélange unique d’algues marines, d’huile de soja et d’huile de lin à faible coût, sans odeur ni goût de poisson.

Une portion standard pour les chevaux à l’entretien (100 ml pour un cheval de 500 kg) fournit 1 500 mg de DHA et 1 000 mg (1 500 UI) de vitamine E naturelle.

L’huile W-3 peut également être administrée pour favoriser une prise de poids saine pour les chevaux ayant de la difficulté à prendre du poids (hard keepers) en augmentant la portion à 200 ml par jour.

Afin de déterminer si ce complément conviendrait à votre cheval, vous pouvez soumettre l’alimentation de votre cheval pour une analyse gratuite par nos nutritionnistes équins.

w-3 Oil

5 stars
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4 stars
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3 stars
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2 stars
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2%

En savoir plus

  • Favorise le confort des joints
  • Aide à combattre l'inflammation
  • état de la peau et du pelage
  • Source appétente d'oméga-3

L’huile de soya

L’huile de soya est utilisée dans l’alimentation équine comme source de gras et contient à la fois des oméga-3 et des oméga-6.

L’acide gras le plus abondant dans l’huile de soja est l’acide linoléique, un acide gras oméga-6. Si une utilisation à long terme est envisagée, le rapport entre les acides gras oméga-3 et oméga-6 dans l’ensemble de l’alimentation doit être évalué. Les nutritionnistes équins visent généralement à ce que ce dernier soit de 1:4 et 1:6 entre les acides gras oméga-3 et oméga-6.

L’huile de soja est très agréable au goût et constitue un moyen rentable d’ajouter de l’énergie à l’alimentation d’un cheval pour soutenir la prise de poids.

Huile de lin

L’huile de lin contient une grande quantité d’ALA, le précurseur du DHA et de l’EPA. L’huile de lin offre un rapport oméga-3/oméga-6 plus favorable de 1:2, par rapport à l’huile de soja qui a un rapport de 1:10.

Des recherches ont démontré que la supplémentation en huile de lin chez les chevaux augmente significativement les concentrations plasmatiques d’EPA mais pas de DHA [13].

Une étude a examiné les effets de l’alimentation en huile de soja ou en huile de lin à raison de 25 ml par 100 kg de poids corporel. Les chevaux recevant de l’huile de lin présentaient des taux plasmatiques de glucose et de cholestérol inférieurs à ceux nourris à l’huile de soja.

Ces derniers avaient également une capacité antioxydante plus élevée avec des enzymes antioxydantes plus actives et des niveaux plus élevés de composés antioxydants. [14]

Les graines de lin moulues peuvent facilement être ajoutées à l’alimentation du cheval. En plus des acides gras bénéfiques, le lin moulu fournit également des protéines, des vitamines et des minéraux.

Les chevaux souffrant d’allergies cutanées saisonnières récurrentes (dermatite estivale) qui ont reçu 1 lb de graines de lin moulues par jour présentaient des lésions cutanées moindres en réponse aux allergènes des piqûres d’insectes par rapport aux chevaux soumis à un régime témoin. [15]

Huile de caméline

L’huile de caméline est dérivée de la plante camelina sativa, également connue sous le nom de faux lin.

Cette huile a une teneur en oméga-3 plus faible que l’huile de lin (39 % pour l’huile de caméline, 54 % pour l’huile de lin) et un rapport d’acides gras oméga-3 à oméga-6 plus faible. Elle contient également quatre fois moins d’ALA que l’huile de lin.

L’un des avantages de la caméline est qu’elle est une source naturelle de petites quantités de vitamine E. Les huiles alimentaires contenant de la vitamine E ont une durée de conservation améliorée car cette vitamine protège contre la peroxydation lipidique (dommages oxydatifs des gras).

Pour 100 ml de produit, l’huile de caméline apporte 150 UI de vitamine E tandis que l’huile de lin en contient 26 UI. En revanche, l’huile W-3 de Mad Barn contient 1 500 UI de vitamine E naturelle (10 fois plus que l’huile de caméline).

À ce niveau, elle prolonge non seulement la durée de conservation de l’huile, mais peut également constituer un supplément utile en vitamine E pour les chevaux.

L’huile de caméline contient une concentration plus faible d’acides gras oméga-3 que l’huile de lin, mais fournit de petites quantités de vitamine E.

Comment donner de l’huile aux chevaux

Les matières grasses totales contenues dans l’alimentation équine ne doivent pas dépasser 8 %, en tenant compte des gras contenus dans le fourrage, les pâturages, les céréales et les suppléments.

Tous les gras apportent la même quantité de calories (9 kcal par gramme de gras), mais la composition en acides gras peut différer considérablement, ce qui pourrait affecter la santé du cheval.

Pour déterminer la quantité de gras à ajouter à l’alimentation de votre cheval, vous pouvez soumettre son programme d’alimentation pour analyse et nos nutritionnistes équins pourront vous aider à apporter les changements souhaités.

Quelle quantité d’huile devriez-vous donner par jour?

La quantité exacte de supplément d’huile à donner à votre cheval dépend d’un certain nombre de facteurs individuels, notamment le régime alimentaire actuel de votre cheval, son poids, son état de santé et sa charge de travail.

Cependant, nous pouvons utiliser les protocoles des études mentionnées ci-dessus pour estimer une dose efficace pour les chevaux. Certaines études ont démontré des résultats bénéfiques lorsque les chevaux recevaient une supplémentation à raison de 320 mg/kg de poids corporel.

Pour un cheval de 500 kg, cela représenterait 160 mg d’huile par jour. La concentration de gras dans le produit spécifique que vous donnez déterminera le volume (ml) de produit à donner à votre cheval.

D’autres chercheurs ont ajouté 2,5 à 3 % d’huile sur une base de matière sèche. Pour un cheval moyen consommant environ 10 kg de matière sèche par jour, cela équivaut à environ 250 à 300 mg d’huile.

Une bonne fourchette de départ pour introduire de l’huile dans l’alimentation de votre cheval serait de 100 à 200 ml par jour. Les chevaux qui prennent du poids facilement (easy keepers) ou qui sont en surpoids devront peut-être recevoir une dose plus faible pour éviter une prise de poids.

Comment introduire l’huile dans l’alimentation de votre cheval

La chose la plus importante à retenir lors de l’introduction d’un nouvel aliment dans l’alimentation de votre cheval est de le faire lentement.

Une règle générale est de commencer avec 1/4 tasse ou 60 ml d’huile et d’ajouter progressivement 60 ml de plus tous les 2-3 jours jusqu’à ce que vous atteigniez la quantité désirée.

Le gras est une source d’énergie facilement accessible et hautement digestible. Il faut être prudent lors de l’ajout de gras à l’alimentation d’un cheval sédentaire, car une prise de poids est possible.

Si vous avez un cheval à l’exercice qui a du mal à maintenir son poids, l’ajout d’huile peut contribuer à la prise ainsi qu’au maintien d’un poids sain.

Quel supplément d’huile pour les chevaux choisir?

En se basant sur les études présentées, quelques conclusions peuvent être tirées pour vous aider à déterminer avec quelle source d’huile vous devez supplémenter l’alimentation de votre cheval.

Soin des articulations et protection antioxydante

Si vous avez un cheval de performance ou un cheval âgé souffrant d’arthrite, la réduction de l’inflammation peut être l’une de vos plus grandes préoccupations.

Les huiles de sources marines, comme l’huile de poisson et l’huile d’algues, riches en DHA et en EPA, seraient la meilleure option pour soutenir les processus anti-inflammatoires. [2][3][4]

Lors de l’exercice, les chevaux produisent beaucoup d’oxydants qui peuvent endommager leurs cellules et ralentir leur récupération. Il a été démontré que l’huile de lin augmente les concentrations plasmatiques d’antioxydants et pourrait constituer une option rentable pour les chevaux à l’exercice qui tardent à récupérer après l’exercice, mais qui peuvent ou non avoir des problèmes de santé articulaires. [14]

Les chevaux âgés souffrant d’arthrite peuvent bénéficier d’améliorations en prenant des suppléments d’huiles riches en oméga-3 comme l’huile W-3. Cependant, une prise de poids excessive doit être soigneusement évitée afin de minimiser la charge sur leurs articulations et de favoriser leur santé globale.

Pour les chevaux seniors, il est particulièrement important d’évaluer l’alimentation de votre cheval avant d’apporter des modifications afin de vous assurer que vous favorisez un vieillissement en bonne santé. D’autres aspects de son alimentation devront peut-être être ajustés pour réduire l’apport calorique tout en bénéficiant des avantages des acides gras.

Allergies et qualité de la peau/du pelage

Si vous avez un cheval aux prises avec une peau et un pelage de mauvaise qualité, une dermatite ou une dermatite estivale, toute huile avec une plus grande teneur en oméga-3 améliorera probablement la qualité du pelage.

Des chercheurs malaisiens ont rapporté que l’augmentation des taux d’oméga-3 dans le sang était positivement corrélée à la santé de la peau et du pelage. [16]

Les huiles avec des niveaux élevés d’oméga-3 seront probablement les plus bénéfiques pour les allergies cutanées et la qualité du pelage, notamment l’huile de lin, l’huile de poisson et les DHA de microalgues.

Chevaux de plaisance

Pour les chevaux de plaisance qui sont en grande partie sédentaires, les acides gras oméga-3 peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé. Cependant, le régime alimentaire doit être soigneusement évalué afin de minimiser la prise de poids, en particulier chez les chevaux âgés qui prennent du poids facilement.

Un nutritionniste équin peut vous aider à garantir que le programme alimentaire de votre cheval n’apporte pas trop de calories tout en favorisant un équilibre bénéfique en acides gras essentiels.

Les huiles qui contiennent un niveau élevé d’oméga-3 avec des niveaux plus faibles d’autres gras représentent une bonne option car leur taux d’inclusion sera plus faible afin d’éviter que l’apport en gras de votre cheval ne soit trop élevé.

Les huiles denses telles que l’huile de poisson, de lin ou l’huile W-3 sont les meilleures options pour les chevaux de plaisance.

En résumé, il a été démontré que les suppléments d’huiles contenant des quantités plus élevées d’oméga-3, en particulier de DHA et d’EPA, améliorent la fonction immunitaire, la santé de la peau et du pelage, l’inflammation ainsi que les performances pendant l’exercice. L’huile de poisson est une option, mais ce n’est pas la seule option pour ajouter plus de DHA et d’EPA à l’alimentation de votre cheval.

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Références

  1. Narayan,B. et al. Physiological effects of eicosapentaenoic acid (EPA) and docosahexaenoic acid (DHA) – A review. Food Reviews Int. 2006.
  2. Manhart, DR. et al. Markers of Inflammation in Arthritic Horses Fed Omega-3 Fatty Acids. Professional Anim Sci. 2009.
  3. O’Connor, CI. et al. The effect of dietary fish oil supplementation on exercising horses. J Anim Sci. 2004.
  4. Hall, JA. et al.Effect of type of dietary polyunsaturated fatty acid supplement (corn oil or fish oil) on immune responses in healthy horses. J Vet Intern Med. 2004.
  5. O’Connor, CI. et al. Dietary fish oil supplementation affects serum fatty acid concentrations in horses. J Anim Sci. 2007.
  6. Kheradmand Garmsir, A. et al. Effects of Dietary Thyme (Thymus vulgaris) and Fish Oil on Semen Quality of Miniature Caspian Horse. J Equine Vet Sci. 2014.
  7. Lum, KK. et al. Dual potential of microalgae as a sustainable biofuel feedstock and animal feed. J Anim Sci Biotech. 2013.
  8. Elzinga, SE. et al. Effects of Docosahexaenoic Acid-Rich Microalgae Supplementation on Metabolic and Inflammatory Parameters in Horses With Equine Metabolic Syndrome. J Equine Vet Sci. 2019.
  9. Hess, TM. et al. Effects of two different dietary sources of long chain omega-3, highly unsaturated fatty acids on incorporation into the plasma, red blood cell, and skeletal muscle in horses. J Anim Sci. 2012.
  10. Brennan, KM. et al. Effects of a docosahexaenoic acid–rich microalgae nutritional product on insulin sensitivity after prolonged dexamethasone treatment in healthy mature horses. Am J Vet Res. 2015.
  11. Grimm, P. et al. Dietary composition and yeast/microalgae combination supplementation modulate the microbial ecosystem in the caecum, colon and faeces of horses. Br J Nutr. 2020.
  12. Brennan, KM. et al. The effect of dietary microalgae on American Association of Equine Practitioners lameness scores and whole blood cytokine gene expression following a lipopolysaccharide challenge in mature horses. J Anim Sci. 2017.
  13. Hansen, RA. et al. Effects of dietary flaxseed oil supplementation on equine plasma fatty acid concentrations and whole blood platelet aggregation. J Vet Intern Med. 2002.
  14. Sembratowicz, I. et al. Effect of dietary flaxseed oil supplementation on the redox status, haematological and biochemical parameters of horses’ blood. Animals. 2020.
  15. O’Neill, W. et al. Flaxseed (Linum usitatissimum) supplementation associated with reduced skin test lesional area in horses with Culicoides hypersensitivity. Can J Vet Res. 2002.
  16. Goh, YM. et al. Plasma N-3 and N-6 fatty acid profiles and their correlations to hair coat scores in horses kept under Malaysian conditions. J Vet Malaysia. 2004.