La dermatite du paturon – également connue sous le nom de gale de boue – est une réaction ou une infection qui se produit sur la peau du paturon du cheval. [1]

Dans les formes bénignes, elle se caractérise par des démangeaisons, des rougeurs et une chute des poils à l’arrière des métacarpes et des talons. Dans les cas plus graves, des lésions cutanées se forment et produisent des sécrétions grasses.

La dermatite du paturon n’est pas une affection unique, mais plutôt une réaction cutanée aux causes multiples. Elle peut être causée par des maladies sous-jacentes ou par une infection par des micro-organismes pénétrant dans la couche épidermique de la peau.

L’évaluation physique, les analyses de sang, le grattage cutané, la culture cellulaire et la biopsie sont des stratégies diagnostiques utilisées pour confirmer un diagnostic de dermatite du paturon.

Un traitement efficace de la gale de boue nécessite de s’attaquer à la cause de la maladie. Les traitements impliquent généralement des médicaments pour arrêter l’infection et soulager l’irritation de la peau afin qu’elle puisse guérir.

Les chevaux vulnérables à la dermatite du paturon doivent faire l’objet d’un suivi minutieux afin de protéger leur peau des dommages.

Qu’est-ce que la dermatite du paturon chez le cheval?

Les propriétaires de chevaux donnent divers nom à la dermatite du paturon, incluant la gale de boue, la pyodermite du paturon, l’eczéma du paturon et en anglais, mud fever et greasy heel.

Les chevaux atteints de dermatite des paturons souffrent d’une inflammation cutanée et développent des rougeurs, une perte de poils, des ulcérations, des gales, des desquamations et des croûtes sur leurs paturons.

Dans les cas avancés, la peau sécrète un exsudat (pus) et devient épaisse, entraînant une granulation des tissus (proud flesh). [2] Les chevaux peuvent ressentir une douleur importante et présenter une boiterie.

La maladie est plus susceptible d’affecter la peau des pattes postérieures à l’arrière du paturon. Elle affecte également plus fréquemment la peau non pigmentée (blanche). [3]

La dermatite verruqueuse du paturon est un type grave de dermatite qui peut survenir chez les chevaux à sang froid et lourds. Elle est associée à une couche grasse et odorante à la surface de la peau, à des callosités et à des excroissances ressemblant à des verrues à un stade avancé. [6]

Caractéristiques cliniques

La peau est composée d’un épiderme externe, d’un derme moyen et d’une couche sous-cutanée interne.

Mud Fever in Horses

Légende
Epidermis: Épiderme
Dermis: Derme
Subcutaneous tissue: Tissus sous-cutané
Hair follicle: Follicule du poil
Hair shaft: Tige du poil
Sebaceous gland: Glande sébacée

Les follicules pileux situés dans le derme produisent des poils qui protègent la peau. Les glandes sébacées, également situées dans la couche intermédiaire de la peau, produisent des huiles naturelles qui protègent et imperméabilisent la peau.

Lorsqu’elle est intacte, la couche épidermique externe de la peau sert de barrière physique contre l’environnement.

Si l’épiderme est endommagé, les bactéries peuvent pénétrer dans la couche externe de la peau. Cela peut entraîner une inflammation et une infection, car les bactéries se multiplient dans les couches profondes de la peau.

La dermatite du paturon peut provoquer une peau irritée et des démangeaisons qui deviennent très inconfortables pour les chevaux atteints. À mesure que la maladie progresse, les lésions deviennent graves et douloureuses. [4]

Chez certains chevaux, la maladie peut évoluer vers une infection bactérienne grave des tissus conjonctifs mous de la jambe (cellulite) si elle n’est pas traitée.

Prévalence

La dermatite du paturon est un problème de santé fréquemment signalé. Dans une étude portant sur 1861 chevaux de sport suisses, 16 % d’entre eux avaient souffert d’une dermatite du paturon. [7]

Les ânes, chevaux et poneys de toutes races sont susceptibles de développer cette maladie. Cependant, les races avec de longs fanons courent un plus grand risque de réaction cutanée. [5]

La gale de boue se développe plus fréquemment pendant la saison estivale, lorsque la peau est exposée à des conditions environnementales humides et boueuses. Cependant, elle peut se développer à tout moment et être déclenchée par plusieurs facteurs.

Signes et symptômes

Au stade initial, la peau à l’arrière du paturon devient inflammée avant la formation de lésions. Les lésions se développent généralement sur le paturon et peuvent s’étendre jusqu’à la peau de l’os canon ou jusqu’au genou ou au jarret à mesure que l’infection progresse.

Lorsque les lésions se développent, une perte de poils peut survenir et la peau peut apparaître croutée à mesure que les gales s’épaississent. Du sérum ou du pus peuvent suinter des zones touchées, provoquant la formation de croûtes supplémentaires.

Si la maladie progresse, la peau peut devenir chaude alors que le corps tente de lutter contre l’infection et que le flux sanguin vers la zone augmente. La maladie peut entraîner une enflure du membre inférieur, provoquant une douleur intense et une boiterie.

Causes de la dermatite du paturon

La gale de boue résulte le plus souvent d’une infection microbienne. Elle peut également être précédée par des problèmes de santé qui provoquent des lésions cutanées, permettant ensuite à des micro-organismes infectieux de pénétrer dans la peau et de favoriser la maladie.

Agents infectieux

Bactéries

Plusieurs types de bactéries, dont Dermatophilus congolensis, Staphylococcus aureus [8], Streptococcus [9], ainsi que diverses espèces de Pseudomonas sont associés au développement de la dermatite du paturon.

Champignons and oomycètes

Une grande variété d’organismes fongiques, notamment ceux du phylum Zygomycota et du genre Malassezia sont généralement associés à la dermatite du paturon chez les chevaux.

Le Pythium est un organisme se retrouvant dans le sol et étant classé comme un micro-organisme eucaryote de type champignon (oomycète). Celui-ci est également associé à la dermatite du paturon.

Parasites

Les chorioptes sont un type d’acarien parasite connu pour provoquer une dermatite du paturon. Ce type d’acarien provoque des lésions cutanées (gale chorioptique), qui permettent aux micro-organismes d’y pénétrer.

L’irritation causée par les acariens chorioptes provoque un épaississement de la peau et des démangeaisons. Les chevaux infestés par ces acariens sont amenés à infliger un traumatisme à leur propre peau en se frottant, se grattant et en se mordant pour soulager l’irritation. Les infections par les acariens chorioptes sont plus susceptibles d’affecter les races aux pattes munies de longs fanons. [10]

Les Strongyloïdes pelora et Strongyloïdes westeri sont des espèces d’organismes parasitaires également associées à la dermatite du paturon.

Problèmes de santé

Photosensibilisation

La photosensibilisation est un type de dermatite provoquée par une sensibilité accrue de la peau aux dommages causés par la lumière ultraviolette. Les produits chimiques photosensibles présents dans la peau réagissent avec la lumière du soleil et provoquent des lésions cutanées.

La dermatite du paturon peut être causée par une photosensibilisation de deux manières différentes.

La photosensibilisation primaire a lieu lorsqu’un cheval consomme des plantes contenant un agent photosensibilisant qui se propage jusqu’à la peau. Les types de plantes pouvant provoquer une photosensibilisation primaire incluent le millepertuis, le sarrasin et la fétuque des prés (ivraie) vivace. [17]

La photosensibilisation secondaire résulte d’une insuffisance hépatique. Si le foie est incapable de métaboliser correctement certains types de produits chimiques (provenant de l’alimentation ou des médicaments), ces derniers s’accumulent dans le sang et réagissent avec la lumière UV dans les zones non pigmentées de la peau.

Vascularite leucocytoclasique du paturon

Maladie à médiation immunitaire, la vascularite leucocytoclasique peut prédisposer un cheval aux infections cutanées. [11] On pense que cette maladie est causée par une réaction allergique à la lumière du soleil, aux plantes ou à la litière.

La réponse allergique chez les chevaux atteints de vascularite leucocytoclasique entraîne une inflammation de la peau des paturons et des bulbes du talon ainsi que le développement de lésions qui suintent du sérum. Une fois formées, les lésions sont vulnérables aux micro-organismes envahisseurs.

Pemphigus foliacé (PF)

Maladie auto-immune rare dans laquelle le corps attaque les tissus cutanés, la PF provoque la formation de cloques et de pustules sur la peau qui peuvent fournir une porte d’entrée aux micro-organismes.

Les symptômes associés à la maladie comprennent des démangeaisons, des suintements, des croûtes et une desquamation de la peau sur les jambes.

Lymphœdème Chronique Progressif (LCP)

Maladie systémique du système lymphatique impliquant un flux et un drainage lymphatiques insuffisants, le LCP favorise le développement de lésions cutanées au niveau des membres inférieurs. Ces lésions peuvent être infectées par des micro-organismes, entraînant une dermatite.

Facteurs de risque

La gale de boue survient généralement en raison d’un ou plusieurs facteurs prédisposants. Cette affection survient le plus souvent lorsque la peau a été affaiblie ou endommagée, permettant ainsi aux micro-organismes d’y pénétrer.

Plusieurs conditions peuvent favoriser les lésions cutanées, incluant:

Des conditions humides: La boue et l’humidité ramollissent la peau, la rendant vulnérable aux blessures. Une fois séchée, la boue peut frotter contre la peau et causer des dommages.

Le travail sur des surfaces sablonneuses: Substance abrasive, le sable peut irriter la peau et provoquer des lésions.

Des sorties dans des zones contenant des plantes rugueuses: La végétation avec des feuilles ou des branches pointues peut blesser la peau.

Le contact avec des sols alcalins: La forte alcalinité de certains sols – comme l’argile – peut endommager la peau.

Des lavages excessifs: Un lavage fréquent de la peau la fragilise et élimine les huiles naturelles qui servent de barrière protectrice.

De la litière sale: Le contact avec une litière mouillée et sale est nocif pour la peau. Par exemple, le contact avec une litière saturée d’une grande quantité d’ammoniaque provenant de l’urine favorise les irritations cutanées.

Le placement incorrect des bottes et des bandages: Une utilisation inappropriée ou un mauvais ajustement des jambières pour chevaux peut endommager la barrière cutanée.

Les piqûres d’insectes: Les piqûres de tiques et de mouches brisent la peau et permettent aux bactéries de pénétrer. Les insectes peuvent également favoriser l’infection en transmettant des bactéries entre les chevaux.

Les maladies qui altèrent le système immunitaire: Les chevaux atteints de maladies systémiques – telles que le dysfonctionnement de la pars intermedia de la glande pituitaire (DPIP) – ont une fonction immunitaire réduite, ce qui les rend sensibles aux infections. [12]

Une prédisposition génétique: Bien qu’un gène spécifique n’ait pas encore été identifié, certaines races de chevaux – comme les chevaux de trait – peuvent être génétiquement prédisposées à développer une dermatite du paturon.

La photosensibilisation: Réaction cutanée qui se produit lors d’une exposition directe au soleil, la photosensibilisation peut provoquer l’apparition de lésions sur la peau après la consommation de plantes contenant des produits chimiques photosensibilisants.

Des poils de paturon épais et longs: Les races avec une grande quantité de poils de paturon sont plus sensibles aux problèmes de peau car l’humidité est emprisonnée près de la peau.

Diagnostic

Un vétérinaire posera un diagnostic de dermatite du paturon en se basant sur un examen physique ainsi que la prise en compte des signes cliniques. Votre vétérinaire évaluera également l’état de santé et l’ensemble de la gestion de votre cheval lors du diagnostic de la maladie.

Un diagnostic précis peut nécessiter le prélèvement d’un échantillon de micro-organismes sur la peau pour l’évaluer au microscope.

Les impressions sur bande d’acétate constituent une méthode peu invasive de collecte de micro-organismes sur la peau et les poils. Cette méthode consiste à utiliser un morceau de ruban adhésif pour prendre un échantillon de poils ou de tissus, à teindre l’échantillon et à l’examiner au microscope.

Des échantillons de poils et de croûtes/gales peuvent également être prélevés pour cultiver des cellules de bactéries ou de champignons. Cela peut aider à déterminer quels types de micro-organismes habitent la peau et propagent l’infection.

Un grattage cutané superficiel peut être effectué pour déterminer la présence d’acariens sur la peau. Le matériau collecté lors du grattage est placé sur une lame et examiné au microscope.

Si votre cheval ne répond pas au traitement, votre vétérinaire peut effectuer une biopsie cutanée de pleine l’épaisseur. Ce type de biopsie est utilisé pour examiner la structure des cellules et des couches de la peau.

Un bilan sanguin et biochimique complet peut être nécessaire pour exclure les problèmes métaboliques sous-jacents qui pourraient supprimer l’immunité. Les analyses de sang peuvent également détecter des maladies du foie qui pourraient contribuer aux troubles de photosensibilisation.

Traitement

Plusieurs facteurs peuvent rendre un cheval vulnérable à la dermatite du paturon. Un traitement efficace implique d’identifier et de traiter chaque facteur contributif.

L’objectif du traitement est d’arrêter la ou les causes des lésions cutanées et de l’infection, permettant ainsi à la barrière naturelle de la peau de guérir.

Stratégies de gestion

Les chevaux qui se remettent d’une dermatite du paturon doivent être gardés dans un environnement sec jusqu’à ce que leur peau guérisse. Les chevaux affectés ne doivent être sortis que dans des aires sèches munies de surfaces non abrasives qui ne causeront pas de blessures ou d’irritation de la peau.

Les chevaux présentant des lésions sensibles à la lumière peuvent être sortis dans une aire sèche s’ils portent des bottes, des bandages ou des chaussettes bloquant les UV. Parallèlement, ils peuvent aussi être sortis la nuit dans une aire sèche.

Tonte

Les chevaux ayant de très grandes quantités de poils sur les jambes peuvent bénéficier d’une tonte. Cette dernière permet à la peau de sécher plus rapidement et facilite l’application de soins topiques.

La tonte des zones touchées doit être effectuée avec soin pour éviter d’autres blessures à la peau. Les gales ne doivent pas être retirées de la peau, car cela pourrait favoriser l’infection.

Nettoyage de la peau

Les zones affectées des jambes doivent être trempées dans de l’eau tiède et lavées avec un nettoyant antibactérien et antifongique approprié tel que Betadine ou Hibiscrub (chlorhexidine). Assurez-vous que les nettoyants chimiques sont correctement dilués avant utilisation et rincez-bien la peau avant de la sécher.

Les zones touchées devraient être lavées à intervalles de quelques jours pour éviter d’affaiblir la peau et de la dessécher excessivement. Une nouvelle serviette propre devrait être utilisée pour sécher chacune des jambes afin d’éviter la propagation de l’infection.

Élimination des gales

L’élimination des gales de la peau affectée par la dermatite du paturon doit être effectuée avec délicatesse pour éviter une douleur supplémentaire pour le cheval. Les gales ne doivent être enlevées qu’une fois ramollies par le lavage et si elles se détachent facilement de la peau sans qu’on ait à les forcer.

Médicaments

Des médicaments peuvent être nécessaires pour combattre l’infection, soulager la douleur et soutenir le système immunitaire. Les traitements topiques sont généralement appliqués directement sur le paturon.

Votre vétérinaire prescrira un médicament approprié en fonction de la cause de l’infection cutanée.

Médicaments à usage topique

Une fois les zones affectées de la peau nettoyées, des médicaments topiques peuvent être appliqués.
Des applications topiques peuvent être utilisées pour fournir une activité antibactérienne, antifongique et anti-inflammatoire. Les médicaments topiques couramment prescrits incluent:

  • La sulfadiazine argentique (Flamazine): Une crème antibactérienne pouvant être appliquée quotidiennement
  • Le fipronil, l’ivermectine: Crèmes antiparasitaires pouvant être prescrites si les acariens sont à l’origine d’une infection
  • Le miconazole, l’énilconazole: Traitements antifongiques

Antibiotiques systémiques

Votre vétérinaire prescrira peut-être une cure d’antibiotiques oraux ou injectables tels que l’enrofloxacine, la pénicilline G procaïne ou un antibiotique associant le triméthoprime et la sulfadiazine.

Soulagement de la douleur

Selon la gravité de l’infection, certains chevaux reçoivent de la phénylbutazone (Bute) ou de la méglumine de fluxinine (Banamine) pour soulager la douleur.

Anti-inflammatoires

Les corticostéroïdes peuvent être prescrits sous forme topique, injectable ou orale aux chevaux atteints de maladies à médiation immunitaire telles que la vascularite.

Autres traitements:

Un traitement pour la maladie du foie est nécessaire si la photosensibilisation est la cause sous-jacente de l’infection cutanée.

Les crèmes solaires peuvent être appliquées sur les zones de la peau qui développent des lésions dues à l’exposition aux UV.

Prévention

Le pronostic des chevaux atteints de dermatite du paturon dépend de la résolution de la cause sous-jacente à l’origine de la maladie. Si la cause sous-jacente n’est pas traitée, une récidive est probable.

Les stratégies suivantes peuvent aider à prévenir la récidive de la dermatite du paturon chez votre cheval:

Minimiser l’exposition à l’humidité et à la boue

Sortez votre cheval une fois que la rosée du matin est sèche. Ne sortez pas votre cheval dans une zone remplie de boue profonde ou d’eau stagnante. Si une sortie est nécessaire, empêchez l’accès aux zones boueuses si possible. Vous pouvez également garder votre cheval dans un box sec par temps pluvieux.

Tondre les poils

L’élimination des poils excessifs sur les paturons peut aider à réduire la rétention d’humidité qui peut favoriser la prolifération de bactéries et de champignons.

Ne pas laver la peau trop fréquemment

Évitez de laver la peau quotidiennement car cela la fragilise. Laissez la boue sécher naturellement sur les jambes, puis brossez-la une fois sèche.

Utiliser un agent imperméabilisant

Utilisez une crème, une pommade ou une poudre barrière conçues pour protéger la peau contre les micro-organismes et l’humidité. Un produit de ce type ne doit être appliqué que sur une peau propre et sèche pour éviter de piéger les micro-organismes sur la peau.

Traiter les affections qui affaiblissent l’immunité

Le DPIP est une maladie endocrinienne associée à une mauvaise cicatrisation des plaies et à une fonction immunitaire altérée. Les chevaux atteints de DPIP nécessitent un traitement, généralement avec le médicament Pergolide.

Éviter la litière allergénique

Si vous suspectez des allergies cutanées à un type spécifique de litière, utilisez une alternative. Les copeaux de bois traités et aromatiques contiennent des produits chimiques qui peuvent induire une hypersensibilité cutanée.

Bloquer la lumière UV

En cas de vascularite leucocytoclastique des paturons, évitez l’exposition aux rayons UV en gardant votre cheval dans l’écurie pendant la journée ou en protégeant les jambes en les enveloppant.

Nutrition

Assurez-vous d’offrir une alimentation équilibrée à votre cheval comprenant du zinc et de la vitamine E pour favoriser la santé de la peau. Le zinc aide les cellules immunitaires à répondre aux infections. [13]

Une carence en zinc chez les chevaux peut provoquer des anomalies cutanées telles qu’une cicatrisation lente des plaies et peut les rendre sensibles à la dermatite du paturon.

La vitamine E stimule l’activité immunitaire en améliorant la capacité des cellules immunitaires à tuer les bactéries. [14]

Les acides gras oméga-3

Ajoutez des acides gras oméga-3 dans l’alimentation de votre cheval. Les oméga-3 améliorent la fonction de la barrière cutanée afin que la peau puisse se protéger contre les irritants. [15]

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Références

  1. Yu, AA. Equine Pastern Dermatitis. Vet Clin North Am Equine Pract. 2013.
  2. Fadok, VA. An overview of equine dermatoses characterized by scaling and crusting. Vet Clin North Am Equine Pract. 1995.
  3. Federici, M. et al. Assoziation zwischen Hautgesundheit und Fellfarbe sowie weissen Abzeichen bei dreijährigen Freibergerpferden [Association of skin problems with coat colour and white markings in three-year-old horses of the Franches-Montagnes breed]. Schweiz Arch Tierheilkd. 2015.
  4. Geburek, F. et al. Alterations of epidermal proliferation and cytokeratin expression in skin biopsies from heavy draught horses with chronic pastern dermatitis. Vet Dermatol. 2005.
  5. Wallraf, A. et al. [Analysis of the prevalence of pastern dermatitis in German Coldblood horse breeds]. Berl Munch Tierarztl Wochenschr. 2004.
  6. Geburek, F. et al. Teil I: Literaturübersicht [The development of verrucous pastern dermatitis syndrome in heavy draught horses. Part I: Review of the literature]. Dtsch Tierarztl Wochenschr. 2005.
  7. Altermatt, N. et al. Auftreten gesundheitlicher Probleme beim Schweizer Warmblutpferd ­mittleren Alters Prevalence of health problems in midlife Swiss warm-blooded horses. Schweiz Arch Tierheilkd. 2021.
  8. Kaiser-Thom, S. et al. The skin microbiota in equine pastern dermatitis: a case-control study of horses in Switzerland. Vet Dermatol. 2021
  9. Sangiorgio, DB. Et al. The influence of clinical severity and topical antimicrobial treatment on bacteriological culture and the microbiota of equine pastern dermatitis. Vet Dermatol. 2021
  10. Aufox, EE. et al. The prevalence of Dermatophilus congolensis in horses with pastern dermatitis using PCR to diagnose infection in a population of horses in southern USA. Vet Dermatol. 2018
  11. Psalla, D. et al. Equine pastern vasculitis: a clinical and histopathological study. Vet J. 2013.
  12. Miller, AB. et al. Effects of pituitary pars intermedia dysfunction and Prascend (pergolide tablets) treatment on endocrine and immune function in horses. Domest Anim Endocrinol. 2021.
  13. Stafford, Sian L. et al. Metal ions in macrophage antimicrobial pathways: emerging roles for zinc and copper. Biosci Rep. 2013.
  14. Petersson, KH. et al. The Influence of Vitamin E on Immune Function and Response to Vaccination in Older Horses. J Anim Sci. 2010.
  15. Goh, YM. et al. Plasma n-3 and n-6 fatty acid profiles and their correlations to hair coat scores in horses kept under Malaysian conditions. J Vet Malaysia. 2004.
  16. Stegelmeier, B.L. Equine photosensitization. Clin Tech Equine Pract. 2002.