L’emphysème pulmonaire alvéolaire ou souffle équin est une condition caractérisée par l’inflammation des voies respiratoires dans les poumons. Cette condition peut donner lieu à un certain nombre de symptômes reliés, comme une toux chronique, un excès de mucus, de mauvaises performances et la perte de poids.

Elle porte également plusieurs autres noms, y compris l’obstruction récurrente des voies respiratoires, l’asthme équin, la pousse, la maladie pulmonaire obstructive chronique équine, l’emphysème chronique et la maladie inflammatoire des voies respiratoires.

L’emphysème chronique est la maladie respiratoire la plus fréquente chez les chevaux. Les symptômes commencent généralement à apparaître vers l’âge de 9 à 12 ans et les deux sexes sont touchés également.

Les épisodes de symptômes intenses, y compris une toux violente et une respiration laborieuse, peuvent durer plusieurs jours ou des semaines. Ceux-ci sont souvent déclenchés par des allergènes présents dans l’environnement, le plus souvent en raison d’une exposition prolongée à du foin poussiéreux ou moisi. Cette condition peut également se produire chez les chevaux au pâturage sous un climat chaud et humide.

Il n’y a pas de remède à l’emphysème chronique, mais on peut le gérer en contrôlant le milieu de vie du cheval. Au besoin, des médicaments peuvent aider à réduire l’inflammation dans les poumons. [1]

La supplémentation nutritionnelle pour soutenir le système immunitaire et la santé respiratoire peut également être bénéfique pour atténuer les symptômes.

Qu’est-ce que l’emphysème pulmonaire alvéolaire ou le souffle?

L’emphysème pulmonaire alvéolaire ou souffle est une maladie respiratoire chronique qui touche jusqu’à 20 % des chevaux adultes. [17]

Elle semble être le résultat d’une réaction allergique à l’inhalation d’allergènes environnementaux qui proviennent généralement du foin, de la paille ou de la litière.

Lorsque le cheval inhale un allergène, une réaction allergique provoque le rétrécissement et l’obstruction des voies respiratoires dans le tissu pulmonaire. [2]

Au fil du temps, cette condition peut affecter les voies respiratoires du cheval de trois façons principales :

  • l’inflammation et l’épaississement des tissus;
  • la contraction des muscles lisses entourant les voies respiratoires;
  • l’accumulation de mucus.

Les conséquences de l’emphysème chronique chez les chevaux

En raison de l’obstruction des petites voies respiratoires dans les poumons, les chevaux touchés doivent fournir plus d’efforts pour inspirer et expirer. Cet effort respiratoire accru oblige le cheval à utiliser davantage ses muscles abdominaux.

Au fil du temps, cet effort peut faire apparaître une « ligne de pousse » visible sur les muscles abdominaux, d’où l’autre nom commun de la maladie, la pousse.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, les chevaux peuvent développer l’emphysème chronique, des lésions pulmonaires irréversibles et une perte permanente de la fonction pulmonaire. Des bactéries peuvent également être piégées dans les voies respiratoires et provoquer une pneumonie, une infection des alvéoles pulmonaires.

Bien que les chercheurs ne sachent pas encore comment les chevaux développent cette condition, ils savent qu’elle est similaire à l’asthme chez les humains. La recherche a démontré un lien entre l’exposition à la poussière et l’emphysème équin. [3]

La clé du succès pour gérer les chevaux souffrant d’emphysème est un diagnostic précoce et la surveillance du milieu de vie et de l’alimentation.

Vous pouvez transmettre le régime alimentaire de votre cheval que nos nutritionnistes équins évalueront gratuitement. Nous pouvons vous aider à élaborer un programme nutritionnel adapté à votre cheval et à vos circonstances de régie.

L’emphysème équin ou souffle est une maladie respiratoire induite par les allergènes qui oblige les chevaux à faire plus d’efforts pour respirer. Cette condition peut entraîner l’apparition d’une « ligne de pousse » sur l’abdomen et des lésions pulmonaires.

 

L’emphysème équin lié au pâturage

L’emphysème équin lié au pâturage est également connu sous le nom de maladie pulmonaire obstructive associée aux pâturages d’été. Il est surtout fréquent dans le sud-est des États-Unis où les chevaux paissent fréquemment sous un climat chaud et humide.

Cette condition présente des symptômes identiques à ceux de l’emphysème associé au foin ou au confinement à l’écurie. Cependant, les symptômes apparaissent lorsque le cheval est au pâturage pendant les mois les plus chauds de l’année.

La gestion appropriée de ces chevaux sera différente de celle des chevaux souffrant d’emphysème associé au foin ou au confinement à l’écurie. Dans les cas d’emphysème équin lié au pâturage, la meilleure solution consiste à retirer les chevaux atteints des pâturages pendant les mois d’été. Ils doivent également être gardés dans un environnement peu poussiéreux.

Comme pour l’emphysème équin lié au foin ou au confinement à l’intérieur, les chercheurs n’en comprennent pas bien les causes. On soupçonne qu’une hypersensibilité aux pollens inhalés ou aux moisissures extérieures déclenche la maladie chez ces chevaux, mais la pollution de l’air pourrait également jouer un rôle. [7]

La caractéristique clinique la plus fréquente de l’emphysème équin lié au pâturage est une respiration laborieuse (dyspnée), qui peut être très marquée chez certains chevaux. Elle se caractérise par une expiration exagérée qui se prolonge et une dilatation persistante des naseaux.

Ces chevaux développent la ligne de pousse caractéristique associée à l’effort accru pour respirer. La toux chronique et les écoulements nasaux sont généralement présents et les chevaux gravement atteints peuvent afficher une perte de poids importante[7]

Symptômes de l’emphysème pulmonaire alvéolaire chez les chevaux

Le stade initial de l’emphysème équin présente généralement des symptômes mineurs tels que des crises de toux occasionnelles et, dans certains cas, des écoulements nasaux. La toux se produit généralement au début de l’exercice ou lorsque le cheval mange.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, la fréquence et l’intensité de la toux augmentent. [4]

Mis à part la toux et les écoulements nasaux, d’autres symptômes d’emphysème équin incluent :

  • l’intolérance à l’exercice;
  • l’augmentation de la fréquence respiratoire au repos ou après l’exercice;
  • des bruits pulmonaires anormaux;
  • la perte de poids;
  • une respiration sifflante;
  • des naseaux dilatés.

Dans les cas plus graves d’emphysème équin, les muqueuses du cheval peuvent être pâles. Dans les cas extrêmes, une teinte bleuâtre appelée cyanose peut apparaître sur les muqueuses. Le prépuce ou les glandes mammaires du cheval peuvent enfler (œdème), et l’expiration est parfois accompagnée d’une poussée de l’anus.

D’un point de vue clinique, l’emphysème équin peut être classé comme étant léger, modéré ou grave. Les chevaux atteints d’emphysème grave lié au foin ou au confinement à l’intérieur montrent plus de signes lorsqu’ils seront exposés à la poussière ou à la moisissure. Les symptômes ont également tendance à s’aggraver durant l’hiver, surtout si ces chevaux sont gardés à l’intérieur pendant de longues périodes. [3]

L’emphysème équin peut affecter les performances d’un cheval et nuire à sa qualité de vie. Cette condition est rarement mortelle, à moins de complications comme la pneumonie.

Diagnostiquer l’emphysème chez les chevaux

Il peut être plus difficile de diagnostiquer l’emphysème équin au stade initial de la maladie, mais si vous soupçonnez que votre cheval est atteint, il est crucial de le faire examiner par un vétérinaire. Le diagnostic est généralement établi sur la base des symptômes cliniques ainsi que des antécédents fournis par le propriétaire du cheval.

Par exemple, si les performances du cheval ont diminué, qu’il a des crises de toux ou semble souffrir d’allergies à la poussière ou au pâturage, le vétérinaire peut recommander des changements au milieu de vie du cheval pour voir si ceux-ci atténuent ou éliminent les symptômes.

Pour un diagnostic plus définitif, le vétérinaire peut effectuer des tests supplémentaires chez les chevaux dont les symptômes sont légers ou modérés. Les vétérinaires déterminent habituellement la gravité de la maladie en fonction de la présence et des types de cellules inflammatoires retrouvées dans les sécrétions des voies respiratoires.

Ces sécrétions sont obtenues par un processus connu sous le nom de lavage bronchoalvéolaire (LBA).

Alternativement, une option moins invasive consiste à examiner des échantillons de liquide provenant de la trachée. Cependant, cette méthode peut être moins précise que le LBA.

Les analyses de sang et les radiographies thoraciques ne fournissent généralement pas suffisamment d’informations pour poser un diagnostic d’emphysème équin. Toutefois, ces tests peuvent être utiles pour exclure d’autres maladies respiratoires.

Écarter d’autres conditions

Les affections respiratoires qui peuvent ressembler à l’emphysème équin et qui doivent être écartées incluent :

L’épanchement pleural, une accumulation excessive de liquide entre les couches de la plèvre à l’extérieur des poumons.

Le collapsus trachéal, un trouble fréquent chez les races de petits poneys plus âgés, en particulier les Shetlands.

Le strongle pulmonaire, une maladie rare qui peut affecter les chevaux qui paissent avec des ânes. Une toux chronique en est le principal symptôme, mais le cheval réagira alors positivement aux médicaments anthelminthiques visant à tuer les strongles pulmonaires.

La pneumopathie chronique idiopathique à éosinophiles, une affection rare qui provoque une toux chronique et une respiration laborieuse.

L’emphysème équin est-il transmis génétiquement?

Bien que les facteurs environnementaux puissent provoquer l’emphysème, les chercheurs ont également découvert que l’emphysème équin grave semble avoir une composante génétique.

Ce lien a été documenté chez plusieurs races équines, y compris les chevaux Warmblood et les Lipizzans. Le risque que la progéniture développe l’emphysème équin croît considérablement lorsque l’un ou les deux parents sont touchés.

Les chercheurs ont découvert que la présence d’un ou de plusieurs gènes majeurs peut jouer un rôle dans l’expression de l’emphysème équin.

Cependant, le gène majeur peut différer selon les familles de chevaux. Par exemple, dans une famille donnée, il peut s’agir d’un gène récessif, mais dans une autre famille, un gène dominant serait responsable. [3]

À ce jour, il n’existe aucun test génétique permettant d’identifier les chevaux susceptibles de développer l’emphysème alvéolaire équin.

Gérer l’emphysème chronique équin

La gestion de l’emphysème chronique équin requiert des changements au milieu de vie du cheval pour réduire son exposition aux éléments déclencheurs. Ces mesures varieront selon ce qui provoque les crises du cheval.

Par exemple, l’emphysème équin associé au foin ou au confinement à l’écurie nécessitera une régie différente de celle de l’emphysème lié au pâturage.

Si la maladie est détectée dès les premiers stades, le pronostic est généralement bon et les propriétaires de chevaux sont souvent capables d’arrêter la progression des lésions pulmonaires causées par l’emphysème. [5]

On constate généralement une rémission des symptômes de 3 à 4 semaines après les changements de régie. Cependant, même quelques minutes d’exposition à des contaminants peuvent faire resurgir les symptômes. [5]

Les mesures suivantes ont toutes démontré qu’elles étaient utiles pour gérer l’emphysème équin associé au foin ou au confinement à l’écurie.

La mise en liberté à l’extérieur :

Il est préférable de garder le cheval au pré et à l’air frais, pour limiter l’exposition à la poussière et à d’autres particules en suspension dans l’air qui peuvent déclencher l’inflammation.

Une bonne ventilation :

Si le cheval doit être gardé à l’intérieur, assurez-vous que l’écurie est bien aérée, que les portes et les fenêtres sont ouvertes, ou installez des ventilateurs. Si le cheval est logé dans une pension, demandez une stalle au bout de l’allée où la circulation d’air est souvent meilleure.

Lors du transport, assurez-vous que la remorque est bien ventilée.

Évaluer soigneusement la qualité du foin :

Étant donné que l’alimentation peut être une source importante de poussière, les propriétaires doivent porter une attention particulière à sa qualité. Au moment de choisir le foin, examinez-le pour détecter tout signe de moisissure et évitez les foins trop humides, plus susceptibles de moisir.

Conservez toujours le foin dans un endroit frais, sec et bien aéré pour minimiser la croissance des moisissures.

Nourrir à la hauteur du poitrail :

Bien que l’alimentation au sol soit préférable pour un grand nombre chevaux, elle ne convient pas aux chevaux atteints d’emphysème, car cette méthode les expose à plus de poussière.

Il vaut mieux dans ce cas installer les mangeoires à grain à la hauteur du poitrail et placer le foin dans des filets ou des râteliers à la même hauteur. Les râteliers à foin placés au-dessus du garrot peuvent également favoriser l’inhalation de particules de foin et de poussière.

Faire tremper le foin et la ration :

Mouiller ou tremper soigneusement le foin et la ration peut réduire considérablement la quantité de particules de poussière. Pensez à donner des aliments en granulés, moins poussiéreux que la plupart des mélanges de céréales, qui restent appétents même une fois mouillés ou trempés.

Utiliser des filets à foin :

Les filets à foin facilitent le trempage du foin et permettent de soulever le foin à la hauteur du poitrail.

Il faut également recouvrir les balles rondes, pour aider à réduire la poussière dans l’air lorsque les chevaux mangent à ces balles.

Changer la litière des stalles :

Si le cheval doit être gardé à l’intérieur, même à temps partiel, évitez les litières poussiéreuses comme les copeaux de bois ou la paille. Vous pouvez les remplacer par du papier ou du carton déchiqueté, du lin (récemment arrivé sur le marché), de la sciure de bois ou de la mousse de tourbe.

Ces matières sont beaucoup moins poussiéreuses, sinon complètement exemptes de poussière. Si vous devez utiliser des copeaux, les pulvériser d’une fine brume d’eau deux fois par jour peut aider à réduire la poussière.

Éviter les écuries et les manèges poussiéreux :

Évitez de nettoyer ou de balayer les allées de l’écurie lorsque le cheval se trouve à l’intérieur. Évitez également de monter ou d’entraîner le cheval dans un manège poussiéreux, en particulier les manèges intérieurs.

Soutien nutritionnel pour les chevaux atteints d’emphysème pulmonaire alvéolaire

La gestion de l’emphysème équin requiert avant tout la réduction ou l’élimination des allergènes qui déclenchent la réaction inflammatoire. Autrement, le soutien nutritionnel ou les médicaments supplémentaires auront peu d’effet.

Cependant, une fois que les changements de régie appropriés sont réalisés, les suppléments nutritionnels peuvent jouer un rôle dans le soutien du système immunitaire et d’une fonction respiratoire saine.

Voici quelques considérations nutritionnelles supplémentaires pour les chevaux atteints d’emphysème équin :

Veiller à ce que leurs besoins en vitamines et minéraux soient comblés.

Plusieurs vitamines et minéraux clés contribuent à soutenir le système immunitaire. Parmi eux, on compte le zincle cuivre et le manganèse.

Le sélénium et la vitamine E sont également des antioxydants importants qui aident les cellules à combattre les facteurs de stress comme les allergènes.

Lorsque vous choisissez un supplément de vitamines et de minéraux pour chevaux, recherchez un produit qui fournit des quantités adéquates de ces oligo-éléments. Les oligo-éléments doivent toujours être fournis sous forme organique pour être mieux absorbés et assimilés par l’organisme.

Les protéinates ou les complexes polysaccharidiques sont des options courantes pour fournir des formes organiques de zinc, de cuivre et de manganèse. Les protéines de levure enrobées de sélénium sont la meilleure façon d’ajouter du sélénium organique à la ration et sont un moyen sûr d’augmenter la quantité de sélénium dans l’alimentation.

La vitamine E est disponible sous forme naturelle ou synthétique. Il est recommandé de donner de la vitamine E de source naturelle, plus biodisponible, mais aussi plus chère.

Les suppléments doivent apporter au moins 1 000 UI de vitamine E par jour pour obtenir un effet anti-inflammatoire et anti-oxydant.

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Fournir un supplément d’acides gras oméga-3

Les acides gras oméga-3 ont des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent moduler la réaction immunitaire après l’exposition aux allergènes et atténuer l’hyperréactivité. En revanche, les régimes riches en acides gras oméga-6 peuvent avoir un effet pro-inflammatoire et exagérer les réactions inflammatoires.

Les suppléments d’acides gras oméga-3 couramment donnés aux chevaux sont l’huile de lin, l’huile de caméline ou l’huile de poisson.

Cependant, tous les acides gras oméga-3 ne sont pas égaux. Les huiles oméga-3 à base de plantes, comme le lin ou la caméline, contiennent de l’alanine (ALA) qui doit être convertie en acide eicosapentanoïque (EPA) ou en acide docosahexanoïque (DHA) pour procurer des effets anti-inflammatoires bénéfiques.

Malheureusement, ce processus est très inefficace dans l’organisme du cheval où seulement entre 5 et 15 % de l’ALA est transformée en ces acides.

Consommer du DHA directement provenant de suppléments alimentaires comme les microalgues ou l’huile de poisson est le seul moyen pratique d’augmenter suffisamment les taux sériques d’oméga-3 et d’en obtenir les bienfaits physiologiques.

L’ajout de DHA à un taux de 2,5 à 9 mg/kg (de 1 250 à 4 500 mg de DHA pour un cheval de 500 kg), jumelé à un régime alimentaire pauvre en poussière, a diminué la toux, amélioré la fonction pulmonaire et diminué l’inflammation chez les chevaux atteints d’obstruction récurrente des voies respiratoires (emphysème) et de la maladie inflammatoire des voies respiratoires.

Les chevaux ayant reçu du DHA ont enregistré une diminution de 60 % de la note clinique de dysfonction respiratoire deux mois après le début de la supplémentation. [16]

L’huile w-3 de Mad Barn est un mélange d’huile de lin, d’huile de soja, de DHA provenant de microalgues et de vitamine E de source naturelle.

La ration normale de 100 ml fournit 1 500 mg de DHA et 1 000 mg (1 500 UI) de vitamine E de source naturelle. Pour les chevaux dont on doit restreindre l’apport calorique pour la gestion du poids, de 30 à 60 ml peuvent suffire pour obtenir les bienfaits anti-inflammatoires.

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La spiruline et le jiaogulan

La spiruline est une algue bleu-vert riche en protéines, en vitamines et en minéraux.

Elle est riche en antioxydants et ses effets anti-histaminiques ont été démontrés. [14] Ce supplément est couramment utilisé pour soutenir la fonction immunitaire et la santé du système respiratoire.

Le jiaogulan est une vigne grimpante utilisée pour favoriser la santé circulatoire et le bien-être général des chevaux. [15] On pense qu’il favorise une ouverture normale des voies respiratoires (la bronchodilatation).

Dans les études de cas, la combinaison de 2 grammes de jiaogulan et de 20 grammes de spiruline administrés deux fois par jour a permis de minimiser la toux, les hochements de tête, le reniflement et les éternuements associés à une mauvaise santé des voies respiratoires. [13]

Il est à noter que le jiaogulan ne doit pas être administré aux juments gestantes ou qui allaitent, ou aux chevaux qui reçoivent des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que la phénylbutazone, la banamine ou le Previcox. Attendre au moins 7 jours après l’arrêt du traitement aux AINS avant de commencer à donner du jiaogulan.

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  • Soutient la fonction immunitaire
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  • Favorise la santé métabolique
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  • Utilisé chez les chevaux atteints de fourbure

Les médicaments pour le traitement de l’emphysème équin

Si votre cheval ne s’améliore pas avec les changements de régie seuls, alors le vétérinaire pourrait prescrire des médicaments pour aider à contrôler les symptômes.

Plusieurs médicaments peuvent être utiles pour soigner les chevaux atteints d’emphysème modéré ou grave, mais ils ne devraient jamais constituer la seule thérapie.

De nombreuses études ont montré que l’administration de médicaments pharmaceutiques sans modification du milieu de vie n’est pas efficace pour atténuer les symptômes de l’emphysème équin. [6]

Les médicaments pour traiter l’emphysème équin incluent généralement ceux qui suivent :

Les corticostéroïdes administrés par voie orale

Ces médicaments aident à contrôler l’inflammation et à réduire l’épaississement des voies respiratoires et la production de mucus.

Les deux corticostéroïdes administrés par voie orale les plus souvent utilisés sont la dexaméthasone et la prednisone. Cependant, la dexaméthasone peut ne pas être le meilleur choix pour les chevaux susceptibles de développer la laminite et ne doit pas être utilisée à long terme chez les chevaux.

La prednisone est plus sûre, mais moins efficace que la dexaméthasone. Les vétérinaires la recommandent souvent pour le long terme une fois que les symptômes sont sous contrôle.

Les bronchodilatateurs administrés par voie orale

Les bronchodilatateurs aident à détendre les muscles des voies respiratoires, en les gardant dilatés pour faciliter la respiration. Les vétérinaires prescrivent souvent le clenbutérol, un bronchodilatateur administré par voie orale.

Les expectorants

Ces médicaments désagrègent les muqueuses, ce qui permet au cheval de les expulser plus facilement des poumons. Les expectorants peuvent également aider à éliminer les bactéries piégées dans les poumons.

Ces médicaments peuvent être achetés en vente libre ou le vétérinaire peut prescrire des expectorants plus puissants.

Les antibiotiques

Si une infection bactérienne est présente, le vétérinaire peut aussi prescrire des antibiotiques. Le type d’antibiotique requis dépendra de la nature de l’infection dont souffre le cheval.

Les corticostéroïdes en aérosol

Pour soigner l’emphysème modéré à grave, on peut avoir recours à des corticostéroïdes en aérosol tels que le diproprionate de béclométhasone et le propionate de fluticasone.

Ces médicaments sont administrés aux chevaux à l’aide de masques spécialisés comme les masques Equine AeroMask, Equine Haler ou AeroHippus. Puisque cette méthode permet aux médicaments d’atteindre les poumons du cheval, des doses plus faibles sont souvent efficaces.

Les thérapies inhalées requièrent un investissement initial, mais elles ciblent l’inflammation et les allergies à la source du problème : les poumons.

De plus, les chevaux qui ne présentent pas de symptômes actifs d’emphysème équin peuvent bénéficier à long terme d’un traitement aux corticostéroïdes en aérosol à faible dose.

Les bronchodilatateurs en aérosol

Les bronchodilatateurs inhalés peuvent aider à dégager les voies respiratoires du cheval et sont souvent utiles s’ils sont administrés avant un corticostéroïde en aérosol. Ces médicaments sont également administrés à l’aide d’un masque spécialisé.

Autres traitements de l’emphysème équin

Plusieurs traitements alternatifs pourraient également être bénéfiques pour soutenir la fonction respiratoire, notamment :

  • l’onguent Vicks Vapo Rub, qui peut être appliqué sous les naseaux ou utilisé dans un humidificateur;
  • les remèdes contre la toux comme Equitussin, Wind Aid ou Air Power.

Conclusion

Le pronostic pour les chevaux atteints d’emphysème équin dépend du stade de la maladie au moment du premier diagnostic et du début du traitement. [17] Si elle est détectée tôt et traitée efficacement, on peut habituellement arrêter ou ralentir la progression de la maladie.

Néanmoins, dans les cas avancés, une détresse respiratoire importante peut survenir et il peut s’avérer impossible de renverser le cours de la maladie.

Gérer un cheval atteint d’emphysème équin nécessite un certain effort de la part du propriétaire de l’animal. Certains chevaux atteints d’emphysème équin peuvent vivre longtemps et continuer à être actifs pour le loisir, la randonnée ou même la compétition.

Une régie minutieuse du milieu de vie du cheval jumelée à une médication et à une alimentation judicieuses peuvent tous jouer un rôle dans la réussite du traitement des chevaux atteints d’emphysème équin.

En plus d’une réduction de l’exposition aux allergènes, les chevaux atteints bénéficient souvent d’une supplémentation nutritionnelle visant à soutenir le système immunitaire, la capacité antioxydante et la santé respiratoire.

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Références

  1. Herteman, N. et al. Endoscopic Evaluation of Angiogenesis in the Large Airways of Horses with Heaves Using Narrow Band Imaging. J Vet Intern Med. 2016.
  2. Bullone, M. et al. Development of a Semiquantitative Histological Score for the Diagnosis of Heaves Using Endobronchial Biopsy Specimens in Horses.. . .
  3. Couetil, L et al. Equine Asthma: Current Understanding and Future Directions. Front Equine Vet. 2020.
  4. Bosshard, S. and Gerber, V. Evaluation of Coughing and Nasal Discharge as Early Indicators for An Increased Risk to Develop Equine Recurrent Airway Obstruction (RAO). J Vet Intern Med. 2014.
  5. Davis, E. and Rush, B.R. Equine recurrent airway obstruction: pathogenesis, diagnosis, and patient management. Vet Clin North Am Equine Pract. 2002.
  6. Bond, S. et al. Equine asthma: Integrative biologic relevance of a recently proposed nomenclature. J Vet Intern Med. 2018.
  7. Polikepahad, S. et al. Immunohistochemical determination of the expression of endothelin receptors in bronchial smooth muscle and epithelium of healthy horses and horses affected by summer pasture-associated obstructive pulmonary disease. Am J Vet Res. 2006.
  8. McGorum, B.C. and Dixon, P.M. Summer pasture associated obstructive pulmonary disease (SPAOPD): an update. Equine Vet Edu. 1999.
  9. Lavoie-Lamoureux, A. et al. Markers of systemic inflammation in horses with heaves. J Vet Intern Med. 2012.
  10. Gerber, V. et al. Mixed Inheritance of Equine Recurrent Airway Obstruction. J Vet Intern Med. 2009.
  11. Leclere, M. et al. Heaves, an asthma-like disease of horses. Respirology. 2011.
  12. Hudson, N.P.H. Management of a case of summer pasture associated obstructive pulmonary disease by inhaled corticosteroids and environmental control. Equine Vet Edu. 1999.
  13. Kellon, Eleanor Use of the Herb Gynostemma Pentaphyllum and the Blue-green Algae Spirulina Platensis in Horses. Equine Congress. 2006.
  14. Roughan, Grattan P.Spirulina: A source of dietary gamma-linolenic acid? J Sci Food Agri. 1989.
  15. Hinckley, KA et al. Nitric oxide donors as treatment for grass induced acute laminitis in ponies. Equine Vet J. 1996.
  16. Nogradi, N. et al. Omega-3 Fatty Acid Supplementation Provides an Additional Benefit to a Low-Dust Diet in the Management of Horses with Chronic Lower Airway Inflammatory Disease. J Vet Intern Med. 2015.
  17. Léguillette, r. Recurrent airway obstruction—heaves. Veterinary Clinics of North America: Equine Practice. 2003.