Le botulisme est une maladie neuroparalytique mortelle qui touche les chevaux, les humains et d’autres animaux dans le monde entier. Le botulisme interfère avec la manière dont les messages nerveux sont envoyés, affaiblissant et souvent paralysant le cheval.

Cette maladie est causée par l’ingestion de la toxine botulique produite par la bactérie Clostridium botulinum. Les chevaux sont particulièrement sensibles au botulisme et il suffit qu’ils consomment une petite quantité de neurotoxine botulique pour être gravement infectés.

Lorsque le botulisme survient chez les poulains, on parle de Shaker Foal Syndrome ou de botulisme toxi-infectieux. [1]

Les épidémies de botulisme sont sporadiques mais heureusement rares. Les aliments ou le fourrage peuvent être contaminés par le botulisme et infecter plusieurs chevaux ayant accès à ces aliments. L’ensilage et le foin sont les sources les plus courantes de botulisme dans l’alimentation des chevaux.

Le botulisme chez le cheval

Clostridium botulinum est une bactérie sporulée gram-positive qui produit la neurotoxine botulique responsable du botulisme.

Le botulisme est l’une des neurotoxines les plus mortelles. [2] Cette substance chimique provoque des affaiblissements et des paralysies chez les chevaux en interférant avec la transmission des messages neuromusculaires. [2]

Les neurotransmetteurs transmettent des messages des neurones aux cellules musculaires pour favoriser la fonction musculaire, y compris la coordination des mouvements et d’autres fonctions corporelles. La neurotoxine du botulisme bloque la libération de ces neurotransmetteurs, ce qui entraîne un affaiblissement musculaire. [3]

L’affaiblissement musculaire due au botulisme est symétrique, affectant les deux côtés du corps du cheval et pouvant évoluer vers la paralysie. L’apparition et la gravité des symptômes sont déterminées par la quantité de neurotoxine à laquelle le cheval est exposé.

Il existe sept sérotypes de neurotoxine botulique présentant différents niveaux de toxicité. Chez les chevaux, les sérotypes A, B, C et D ont été identifiés. [2]

Les signes cliniques

Les signes cliniques du botulisme apparaissent à partir de quelques heures et jusqu’à 7 jours après l’exposition du cheval à la toxine botulique. [1][4] L’affaiblissement et la paralysie sont généralement plus visibles au niveau de la langue, de la queue, des pattes et du cou. [3][5]

Les symptômes courants signalés chez les chevaux atteints de botulisme sont les suivants : [2][3][4][5][6]

  • Retard de la réponse pupillaire à la lumière (les yeux sont lents à s’adapter aux changements d’éclairage ou de luminosité)
  • Paupière supérieure tombante
  • Diminution du tonus de la langue, des lèvres, de la gorge, de la queue et/ou de l’anus
  • Agitation, en particulier en position couchée
  • Difficultés à manger, à mâcher et à avaler
  • Salivation/dégoulinade
  • Tremblements ou contractions musculaires
  • Urine fréquemment ou goutte à goutte constant
  • Reste allongé
  • Perte d’appétit
  • Rythme cardiaque rapide
  • Maintien de la tête et du cou en position étendue ou abaissée
  • Démarche anormale et/ou trébuchement

Les autres symptômes du botulisme chez les chevaux sont les suivants : [2][4][5][6]

  • Comportement anxieux
  • Léthargie
  • Dépression
  • Dilatation de la pupille
  • Écoulement nasal
  • Réduction des bruits intestinaux
  • Constipation
  • Raideur
  • Rétention urinaire
  • Essoufflement
  • Œdème facial
  • Déplacement du voile du palais
  • Perte de poids
  • Fréquence respiratoire rapide

Au fur et à mesure que la maladie progresse, les chevaux alternent entre la position debout et la position couchée. Le botulisme est appelé Shaker Foal Syndrome (la traduction française donnerait : syndrome du poulain tremblant) chez les poulains parce que lorsque les poulains essaient de se lever, ils tremblent et retournent en position couchée. [7]

La mort survient si le système respiratoire du cheval est paralysé. [2] Une fois que les chevaux ne peuvent plus se tenir debout, ils ne se rétablissent généralement pas.

Les complications

Le botulisme peut entraîner d’autres complications chez le cheval : [5][7]

  • Coliques
  • Pneumonie par aspiration (la difficulté à avaler entraîne la pénétration d’aliments ou d’eau dans les poumons, ce qui provoque une pneumonie)
  • Ulcères décubitaux (ulcères qui se forment sur les chevaux couchés en raison de la pression constante exercée sur leur peau)
  • Ulcères sur la cornée de l’œil
  • Ulcères gastriques, en particulier chez les poulains.

D’autres complications existent comme par exemple : [5][6]

  • Diarrhée
  • Cellulite (infection de la peau)
  • Infection à la salmonelle
  • Hyperlipidémie (taux de cholestérol élevé)
  • Thrombophlébite (caillots de sang, surtout dans les jambes)
  • Abcès musculaires
  • Paralysie faciale
  • Avortement (pas dans tous les cas ; des juments infectées par le botulisme ont donné naissance à des poulains en bonne santé)
  • Myonécrose (infection musculaire grave)
  • Hypoxie tissulaire (manque d’oxygène)
  • Neuropraxie (nerfs périphériques endommagés)

Les causes

Les chevaux peuvent être infectés par le botulisme de trois manières différentes : [1][2][3][5]

  1. Les chevaux adultes peuvent ingérer la neurotoxine botulinum et l’absorber de leur tube digestif via la circulation sanguine.
  2. Les poulains peuvent ingérer des spores de botulinum qui germent dans le tube digestif et produisent une neurotoxine. La neurotoxine est alors absorbée dans la circulation sanguine. Cette forme de botulisme est connue sous le nom de botulisme toxi-infectieux ou syndrome du poulain secoué.
  3. Les chevaux peuvent contracter le botulisme de plaie si une plaie ouverte est contaminée par des spores de botulinum. Les spores germent et libèrent la neurotoxine dans le sang du cheval. Les blessures, les injections, la castration, la réparation d’une hernie ou d’autres interventions peuvent être à l’origine de plaies ouvertes. Le botulisme des plaies est rare chez les chevaux.

Il a également été signalé que la neurotoxine botulique se propageait dans l’air et empoisonnait les chevaux par inhalation. [2]

Une fois que la neurotoxine a pénétré dans la circulation sanguine, elle est transportée vers le système nerveux, où elle interfère avec la signalisation neuromusculaire et entraîne la paralysie.

Les chevaux n’absorbent qu’une petite quantité de botulinum dans le tube digestif, mais cette toxine est si puissante qu’elle peut avoir des effets dévastateurs. [10]

Les sources du botulisme

  1. botulinum peut se trouver dans le sol, les carcasses en décomposition, le fourrage pourri ou moisi et l’ensilage ou le foin mal fermenté. [2][9] Une fermentation ou un stockage inadéquats du fourrage créent des conditions propices à la multiplication de C. botulinum. [6]

D’autres aliments, tels que les céréales ou les concentrés, peuvent également être des sources de botulisme, bien que cela soit moins courant. [1] L’avoine, les pommes de terre, les cubes de foin et la paille sont d’autres sources potentielles.

Une fois que C. botulinum est présent dans une ferme, la bactérie peut pénétrer dans le sol et y rester, provoquant de futures épidémies. [1] Évitez de ratisser la terre dans le foin et tenez les carcasses d’animaux à l’écart du foin afin d’éviter toute contamination. [6]

Le Diagnostic

Le botulisme est difficile à diagnostiquer car les chevaux peuvent être infectés par de petites quantités de neurotoxine qui ne sont pas détectées par les tests standard. La neurotoxine peut n’atteindre un niveau suffisamment élevé pour être détectée que quelques heures après l’apparition de symptômes graves. [1]

Le test biologique sur la souris

Le test biologique sur la souris est le test standard utilisé pour diagnostiquer le botulisme chez les chevaux. Le sérum du cheval atteint est injecté à des souris. Certaines souris reçoivent également une injection d’antitoxine botulique.

Si le cheval est positif au botulisme, les souris auxquelles on a injecté le sérum présenteront des symptômes de botulisme, alors que les souris auxquelles on a injecté à la fois le sérum et l’antitoxine n’en présenteront pas. [1][8]

Les anticorps

Un diagnostic peut également être établi si des anticorps anti-botulisme sont détectés dans le sang d’un cheval présentant des symptômes de botulisme. Toutefois, cette méthode n’est pas efficace pour les chevaux vaccinés. [4]

Les tests de laboratoire

Votre vétérinaire peut diagnostiquer le botulisme chez votre cheval si la neurotoxine ou les spores de C. botulinum sont trouvées dans le contenu de l’intestin ou dans les fèces. C. botulinum n’est pas un membre naturel du microbiome intestinal du cheval, donc toute trace de la bactérie dans l’intestin du cheval indiquerait une infection par le botulisme. [7][11]

Une autre méthode de diagnostic consiste à tester les aliments et le fourrage du cheval pour détecter la présence de spores de C. botulinum ou de neurotoxine.

Ces tests sont souvent négatifs car la quantité de toxine nécessaire pour infecter un cheval est si faible qu’elle peut ne pas être détectée par les analyses de laboratoire.

Le diagnostic différentiel

Comme les tests de laboratoire donnent souvent des résultats faussement négatifs, votre vétérinaire peut diagnostiquer le botulisme chez les chevaux présentant des symptômes en éliminant d’autres maladies possibles. [7][11]

Électromyographie à l’aiguille

L’électromyographie à l’aiguille (EMG) peut également contribuer au diagnostic du botulisme en identifiant les problèmes de signalisation neuromusculaire. [4] Dans cette procédure, votre vétérinaire insère une électrode à aiguille directement dans le tissu musculaire de votre cheval pour enregistrer l’activité électrique.

Le traitement

Si votre cheval présente des symptômes de botulisme, contactez immédiatement votre vétérinaire afin d’obtenir un diagnostic et de déterminer le meilleur plan de traitement pour votre cheval.

L’antitoxine

Les chevaux doivent recevoir dès que possible une antitoxine pour leur sérotype spécifique de botulisme. Une intervention précoce est essentielle, car une fois que la neurotoxine se lie aux neurones du cheval, ses effets sont irréversibles. [9]

Certains chevaux atteints d’une infection botulique légère peuvent survivre sans antitoxine. Toutefois, l’administration d’antitoxine améliore les chances de guérison du cheval. [9]

Les antibiotiques

Certaines recherches font état de l’utilisation d’antibiotiques pour traiter le botulisme équin, mais cette pratique n’a pas fait l’objet d’études approfondies. [8][9]

Des études menées sur des humains et des souris montrent que les antibiotiques peuvent inciter C. botulinum à libérer davantage de neurotoxine. Chez l’homme, les antibiotiques ne sont utilisés que pour traiter certains cas de botulisme de plaie et jamais chez les jeunes bébés. [12][13]

L’administration orale de pénicilline peut augmenter la libération de neurotoxine par C. botulinum chez les poulains. D’autres antibiotiques, comme le métronidazole, peuvent augmenter le risque de botulisme chez d’autres espèces et ne tuent pas C. botulinum. [1]

Il convient d’être prudent lorsqu’on envisage d’utiliser des antibiotiques pour traiter des chevaux atteints de botulisme. Suivez les instructions de votre vétérinaire pour savoir si vous devez utiliser des antibiotiques dans le cas de votre cheval.

Les soins de soutien

Pendant le traitement et la convalescence, des soins de soutien peuvent être nécessaires pour améliorer les résultats et assurer le confort du cheval.

Le soutien nutritionnel

Les chevaux qui ont du mal à manger ou à boire doivent recevoir des liquides par voie intraveineuse ou par sonde nasogastrique, ainsi qu’une alimentation entérale (liquide) ou parentérale (non orale). [3][9]

Lors de l’alimentation par sonde nasogastrique, les chevaux qui ne peuvent pas se tenir debout doivent être maintenus en position sternale, c’est-à-dire qu’ils doivent être debout plutôt que couchés sur le côté. [7]

La ventilation mécanique

La ventilation mécanique peut être utilisée pour aider les chevaux à respirer. La ventilation mécanique augmente considérablement les chances de guérison du poulain. [8]

Le cathétérisme

Les chevaux mâles qui sont complètement couchés peuvent avoir besoin d’un cathéter pour leur permettre d’uriner. [7]

La thérapie physique

Les chevaux peuvent également avoir besoin d’une thérapie physique pour favoriser leur rétablissement et limiter les complications. Les chevaux couchés qui restent trop longtemps sur le même côté présentent un risque accru d’ulcères.

Les chevaux couchés doivent être maintenus en position sternale si possible ou basculés d’un côté à l’autre toutes les quelques heures. Un harnais peut être utilisé pour aider à retourner le cheval ou à le mettre debout. [8][9]

Lorsque les chevaux sont presque ou totalement couchés, le fait de les maintenir sur un matelas ou un matelas d’eau peut contribuer à réduire la formation d’ulcères décubitaux. [8]

Les soins de soutien supplémentaires

Les formes suivantes de soins de soutien peuvent également être administrées : [1][6][7]

  • Médicaments anti-inflammatoires
  • Charbon actif
  • Huile minérale pour prévenir la constipation et les coliques d’impaction
  • Bloqueurs des récepteurs de l’histamine et sucralfate pour prévenir les ulcères gastriques
  • Pommades oculaires pour protéger l’œil de la paupière faible et tombante
  • Traitement des complications telles que la pneumonie ou les ulcères gastriques

Le rétablissement

Si le traitement est efficace, les chevaux et les poulains retrouvent généralement la capacité de manger, de boire et de se tenir debout 7 à 10 jours après le début du traitement. Le rétablissement complet prend plusieurs semaines en raison du temps nécessaire à la récupération du tonus musculaire. [3][4][7]

Les chevaux qui ne peuvent plus se tenir debout ont peu de chances de se rétablir. Le décubitus complet (le fait d’être allongé) peut survenir dans les heures qui suivent l’apparition des signes cliniques ou prendre plusieurs jours.

La mort survient lorsque les chevaux développent une paralysie respiratoire ou sont euthanasiés. L’euthanasie est généralement recommandée pour les chevaux qui ont perdu la capacité de se tenir debout.

Le pronostic

Les taux de survie rapportés dans les foyers de botulisme varient de 10 à 48 % des chevaux affectés et de 87 à 96 % des poulains qui reçoivent une ventilation mécanique ou sont hospitalisés. [5][8]

Les taux de survie sont plus élevés chez les chevaux diagnostiqués et hospitalisés précocement, traités rapidement avec de l’antitoxine ou exposés le moins possible à la toxine botulique. Les chevaux traités avant d’être couchés ont plus de chances de se rétablir. [5][9]

Les chevaux exposés à des doses plus importantes de neurotoxine botulique ont moins de chances de survivre. Les chances de guérison sont également déterminées par le sérotype de neurotoxine auquel le cheval est exposé. [5]

La prévention

Le botulisme est heureusement très rare. Toutefois, si vous vivez dans une région où des épidémies se sont produites, les mesures préventives suivantes peuvent contribuer à réduire le risque pour votre cheval de contracter le botulisme.

La vaccination

La vaccination est efficace pour prévenir le botulisme chez les chevaux. Le vaccin contre le botulisme est un vaccin basé sur le risque, ce qui signifie que les chevaux doivent être vaccinés s’ils présentent un risque accru d’être infectés. Il s’agit notamment des chevaux qui sont régulièrement nourris avec de l’ensilage ou du foin.

Le vaccin contre le botulisme est un vaccin à base d’anatoxine fabriqué à partir d’une forme inactivée de la neurotoxine du botulisme. Lorsqu’il est administré à un cheval, il stimule la production d’anticorps contre la toxine botulique. [2]

Les vaccins ne protègent que contre un seul sérotype de botulisme. Un cheval vacciné contre le botulisme de type B qui est ensuite infecté par le botulisme de type A ne sera pas protégé. [14]

Les juments peuvent être vaccinées pendant leur gestation pour éviter que leurs poulains ne contractent le botulisme. Les juments vaccinées 4 à 6 semaines avant les mises basses transmettent les anticorps à leurs poulains dans le colostrum lorsque le poulain tète. [15]

Lors de la première vaccination d’un cheval contre le botulisme, trois doses sont administrées à quatre semaines d’intervalle. Un rappel peut être effectué chaque année. [15]

La gestion de l’alimentation

Un mauvais stockage ou une mauvaise fermentation de l’ensilage ou du foin peut augmenter le risque de botulisme. Les chevaux étant très sensibles à la neurotoxine botulique, le fait d’éviter les fourrages fermentés peut éliminer une source potentielle de botulisme. [6]

L’ensilage ou le foin peuvent offrir des conditions optimales pour le développement de Clostridia, en particulier si le pH est supérieur à 4,5. Une bonne préparation de l’ensilage et du foin permet d’abaisser rapidement le pH afin d’empêcher la croissance bactérienne. [16][17]

Certaines conditions de fabrication de l’ensilage et du foin peuvent entraîner un pH plus élevé et un risque accru de botulisme : [17]

  • Emballage lent ou mauvais
  • Un ensilage ou un foin plus sec
  • Faible teneur initiale en hydrates de carbone du fourrage.

L’enrubannage de seigle est associé à un plus grand nombre de cas de botulisme que d’autres types de fourrage fermenté. Envisagez de donner d’autres sources de fourrage ou assurez-vous que votre cheval est vacciné si vous donnez du ryelage ou des aliments fermentés. [1]

Si vous donnez de l’ensilage ou de l’ensilage préfané, veillez à soumettre un échantillon pour analyse comprenant une mesure du pH. Évitez d’utiliser ces aliments si le pH est supérieur à 4,5.

La Clostridia se trouve dans le sol ; évitez donc de ratisser la terre dans le foin et éliminez tout foin qui est entré en contact avec des carcasses de petits animaux. Couvrez le foin ou le fourrage et stockez-le hors du sol sur des patins afin de réduire l’exposition à l’humidité et d’éviter la détérioration. [6]

Jetez le fourrage pourri ou moisi et ne laissez pas votre cheval le consommer. [11]

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Références

  1. Whitlock, R.H. et al. Botulism. Vet Clin North Am Equine Pract. 1997.
  2. van der Kolk, J.H. et al. Bacterial diseases. Infectious Diseases of the Horse (2nd Ed). 2022.
  3. Frey, J. et al. Alternative vaccination against equine botulism (BoNT/C). Equine Vet J. 2007.
  4. Jahn, P. et al. Botulism in horses: a case report. Vet Med (Praha). 2008.
  5. Johnson, A.L. et al. Outcome of adult horses with botulism treated at a veterinary hospital: 92 cases (1989–2013). J Vet Intern Med. 2014.
  6. Shnaiderman-Torban, A. et al. An outbreak of equine botulism type D in Israel. Equine Vet Educ. 2017.
  7. Whitlock, R.H. et al. Equine botulism. Clin Techniques Equine Pract. 2006.
  8. Taylor, S.D. et al. Mechanical ventilation and management of an adult horse with presumptive botulism. J Vet Emerg Crit Care (San Antonio). 2014.
  9. Johnson, A.L. Botulism: knowledge and preparation improve outcome for horses. Equine Vet Educ. 2017.
  10. Galey, F.D. Botulism in the horse. Vet Clin North Am Equine Pract. 2001.
  11. Hunter, J.M. et al. Round bale grass hay: a risk factor for botulism in horses. Compendium on Continuing Education for the Practising Veterinarian -North American Edition. 2002.
  12. Fenicia, L. et al. Considering the antimicrobial sensitivity of the intestinal botulism agent Clostridium butyricum when treating concomitant infections. Eur J Epidemiol. 2003.
  13. Santos, J.I. et al. Potentiation of Clostridium botulinum toxin by aminoglycoside antibiotics: clinical and laboratory observations. Pediatrics. 1981.
  14. American Association of Equine Practitioners Botulism. AAEP. 2019.
  15. American Association of Equine Practitioners Infectious Disease Committee Vaccinations for adult horses. AAEP. 2020.
  16. Driehuis, F. et al. Silage review: Animal and human health risks from silage. J Dairy Sci. 2018.
  17. Kung Jr, L. Understanding The Biology Of Silage Preservation To Maximize Quality And Protect The Environment . UC Davis. 2010.